Sympathy for the devil

Auteur : Toujours la même barge qui a trente-douze fics sur le feu !

Disclaimer : Rien n'est à moi, sauf l'histoire. Les personnages appartiennent à la talentueuse JKR.

Résume : Que faire lorsque votre pire ennemi depuis sept ans se meurt lentement sous vos yeux ? Les fermer ou les ouvrir en grand ?

Couple : HP/DM (WAOW ! QUELLE SURPRISE, N'EST-CE PAS ? )

Genre : Mini-fic (Pas plus de 4 chapitres, je pense). Pour le moment, PG, ensuite, on verra…

Réponses aux rewiews :

Zairoon : Salut, vous ! Merci pour la double rewiew, lol ! bisous !

Nicole Pavlovna : Tant mieux ! J'aime surprendre mes lecteurs ! Bises, ma Nicky !

Saael' : Coucou, coeur de lionne ! Il faut que tu me dises à quel moment Harry accepte Pansy, vu qu'ils ne sont pas du tout en contact, lol ! J'ai pas tout compris, la… Sinon, j'espère que tu as bien reçu mon mail avec le chapitre 1 de Sang et Honneur ? J'attends ton avis avec impatience !

Blaise le poussin masqu : Coucou, les jumeaux ! Vous êtes mal barrés ! Sang et Honneur, ça va pas être une comédie, lol !

Noctambule : Et si, Drago d'amour est suicidaire, lol ! Et on ne va pas tarder à comprendre pourquoi !

Tiayel : Ouais, t'as vu que je m'acharne sur ce pauvre Dray, en ce moment ! Mais je trouve qu'il est un peu trop favorisé dans les fics, lol ! Faut rétablir une moyenne !  Pas toujours Riry qui trinque !

Frite 12 : Comment je fais ? Je deviens cinglée, voilà comment je fais ! Sérieusement, j'ai décidé de ne plus me prendre la tête avec les updates, c'est tout. Ce sera… quand ce sera !

Kyogirl 63 : Non, il ne veut pas se suicider pour ça. Merci pour le compliment, j'essaie de mettre de l'humour dans chacune de mes fics.

Nyonoshii : Salut ! C'est bien toi qui m'avais laissé une rewiew sur une de mes traductions qui disait que tu ne pouvais pas rewiewer mes autres fics car elles étaient en R et que tu n'avais pas l'âge, lol ? Enfin, j'en ai fait une en PG, lol ! Bises et merci pour les compliments !

Chupz : T'aurais du me le dire, qu'on sache si on pensait à la même chose, lol !

Top cerise : Je ne lâche pas, lol !

Genevieve Black : Merci d'aimer mes fics ! Grosses bises !

Anya et Xeres : Tout à fait, une phase d'inspiration compulsive, lol ! Non, ce sera différent du désir et la haine, lol !

Cordelune : Bonjour, vous ! J'ai vu que vous vous êtes enfin décidée à continuer MESSAGE, lol ! Plus qu'un chapitre ? J'attends avec impatience le dénouement ! #Air éffondré d'Ivrian# Moi qui me vois partie pour une trentaine de chapitres au moins avec A menteur, menteur et demi ! Sniff !

Mel-Imoen : Toi aussi, tu aimes les pierres qui roulent ? Je les adore. Bises et merci pour les compliments !

°°°

1

POV Draco

Le vide m'attirait irrésistiblement. Il semblait m'appeler, me demander de rejoindre mon néant. La pleine lune était si belle, si pure… Je grimpai sur le rebord de la fenêtre de la tour d'Astronomie, prêt à sauter dans la nuit, à ne plus faire qu'un avec elle, lorsque le cri strident de Pansy retentit derrière moi…

Je m'éveillai en sursaut, dans un grand lit aux draps tout blancs. Il me fallut quelques secondes pour réaliser que j'étais à l'infirmerie.

Potion de sommeil sans rêves, tu parles !

L'aube pointait ses doigt fins à travers les carreaux des vitres, et mon estomac me fit comprendre que l'heure du petit déjeuner n'était pas loin.

Il allait encore falloir que je me force à manger. Que je me force à avaler cette nourriture insipide du corps, qui n' avait plus désormais qu'un goût de cendres.

Moi qui ne rêvais que de nourriture de l'âme…

Moi, Draco Malfoy, ex-prince des serpentards. Ex-dieu du sexe de Poudlard… Ex-moi-même…

Je fermai les yeux avec un profond soupir, me renversant en arrière sur mon oreiller. Pourquoi cette idiote m'avait-elle empêché d'en finir une bonne fois pour toutes ?

Bien sûr, je connaissais la réponse.

Parce qu'elle tenait à moi, tout simplement.

Ah, Pansy ! Pourquoi n'avais-je pas pu tomber amoureux de quelqu'un comme toi ? Pourquoi mon sang me poussait-il vers quelqu'un que je méprisais, et que je haïssais jusqu'au tréfonds de moi-même ?

Pourquoi est-ce que j'aimais mon pire ennemi ?

Voilà, je l'avais avoué. Moi, Draco Malfoy, était désespérément amoureux de Harry Potter, le survivant. Le vainqueur de Voldemort. Celui qui avait envoyé mon père pourrir en prison.

Celui qui me haïrait toujours. Et pour cette seule et unique raison, jamais je n'accepterai mes sentiments envers lui. Jamais.

Plutôt la mort que le déshonneur.

Jamais je n'avouerai mon amour à celui qui me l'avait inspiré.

Je fus tiré de mes sombres pensées par le grincement de la porte d'entrée. Poppy Pomfresh me fit un sourire que je ne lui rendis pas.

- Bien dormi, Monsieur Malfoy ?

Je ne répondis pas. Je n'avais envie de parler à personne. Et surtout pas à elle.

Mon attitude ne l'intimida guère. Elle posa devant moi un plateau avec de la confiture et du pain grillé.

- Votre petit déjeuner, me dit-elle.

Je me forçai à avaler une tartine, mais rien à faire. La moindre bouchée me restait en travers du gosier. Mes propres sentiments m'étouffaient.

Je mourrais d'amour. Je crevais de haine.

Et pire que tout, je n'arrivais pas à dissocier les deux sentiments, tant ils étaient étroitement liés.

Pompom me regardait bizarrement, comme si elle avait su ce qui m'arrivait. Mais c'était impossible, n'est-ce pas ?

- Mr Malfoy, commença-t-elle doucement. Vous avez de la visite.

De la visite ? Et puis quoi encore ! Bon sang ! Tous ces imbéciles ne comprenaient-ils pas que je voulais être seul ? !

Etre seul, et bientôt… crever seul, à l'image de ce qu'avait toujours été ma vie.

- Mr Potter veut vous parler, continua Pompom, guettant ma réaction.

Elle ne dut pas être déçue du voyage. Mon sursaut fut si violent qu'il envoya mon plateau à terre. Hébété, je contemplais les traînées de confitures qui jonchaient le sol.

- Bien, continua mon bourreau en jupons, je lui dis de venir.

Cela me fit revenir à la réalité.

- Non ! criais-je brutalement. Je ne veux pas le voir ! Je n'ai rien à lui dire !

- Mais moi, si ! Et tu vas m'écouter ! fit brusquement la voix de Potter.

Il se tenait sur le seuil. Ses cheveux bruns étaient toujours aussi en bataille, ses yeux verts semblaient me sonder jusqu'à l'âme.

Une faiblesse traîtresse m'envahit. Si je n'avais pas été assis sur mon lit, mes jambes se seraient certainement dérobées sous moi.

Harry croisa les bras sur sa poitrine. Cette garce d'infirmière nous avait laissés seuls, m'abandonnant au moment où j'aurais eu le plus besoin d'elle !

Un ange passa. Je regardais avec une intense concentration le papier peint du mur en face de moi.

- Que se passe-t-il, Draco ?

L'espace d'une toute petite seconde, je m'autorisais à savourer mon prénom dans sa bouche. Il avait une manière de le prononcer qui n'appartenait qu'à lui.

Dieu ce que je pouvais l'aimer !

- Réponds-moi, Draco.

Je retins un gémissement. Il me torturait, ne le voyait-il donc pas ? ! Mes mains se crispèrent sur les draps sous l'effort intense que je faisais pour ne pas lui sauter dessus.

Le désir irradiait mes reins.

Le désir d'être dans ses bras, de ne former plus qu'un avec lui.

Lentement, je me forçai à tourner la tête, lui accordant l'un de ces regards glacials dont la famille Malfoy avait le secret.

- Il ne se passe rien, le balafr ! Maintenant, tu peux sortir !

Il ne se laissa pas démonter pour autant.

- Mais bien sûr ! ironisa-t-il. Tu dépéris à vue d'œil, tu tentes de te suicider, mais à part ça, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes !

- Tu as tout compris, bigleux ! crachai-je, laissant ma haine remonter à la surface. Tu as vaincu Voldemort, mon père et les vilains mangemorts pourrissent en prison, et ton petit monde aseptisé et heureux tourne parfaitement rond !

Je fis une pause, le temps de reprendre mon souffle. Il me fixait, sourcils froncés.

- Je vais te dire, Potter ! Ton monde parfait et toute cette guimauve qui t'entoure me donnent envie de vomir ! Maintenant, dégage !

- Je ne pensais pas que le fait de savoir ton père en prison t'affecterait à ce point, fit-il d'un air pensif.

Je sursautai violemment et voulut me lever pour lui flanquer mon poing dans la figure, mais j'avais surestimé mes forces. Je retombais sur le lit, épuisé.

- Salaud, grondai-je entre mes dents, salaud !

Il s'approcha et s'assit à côté de moi.

- Vraiment ? Tu l'aimais tant que ça, ton père ? demanda-t-il. L'autre jour, Molly Weasley a vu ta mère au ministère. Elles ont discuté un moment, et Molly m'a confié par la suite que jamais elle n'avait vu Narcissa Malfoy aussi radieuse que depuis l'incarcération de son cher mari !

Il avait raison. Ma mère revivait depuis qu'elle se retrouvait seule. Je sentis des larmes brûlantes, amères, monter à mes yeux. Je les ravalai tant bien que mal, et levai de nouveau mon poing dans sa direction. Il s'en saisit sans aucune difficulté, et dieu seul sait comment, je me retrouvai dans ses bras, ma tête contre la sienne.

Il me caressait doucement les cheveux.

J'avais chaud, j'étais bien.

Un sentiment de plénitude m'envahit. Un sentiment que je me devais de combattre à tout prix.

Je le repoussai violemment, faisant appel à toute ma colère pour m'y aider.

- Fous le camp, Potter ! sifflai-je. Ce n'est pas demain la veille que tu verras un Malfoy vaincu !!!

- J'en ai un sous les yeux, répliqua-t-il tranquillement.

Je le fixai quelques secondes, bouche bée, ne sachant comment réagir.

L'arrivée soudaine de Pompom m'en dispensa, à mon grand soulagement.

- C'est le jour des visites, annonça-t-elle d'un ton guilleret.

Un grand rouquin la suivait, accompagné d'une jeune fille blonde. Elle me sourit gentiment.

- Salut, Dray. Tu te souviens de moi ? Oh, bonjour, Harry !

C'était Fleur Delacour. Je me souvenais fort bien d'elle. D'une part parce qu'elle avait participé au tournoi inter-maisons lors de notre quatrième année d'études. Et d'autre part, parce qu'elle était venue travailler en Angleterre, à la fin de ses études.

Elle y avait connu le grand rouquin, Charlie Weasley, avec qui elle s'était fiancée.

Enfin, j'avais une raison plus personnelle de la connaître, vu que sa grand-mère et la mienne étaient sœurs.

Fleur et moi avions le même sang veela qui courrait dans nos veines.

Et je vis tout de suite qu'elle avait compris le mal qui me rongeait. Ses beaux yeux se voilèrent de compassion tandis qu'ils allaient de Harry à moi.

Elle avait compris que mon sang veela le réclamait.

Ardemment, fiévreusement.

La saison de l'union approchait, et bientôt je ne serai plus capable de me contrôler, et encore moins de cacher mes sentiments.

Bientôt je devrai subir son dégoût, son mépris.

Mais aussi mon propre dégoût, mon propre mépris devant le choix étrange que me dictait mon sang.

Ça, Fleur l'avait compris en un clin d'œil.

Avait-elle également compris que j'avais pris ma décision ? Je me souvins brusquement des paroles de ma grand-mère :

Lorsque l'Union approche, un veela n'a que deux options qui s'offrent à lui : l'accouplement ou la mort.

Mon choix était fait, désormais…

°°°

A suivre… POV Harry.

Je sais, je sais, c'est vachement gai (Qui a dit gay, lol) !