Auteur : Dodie-ange
(ef.dodie@wanadoo.fr)
Titre : Récits étranges
Base : HP, première songfic
Disclaimer : Le monde d'Harry
Potter appartient à J.K.Rowling mais ces récits
m'appartiennent. Les paroles sont extraites de la comédie musicale « Autant
en emporte le vent » de Gérard Presgurvic,
d'après l'œuvre de Margaret Mitchell
La petite histoire : Au début des vacances de Noël 2003, je suis allée voir la comédie musicale « Autant on emporte le vent » et cette chanson-là, je ne pouvais pas la laisser passer sans réagir ^^.
Putain
Bien sûre les femmes nous détestent
Pour elle nous sommes pires
que la peste
Quand leurs maris viennent
nous voir
Elles restent seules sans
savoir
Que tous les efforts qu'elles
font
Pour les garder à la maison
S'envolent devant nos dessous
Chez eux ça devient chez nous
Chez eux ça devient chez nous
Au tout début, lorsque je suis arrivée à
Poudlard, je détonnais du décor, j'étais « nouvelle », j'étais la
première à pénétrer dans ces murs alors on venait me voir, on me tournait
autour. Tous m'offraient leur amitié, et certains un peu plus que cela. Et
puis, le temps passant, leur comportement a changé. On s'écartait de moi, on
chuchotait sur mon passage, j'avais une... « mauvaise
réputation ».
Les femmes se sont mises à me haïr,
celles qui avaient mis un nom à ce que j'étais : une putain. Les femmes
mûres, les moins mûres et les plus mûres. Je fascinais les adolescentes, tout à
fait normal puisque j'attirai le regard des hommes, des adolescents boutonneux.
Tous ces « mâles » frétillent à mon passage.
Putain, putain
C'est comme ça qu'on nomme
Les femmes qui font payer les
hommes
Putain, je suis une putain
Je gagne et perd ma vie
Avec des types au fond d'un
lit
Putain, la vie est dure
Pour toutes les femmes
impures
On dit que les putains ont du
cœur
Si on ouvre le mien on
trouvera du malheur
Putain, putain, je suis
putain
Il m'arrivait parfois de me sentir sale mais j'aimais ce que je faisais, cette liberté que me donnait mon statut était plus enivrante que tout ce que me proposaient celles qui voulaient me « remettre dans le droit chemin ». Mais elles piaillaient en vain. Étant ce que j'étais, le désir et le plaisir m'emmenaient dans des lieux que ces bigotes n'avaient et ne pourraient jamais imaginé. Je suis sure qu'elles ne se rendent même pas compte de leur frigidité. Et puis les générations ont défilé, et moi, je suis toujours là, aussi resplendissante et demandée par la gente masculine qu'à mes débuts.
Bien sûre les femmes nous haïssent
Après le père, vient le fils
Ce qu'elles n'oseront jamais
Nous les putains nous on le
fait
Y'a que les blancs qui
viennent nous voir
Pas de plaisir pour les
pauvres noirs
Mais les chaînes que nous
portons
Sont les mêmes que celles
qu'ils ont
Oui, monsieur chacun sa
prison
Il est trop tard pour changer, je suis ce
que je suis, je n'arriverai jamais à changer. Ces vieilles peaux se conduisent
toujours pareillement. Les adolescents viennent toujours me voir lorsqu'ils ont
les hormones en ébullition.
Je soupire une fois de plus. Je ne
sais rien faire d'autre. Ce carcan m'étouffe. Je suis seule. Enfin... seule
oui, je ne compte pas ceux qui viennent me voir en desserrant leur ceinture et
en...... Bref.
Et puis, un jour, je l'ai vu...
Putain, putain
C'est comme ça qu'on nomme
Les femmes qui font payer les
hommes
Putain, je suis une putain
Je gagne et perd ma vie
Avec des types au fond d'un
lit
Putain, la vie est dure
Pour toutes les femmes
impures
On dit que les putains ont du
cœur
Si on ouvre le mien on
trouvera du malheur
...Je l'ai vu mais il ne m'a pas regardé. Il
est le seul. Il m'a salué, une fois. Mon cœur s'est brisé devant les émeraudes
de son regard. J'ai connu son père, et le père de son père et le père de...
Mais lui... est différent. Peut-être l'héritage de sa mère, je ne sais. C'est
sans espoir. Après tout, il est Harry Potter, Celui Qui A Survécu, Celui Qui A
Vaincu Voldemort, considéré comme le plus grand mage noir de tous les temps.
Malgré les années et les épreuves, il a gardé une innocence, une charme qui
fait que toutes les femmes se retournent après son passage, même certains
hommes, de tout âge, de la vieille pomme toute ridée à la première année qui
aura les yeux émerveillés devant lui. Monsieur le Directeur est un homme, je
suis sure que malgré sa longue barbe blanche, il est aussi vif que dans son
jeune âge.
Je ne vois pas pourquoi j'espère. Il
est l'égal de Merlin et moi... et moi...
Putain, putain
C'est comme ça qu'on nomme
Les femmes qui font payer les
hommes (Payer les hommes)
Putain, on est des putains
(Nous sommes ce que nous sommes)
On gagne et perd nos vies
Avec des types au fond d'un
lit
Putain, la vie est dure (La
vie est dure)
Pour toutes les femmes
impures (Les femmes impures)
On dit que les putains ont du
cœur (Ont du cœur
Si on ouvre le mien on
trouvera du malheur (On trouvera du malheur)
Et moi, je ne suis qu'un portrait. Celui de la putain du Grand Sud, d'une époque révolue.
Bien sûre les femmes nous détestent
