Kikoo. Je viens de terminer la traduction de ce chapitre donc je vous le poste en avance pour cadeau du 1er mai – n'étant pas sûr de pouvoir poster un chap d'une autre fic demain. Je n'en ai aucun de prêt et je me suis déjà dépêché hier d'écrire celui de L'amant venu du passé. Je veux terminer quelques fics donc je pense que je vais axer mon attention sur la fin de traduction de celle-ci et sur Ce que veulent les hommes. Vous aurez aussi bientôt un chap de Sorciers aux enchères mais j'aimerais prendre aussi un peu d'avance sur toutes mes fics. Je vais voir ce que je vais faire, selon la vitesse d'écriture.
J'ai aussi envie de commencer d'autres fics et c'est dur de me retenir de ne pas les faire.^^ Il y en a deux qui devraient bientôt (tout est relatif) voir le jour. Je vous en ai déjà parlé d'une qui est un échange corporel entre Sev et Seamus (Seamus petit ami de Harry) et l'autre, ça sera « Garde du corps malgré lui » dont je vous passe le résumé. (J'écrirais aussi une HPSS où Sev sera une vélane car j'adore vraiment ce concept de vélane et comme les hpss sont mes préférées…^^)
Sommaire : La victoire sur Voldemort n'a pas laissé Harry indemne. Partiellement sourd et handicapé, il est la proie d'un fanatique du feu mage noir. Qui d'autre qu'un ancien mangemort pourrait le protéger d'un fidèle vengeur ? Mais Snape y laissera-t-il sa vie ou son cœur ?
Je vous remercie beaucoup pour vos reviews et vous fais de gros poutouxes.
Chapitre 20 : A. S. S. 2 ou JalousieQu'est-ce que chose n'allait pas ? Il y avait quelque chose d'inhabituel ici mais quoi ?
Severus n'avait aucune idée de ce qui avait bien pu le réveiller mais… Un autre son lui fit ouvrir grand les yeux et il vit… rouge.
« Qu'est-ce que… ? »
Il se leva et balaya sa chambre du regard en grognant, « Potter !… Et Dumbledore, je suis sûr ! Damnez-les tous ! »
Il traversa la pièce d'un pas rapide et, lorsqu'il émergea dans son salon, il serra les dents en lançant des regards noirs.
L'odeur était partout. Elles étaient partout. Seules ou en bouquet, des roses rouges couvraient tout ce qui était ses appartements.
Leur symbol.
« Harry » bougonna-t-il encore tandis qu'il voyait plusieurs boites de chocolat de toutes tailles mais en la forme unique d'un cœur. Il ouvrit une des boites et soupira, « Chocolat… Comment résister ? » ajouta-t-il en prenant une bouchée fondante et en la savourant.
Le morveux savait que Severus adorait le chocolat. Il utilisait les faiblesses de l'homme ainsi qie ses connaissances sur lui pour le voir abdiquer. Severus devait bien admettre que le garçon était malin.
« P'tit con » dit-il en prenant une autre bouchée. A peine l'avait-il mis dans sa bouche qu'il se figea.
De nouveau ce son. C'était le même qu'un instant plus tôt.
Il tendit l'oreille et se concentra sur le bruit. Oui, il y avait bien quelque chose qui se passait dehors. Il marcha donc vers sa fenêtre adoré, l'ouvrit et se figea à nouveau.
Il avait toujours été heureux de ne pas habiter trop profondément dans les cachots pour ne pas avoir de fenêtre mais à ce moment-là et pour la première fois, il n'en voulait plus.
S'il n'en aurait pas eu, il n'aurait pas pu voir Harry Potter, agenouillé dans l'herbe en train de lui chanter une chanson d'amour sous sa fenêtre au petit matin. Harry Potter qui le fixait à présent une main sur le cœur avec les yeux brillants d'amour.
« Petit morveux » marmonna Severus entre ses dents.
S'il voulait se couvrir de honte, c'était son problème.
« Je veux te séduire » avait été ses mots lorsqu'il était entré dans son bain la veille au soir. Dans son bain…
« Il veut me séduire. Il me veut. » Severus lutta contre ses sentiments qui commençaient à l'envahir un peu trop. Harry n'était pas pour lui. Mais il n'était pas fait non plus pour quelqu'un d'autre parce qu'il ne pouvait pas voir – tolérer – le jeune homme sortir avec quelqu'un d'autre que lui… « Mais il n'est pas pour moi » murmura-t-il d'une voix désespérée en lui jetant un coup d'œil.
Si Potter n'était pas si mignon. S'il n'était pas si sexy. S'il n'était pas si intelligent, si adorable, si brûlant. Si Harry n'était pas si… Harry.
Et s'il n'était pas son professeur… Il soupira en enfouissant son visage dans ses mains.
Il soupira encore, secoua la tête lentement et laissa retomber ses bras en relevant la tête pour voir dehors.
« Potter ! » cria-t-il en ouvrant soudain de grands yeux ronds. Il n'avait pas remarqué que Harry avait arrêté de chanter et qu'il avait pris son balai pour voler jusqu'à lui. Il se maintenant désormais derrière sa fenêtre ouverte. Fenêtre qui, normalement, était inaccessible, pensa Severus avec amertume. Mais Harry connaissait ses appartements. Il savait comment les trouver… le trouver, lui.
« Oui Severus ? » interrogea le jeune homme en lui souriant avec séduction.
« Ne m'appelez pas comme ça Potter ! Je suis votre professeur ! Et non votre – amant ! » Severus avait insisté à dessein sur ce dernier mot pour rappeler à Harry où était sa place dans sa vie et comment il devait se comporter avec lui.
« Mais tu n'as juste qu'un mot à dire Sev vous le redevenir. »
'Idiot' pensa-t-il en prenant une profonde inspiration pour essayer de calmer les sourds battements de son cœur.
« Que faites-vous sous ma fenêtre Potter ? Vous n'avez rien de plus intéressant à faire ? Retournez dans votre Maison immédiatement ! Je crois que vous n'aimeriez pas perdre 200 points n'est-ce pas ? »
« Je voulais simplement souhaiter le bonjour à mon amour et voir s'il allait bien. Je voulais aussi lui montrer combien je l'aime et combien j'ai besoin de lui. »
Et avant que Severus ne puisse faire ou dire quoi que ce soit, Harry l'attrapa par le cou et lui captura ses lèvres tendrement. Surpris, il haleta et le Gryffondor en profita pour approfondir son baiser. Harry gémit et Severus tenta de se reculer. Harry, alors, le laissa faire sans protester et lui sourit. L'homme ne put s'empêcher de se sentir déçu de ce manque d'obstination.
« Mmmmm, chocolat » murmura-t-il en élargissant son sourire. « Un vrai délice… à moins que ce soit la propre saveur. » Il lécha ses lèvres et murmura, « Oui, c'est bien cela. »
« Har- Pott- » commença Severus d'un air menaçant.
« Aimes-tu mes cadeaux Severus ? Je peux déjà voir que tu as aimé mes chocolats mais les roses Sev… les roses, les aimes-tu ? »
Harry le fixait avec envie et amour. A cette vision, Severus pût sentir la flamme du désir lécher son entrejambe et ses joues s'empourprèrent légèrement.
Comme il essayant de combattre ses violentes émotions, il ne remarqua pas que le jeune homme avait ouvert une des boîtes rouges et prit un des chocolats. Harry approcha ses doigts de la bouche de l'homme et vit celui-ci sursauter lorsque la douceur toucha la peau rosée de ses lèvres. Le jeune Gryffondor la glissa entre celles-ci et la poussa en laissant son doigt pénétrer également dans la chaleur de sa bouche.
Severus était hypnotisé par ces yeux magnifiques. Si brillants, si verts, si… si… brûlants de désir. Il gémit. De prime abord, il ne se rendit pas compte qu'il léchait l'index de Harry sensuellement mais le réalisa bien vite lorsque son étudiant haleta son prénom de plaisir mêlé de besoin. Il sursauta de nouveau et se recula mais, cette fois, Harry ne le laissa pas faire et enroula un bras autour de son cou pour le presser contre lui. Severus se raidit mais ne pût bouger. Son esprit lui hurlait de repousser son ex-amant tandis que son cœur le voulait désespérément.
Très lentement, tout en fixant intensément les yeux noirs qui lui faisaient face, Harry mit l'index que l'homme avait sucer, dans sa propre bouche. Voluptueusement, il commença à le lécher et le sucer également pour capturer la saveur de son amour une fois encore. Severus déglutit péniblement et gémit. Il se sentait si serré dans son pantalon à présent.
Harry ôta son doigt de sa bouche et se rapprocha de son professeur. Les yeux clos, il caressa le visage qu'il adorait avec le sien et Severus commença à trembler. L'attouchement était si doux, si tendre, si attentionné, si débordant d'un amour sincère… et il avait tellement envie de tout cela, depuis si longtemps. Il soupira lorsque la langue du jeune homme erra sur ses lèvres, le goûtant, enlevant toute trace du chocolat onctueux. Il le laissa l'embrasser.
Harry était encore sur son balai, à moitié sur le manche et à moitié sur le rebord de la fenêtre. A aucun moment il ne réalisa combien la position dans laquelle il se trouvait été inconfortable. Tout ce qu'il savait c'est qu'il était en train d'embrasser l'homme qu'il aimait et que cet homme lui rendait son baiser avec tendresse. Il était heureux. Tout simplement et véritablement heureux.
Dans les profondeurs des cachots, une porte claqua – probablement celle de la salle commune des Serpentard – et ce bruit brisa cet instant de bonheur. Severus repoussa Harry doucement, tout en caressant sa joue et murmura, « Harry, tu sais bien qu'une relation entre nous est impossible. Je suis ton professeur, tu es mon étudiant… NON Harry ! » ajouta-t-il en voyant que le jeune homme était sur le point de protester. « Tu es beaucoup plus jeune que moi. Tu es… »
« HARRY POTTER ? » s'écria le Gryffondor, tellement blessé qu'il en avait les larmes aux yeux.
Severus écarquilla grand ses yeux et secoua la tête, « Cela m'est complètement égal que tu sois le fils de James Potter mais je n'ai aucun droit de… »
« Je t'aime ! »
« Tu m'oublieras. »
« NON ! »
« Tu trouveras un jeune homme comme toi et tu seras mieux avec lui qu'avec moi. »
« NON ! C'est ça que tu veux ? Tu veux me voir avec un autre type? Tu veux que je couche avec quelqu'un d'autre ? Tu veux que j'aime quelqu'un d'autre… ? »
Severus pinça les lèvres et lança des regards noirs au mur tandis qu'une intense vague de jalousie l'envahissait.
« Je te veux Severus ! Seulement toi ! C'est toi que j'aime ! Combien de fois devrais-je te le répéter ? Je ne pourrais jamais t'oublier et je ne le veux pas non plus ! »
« Cela suffit Potter ! »
« Ne m'appelle pas Potter ! Je veux t'entendre m'appeler Harry, comme avant… »
« 'Je veux', 'J'ai besoin', 'Je dis que' ! » renifla Severus avec mépris et dureté. « Vous avez toujours le mot 'Je' à la bouche ! Vous êtes tellement arrogant et ne pensez toujours tellement qu'à vous que vous ne voyez pas les vœux des autres ! Je ne veux pas de vous dans ma vie Potter ! Me suis-je bien fait comprendre cette fois-ci ! Je ne veux pas de vous ! »
Harry n'essaya pas de lutter contre les larmes qui lui picotaient les yeux et les laissa couler le long de ses joues. Severus soupira et baissa la tête quelque peu. Il détestait voir Harry souffrir. Il croisa les bras pour les empêcher d'aller s'enrouler autour des épaules du jeune homme et de le presser contre son cœur.
« Partez Potter » dit-il d'une voix calme mais non froide.
« Si tu veux parler de toi" commença Harry en pleurant toujours doucement. « Je peux te rappeler tes promesses – celles que tu n'as pas tenues. Comme m'aimer. Toujours. Ou ne pas m'abandonner, ou encore…"
« Stop Potter ! » cracha l'homme en le fusillant de ses prunelles sombres comme il sentait la culpabilité et le regret lui ronger le cœur.
« Je sais que tu me veux toujours et je te veux également » dit Harry en séchant ses yeux.
« C'est vrai. Je vous veux… sexuellement parlant, c'est tout ! »
« Tu mens Severus ! Tu sais aussi bien que moi que tu ne peux pas m'oublier comme moi je ne peux pas t'oublier… et je ne le veux pas. »
« Contrairement à ce que vous venez de me dire Potter, je vais oublier ! Laissez-moi donc tranquille. Pour toujours ! » dit-il en poussant Harry dehors et en essayant de fermer la fenêtre.
D'un mouvement vif, Harry réussit à retrouver son équilibre et se replaça correctement à califourchon sur son balai. Il poussa alors la vitre de ses deux mains pour la garder ouverte. « Tu mens Sev ! Tu ne m'oublieras pas je peux te l'assurer. »
Severus poussa la fenêtre plus fortement et la ferma en disant, « Je t'oublierais ! » Puis, il ajouta pour lui-même « Quand les trolls connaîtront l'alphabet. »
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« Garde cette même attitude envers lui Harry » lui dit Hermione. « Mais essaye d'éviter de lui hurler dessus… ou de lui dire 'Je t'aime. Combien de fois devrais-je te le répéter ?' Ce n'est pas le meilleur moyen de séduire quelqu'un tu sais. »
« Oh 'Mione, je sais mais parfois c'est dur ! Je le veux tellement ! Quand je l'entends dire qu'il ne veut pas de moi parce que je suis trop jeune et parce qu'il est mon professeur alors qu'il n'y a aucune règle contre nous… Nous étions tellement heureux ensemble. J'ai peur de l'avoir perdu pour toujours. »
« Non Harry ! Ne t'inquiète pas. Nous avons bien remarqué les regards qu'il te lance à chaque fois que vous êtes dans la même pièce. Il ne peut pas retirer ses yeux de toi – sincèrement. Gardons notre plan. Fais ce que nous avons dit et tu sais que nous sommes là pour t'aider… et Seamus aussi. »
« Merci 'Mione » dit Harry en lui faisant un petit sourire.
« Viens » dit-elle en le tirant par la manche comme la cloche sonnait. Elle le poussa ensuite dans la salle de potions.
Comme prévu, Harry et Ron s'assirent à leurs places habituelles mais Hermione et Neville prirent place à la table usuelle de Seamus et Dean. Ceux-ci purent alors s'installer à la table vide juste devant le rouquin et son ami aux cheveux noirs.
Seamus fit un clin d'œil à Harry qui lui sourit. La nouvelle A. S. S. pouvait commencer.
« Je vais vous rendre vos rédactions qui étaient, pour la plupart, tellement médiocres que je me suis demandé si vous n'aviez pas payé les premières années pour les faire » dit Snape sèchement en regardant ses étudiants tout en tenant une pile de parchemins dans ses mains. « Je me demande également ce que vous faites dans cette classe alors que, en théorie, vous avez reçu un O à votre BUSE de potion. Cette question a malheureusement pour réponse une chance aveugle. Et je me demande encore pourquoi j'ai corrigé ces… - Comment puis-je appeler ce travail ? – extrêmement pauvres essais. Cela aurait été plus rapide pour moi de vous mettre à tous un zéro mais je me suis rappelé qu'il y a quand même certains étudiants (il jeta un coup d'œil aux Serpentards qui lui sourirent) qui veulent vraiment apprendre donc je l'ai fait. Je vous conseille de bien lire mes commentaires et d'essayer de les retenir. Je pense que vous petits cerveaux peuvent y arriver, enfin j'espère. » A ces mots, un sourire goguenard étira ses lèvres et il commença à distribuer leurs copies.
Hermione regarda Seamus qui lui jeta un coup d'œil et, soudain, il se tourna sur sa chaise pour regarder Harry en lui souriant d'un air idiot. Harry dû se pincer pour ne pas éclater de rire devant l'expression du Gryffondor blond. Il avait l'impression d'être retourné dans le temps lorsqu'il attirait tous les hommes gays. Pendant un instant, Ron partit à rire mais il arriva bien vite à se contrôler également.
Severus s'approcha d'eux, toujours en regardant les parchemins qu'il tenait et dit « Weasley, un travail pauvre comme d'habitude et… » Soudain, il vit Seamus qui fixait encore Harry tout en lui faisant quelques clins d'œil séducteurs. L'homme stoppa net, pinça les lèvres et regarda alternativement Seamus puis Harry. « Finnegan ! » cracha-t-il avec férocité en le fusillant du regard. « Asseyez-vous correctement et devant votre bureau ! »
Mais Seamus agissait comme s'il n'avait pas entendu les ordres de son professeur. Il continua de fixer son camarade aux cheveux noirs et lui sourit sensuellement en léchant ses lèvres avec gourmandise.
Harry se força à rougir. Ce n'était pas difficile. Il avait juste à imaginer Severus nu dans un lit, prêt à être aimé par lui et… ses joues s'empourprèrent. Il jouait au timide jeune vierge en baissant la tête et les yeux légèrement tout en laissant un faible sourire flatté étirer ses lèvres. Puis, rapidement, il releva les yeux vers le jeune Irlandais en le regardant sous ses cils.
Un gros bocal de verre rempli d'un liquide épais explosa dans un soin de la pièce faisant sursauter tout le monde sauf Snape. Il semblait prêt à bondir sur le blond pour le tuer. Sa respiration était légèrement erratique, ses yeux sombres s'étaient rétrécis, évaluant, menaçant et il serrait ses poings convulsivement autour des parchemins.
« Finnegan ! » siffla-t-il d'une voix basse, glaciale, dangereuse. « Je ne le vous répéterais pas une troisième fois. Asseyez-vous correctement devant votre table. »
Un lourd silence se répandit dans la classe et tous les regards étaient posés sur Seamus qui jugea plus prudent, pour le moment, d'obéir à son professeur. Il se tourna donc sur sa chaise et regarda droit devant lui.
Plus ou moins satisfait, Snape reprit sa distribution et rendit son devoir à Ron sans ajouter d'autre commentaire venimeux. Ensuite, il alla du côté du bocal brisé, sortit sa baguette et le répara d'une brève incantation. Finalement, il se dirigea droit vers Pansy Parkinson à qui il rendit son parchemin.
Harry tourna son regard vers Hermione qui le fixait en souriant et elle lui fit un clin d'œil complice.
« Potter ! »
Le jeune homme frissonna puis leva ses prunelles de jade vers son maître des potions, s'attendant à recevoir une pluie de commentaires insultants.
« Potter ! Lamentable devoir ! Je pense que vous devriez étudier beaucoup plus ou peut-être lire quelques livres concernant les ingrédients et les potions les plus simples. Je savais que vous n'aviez pas le niveau ou… les capacités intellectuelles pour réaliser des potions plus compliquées. Je pense qu'un nombre considérable d'heures passées à apprendre vous serait profitable. Un bon apprentissage pendant votre temps de loisirs vous aiderait à trouver quelles sont les priorités et surtout, à ne pas perdre votre temps dans des activités qui demeureront infructueuses. »
Harry serra les dents mais ne répondit rien. Il avait parfaitement saisi le double sens dans les mots de son ex-amant mais il ne voulait pas penser qu'il lui était impossible de le reconquérir. Il voulait Severus et il l'aurait. Tôt ou tard.
Brusquement, Harry sentit quelque chose de chaud glisser sur sa main. C'était celle de Seamus. L'Irlandais le regardait avec tendresse et Harry lui sourit. Un autre bocal de verre explosa et, de nouveau, toute la classe sursauta.
« Finnegan ! Lâchez la main de monsieur Potter immédiatement ! » siffla Snape avec fureur, les yeux plus noirs et meurtriers que jamais.
Seamus prit son temps pour caresser légèrement les doigts de Harry ainsi que sa peau douce. Le jeune homme aux yeux émeraudes pouvait affirmer que si son ami caressait sa main une seconde de plus, Severus allait la lui couper.
Snape pianotait follement sur les papiers qu'il tenait comme s'il aurait voulu utiliser ses doigts pour étrangler le blond mais se retenait. Harry, quant à lui, se retenait de sourire. Severus était jaloux et il adorait ça !
« Thomas ! Votre copie ! » dit-il froidement en tendant son bras pour rendre à Dean son devoir qui était parfaitement bien écrit. Il ne détachait pas un seul instant son regard de Seamus qui le fixait en retour tout en essayant de ne pas sourire. Cependant, il faillit éclater de rire lorsque Snape lui rendit son parchemin, en prenant un plaisir diabolique à l'insulter autant qu'il pouvait.
« Malfoy, votre devoir était très bien construits et… » Harry n'écouta pas les commentaires de Severus concernant son chouchou de Serpentard et se tourna de nouveau vers Hermione qui souriait d'une oreille à l'autre en lui montrant ses pouces levés en signe de victoire. Ron souriait également.
« Je suis vraiment étonné que cet espèce de… Je veux dire Snape » rectifia vivement le rouquin en voyant son ami froncé les sourcils. « Qu'in n'est pas retiré de point à Gryffondor ! »
« Je pense qu'il était trop jaloux pour penser correctement » répliqua Dean. « Il avait plutôt l'air d'avoir envie d'achever Seamus. »
« Ouais » sourit un Harry aux anges. Ils rirent le plus discrètement qu'ils purent.
« Veux-tu le faire crever de jalousie Harry ? » lui demanda l'Irlandais en le fixant de ses yeux pétillants d'excitation et d'anticipation.
Harry n'était pas rassuré et il répondit « Euh… Je sais pas. Qu'est-ce que… ? »
« Ca ! » lui dit le blond en se levant de sa chaise et en attrapant le col de la robe de Harry. Il approcha son visage trop vivement de celui de son camarade pour que celui-ci ne réagisse et il l'embrassa sur la bouche avec avidité, en gémissant lourdement de plaisir.
Un bocal de verre explosa et un homme bondit.
