Coucou. Et voici un nouveau chapitre d'Extrême Séduction en Français que j'ai traduit en quatrième vitesse pour une certaine Caro.^^ Vous connaîtrez la cause de l'attraction de Harry dans le prochain chapitre.
Kitty, Lyly, Artemis^^, Mary, Lululle, Arlein de Lioncourt, La Foldingue, Dega, Gaeriel Jedusor : Merci pour vos reviews. Je vous adore et je vous fais de gros bisous. Comme j'ai demandé à Artemis quelle fic elle voulait que j'update en premier et qu'elle m'a répondu celle-ci, je vous le demande aussi. Laquelle aimeriez-vous en premier. Suivant vos réponses, j'essayerais de poster celle ou celles que vous souhaiteriez avant les autres.Réponse à question : Gaeriel Jedusor : Harry a déjà fait l'amour oui. Ce n'était pas pour rendre Sev jaloux. Il a bien dit la vérité et il a eu deux amant (en même temps^^). Une liaison avec Roger Davies et Olivier Dubois.
Chapitre 14 : Fiasco pendant le match de Quidditch
Le soleil brillait ardemment en ce jour de match de Quidditch opposant Gryffondor à Serpentard.
Les deux équipes portaient leur tenue rouge et or ou verte et argent. Ils étaient prêts. Chacune des deux firent leur entrée sous les hurlements hystériques de la foule et Harry pût entendre la voix de Seamus Finnegan qui avait remplacé Lee Jordan, au début de sa sixième année, en tant que commentateur.
« Les équipes entrent sur le terrain. D'un côté, l'équipe de Fryffondor avec Weasley, McDonald, Thomas, Creevey, Creevey et le beau, le plus sexy, l'homme qui me donne toujours une érec- »
« MONSIEUR FINNEGAN ! » La remontrance du professeur McGonagall avait pu être entendu par-dessus les éclatements de rire qui faisaient échos dans les rangs de Serpentard et les cris choqués mélangés aux gloussements amusés des autres étudiants présents dans le stade.
« HARRY POTTER, capitaine de l'équipe » continua Seamus. « De l'autre côté, se trouvent les Serpentards avec Nott, Pritchard, Parkinson Crabbe, Goyle, Malfoy et Zabini. »
Sur le terrain, Madame Bibine ordonnait aux joueurs, « Les capitaines ! Serrez-vous les mains. »
C'est avec méfiance et inquiétude que Harry tendit sa main. Zabini la prit et attira le jeune homme, brusquement, contre lui. Il enroula vivement ses bras autour de Harry tels les tentacules d'une pieuvre et essaya de capturer sa bouche.
Harry se battait aussi fort qu'il le pouvait pendant que Madame Bibine hurlait au Serpentard de le lâcher.
« Laissez Potter tranquille Zabini. Mais à quoi pensez-vous bon sang ? Lâchez-le immédiatement ! »
Pendant ce temps-là, la voix amplifiée de Seamus hurlait avec force, « ESPECE DE SALAUD ! C'EST MON HARRY… »
« MONSIEUR FINNEGAN !!! » aboya le professeur McGonagall furieusement.
Draco fusillait Blaise du regard. Crabbe, Goyle et Pritchard bouillaient de rage également. Dean allait sauter sur Zabini pour lui donner une bonne leçon lorsque Ginny et Ron le retinrent à temps.
Harry était libre maintenant et immédiatement, sans plus prêter attention aux cris outragés de Madame Bibine, il se tourna vers le premier rand des gradins où les Serpentards étaient assis. Là-bas, un homme aux longs cheveux noirs était debout, le visage rouge de colère et de jalousie et hurlait à s'en briser la voix tout en tapant frénétiquement du poing contre la barre de métal qui entourait les gradins.
« MAINTENANT, MONTEZ SUR VOS BALAIS ET JE NE VEUX PLUS VOIR CE GENRE DE COMPORTEMENT A NOUVEAU. ME SUIS-JE BIEN FAIT COMPRENDRE ZABINI ? »
« Oui Madame » répondit le Serpentard qui sourit légèrement mais détourna la tête rapidement pour que la femme ne le remarque pas.
Ils montèrent sur leurs balais et entendirent leur professeur crier, « Trois… deux… un » et un coup de siffler résonna dans le stade.
Quatorze étudiants s'envolèrent dans l'air chaud de cette belle journée. Le match venait de commencer.
Très rapidement, leurs nouveaux Nimbus 2006 prouvèrent leur bonne qualité comme le score de l'équipe des Gryffondors était de trente à zéro.
« Natalie McDonald de Gryffondor tient le souaffle, volant comme une fusée droit vers les buts opposés. Vas-y Natalie, vas-y… OUI ! QUARANTE – ZERO POUR GRYFFONDOR ! » rugit Seamus de bonheur.
Natalie qui souriait largement, regarda son équipe et leva les pousses en l'air en signe de victoire. Les autres lui rendirent son sourire.
Harry était en train de chercher le vif d'or lorsqu'il sentait quelqu'un le frapper sur le côté.
« Salut Potter, » dit Malfoy qui lui souriait d'un air séducteur. « Tu veux monter sur mon manche ? Mon balai est aussi vigoureux que le tien. Le meilleur que l'on peut trouver sur le marché. Je peux de montrer ce qu'il sait faire. Le manche est très maniable et je suis persuadé que tu es très doué avec tes mains. »
Harry le regarda avec dégoût et siffla, « Laisse-moi tranquille Malfoy. Comparés à d'autres balais, je suis sûr que le tien ne doit pas durer très longtemps. » Juste après avoir prononcé ces mots, Harry accéléra sa vitesse de vol d'une poussée vive et se retrouva loin devant le blond.
Draco grimaça. Il l'aurait ce corps délicieux. Il l'aurait. Cependant, il n'avait pas remarqué les yeux noirs qui s'étaient posés sur lui et le fusillaient toujours à cet instant précis, évaluant le danger et se promettant de le lui faire payer.
« Serpentard en possession du souaffle, Nott se dirigeant vers les buts adverses et il tire. Oui ! Souaffle intercepté par Weasley. VAS-Y GINNY ! NOONNN – Pritchard a repris le souaffle et il le laisse tomber pour attraper… J'AI DIT QUE C'ETAIT MON HARRY ! »
Madame Bibine souffla dans son sifflait furieusement tout en hurlant, « LACHEZ MONSIEUR POTTER ! IMMEDIATEMENT MONSIEUR PRITCHARD ! »
Le Serpentard était littéralement collé tel une ventouse contre le jeune homme aux cheveux ébènes.
« LACHE-MOI ! » rugissait Harry. « LAISSE-MOI ! »
Harry sentit une brusque secousse contre lui. Dean Thomas venait de se jeter sur Graham Pritchard pour libérer Harry. Dean hurlait, « Il est à moi, il est à moi. »
Malfoy se mit à débouler comme une fusée vers ce groupe, attrapant la taille fine de Harry.
WHOOSH, WHOOSH. Deux cognards passèrent devant et derrière eux. Ils avaient été envoyés par Crabbe et Goyle pour Pritchard, Dean et leur 'ami' Draco.
« WOAH » cria Graham.
« IMBECILE ARRETEZ CA ! » hurla férocement Malfoy à ses deux amis.
« DRACO, QU'EST-CE QUE TU ES EN TRAIN DE FAIRE ? ES-TU FOU ? » cria Pansy Parkinson.
« ARRETEZ CA TOUT DE SUITE ! » vociférait Madame Bibine. « JE N'AI JAMAIS VU CA AUPARAVANT. »
A cette interjection et avec l'aide de Ron, Ginny, Natalie, les frères Crivey, Nott et même Pansy, Harry se retrouva brusquement libéré de ses agresseurs.
« PENALTY ! PENALTY POUR GRYFFONDOR » hurla Madame Bibine.
Une nouvelle fois, Harry tourna la tête vers les gradins des Serpentards pour regarder son maître des potions. Il le vit alors hurler à pleins poumons avec fureur contre ses attaquants. Il chevauchait presque la rambarde métallique qui le séparait du stade et semblait prêt à tuer.
Natalie marqua le but du penalty.
« Cinquante-Zéro pour Gryffondor ! » grommela Seamus.
A présent, Harry se concentrait plus que jamais sur la recherche du vif d'or. Il ne pouvait pas laisser ce match durer plus longtemps. C'était sa vertue… ou presque… qui était en danger.
« Serpentard en possession du souaffle, Parkinson qui se dirige droit vers les buts – Argh – Elle marque. Cinquante à dix en faveur de Gryffondor » dit un Seamus déçu. « MERLIN, CE N'EST PAS VRAI ! »
« Monsieur Malfoy, c'est le vif d'or que vous devez attraper, non pas le postérieur de Monsieur Potter ! » cria Madame Bibine avec colère. « Un autre penalty pour Gryffondor. »
Harry était au delà de furieux. Il n'aimait pas sentir d'autres mains que celles de son amant sur lui. Il pressa l'allure de son éclair de feu pour s'éloigner, une fois de plus, de Malfoy. Il ne regarda pas Severus mais devinait ce que son amour devait penser et ce qu'il faisait sûrement.
Ginny marqua le penalty. Elle était une excellente poursuiveuse, tout comme l'était Natalie et Dean – quand ce dernier était dans son état normal.
Seamus était en train de détailler le corps de Harry avec une lueur animale mêlée à de la jalousie qui se reflétait dans ses yeux lorsqu'il dit, « SEXY-DIX POUR GRYFFON… »
« Monsieur Finnegan ! » siffla la directrice de Maison.
« Désolé Professeur. Je voulais dire SOIXANTE A DIX POUR GRYFFONDOR ! »
La respiration de Severus se faisait difficile tellement il était au-delà de tout. Tellement furieux qu'il aurait massacrer tout le monde. C'était tellement dur, pour lui, de voir son Harry être touché par les autres ou d'entendre les commentaires de ce stupide imbécile nommé Finnegan. Harry était à lui. Il lui appartenait. Tout le monde devait savoir ça. Ce n'était pourtant pas si difficile à comprendre. Alors comment osaient-ils le provoquer ? Comment osaient-ils toucher ou même regarder son précieux amant ? Severus devait user de toute sa volonté pour ne pas prendre sa baguette et lancer des maléfices à tous ces crétins jusqu'à ce qu'ils ne soient plus en mesure de connaître la définition du mot 'désir'.
« Gryffondor en possession du souaffle. Thomas qui – OUI, OUI !!! Bravo Dean ! Soixante dix à dix pour Gryffondor. »
Pansy Parkinson fusillait son équipe du regard. Ils s'humiliaient abominablement. Et de voir Draco baver devant un Gryffondor était au-dessus de tout ce qu'elle pouvait tolérer. Depuis un bon moment déjà, elle avait compris qu'elle ne pourrait jamais avec Draco – celui-ci étant gay. Et aussi dur que son homosexualité soit pour elle, sa préférence était une chose mais désirer un Gryffondor en était une autre. Elle en était totalement dégoûtée et se promit de surveiller correctement le blond.
Harry volait prêt des buts des Serpentards. Il tourna la tête vers son amant et lui sourit lorsque leurs yeux se rencontrèrent. Severus ne lui rendit pas son sourire et Harry comprenait pourquoi. A voir son expression, il devinait que l'homme était encore furieux et très, très jaloux. Harry regarda ailleurs et son sourire s'agrandit. Son amour était fou de lui et il adorait cela.
« Serpentard en tête avec le souaffle. Nott fonce vers les buts. NONNNNN – ARGH – Il marque. SOIXANTE DIX A VINGT POUR GRYFFONDOR. »
Harry aperçu soudain un éclat doré près du sol, à la base des buts de Serpentard. Il plongea.
Malfoy était trop loin de lui pour pouvoir le rattraper. Le jeune Gryffondor sentit alors une vague de chaleur triomphante envahir son corps et son cœur qui battait très vite. C'était le dernier match de l'année mais surtout, le dernier pour Harry à Poudlard et il voulait le gagner.
Le vif d'or était là. Si près maintenant. Harry était sur le point de l'attraper lorsqu'il sentit un corps musculeux et lourd le frapper de plein fouet et le presser fermement.
Blaise Zabini avait abandonné ses buts quand il avait vu que l'objet de son désir était si proche de lui. Ainsi, à présent, il embrassait goulûment la nuque du jeune homme et ses cheveux.
« VA-T-EN ! » cria Harry, en essayant toujours d'attraper le vif.
« C'EST MON HARRRRRRYYYYYY ! » hurlait un Seamus fou de rage.
« JE DOIS ETRE EN TRAIN DE CAUCHMARDER C'EST PAS VRAI » rugissait Madame Bibine. « POUR LA DERNIER FOIS ZABINI, ARRETEZ CA ! »
« LACHE-MOI ! »
« Tu es si sexy bébé. Ne bouge pas, tu es dans la meilleure position » dit le Serpentard.
« MON DIEU ! LAISSE-MOI ! »
« LACHEZ-LE ZABINI ! » criait toujours Madame Bibine qui volait vers eux à présent.
Ils étaient à environ un mètre du sol et Harry avait envie de descendre et de sauter de son balai. Il n'arrivait pas à repousser Zabini et à se libérer de lui car le garçon était plus fort que lui. Tout à coup, il sentit ce lourd poids s'alléger jusqu'à ne plus le sentir. Le Serpentard n'était plus du tout collé à lui à présent. C'est alors qu'il vit que Malfoy était non loin de lui et que le vif d'or était à mi-chemin de la distance qui les séparait. Il fit une brusque poussée sur son éclair de feu, droit en direction du vif que Malfoy avait repéré également. Il voulait gagné. Il voulait la victoire pour Gryffondor. Ses mains se tendirent aussi loin qu'elles le pouvaient, tout comme Malfoy le faisait et, au même moment, ils se jetèrent en avant pour l'attraper. Harry pût sentir les petits ailes dorées battre dans sa paume tandis que les doigts de Draco se refermaient sur les siens. Harry avait été le premier à arriver.
Une lueur affamée brillaient dans ses yeux gris-argent et le Serpentard était sur le point de bondir sur lui lorsque deux mains agrippèrent Malfoy et le tirèrent brutalement, le forçant à descendre de son Nimbus. C'était un professeur Snape, bouillant de rage, à qui il fit face. Il avait déjà traîné Zabini pour mettre Harry hors de sa portée et il était en train de faire la même chose au blond. Il les punirait sévèrement.
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Harry marchait vivement vers les cachots. Tout les Gryffondors avaient célébré la victoire de leur équipe et Harry était totalement heureux.
« Où étais-tu ? » demanda Severus avec rage lorsqu'il vit son amant entrer dans son bureau. « Tu es en retard. Tu devais me rejoindre à 20H précises ! »
« Severus, » riait Harry. « Tu plaisantes n'est-ce pas ? »
Il s'arrêta brusquement de rire lorsqu'il vit le regard noir que lui lançait son amour.
« Sev, il n'est que 20H10. »
« Et avec qui étais-tu ? » demanda l'homme en le fusillant d'un regard jaloux.
« Avec Ron, » soupira-t-il, exaspéré. « Nous étions en train d'aider Hagrid à contrôler ses nouvelles créatures. » Harry se tut puis ajouta, « Arrête d'être si macho, Severus. »
« Je ne suis pas macho. » Harry haussa un sourcil. « C'est juste que lorsqu'il s'agit de toi, je ne peux pas m'empêcher de crever de jalousie. Et les événements de ce matin ne m'ont pas aidé du tout. »
Harry gloussa.
« Tu es si beau que je me demande ce que tu me trouves. C'est trop beau pour être vrai, » répliqua l'homme avec une expression légèrement penaude et triste.
« Ce que je te trouve ? » répéta Harry qui était totalement abasourdi par ce qu'il venait d'entendre. « Je pensais que c'était évident. Pendant des années, je n'ai pas voulu le reconnaître mais maintenant je sais. J'ai toujours été attiré par toi Severus. Au début, pas du tout d'ordre sexuel ou amoureux mais tu me fascinais. Mais tu étais si cruel avec moi et tu étais plutôt doué pour provoquer ma colère ou mon ressentiment. Et puis, je ne pouvais tout simplement pas me jeter sur toi et dire, 'Prend-moi comme un dingue Sev'. »
Le jeune homme caressa la joue de son amour avec tendresse et continua, « Je t'aime et ce que je vois en toi ne peut pas être décrit. Il ne peut être que senti. Il n'y a pas de mot. C'est trop puissant. Ce que je peux te dire c'est que je te vois comme étant une partie de moi, ma 'moitié manquante'. Je suis totalement heureux quand je suis avec toi. Seulement avec toi. »
Severus baissa la tête et fixa le sol, luttant pour arriver à avaler sa salive. Son corps tremblait légèrement.
« Regarde-moi Severus. »
L'homme ne bougea pas. Harry vint donc plus près de lui, mit une main sous son menton tandis que l'autre lui caressait toujours la joue et lui redressa la tête en le regardant dans les yeux.
« Tu penses que tu n'es pas beau mais tu fais erreur. Tu es merveilleux, beau, sexy, intelligent et brillant. Tu es un puissant sorcier. Tu es le genre de personne que tout le monde veut trouver et garder pour toujours. Et la plus importante des choses est que, » Harry sourit d'un air taquin en ajoutant, « tu es un dieu au lit. »
Severus éclata d'un rire joyeux.
« Et tu es à moi, » conclut Harry avant de capturer les lèvres de son amant avec douceur.
Lorsqu'ils se séparèrent, le Gryffondor ajouta, « Et j'ai le meilleur des hommes en ce moment même dans mes bras alors ne soit pas jaloux. »
Il reprit ses lèvres en un baiser plus passionné cette fois-ci.
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Durant la soirée suivante, Harry, Ron et Hermione étaient en train de quitter la bibliothèque lorsqu'ils entendirent une voix de femme retentire dans le couloir en appelant Harry.
« Monsieur Potter, » l'appela à nouveau une Madame Pomfresh essouflée. Elle courait vers lui en tenant une petite bouteille qui ressemblait à un vaporisateur dans sa main droite. « Monsieur Potter, » dit-elle en se tenant maintenant devant le jeune homme. « Il faut que je vaporise un peu de cette potion sur vous. Les chercheurs de Sainte Mangouste me l'ont demandé. Ils pensent que cela peut peut-être nous révéler ce que vous avez. »
Le cœur de Harry manqua un battement tandis qu'il sentait une étincelle d'espoir naître en lui.
« Sans problème Madame Pomfresh. Vous pouvez y aller. »
« Si sa couleur devient d'un doré intense, cela voudra dire qu'ils ont trouvés. Si elle reste bleue… »
Harry acquiesça d'un signe de tête rapide pour lui montrer qu'il avait compris. Ron et Hermione regardait eux aussi le flacon avec espoir. Ils étaient aussi inquiets que ne l'était leur ami.
Madame Pomfresh éleva le bras vers Harry puis appuya sur le capuchon mobile du vaporisateur. Une sorte de nuage bleu enveloppa le corps de Harry immédiatement.
Ils attendaient tous impatiemment, l'inquiétude augmentant à chaque seconde passée lorsque le nuage bleu prit peu à peu une brillante couleur dorée.
Ils éclatèrent tous de rire, extrêmement soulagés et heureux.
« Doré, » s'exclama l'infirmière. « Il faut maintenant que j'aille informer le directeur et ensuite, je partirais pour l'hôpital Sainte Mangouste. » A peine eût-elle prononcée ces paroles qu'elles leur tournait déjà le dos, prête à partir.
« S'il vous plaît Madame Pomfresh » commença Harry d'un ton suppliant.
Elle se figea et revint vers le trio.
« Il faut que je vous prévienne que la potion dont je viens de vous vaporiser le corps est une sorte de très puissant révélateur de votre attraction. Malheureusement, vous allez attirer plus que jamais les personnes qui ne le sont déjà par vous pendant encore douze heures. Je vous conseillerais donc de retourner immédiatement dans votre Tour et de ne pas la quitter jusqu'à demain matin. Ensuite, ce sera terminé. »
Elle les quitta encore.
« Madame Pomfresh… »
« Je vous dirais tout plus tard Monsieur Potter. Une fois que je serais revenue de Sainte Mangouste » s'écria l'infirmière qui courait presque à présent.
« Tu vas attiré 'tes fans' plus qu'auparavant Harry, » dit tout à coup Hermione. « Il faut partir de là maintenant. »
Harry et Ron acquiescèrent et ils quittèrent le couloir face à la bibliothèque au plus vite. Harry se rappela qu'il avait un rendez-vous plus tard dans la soirée avec Severus et il ne voulait pas le manquer. Il faudrait qu'il utilise sa cape d'invisibilité et si son pouvoir d'attraction avait augmenté d'une manière significative, cela promettait d'être l'une des nuits les plus passionnées qu'avait vécu Harry.
A cette pensée, il sourit d'une oreille à l'autre.
