Kikoo. Je suis contente de moi.^^ Je ne savais pas si je réussirais à traduire ce chap cette semaine comme je vous l'avais dit mais j'y suis arrivée. J'ai terminé il y a peu de temps le dernier chapitre en Anglais et là, c'est ma beta Américaine qui l'a pour correction donc au moins, vous savez qu'elle est terminée et je ferais de mon mieux pour vous la traduire rapidement.
Pour récapitulatif de mes autres fics, il y a deux autres fics que je vais finir très vite vu qu'il ne me reste qu'un chapitre pour ces deux fics à écrire. L'une d'elle est Un inconnu dans la nuit, l'autre n'est pas un de mes slashs. Je vais donc aussi pouvoir en commencer une autre qui a déjà un chapitre d'écrit et qui est à propos d'un voyage dans le temps (mais le voyageur n'est pas Harry). Je pense que pour 'Ce que veulent les hommes', il faudra attendre encore un peu pour avoir le chap suivant parce que je ne l'ai pas encore commencé et je veux absolument finir les fics qui peuvent l'être bientôt (donc deux comme je viens de vous le dire). J'essayerais pourtant de ne pas vous faire attendre longtemps.
Je vous remercie beaucoup pour vos reviews et vous fais de gros bisous à tous.
Chapitre 16 : 12 heures dans une vieHarry se dirigeait vers la classe où il devait suivre son cours de duel sans baguette. Il était presque neuf heures donc, grâce à la potion qu'il venait tout juste de boire, son attraction devrait être inactive ce soir, juste avant vingt et une heure.
Le jeune homme devait rejoindre son amant précisément à cette heure-ci pour une 'retenue'. Il pourrait donc voir la différence de comportement de Severus avant et après ce changement. Cependant, il ne voulait pas que son amour soit différent. Il aimait la façon dont avait Severus de bondir sur lui comme un homme affamé, la manière dont il le regardait toujours avec un désir insatiable tirant sur le besoin où brillait une lueur de possessivité, ou encore lorsque son amant parlait de lui avec amour et bonheur. Harry avait vu le réel Severus et il ne regrettait absolument pas la perte de son ancien maître des potions qui le fusillait perpétuellement du regard, lui aboyait des remarques méprisantes en l'humiliant.
Il entra dans la salle de classe et s'assit à côté de Ron et de Hermione. Ce faisant, il se persuadait que Severus ne changerait pas et, surtout, qu'il ne le rejetterait pas.
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La matinée passa comme à l'accoutumée. Des regards étaient posées sur lui, brûlants d'une passion inassouvie. Des murmures salaces faisaient échos sur son passage et des mains essayaient de le toucher discrètement. Et à présent, il était midi. Harry n'avait pas faim. Tout ce qu'il voulait, c'était de rejoindre promptement son amant dans les cachots et d'enfouir son visage dans le cou de Severus pour respirer son odeur épicée et rassurante tout en le tenant fermement contre lui.
« Dites » dit-il brusquement à ses amis. « Je n'ai pas très faim et je suis un peu fatigué. Je vais aller me reposer un peu dans notre dortoir et je vous rejoindrais pour notre cours de défense Ok ? »
« Ok » répliquèrent-ils.
« Mais essaye de ne pas être en retard Harry » ajouta Hermione.
Le jeune homme acquiesça et tourna les talons en direction d'un autre couloir puis, discrètement, prit un autre qui débouchait sur les cachots.
Il marcha rapidement et se retrouva bientôt devant la porte de la salle de potions. Elle était grande ouverte et Harry pouvait voir qu'il ne restait plus un seul élève à l'intérieur mais juste un homme beau et élégant – un homme que Harry aimait de tout son cœur.
Nettoyant quelque peu sa classe, Severus n'avait pas remarqué que son amant était là et le dévorait d'un regard sensuel.
« Je t'aime » dit Harry simplement.
Severus sursauta et releva vivement sa tête. Lorsqu'il vit le jeune étudiant lui sourire, il le lui rendit et répliqua, « Si vous voulez me dire quelque chose Monsieur Potter, je vous suggère de fermer la porte. »
Harry passa le pas de la porte et la verrouilla.
« Et maintenant Professeur ? » le taquina-t-il.
« Maintenant, montre-moi à quel point tu es amoureux de moi » sourit l'homme d'un air séducteur.
Harry se jeta instantanément dans les bras de son amour et captura les lèvres de Severus avec une passion brûlante.
Lorsqu'ils se séparèrent, Harry plongea ses yeux de jade dans ceux d'ébène et prit le fin visage de son professeur entre ses mains.
« Severus, je t'aime vraiment tu sais. Promets-moi de ne jamais me quitter. »
Severus était stupéfait. « Pourquoi me demandes-tu cela Harry ? Pourquoi penses-tu que je pourrais te quitter ? Tu sais pourtant que je t'aime. »
Harry soupira, libéra le visage de son amant et recula légèrement. Il regardait tout ce qui n'était pas Severus en essayant de cacher son expression hantée.
« Tu sais pourquoi j'attire les gens Sev ? » demanda Harry finalement.
« Oui » répliqua-t-il lentement. « Dumbledore l'a dit à tous les professeurs ce matin, après qu'il t'ait tout révélé. Et ? »
Harry tourna brusquement ses yeux vers ceux de l'homme et murmura, « Et si tu ne m'aimes plus après que l'attraction ne soit terminée ? Et si tu me quittes ? Et si tu recommences à me traiter comme tu le faisais avant ? Tu étais si froid, si plein de haine mais maintenant c'est différent. Je t'aime tellement… si tu… si tu me quittes, comment pourrais-je… comment… »
La voix du jeune homme se brisa tout à coup et il ne put continuer. Severus le prit dans ses bras, le maintint tendrement contre son cœur tandis que Harry pleurait.
« Je ne t'abandonnerai jamais Harry. Je t'aime. Je ne veux pas vivre sans toi. Je ne pourrais pas vivre sans toi près de moi. Tu es celui que j'ai toujours rêver d'avoir et j'ai eu la grande chance de te trouver alors je ne te quitterai jamais mon amour. »
« Promis ? » murmura Harry d'une petite voix remplie d'espoir.
« Promis ! » répondit Severus.
L'homme embrassa brièvement les lèvres de son amant et ajouta pour le taquiner, « Sinon qui d'autre me tiendra chaud pendant les nuits d'hiver ? Tu es bien mieux qu'une bouillotte. »
Harry se mit à rire joyeusement et releva la tête. Il caressa les longues et soyeuses mèches noires de Severus et se mit sur la pointe des pieds pour pouvoir l'embrasser doucement. Ce dernier lui répondit en un rythme lent et sensuel qui commençait à les exciter.
Harry se mit à frotter son érection contre celle de son amour qui gémit de désir.
« Non Harry, non. Pas ici. Pas maintenant » dit l'homme en repoussant fermement le corps chaud qui le tentait.
Harry était sur le point de protester lorsqu'il entendit son professeur ajouter, « Je veux te donner quelque chose. »
Les yeux du jeune homme s'illuminèrent de curiosité et d'excitation tandis que son amour retirait une petite boite de velours bleu foncé de sa poche. Severus l'ouvrit soigneusement devant le regard de Harry qui se fixa sur le bijou ainsi révélé.
Il s'agissait d'un collier en or blanc composé d'une chaîne et d'un magnifique pendentif qui représentait un H et un S entrelacés.
« Oh Sev » murmura Harry tandis que des larmes d'émotions envahissaient ses yeux.
« Regarde au dos du pendentif » dit Severus.
Harry le retourna et trouva quelques mots de gravés dans le métal. 'Mon amour pour toujours'. Tel un point à la fin de cette déclaration, une rose parfaite avait été sculptée également. C'était le symbole de leur première nuit ensemble.
Comme son amant lui passait son cadeau autour du cou, Harry cligna des yeux plusieurs fois, essayant de retenir ses larmes mais il échoua rapidement et les sentit couler doucement sur ses joues.
Severus les essuya d'un mouvement tendre et murmura, « J'ai le même ». Il plongea alors la main sous le col de sa robe et en extirpa le collier jumeau pour le montrer à Harry. Il ajouta alors, « J'ai lancé un sort de protection dessus, ainsi, si tu es en danger, je le saurais. »
Harry attrapa la tête de Severus avec fermeté et l'embrassa férocement. Celui-ci lui répondit promptement avec avidité en entourant sa taille de ses bras amoureux.
Le jeune Gryffondor enfouit ses doigts agiles dans les douces mèches ébènes et les caressa avec une délectation impatiente. Ils se séparèrent le souffle court.
« Je t'aime Sev. Tellement si tu savais » murmura-t-il juste avant de reprendre sa bouche en un baiser plus passionné. Ses mains aventureuses vagabondèrent sur le corps musclés qu'il chérissait et, bientôt, il entendit Severus gémit bruyamment.
Harry poussa l'homme contre son bureau et commença à le déshabiller rapidement sans se soucier s'il déchirait le tissu ou non.
« Harry… protesta Severus avec fermeté.
Le bout de la langue de Harry alla taquiner le lobe d'une de ses oreilles avant de glisser le long de son cou puis venir sucer un point qu'il savait sensible au creux de la clavicule.
« Harry... » reprit l'homme d'une voix vacillante.
Ses doigts aguicheurs s'étaient faufilés sous le tissu noir de la robe de son professeur, se perdant son torse nu et cherchant à le dévêtir. Lorsque le vêtement se fendit en révélant une épaule d'albâtre, Harry vint la goûter instantanément avec ferveur.
« Harry... » protesta Severus fermement.
Le langue du jeune homme glissa sur un mamelon délicatement rosé, puis ses dents vinrent le mordiller avant que ses lèvres ne l'aspirent avec volupté. Il s'empressa d'aller tourmenter le deuxième téton puis sa bouche entama une descente sensuelle, suivant la ligne parfaite des abdominaux de son amant pour ensuite aller explorer son nombril.
« Harry… » grogna Severus. « Mmmmm, si bon… »
Le jeune étudiant dévêtit entièrement son amant et ne prêta pas attention à sa protestation lorsqu'il ôta son boxer.
« Non Harry… Oh oui, oui !!! » haleta-t-il.
En gémissant, Harry venait de prendre le sexe de Severus entièrement dans sa bouche.
Le souffle coupé, le maître des potions agrippa de ses mains crispées les courtes mèches noires perpétuellement en bataille qui étaient à sa portée. Il se mit à faire aller et venir la tête du jeune homme sur son membre gonflé tout en remuant les hanches en un rythme semblable.
Ce n'était pas le lieu approprié pour faire cela. C'était interdit, dangereux… mais si bon. Merveilleux.
« Oh mon dieu, tu es si doué Harry… Oh cette bouche… Mmmmm… »
Harry massa les testicules de l'homme de ses doigts experts tout en continuant de sucer avidement le sexe vibrant de son professeur. Puis, ses mains allèrent caresser les fesses rondes de Severus qu'il entendit gémir de plus bel.
Le jeune Gryffondor fit glisser une de ses paumes entre les cuisses de son amour, touchant le velouté tendre de sa peau avant que ses doigts ne viennent s'enrouler autour de la base de l'érection de l'homme pour la maintenir tandis qu'il venait lécher son gland humide.
« Merlin, Harry ! » grogna le sorcier qui sentait son corps être submergé par des sensations électriques tout en étant secoué de frissons incontrôlables.
La bouche de Harry se fit plus vorace et il entama des mouvements plus rapides et plus violents, le prenant loin dans sa gorge en alternant des caresses taquines de sa langue mutine. Ses attouchements rendaient Severus de plus en plus fou et fébrile. Il gémit lourdement lorsqu'il sentit la pulpe d'un doigt effleurer son anus et lorsque cet index le pénétra, il hurla et jouit.
Frissonnant et tremblant de tous ses membres, l'homme s'effondra sur le bureau entraînant Harry qui se coula sur le corps de son amour avec bonheur.
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Harry jeta un coup d'œil à sa montre et soupira. Il n'était que quinze heures… et il pensait à Severus. Ainsi qu'à la nuit prochaine qu'il passerait ensemble. Il était impatient de se retrouver dans les bras chauds de son amant et de se presser tendrement contre son cœur.
Il était en train de repenser à ce qu'il lui avait fait ce midi lorsque, soudain, il sentit quelque chose d'humide sur sa jambe. Rapidement, le jeune Gryffondor regarda sous sa table et vit avec stupéfaction que Seamus Finnegan était étendu sur le sol et lui léchait la cheville.
Harry était dégoûté. Il lui cria d'arrêter tout en essayant de lui faire lâcher sa prise sur sa cheville.
Le professeur McGonagall redressa la tête et regarda Harry qui fixait toujours son insupportable camarade de classe. Il sursauta donc lorsqu'il entendit la voix coléreuse de sa directrice de Maison crier à côté de lui.
« MONSIEUR FINNEGAN ! » Qu'êtes-vous en train de faire maintenant ? »
Seamus releva la tête et sourit à la femme.
« Ce n'est pas drôle Monsieur Finnegan. Laissez Monsieur Potter tranquille. Je vous donne une retenue pour la semaine prochaine et vous me ferez un devoir supplémentaire que je vous donnerai à la fin de l'heure. Peut-être que cela vous enseignera quelque chose. »
Seamus relâcha la jambe de Harry et se releva lentement, légèrement honteux. Cependant, il continuait de fixer le jeune homme avec lubricité.
Lorsque le silence et la concentration revinrent dans la classe, Harry soupira et jeta à nouveau un coup d'œil à sa montre. Seulement vingt six minutes avaient passé depuis la dernière fois où il l'avait regardé. Il soupira encore.
Il était impatient que cette attraction se finisse à cause du comportement de ses compagnons d'école mais il voulait que rien ne change entre Severus et lui. Il avait peur. Il se remémora alors que son professeur l'aimait et que ses sentiments ne pouvaient pas changer… et il lui avait promis de ne pas le quitter. Il avait confiance en son amant. Harry agrippa le pendentif que cachait sa robe et qui se nichait contre son cœur et sourit. Leurs initiales étaient entrelacés et Severus avait gravé 'Mon amour pour toujours' donc il n'avait pas à s'inquiéter. Perdu dans ses pensées et dans sa douce rêverie, Harry sourit davantage. Sa montre était complètement oubliée.
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Draco était en train de récurer les toilettes. Le mois de retenues qu'il avait reçu à cause de la tentative de kidnapping du sexy Harry était totalement injuste pensa-t-il. Ce n'était tout de même pas de sa faute si le Gryffondor avait un corps si délectable et de faire ce travail de bonne était des plus humiliants. Il était un Malfoy ! Et un Malfoy très furieux et également… très excité.
La veille, Draco avait dû faire comprendre à Pansy qu'elle n'avait pas intérêt à venir s'immiscer dans ses affaires. Il savait qu'il aurait Harry et il était juste sur le point de se débarrasser de son maître des potions – définitivement.
Il avait préparé une potion qui était supposée supprimer tous les sentiments et émotions qu'une personne pouvait ressentir pour une autre ainsi Snape n'aurait plus de désir pour son Harry… et Harry serait sien. Il laissa échapper un rire diabolique. Il avait aussi concocté un plan pour être sûr que son professeur la boirait.
Ce soir, il demanderait à son professeur s'il pouvait lui parler et il verserait la potion dans son thé.
'Ca serait tellement facile' pensa Draco en souriant. 'Et je suis tellement intelligent… Harry…'
Le Serpentard retira ses gants de plastique, murmura un sort de nettoyage sur ses mains et déboutonna le bas de sa robe. Il enroula alors ses doigts autour de son érection et commença à la caresser en songeant au Gryffondor dont il avait terriblement envie.
Perdu dans sa recherche frénétique de plaisir, il était tout de même conscient que n'importe qui aurait pu le voir mais il était tellement excité qu'il n'en avait cure. Il fit glisser la pulpe de ses doigts sur son gland déjà humide de son essence qu'il répandit tout autour de sa chair violacée.
« Harry » grogna-t-il, les joues rougies par le désir.
Il n'entendit pas la porte s'ouvrir mais perçut un cri étouffé. C'était Rusard. Rusard qui, à présent, était étendu sur le sol, inconscient.
En voyant le concierge, Draco perdit un peu de sa vigueur mais la retrouva instantanément lorsque Harry, qui avait entendu l'étrange hurlement, passa la porte des toilettes.
Les yeux du Gryffondor s'ouvrirent démesurément en voyant que Malfoy se masturbait et tenta de se sauver mais il était trop tard. Le blond s'était déjà jeté sur lui et le maintenait plaqué fermement entre la porte et lui. Ses hanches se mirent à bouger avidement ainsi sa virilité durcie pouvait se frotter avec délice contre le tissu soyeux de la robe de Harry.
« Laisse-moi tranquille Malfoy ! » hurla Harry.
« Mmmmmmm. »
Draco se frotta davantage et jouit bientôt sur la robe du jeune brun.
Harry était écœuré. Il sortit sa baguette de sa poche et murmura un sort de nettoyage, puis il leva son arme vers Malfoy et la pointa sur lui. Il regrettait maintenant d'avoir emprunter ce couloir pour aller rejoindre les appartements de Severus. Il était presque neuf heures et il voulait se trouver auprès de son amant.
« Tu es à moi Harry, tu le sais et rien ne peut nous séparer. »
« Tu es dingue Malfoy ! Je ne te veux pas et tu ne me veux pas réellement non plus. »
« Crois-tu vraiment cela ?" demanda le Serpentard avec une expression déterminée de sculptée sur le visage. Et avant que Harry puisse faire quoi que ce soit, il se retrouva allongé sur le sol, Draco sur lui. Le blond captura ses lèvres avec férocité et la seconde suivante, il se figea brusquement.
Draco releva la tête et fixa Harry d'un air étrange, voire horrifié.
« Oh mon dieu » souffla le Serpentard. « Oh mon dieu ! Qu'est-ce que j'ai fait ? »
Après avoir dit ces quelques mots, il se releva vivement et s'enfuit aussi rapidement qu'il le pu.
Harry comprit immédiatement pourquoi. L'attraction était terminée.
Il se releva à son tour et lança sur son corps un autre sort de nettoyage étant donné l'était de propreté relative de la salle. Il sortit des toilettes en oubliant totalement Rusard et se dirigea, le cœur battant, vers les quartiers de son amour.
C'était l'heure de la vérité. Harry était terrifié. Puis, il se remémora une fois de plus le pendentif et la promesse de Severus et sourit. Il n'y avait aucune raison de s'inquiéter.
Devant la porte du logement de son professeur, il murmura le mot de passe, « Harry pour toujours. »
La porte ne bougea pas.
« Harry pour toujours » répéta-t-il mais elle resta encore immobile. Il frappa donc à la porte.
Il n'eût aucune réponse.
Harry se figea en sentant son cœur se glacé mais il se reprit et se réprimanda. Severus s'était peut-être assoupi. Il frappa de nouveau plus fortement.
Deux minutes plus tard, la porte s'ouvrit.
« Severus, je… »
« Potter, je vous serais reconnaissant si vous vouliez bien arrêter votre vacarme » siffla Severus avec froideur. « Et s'il vous plait, retournez dans votre Maison. Je suis sûr que vous ne voulez pas avoir de retenue pour être hors de la tour Gryffondor après le couvre-feu, n'est-ce pas ? Bonne nuit Potter. »
Severus était en train de refermer la porte mais Harry la retint avec force.
« Sev, Pourquoi agis-tu… ? »
« Potter, je vous interdis d'utiliser mon prénom ou un diminutif. Je suis votre professeur… rien d'autre. Ne l'oubliez pas à l'avenir ! Jamais ! Maintenant, bonne nuit Potter ! »
« Mais je t'aime » s'écria Harry tandis que son âme hurlait de douleur.
« Vous dites n'importe quoi espèce d'idiot ! Vous pensez peut-être que vous êtes le centre du monde et que vous pouvez faire tout ce que vous voulez. Tel père, tel fils Potter ! Vous pensez être le plus grand, être spécial. Mais non ! Vous n'êtes rien. Pour moi, vous n'êtes rien. Alors maintenant, retournez dans votre dortoir. »
« Severus… » supplia Harry tandis que son cœur sombrait douloureusement dans un océan de larmes et de sang.
« Retenue Potter » cracha Snape avec morgue. « Demain à vingt heures précises avec Rusard. »
La porte claqua au nez de Harry.
Il était dévasté.
« SEVERUS ! » hurla-t-il en frappant violemment la porte de ses deux poings serrés. « SEVERUS, tu n'as pas le droit de faire ça. SEVERUS, je t'aime. SEVERUS, MON AMOUR, OUVRE CETTE PORTE. »
Mais ses appels restèrent sans réponse, seulement répétés par les sinistres échos dans le couloir sombre et glacé.
« Severus » murmura-t-il dans le silence du corridor désert en s'effondrant le long de la porte tandis que des larmes de souffrance glissaient sur ses joues pales. « Tu avais promis. »