Auteur : oliv

Email : olivsfree.fr

Origine : Gundam Wing

Disclaimer : Ils ont toujours la propriété de Sunrise et compagnie

Genre : Yaoi – One shot – toujours aussi dégoulinant.

Couples : 21, 12, 3x4x3, 5son tact légendaire

Note : comme je veux pas spoiler l'histoire je l'ai collée à la fin.

Note 2 : pour que cela ne fasse pas une page de 20 km de long je l'ai partitionné mais c'es bien un OS donc il y a la fin.

Sales gosses – Soirée en amis

Une fois revenus à leur planque, il était déjà plus de sept heures et le ventre de l'américain réclamait que l'on s'intéresse à lui. Quatre se dirigea vers la cuisine pendant que les autres servaient l'apéritif.

Ayant allumé la télé, ils purent constater que la promenade des deux premiers pilotes n'était pas passée inaperçue, les reportages sur la signature des traités passant après leurs exploits. Ils étaient en train de trinquer quand l'ordinateur de Heero se mit à émettre une série de bips impatients.

Duo, qui s'était autoproclamé nurse officielle et exclusive de Heero, grimpa quatre à quatre les escaliers et redescendit la machine à son ami.

Howard : - Tu te fous de moi gamin ?

H : - Désolé Howard mais on a pas pu faire autrement !

Howard : - Tu te rends compte que tout le monde sait exactement qui vous êtes maintenant.

H : - Euh non ! On a pas agi sous nos vrais noms et personne n'a fait l'amalgame avec nos anciennes occupations.

Howard : - Pas vos vrais noms ? Vous n'avez rien trouvé de mieux que de les inverser !

H : - Howard, c'est pas que je m'ennuie avec vous mais on était occupés là, alors promis dès demain matin je vous envoie mon rapport.

Howard : - Ton rapport ? Tu te moques de moi là encore ? J'ai la télé et les journaux ça me suffit pour reconstituer vos moindres mouvements depuis votre entrée dans la base jusqu'à votre sortie de l'hôpital !

H : Alors c'est parfait comme ça ! Allez à bientôt Howard et ici tout le monde t'envoie le bonjour !

C'est sur la tête colérique de Howard que Heero referma donc la communication.

D : - Imagine ce que ça aurait été si cela avait été J !

H : - Je préfère pas !

À l'apéritif succéda le dîner tout se passait dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Heero savait très bien qu'il lui serait impossible de s'isoler discrètement dans sa chambre où derrière son ordinateur.

Pour le faire il aurait été obligé de demander à Duo de le monter à l'étage et tout le monde aurait protesté qu'il se renferme de nouveau. Alors faisant contre mauvaise fortune bon cœur il participa à la soirée faisant preuve de plus de socialité que jamais ses compagnons de route ne lui avaient connu.

Une ombre planait pourtant au-dessus des deux premier pilotes : une conversation engagée qu'ils n'avaient pas eue le temps de finir.

C'était Duo qui était le plus anxieux, une foule de questions lui venait à l'esprit. Il se demandait ce qui pouvait pousser l'ancien soldat parfait à être aussi ouvert envers lui et lui témoigner autant sa confiance. Il se demandait surtout quelle pouvait être cette mission dont son ami lui avait parlé.

Heero lui avait à cœur d'éclaircir la situation vis-à-vis de son ami, même s'il savait que dans sa propre tête, cela restait assez confus. Il décida donc de prendre le taureau par les cornes et de lancer lui-même le sujet.

H : - Vous savez ce que vous allez faire maintenant ?

Q : - On en a pas encore discuté avec Trowa, mais je pense que selon ce que lui décide je m'arrangerai pour reprendre une des parties des affaires familiales. S'il se sédentarise ce sera une grosse partie, s'il veut continuer à tourner avec le cirque, je m'engagerai moins pour être le plus souvent avec lui. Pourquoi tu demandes ça Heero tu as une idée toi ?

H : - Oui ! Je dois retrouver une personne avec laquelle je dois me marier.

Quatre hurla « Quoi ? » tendit que Duo avait les yeux qui s'exorbitaient.

D : - Mais Heero, ce que tu m'as demandé ? Ça a un rapport avec ça ? C'est cette personne que tu dois retrouver ?

H : - Oui !

Q : - Tu étais au courrant Duo ?

D : - Non Heero m'a juste demandé cette après midi de lui prêter main-forte pour retrouver quelqu'un, mais je n'en savais pas plus.

Q : - Mais Heero c'est quoi cette histoire ? Moi je t'imaginais finir avec Réléna.

H : - Vous n'allez pas recommencer avec Réléna ? Je n'ai jamais été attiré par cette fille, j'ai toujours su inconsciemment que je devais la protéger car elle représentait le seul espoir pour la paix.

D : - Dans un autre contexte, ce que tu viens de dire m'aurait rempli de joie.

Q : - Bon honnêtement il y a bien quelqu'un d'autre avec qui je t'aurais bien vu, mais je suis pas sûr que tu ais envie de l'entendre.

H : - Tu parles de Duo là ? Non j'ai vraiment pas envie de l'entendre, car c'est bien avec lui que j'aurais aimé faire ma vie si je ne m'étais pas engagé avant. Et ça m'est déjà assez pénible comme ça de savoir que ça ne se fera pas.

Un blanc de plusieurs minutes s'installa dans la pièce. Après ce qu'avait dit Quatre, tout le monde était certain d'entendre le pilote de wing s'offusquer qu'on veuille le coller avec le baka, mais qu'il lui fasse une déclaration aussi forte devant tout le monde était pour les quatre autres pilotes totalement impossible.

Duo comprenait en même temps que les gestes et les mots que son ami avait eu pour lui étaient sincères et profondément engageant, qu'il aurait pu avoir Heero comme compagnon comme il l'avait toujours rêvé, mais que en même temps cela ne se ferait jamais.

Quatre se senti coupable d'avoir rendu l'ambiance aussi lourde et voulut essayer de dire quelque chose pour relancer le dialogue.

Q : - Tu as dit que ça datait d'avant ! Ça veut dire que tu t'es engagé du temps où J faisait ton éducation ?

H : - Non ! Ça date d'encore avant !

W : - Mais tu ne connais pas tes parents comment tu pourrais savoir qu'ils t'ont choisi une femme ?

H : - C'est un choix que j'ai fait moi-même. C'est un engagement que j'ai pris quand j'avais cinq ans.

À ce moment, les yeux de Duo explosèrent littéralement.

Q : - Tu veux dire que quand tu avais cinq ans quand tu t'es engagé à te marier à une fille et que tu ne sais même plus ou elle est ?

H : - Quand j'avais cinq ans, je suis tombé amoureux d'UN GARÇON et nous sommes promis que quand nous serions grands nous nous marierions. Ensuite Odin m'a enlevé et vous connaissez le reste de l'histoire. Je ne l'ai jamais revu.

Quatre jetait des coups d'oeils désespérés à Duo dont le visage se décomposait de plus en plus.

Heero prononçait ces mots sans quitter Duo du regard et semblait très affecté par les réactions du natté.

Q : - mais comment veux-tu retrouver quelqu'un que tu n'as pas vu depuis plus de dix ans ? Tu as son nom au moins, tu sais où il habite ?

H : - Non je n'ai que son prénom.

D : - Benjamin ?

H : - Duo ? Oui c'est bien ça !

Q : - Comment tu le sais toi ?

H : - Il m'arrive de parler en dormant !

T : - Des Benjamin, il doit y en avoir des millions et tu feras comment pour savoir lequel est le bon ?

D : - Ils ont un tatouage !

Q : - Quoi ?

H : - Lorsque nous nous sommes fait la promesse de nous marier un jour nous nous sommes tatoué l'initiale de notre prénom avec le sang de l'autre.

Q : - Tu veux dire que tu as un « B » tatoué sur le corps et avec ça il va te reconnaître.

D : - Non, et c'est de ma faute. La première fois que je lui ai tiré dessus la balle est entrée dans son épaule à l'endroit exact où se trouvait le tatouage. Le sien a disparu.

T : - C'est vrai ce que vient de dire Duo ?

H : - Oui.

W : - Donc tu n'as plus qu'à trouvé un garçon qui a un « H »

D : - Un « A »

W : - Un « A » ?

H : - Oui un « A »

D : - Comme Akira

T : - Tu connaissais ton vrai prénom et tu ne nous l'a jamais dit ?

H : - Je pense que Benjamin est le seul à l'avoir connu, il ne signifie rien de plus pour moi.

W : - Donc tu n'as plus qu'à trouvé un garçon qui a un « A » tatoué sur l'épaule

D : - Sur la hanche, son tatouage est en haut de sa cuisse au niveau de l'aine.

H : - Duo. Ces détails ? S'il te plait, je répondrais à toutes les questions, mais laisse-moi le faire par moi-même, c'est mon histoire.

D : - Quelque part c'est aussi la mienne.

H : - Duo je sais à quel point tu es triste et combien tu dois m'en vouloir mais je n'ai pas le choix.

T : - Pourquoi la jambe alors ? Il a pas de bras ?

H : - Quand j'ai voulu le piquer avec l'aiguille sur laquelle il y avait mon sang ce baka a fait un faux mouvement et l'aiguille la piqué à cet endroit-là. On a terminé le tatouage là ou il avait commencé.

W : - Vous étiez nus ?

H : - Nous étions amoureux et oui nous étions nus.

W : - C'est dégoûtant

H : - Ne va pas t'imaginer des trucs sordides Wufei, on n'est jamais allé plus loin que quelques baisés sur la joue.

Q : - Ok c'est bien beau tout ça, mais comment tu pourras être sûr que c'est bien ton Benjamin ?

H : - Avant que Duo ne fasse disparaître le tatouage, j'en avais fait prélever un échantillon et j'ai son empreinte génétique !

D : - Ça va rendre les choses plus faciles ! Les trois quarts des empreintes génétiques des vivants et des morts de ces deux cents dernières années sont toutes sur la base de donnée de Sank ! Il te reste juste à lancer la recherche. Parce que tu ne l'as pas fait n'est-ce pas !

H : - Non je ne l'ai pas encore fait.

Q : - Bon ok mais s'il n'est pas dans la banque de données et que tu ne le retrouves jamais ?

H : - J'espère que Duo sera toujours à mes côtés et qu'il voudra toujours de moi !

W : - Il serait indigne d'accepter un tel marché ! Il a un minimum d'honneur !

D : - Il ne s'agit pas d'honneur et de dignité.

Q : - Et tu penses commencer par où tes recherches ? L1

H : - Il ne s'agit pas de L1, j'étais sur une autre colonie à ce moment-là. Je ne sais plus laquelle !

D : - Et si ce garçon est tombé amoureux d'un autre entre temps, tu accepteras quand même de te marier avec lui ?

H : - Je croyais que tu avais compris que c'était déjà mon cas.

D : - Mais si lui était prêt à se marier avec un autre ?

H : - Dans ce cas, il aura trahi nos vœux et je ne veux plus de lui.

D : - Dans tous les cas de figure, j'ai perdu !

H : - Pourquoi tu dis ça ?

D : - Les garçons, vous voulez bien nous laisser, il faut que je parle à HeeChan.

Sans se faire prier les trois autres bâclèrent leurs vœux de bonne nuit et courraient dans leur chambre. Duo amena le portable sur la table devant Heero.

D : - Lance la recherche !

H : - Pas maintenant !

D : - Heero c'est un bon moyen d'être fixé. Comme ça dans quelques minutes, je saurais exactement pourquoi mes deux projets de vie tombent à l'eau au même moment.

H : - Qu'est-ce que tu veux dire ?

D : - Lance la recherche Heero. S'il te plait.

Duo prononça ses mots avec la gorge nouée. Il se décala et se positionna derrière le fauteuil de son ami. Heero chargea le fichier dans le moteur de recherche. Quinze minutes plus tard on lui annonçait trente réponses positives.

H : - Mais c'est pas possible ! Il ne peut pas y avoir trente personnes avec la même signature génétique.

D : - Pourtant ça ne m'étonne pas. Demande à afficher les réponses !

Heero cliqua et une liste de nom s'afficha sous ses yeux. Les trente noms, il les connaissait bien, il était même l'auteur du premier de la liste[3].

Ses yeux s'agrandirent et il ne put retenir un hoquet de stupéfaction. Il se retourna vers son compagnon pour constater que celui-ci était nu. En haut de sa jambe un petit A était tatoué rouge sang.

D : - Bonsoir Akira

H : - Benjamin, c'était toi ?

D : - Tu l'as dit toi-même « ce baka a fait un faux mouvement ». Et à part moi, tu n'as jamais traité personne d'autre de baka !

H : - Tu ne m'a jamais entendu en parler la nuit !

D : - Non jamais tout ce que j'ai dit c'est ce que je savais de l'histoire.

H : - Et tu as même dit « quelque part c'est aussi la mienne » pourquoi je n'ai pas compris ?

D : - Je ne t'ai pas beaucoup aidé à comprendre.

H : - Mais pourquoi tu ne l'as pas tout de suite dit ?

D : - Parce que moi j'ai trahi le contrat et que tu ne veux plus de moi!

H : - baka, baka, baka.

D : - Non je ne te mérite pas !

H : - Parce que tu penses que je suis meilleur que toi ? Quand j'ose te demander de venir avec moi espérant ne jamais remettre la main sur Benjamin espérant rester avec Duo ?

D : - Mais moi c'est toi que j'aime, je ne serais jamais parti à la recherche d'Akira.

H : - Ce matin quand tu voulais voir des photos de moi enfant c'était pour ça ?

D : - Oui ! Je rêve du jour où tu es parti toutes les nuits et depuis que je t'ai rencontré, ton visage a remplacé le sien. Je n'arrivais plus à voir le visage d'Akira, je voulais comprendre pourquoi c'était le tien que je voyais à la place ! Finalement c'était logique.

H : - Duo je pense qu'il vaudrait mieux que nous montions.

D : - Tu as raison, accroche-toi à mon cou.

Heero lui décocha un grand sourire.

D : - Je vais peut-être me rhabiller avant !

H : - Je n'en vois vraiment pas l'utilité.

Heero se pendit au cou de Duo qui le souleva de son fauteuil à roulette.

Arrivé en haut de l'escalier, alors que Duo avait dépassé la première porte, Heero se rebiffa.

H : - Mais où tu vas ?

D : - Ben je t'emmène dans ta chambre !

H : - Je te rappelle que j'ai un petit lit et que le tien est deux fois plus grand. On sera quand même mieux dans la tienne !

D : - Mais ça veut dire que tu veux toujours de moi ?

H : - DUO !

Le hurlement de Heero déchira l'air et provoqua la sortie de sa chambre de Trowa. Ce dernier était nu comme un ver et tenait à la main un tube de lubrifiant.

T : - Vous pourriez vous calmer cinq minutes ? Et Duo tu fais quoi à poil ?

H : - C'est Benjamin !

T : - Quoi ?

Wufei pointa à son tour le nez hors de sa chambre, mais voyant le spectacle préféra refermer sa porte aussi sec.

H : - Le garçon que j'ai rencontré quand j'avais cinq ans s'appelait Benjamin.

T : - Oui ça j'avais compris !

Q : - Trowa qu'est-ce qui se passe ?

H : - Comme moi il a changé de nom maintenant il s'appelle Duo Maxwel.

T : - Un truc inimaginable ! répondit le français à son arabe avec un temps de retard.

Le blondinet débarqua à son tour sur la mezzanine.

Q : - J'ai entendu ! C'est génial !

H : - Sauf que Duo culpabilise parce que lui ne pensait pas partir à la recherche d'Akira.

Q : - Pourtant vue sa tenue, je pensais que vous en étiez déjà plus loin !

D : - Quand vous aurez fini de vous foutre de ma gueule ! En plus je voudrais pas dire, mais ton mari n'est pas plus habillé que moi !

Q : - Duo tu es ridicule, vous vous êtes aimé quand vous aviez cinq ans. Quand vous vous êtes retrouvé, vous êtes retombé amoureux l'un de l'autre sans savoir que vous vous étiez déjà engagés avant l'un envers l'autre. Ca prouve simplement que vous ne vous étiez pas trompé la première fois et que vous vous êtes toujours aimé profondément. C'est juste super beau comme histoire.

H : - Et ben essaye de le faire rentrer dans le crâne de mon américain !

Q : - Et toi Trowa retourne dans le lit sinon tu vas attraper froid.

T : - C'est toi qui a la couette sur les épaules !

D : - Vas-y Quatre, on va finir tout seuls et c'est promis, on hurle plus.

À travers une porte on pu entendre quelqu'un dire merci.

H : - De rien Wufei.

H : - Tu l'ouvres cette porte ? Il est minuit moins le quart dans quinze minutes, je m'autorise de la défoncer !

D : - Ce ne sera pas la peine.

Duo revint quelques pas en arrière, et entra dans sa chambre avec son japonais dans ses bras. Il le déposa délicatement sur le lit et retourna fermer la porte.

D : - Tu veux que je te déshabille ?

H : - Dépêche toi et viens contre moi on a plus de dix ans à rattraper.

Fin

3- Ben oui ce sont les différentes identités que Duo a pris au cours de ses missions.

Note : parfois je suis gêné par l'âge des cinq garçons, trop jeunes pour les faire tuer et coucher ensemble, pourtant un matin mes yeux se sont posés sur une k7 vidéo : Quand j'avais 5 ans je m'ai tué. C'est un film français du début des années 90. Il raconte l'histoire d'un petit garçon et d'une petite fille qui s'aiment et la réaction des parents. Et donc ça m'a donné l'idée de traiter le mal par le mal et d'essayer d'écrire une histoire d'amour où les protagonistes avaient 5 ans ! Je ne remercierai jamais assez l'épisode zéro de commencer à parler d'eux qu'à partir de leurs 7 ans !