Hello tout le monde !!!! j'ai oublié de préciser que les insultes que s'échangent Harry et Drac sont de Greluche Ultime (sauf mammouth presbytérien surgel : celle là elle est de moi mais par rapport à celles de Greluche elle est plutôt pourrite -- ) bref, merci Greluche Ultime !!!!
Donc voici la suite, amusez vous bien (enfin j'espère)
Chap 6
Le cœur d'Harry battait douloureusement dans sa cage thoracique.
- Sniff… sniff…
Harry regarda Malefoy avec étonnement.
- Qu'est ce qui te prend ?
- Mais… Mais… Tu pues l'alcool !!!!
Harry réprima un hoquet de surprise – et d'alcoolémie.
Effectivement, il s'était légèrement bourré la gueule quelques dizaines de minutes auparavant pour avoir le courage d'aborder « Carmen ». Bof, c'était pas si grave, après tout, ça n'était que…
- UN VERRE DE VODKA ORANGE, QUATRE DE SANGRIA, UN TRIPLE SCOTCH, UN WHISKY FRAPPE, TROIS COUPES DE CHAMPAGNE, ET UNE CHOPE DE BIERE ???????!!!!!!!!!!!!!!
hurla Malefoy après que Harry ait avoué son méfait. Néanmoins, il admirait la capacité de celui ci à tenir l'alcool. Impressionnant et inquiétant de se dire que le chaton brun en face de lui avait suffisamment d'alcool dans le sang pour désinfecter une plaie.
Malefoy sentait terriblement bon. Le savon, la chaleur de son souffle.
D'ailleurs, à ce moment précis, ce n'était plus seulement le cœur de celui ci qui provoquait chez le jeune homme une douleur étrange. Son pantalon lui semblait rétrécir un peu plus à chaque seconde, à mesure qu'il prenait conscience de sa position : Malefoy le tenait plaqué contre la porte.
Le blond ne semblait manifestement pas très sur de lui non plus. Il avança, la bouche entrouverte, hésitante, vers le visage d'Harry qui, dans un élan de bravoure, s'approcha et rencontra d'un seul coup les lèvres de son…….. amant ????? Incroyable. Son cerveau cotonneux n'arrivait toujours pas à réaliser que………
Une intrusion le sortit de sa béatitude. La langue de Malefoy forçait le barrage de ses dents. Harry la laissa faire son petit bonhomme de chemin sans réagir, ce qui agaça le blond :
- Harry ? demanda t il sur un ton de reproche.
Harry… mon prénom, pensa l'autre.
Et soudainement il agrippa Malefoy par le col de sa chemise et le retourna contre le mur.
- Redis le moi…
- Quoi ? Harry ?
- Harry… sourit le blond. Harry chéri… Harry, embrasse m…
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que déjà Harry lui roulait le patin du siècle. Il lâcha le col de la chemise, caressant, massant, pressant ailleurs, le dos, la nuque, les fesses, le torse…
- Harry ! murmura Draco, étonné et à bout de souffle.
- Draco… J'ai envie de… De…
Il n'osait pas finir sa phrase.
Draco le dévisagea avec douceur et l'embrassa tendrement.
- Si tu savais à quel point moi aussi, lui souffla t il à l'oreille.
Les deux étaient à présent mûrs pour jouer des pivoines dans une pièce de Shakespeare (nda : laissez tomber, je suis un cas irrécupérable -- )
Draco battit une fois des paupières puis embrassa à nouveau le brun.
Très rapidement celui ci approfondit leur baiser et caressa le blond de manière exigeante, passant sous les vêtements, le collant contre le mur.
Puis il s'arrêta, haletant, et sortit sa baguette Il verrouilla la porte, insonorisa la pièce et reporta son regard sur Draco. A présent, rien ne les empêchait de… de… [1]
Les silences qui s'alternaient avec leurs baisers étaient atrocement gênés. Pour les deux, c'était la première fois… La première fois, ça ne s'oublie pas facilement n'est ce pas ?
Ils s'installèrent donc confortablement, dos au mur. Un dernier baiser enflammé, et Draco dit doucement :
- Tourne toi, je veux te faire la surprise.
Harry obéit, docile, et s'allongea sur le ventre, pendant que Draco sortait… sa baguette (nda : vous avez cru qu'il sortait quoi ? bande de pervers !!!!!!!!!!!! je crois que ce site déteint sur mon esprit plus ou moins innocent, parce que quand j'ai relu ce passage avant d'uploader, j'ai lu braguette à la place de baguette :s)
Harry l'entendit marmonner vaguement une ou deux formules.
- C'est bon ? demanda t il, impatient.
- Oui. Tu es prêt ?
Harry acquiesça de la tête. Il sentit Draco le retourner gentiment face à lui et l'asseoir avec précaution. Son visage était bienveillant et attentif.
Harry ouvrit grand les yeux d'émerveillement. Cette sensation était tellement… grisante ! et nouvelle !
Il soupira de plaisir et s'effondra un peu plus sur la moquette à côté du corps endormi de Draco.
Très vite, il sombra dans un sommeil éthylique. A leurs pieds emmêlés s'étalaient une dizaine de bouteilles d'alcool.
Car, comme tout le monde le sait, la première cuite, ça ne s'oublie pas facilement.
Nda : MUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!!!!!!!!!!!!!!!! je vous ai bien eus, hein ? (fière d'elle, arbore un sourire satisfait et machiavélique à la fois)
Eh non, ce n'était pas une scène de slash, mais une scène de beuverie amoureuse !!!!!!!!! Alala, bande de p'tits pervers va !!!
Bon j'arrête de vous tailler, je vous livre la VRAIE scène de slash maintenant.
…
Mais… Mais qu'est ce que vous faites ????? Nooooooon, je veux viiiiiiiiiiiiiivre !!!!!!!!!!!
(s'enfuit en courant, terrorisée par la horde de lecteurs en furie, la bave aux lèvres)
Draco se réveilla le premier. Harry ronflait comme un bienheureux à ses côtés. Le sourire paisible qui flottait sur ses lèvres (mmmmm, pensa le blond) le faisait vraiment ressembler à un chaton repu.
Draco rêva un instant, penché au dessus de la bouille adorable.
Puis, lentement, il prit possession de la bouche offerte du brun. L'absence de réaction rendait la chose encore plus profonde, plus sensuelle.
Un à un, les muscles de la mâchoire se détendaient, réveillant peu à peu Harry, qui se trouvait scotché au sol par le poids délicieusement étouffant de Draco.
Harry se laissait faire, feignant le sommeil.
La langue chatouillait son palais, retraçait les reliefs escarpés de ses dents.
Les mains, elles aussi, se baladaient sous les tissus, froissant et pliant sans regrets.
Harry fit semblant de se réveiller, ouvrit les yeux et mit fin à leur baiser.
- Drac…
- Depuis quand tu m'appelles comme ça Potter !!! fit le blond en souriant.
Harry souleva la tête et l'embrassa à son tour. Tant d'années à fantasmer ce moment… Harry ne contrôlait plus tout à fait ses actes. La preuve : il déshabillait le blond. Pure folie, c'est moi qui vous le dis. Ce garçon n'est pas dans son état normal.
Cette fois ci, Draco jeta l'éponge et le laissa faire. Après tout, sentir les mains aller et venir sur sa peau fraîche ne lui déplaisait pas plus que ça. Peut être que cette fois il se laisserait faire, ne serait ce que pour expérimenter avec… Harry…
- Tu dis ? murmura le brun.
- Mmm… J'ai dû penser tout haut… Harry…
Soudain, sans comprendre, Draco se retrouva écrasé au sol par le poids de Harry.
- Que… commença t il, mais c'était peine perdue car…
- J'adore quand tu m'appelles comme ça, souffla Harry en mordant frénétiquement la pauvre petite oreille. Encore !
- Harry… Harry… Arrête, Harry !!!
- Quoi ?
- TU M'ETOUFFES!!!!!!!!!
Harry s'écarta, mort de rire. Draco, par terre, faussement secoué de spasmes, mimait l'agonie.
- Remarque, c'est une belle mort ! dit il enfin.
- Hein ?
- Mourir étouffé par toi, quel honneur ! rugit il en se jetant sur Harry qui glapit de terreur.
Et ils s'embrassèrent, se touchèrent, à même le tapis, qui se creusait un peu plus à mesure qu'ils continuaient leurs caresses.
Les mains déshabillaient, palpaient, massaient, brusquant parfois. Les deux garçons se retrouvèrent nus, essoufflés et d'un coup, timides comme deux biches innocentes (euh… depuis quand les biches sont elles des modèles de perversité lubrique ?)
Draco remit un peu d'ordre dans les mèches d'Harry, en évitant soigneusement de le regarder dans les yeux.
- Tu es sûr ? demanda t il dans un souffle.
Harry opina de la tête, effrayé et mourant d'envie.
Draco ne se le fit pas répéter et descendit lentement au niveau de son –regretté- boxer. Harry sentit son cœur battre et ses membres trembler. Seigneur, il était mort de trouille !!! et mourant de désir pour le garçon qui s'occupait tellement … tellement bien de lui depuis quelques heures.
Depuis des années, Harry, depuis des années tu attends ça, pourquoi as tu peur, tu as affronté le Mage Noir plusieurs fois et tu es désemparé devant un garçon nu… Tu devrais confier ton cerveau au fantôme de Freud qui passe à Hogwarts de temps en temps… Je… Oui… Attends… Oui… Mal mais si bon… Drac… Toi, c'est bizarre… Pourquoi toi… On se déteste… Pourquoi faut il que tu sois le premier à… Oui ! Tous ces frissons… Agréable et étrange… Comme nous… Oui… Chaud… J'ai chaud… Je veux… Toi…
Draco se releva, s'humecta les lèvres, les mordit à la vue du corps presque sans vie en face de lui. Harry avait arqué ses hanches avec une telle puissance et une telle brusquerie que Draco en avait sursauté.
- Harry…
- Drac…
Il lui suffit de plonger ses yeux dans ceux d'Harry pour comprendre qu'il venait de le rendre heureux à un point que le brun n'aurait jamais imaginé.
L'esprit d'Harry était tellement embrumé qu'il sentit à peine les baisers brûlants le parcourir tout entier, et les frissons provoqués ne l'aidaient pas à recouvrer ses esprits.
- Harry, tu veux toujours ?
La question était prononcée d'une voix angoissée, blanche, sans équivoque, et désirait plus que tout une réponse positive.
Harry se redressa, sonné comme s'il venait de recevoir un coup de poing (mais la sensation était infiniment plus agréable que s'il s'était trouvé en face de Muhammad Ali en plein combat)
Drac… Si tu savais comme j'ai envie, tu ne poserais pas la question… Si tu pouvais lire dans ma tête… Je ne veux pas et ne peux pas parler… C'est au delà des mots…
Néanmoins, Harry se releva sur ses coudes et, après avoir longuement dévisagé Draco, murmura un faible, très faible oui.
- Mais c'est moi qui… Enfin, je…
- Non.
Harry le regarda avec étonnement.
- Je veux que tu saches ce que ça fait avant de le faire. S'il te plaît.
Harry obtempéra, et se rallongea doucement. Draco se pencha au dessus de lui et l'embrassa lentement, profondément, avant de s'éclipser un instant [2]
Pendant ces quelques secondes en solitaire, Harry essaya de se détendre. La peur (et autre chose) lui taraudaient les reins il espérait que Draco serait compréhensif.
Celui ci revint et embrassa à nouveau Harry.
[3]
Harry arqua les hanches brusquement, ouvrant la bouche en un cri silencieux, puis se laissa retomber sur le tapis, tout son être le brûlant délicieusement.
Draco roula à côté de lui, ferma les yeux.
- Harry… dit il au bout d'u moment.
- Mmmm
- Harry, ça va ?
- Mis à part le fait que j'aie phénoménalement envie de te sauter dessus et que je suis trop fatigué pour le faire, oui ça va.
Draco étouffa un petit rire, puis se pelotonna contre son amant, et ils s'endormirent.
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[1] Pour cette scène, me suis servi du sketch des Inconnus sur les préservatifs européens !!! Dans l'exemple de la France, les comédiens n'arrivent pas à prononcer le mot p… pr… pré… le mot qui désigne le petit capuchon de caoutchouc quoi !!!!
[2] protégez vous contre le sida bande de soixante huitards attardés !!!! nan, sans rire, ça m'énerve quand les persos des fics ne mettent pas de préservatifs, mais en même temps je comprends que ce soit pas très facile de raconter ça avec un brin de poésie
[3] l'auteur est désolée, mais vu son ô combien maigre talent pour écrire les slash, elle préfère zapper cette séquence plutôt que de pourrir cette fic avec une pièce de boucherie
et puis, comme dirait l'autre, « la suite leur appartient »
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Eh bien… Je crois que… Oui, ça y est… Chers lecteurs… J'ai une triste nouvelle à vous apprendre… Il est exactement 18h11 à ma montre alors que je tape ces mots… Ces mêmes mots qui vont clore cette histoire…
…
BWAHAHAHAHAHAHA (éclate en sanglots et s'écroule sur son clavier en inondant les circuits électriques. Tout explose. BOUM)
« Ahaha, vous avez vu le budget qu'on met pour les effets spéciaux dans ce spectacle ? Georges Lucas est venu le voir à Paris il y a une semaine, il a dit : WAOU, c'est d'la merde ! » (extrait du spectacle d'Antony Kavanagh au théâtre de Passy / dédicace à poule et poisson fataux)
bref, j'espère que ça vous a plu ! En tout cas, je me suis bien amusée à taper cette fic et j'espère que ça vous a fait autant sinon plus rire que moi
Un grand merci à tous ceux et toutes celles qui m'ont laissé reviews, mails… Vous n'êtes rien de moins que des anges (quelle promotion !!!)
A bientôt, chers petits pervers de mon cœur
