Bon ok c fic n'est pas la meilleure mais je l'aime bien, c'est un peu elle qui m'a donné envie d'écrire un journal, parce qu'on pense toujours qu'il ne se passe rien dans sa vie ! ! !

20 août 2002 : Je me présente, je m'appelle Lou Lublin, j'habite à Rivendel, un trou paumé dans la région du Cornwall en Angleterre, je viens d'avoir 13 ans en même temps que mes quatre meilleures amies ! En effet, Carmin, Paige, Alexia et Lamie sont nées le même jour que moi –c'est-à-dire le 20 août 1989-. C'est peut-être pour cela que nous nous entendons aussi bien ! Toutes les cinq, on forment un espèce de groupe depuis le début de l'année ! ! Elles comptent toutes beaucoup pour moi et ça me ferait plaisir de les présenter dans ce journal. Carmin Time est une blonde aux yeux bleus, plutôt fine je l'adore. C'est une véritable acrobate lorsqu'elle part faire de la varappe avec ses parents pendant les vacances scolaires. Elle a un petit frère Stanislas –dit Stan – qui va bientôt avoir 5 ans. Paige Featt, elle, est d'origine arabe. Avec sa peau sombre et ses deux gros yeux verts, elle fait mourir de jalousie les miss du collège qui envient ses nattes pleines de perles ! En plus Paige est vraiment une fille très intelligente ! Son frère Alix, est à peine plus âgé qu'elle et je crois bien que tous les deux, ils envisagent une carrière de photographes professionnels ! ! Paige a aussi une petite sœur de 2 ans : Emilia. Alexia Cook est, à mon avis, la plus jolie fille du collège. Avec ses mèches rousses et son regard noisette, elle n'a pas de mal à se trouver un petit ami alors que ce n'est vraiment pas mon cas, il faut le dire ! C'est aussi une styliste redoutable, tous ses vêtements sont géniaux. Son grand frère Peter a 17 ans et il est super gentil avec nous ( mais ce n'est pas toujours l'avis d'Alex qui parfois se permettrait bien de l'étrangler ! ! ) Lamie Dol est la petite nouvelle de notre groupe. Arrivée cette année au collège, je la trouve plutôt jolie sous ses accents asiatiques, mais elle est très souvent triste à cause de sa famille. Lamie est orpheline, elle n'a jamais connu ses parents. D'après sa grand-mère, chez qui elle vit désormais, les parents de Lamie ont tous simplement disparus un beau matin ! Quoi qu'il en soit, je suis sûre qu'un jour elle les retrouvera et alors là, tout s'expliquera ! Enfin, pour moi-même, je dirais que je suis une brune et que mes yeux sont presque gris. Je ne suis pas non plus une tête de classe comme Paige mais j'essaye de me débrouiller du mieux que je le peux ! J'ai une grande sœur de 23 ans qui s'appelle Dagga mais elle ne vit plus à la maison depuis ses 18 ans. Elle est un peu bizarre. Lorsqu'elle était encore là, on avait toujours l'impression que le destin de l'univers reposait sur ses épaules ! Et puis il y avait cette clef ... Je n'en n'avait jamais vue de pareille, elle ne s'en séparait jamais ! C'est tout de même un peu bizarre cette histoire de clef, même dans la dédicace ça doit la turlupiner ... ( parfois je ne me demande pas si elle ne serait pas un peu toquée ! ! ) Oui, bien sûr c'est Dagga qui m'a offert ce journal ! Mais bon, je ne vais pas y mettre grand chose dedans puisque, de toute façon, il ne se passe jamais rien dans ma vie ...

Enfin, qui sait ? Peut-être pourrais-je me tromper ?

4 septembre 2002 : Aujourd'hui c'était la rentrée des classes ! je suis rentrée en 4° et je me suis retrouvée dans la même classe qu'Alexia et Lamie quand à Paige et Carmin, elles sont toutes les deux dans une autre classe ! ! C'est fou, on vient juste de reprendre le collège que la prof de Maths –Mme Rudolf- nous a déjà donné pleins de devoirs à la maison ! ! Elle est trop bizarre cette prof, on dirai parfois qu'elle est prête à ce que le monde sombre dans le chaos à chaque instant ! ! Elle doit vivre dans la même dimension que Dagga ! !

7 septembre 2002 : Cher journal, aujourd'hui, au collège, il m'est arrivé des trucs bizarres ! Je suis arrivée le matin, en retard ( c'était pas ma faute le bus était passé en avance aujourd'hui !) au le cours de Maths. Je suis restée à le fin de l'heure vu que la prof voulait me parler. C'est en général là qu'il faut redouter le pire ! J'ai parlé beaucoup avec Mme Rudolf de tout, sauf des Maths ! On a parlé de ma sœur (qu'elle connaissait), de mon anniversaire, de mes amies ... A la fin, j'ai dit à Mme Rudolf qu'il fallait quand même mieux que j'aille au cours suivant dont j'avais déjà perdu la moitié ! Alors, je suis partie. La prof m'a couru après dans le couloir parce que j'avais oublié mon sac et lorsqu'elle m'a rattrapée, elle m'a saisit par l'épaule et c'est à ce moment là que ça c'est passé ... J'ai senti que sa main sur mon épaule était comme une source brûlante mais ce fut une vague glacée qui envahit tout mon corps. J'ai regardé cette main et ce poignet orné d'une grosse montre, puis sa propriétaire. Je crois bien que mes genoux lâchèrent et je me suis effondrée par terre. Le marbre du collège m'a paru un moment si tiède que cela m'a presque fait du bien et puis le froid est revenu. Enfin, je crois ... Ma tête allait exploser, mes yeux semblaient vouloir à tout prix sortir de leur orbites. Je les ai fermés je n'aurai pas dû ... Ce que j'ai vu m'a chamboulée, des images de destruction, de mort, des choses irréelles, semblables à la magie, des êtres terrifiés, remettants tous leurs espoirs entre les mains de cinq personnes. Je n'ai pas vu leur visages, elles semblaient rayonner, tant leurs pouvoirs semblaient purs. J'aurai voulu leur crier quelque chose, n'importe quoi pour qu'elles se retournent, pour les voir, elles semblaient si proches ... J'ai ouvert la bouche et j'ai crié mais c'était n'importe quoi ! Elles ne se sont pas retournées, je ne les ai pas vu, elles n'avaient pas entendu ! ! J'était en train de partir dans une démence pas possible et il y avait cette voix qui me répondait !

Ne crie plus ... voit ce qu'il se passe ...

Lointaine et proche, douce et dure en même temps. A toi pour toujours, la clef qui fut perdu ... disait-elle la porte des deux mondes est bien trop proche ... Non, ça suffit ! me suis-je écriée en me tordant de douleur sur le sol. Elle me faisait mal, je ne voulais plus l'entendre maintenant !

Ecoute ma voix ... Tous ceux qui errent ne sont pas perdus ...

Ma tête allait exploser ! Taisez-vous ! Taisez-vous ! ai-je supplié. A toi pour toujours ... Toutes les cinq ... Les clefs sont toujours là. A toi pour toujours ... le pouvoir du temps ne serra pas atteint par le gel ... Et puis il y eu encore des images, de ce monde dévasté, que ces cinq filles essayait de sauver. J'ai vu l'une d'elle vaciller et tomber, puis une autre, puis encore une autre, et encore une. La lumière faiblissait. Il n'y en avait plus qu'une, la plus grande, la plus forte. Lentement, elle s'est retournée, j'ai pu voir ce visage accablé par la peur et la douleur, ce visage que je connaissait bien, malgré son absence. Le silence lourd et cruel s'est soudain installé dans ma tête, déchiré par un rire froid et sinistre, pénétrant l'atmosphère suffocante qui régnait là- bas avec cruauté. C'était une grande silhouette décharnée, entourée d'un grand manteau noir qui riait, riait et ce rire résonne encore dans ma tête, un rire à vous geler les entrailles, le rire de la peur, le rire de la mort, celui qui vous emporte ... Je vis sa main dépasser de son manteau, une main pâle et osseuse presque squelettique machinalement, il l'a agitée, remuant de noirs volutes d'ombre autour de lui et la dernière fille est tombée aussi, comme les quatre autres ! ! Noooonn ! ! ai-je hurlé. Dagga relève-toi ! ! Mais la lumière c'était éteinte. Et il est partit. Et je l'ai revue, cette clef, avec quatre autres ... Je n'entendait plus la voix de ma sœur. J'aurais voulu rester dans ce monde de souffrance, avec tous ces gens sans espoirs qui mourraient, les uns après les autres, rien que pour les aider et puis retrouver ma sœur mais je ne savais pas ce qu'il s'était passé ! Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas comment rester alors j'ai ouvert les yeux et j'ai vu Mme Rudolf qui me caressait la joue en murmurant « Désolée, pas prête, elle n'étais pas prête » mais elle ne m'adressait pas ces paroles et son regard semblait vide. Autour de nous, je vis Lamie, pâle, tremblante, au milieu d'autres collégiens ébahis, formants un cercle autour de moi et de Mme Rudolf. Lamie me fixait de ses grands yeux clairs. D'une voix sourde, elle bafouillait toujours, toujours la même chose « la clef ... la clef ... de l'eau est toujours là, ... toujours là ... » Quelque chose me noua l'estomac, je ne voulais plus repartir là-bas, j'avais peur. Mais ma tête tourna, et mes paupières se fermèrent cette fois, je ne vis rien.

10 septembre 2002 : Je ne suis pas allée à l'école durant trois jours, Maman était inquiète, pour moi, mais aussi parce que Dagga n'avait plus téléphoné.

11 septembre 2002 : Je suis retournée au collège. Ma petite « crise » avait déjà dû faire la une des ragots car tous les regards se sont tournés vers moi, mais pas seulement vers moi. Il y avait aussi Lamie qui, apparemment, avait eu le même genre d'attaque que moi. Le même jour, Alexia aussi avait tournée de l'œil au beau milieu de son entraînement de gym et avait été secouée de violents spasmes. Le stress. Avaient dit ses entraîneurs. Alix avait transporté Paige à l'infirmerie du collège car elle ne se réveillait pas de sa « sieste » à la bibliothèque. Carmin, elle, rentrait seulement d'une excursion en Irlande avec sa famille. Je voulais avoir le cœur net tout de même ! Alors, j'ai organisé une réunion. Demain, 17h dans le gymnase.