Tout
n'est pas toujours simple
Auteur : Sahad
Note : Je mets un peu de temps à mettre des chapitres mais c'est que j'en ai beaucoup de fics en cours donc j'ai un peu de mal à tout gérer ! Gomen, ne !
Chapitre 2 :
Les
deux hommes étaient retournés dans le bureau du blond,
Kogaiji soupira : vraisemblablement, cette affaire allait être
plus dure qu'il ne le croyait ou quelque peu différente. Sanzô
observa son partenaire, le visage toujours aussi impassible, il était
aisé de deviner les pensées qu'il avait, un vrai livre
ouvert ; et son coéquipier n'en pensait pas moins :
« Toi aussi, tu sens que ça va être dur...
- Long, surtout... grimaça le rouquin. Un simple voleur aurait filé et basta, celui-là semble vouloir s'amuser gentiment avec nous... Ça promet... !
- Ouais... Je pense comme toi... »
Le portable de Kô émit une petite sonnerie allègre, contrairement au visage du jeune homme qui saisit la petite machine, scrutant l'écran :
« ''Savez-vous où tout s'écoule au rythme de deux pics, bon parfois trois, je vous l'accorde... ? C'est très grand, très précieux et ça va faire boum ! -- bon courage ! (vous avez deux heures)''
- Ça commence bien ! grommela le grand blond. On prend la voiture.
- Tu sais où aller ? s'étonna son jeune partenaire.
- Non, mais on va trouver. » grogna l'intéressé.
Ils descendirent rapidement les marches du poste de police jusqu'au garage souterrain, prirent la voiture et, démarrant en trombe, allèrent à vive allure à travers les rues ; les yeux verts (1) de Kôgaiji examinaient les alentours alors qu'il répétait le message :
« ''Savez vous où tout s'écoule au rythme de deux pics, parfois trois''... Qu'est-ce qu'il veut dire par-là... ? ''Très grand, très précieux''... Tu parles d'indices !
- Voyons voir... murmura Sanzô. Qu'est-ce qui s'écoule généralement ?
- Heu... De l'eau ? proposa son coéquipier.
- Hum... les yeux crépusculaires ne quittaient pas la route (ndla : encore heureux ! Je veux pas les retrouver dans le fossé !) ''Au rythme de deux pics''... Qu'est-ce qui est très grand dans cette ville ?
- Très grand ? répéta le rouquin. Heu... Je sais pas moi... L'Ordinacentre ?
- Pardon ? lança le blond.
- Attend, Sanzô, t'es flic et tu connais même pas ça ? lâcha le jeune homme à ses côtés.
- Non... ! grimaça son partenaire. Et te moque pas où tu continues à pied.
- Bon, bon, j'ai rien dit ! ricana le rouquin. Eh bien, l'Ordinacentre n'est ni plus ni moins que le plus gros réseau de cette ville, tout l'informatique passe par-là, tout ce qui est internet, par exemple...
- L'information ''s'écoule'' donc de là... soupira Sanzô. Bon, on y go... »
Ils se rendirent à un énorme dôme qui trônait au centre même de la ville, Kôgaiji ne retint pas un sifflement d'admiration face à ce qu'il voyait : le dôme devait bien faire la taille d'un immeuble d'une soixantaine d'étages et tout y était totalement informatisé. Les deux policiers entrèrent dans le Centre, un homme brun les accueillit avec un grand sourire et... Un lapin en peluche au bras...
POV Kôgaiji
D'accord...
Il a l'air un peu dérangé celui-là... Avec sa
blouse blanche, il ressemble plus à un savant fou qu'à
un expert en circuit intégré... Mais bon, je ne vais
pas commencer... Il se présente :
« Je m'appelle Nî, que puis-je pour vous ?
- Inspecteur Sanzô et mon coéquipier Kôgaiji... réplique mon cher partenaire.
- Inspecteur ? Un problème ? son sourire ne disparaît pas pour autant.
- Nous voudrions voir votre base de données et votre directeur... je réponds.
- Notre Directeur est très occupé et je ne peux pas vous donner l'accès à la base de données si vous n'avez pas de mandat... s'excuse notre homme.
- Voilà le mandat... ! grogne Sanzô en lui collant son flingue sur le front et en lui montrant sa carte de flic. Maintenant, remue ton cul et amène-nous là-bas... !
- Cool, Sanzô... ! je lâche. Ce gentil monsieur est très compréhensif et ne fera pas obstruction à la loi, ne ? Mr. Nî...
- Effectivement, vu comme cela... sourit l'intéressé, il n'a jamais peur ou quoi ?
- Tu connais le dicton qui dit qu'on obtient plus avec un flingue et un mot gentil qu'avec un simple mot gentil ? je ris en direction de Sanzô.
- Tu tiens ça d'où ? s'étonne-t-il.
- La télé... je rétorque. Bon, on y va ? »
L'homme acquiesce et nous mène à travers les couloirs du Centre... C'est super grand ! Je crois que je me serrais vite perdu... On dirait le décor de Resident Evil, c'est... Charmant. Un ascenseur nous amène au dernier étage, là, une grande porte en bois de qualité se dresse devant nous... Vu la taille de la porte, je suis un peu intimidé... Il ouvre la porte, une fenêtre donne sur la ville, un bureau et un truc énorme derrière en contre-jour... ! Dans la pénombre, je ne distingue pas cet homme mais cette taille... ! Mr. Nî allume la lumière et on découvre... Un lapin en peluche géant ? J'en reste baba... Il ressemble comme deux gouttes d'eau à celui que notre guide porte au bras, sauf qu'il doit faire au moins quatre têtes de plus que moi celui-là... ! Nî rit... Il se fout de nous ! Je me retiens de lui balancer mon poing dans la figure en attendant patiemment qu'il nous dise que c'est une sale blague...
« Où est le directeur ? siffle Sanzô.
- Mais ici, vous ne le voyez pas ? sourit Nî.
- Mais c'est qu'il se fout vraiment de nous... ! je grogne.
- Mais non, mais non, je ne me moque pas de vous ! » lance-t-il.
Sanzô commence à perdre patience, qui ne ferait pas comme lui ? Je regarde ce stupide lapin, décidément, on prend vraiment les flics pour des cons... C'est agréable (ironie qui tue) ! Bon, je tourne les talons, j'en ai marre, je me barre d'ici, je m'en tape bien que l'autre abruti face sauter cet endroit, en plus ça m'étonnerait que ce soit ça... Qu'est-ce qui est très grand et très précieux pour cette ville... ? Où tout s'écoule au rythme de deux pics, parfois trois... ? Je regarde ma montre : il nous reste moins d'une heure... On n'a plus beaucoup de temps... Le temps... !
« Sanzô !
- Nani ? demande-t-il.
- Où tout s'écoule au rythme de deux pics, parfois trois, c'est le temps ! C'est l'horloge de la ville avec ses deux aiguille, celle qui fait au moins 300 mètres de haut ! » je m'exclame.
Il acquiesce d'un bref signe de tête et me devance vers la sortie, je jette un dernier regard noir à Nî et son lapin... Il nous aura bien fait perdre notre temps, lui ! Nous allons dans la voiture en courant, il ne faut pas perdre de temps, l'horloge de la ville se trouve à environ 45 minutes d'ici, sans compter les embouteillages ! Et c'est parti, mon kiki ! Je place le gyrophare sur le toit et Sanzô démarre en trombe, la sirène retentit dans les rues de la ville où nous passons, il faut se grouiller ! Heureusement, tout le monde s'écarte sur notre passage, nous grillons quelques feux. Bon, sang, je regarde ma montre : il nous reste 20 minutes ! Je n'aurais peut-être pas le temps de désamorcer cette foutue bombe ! Nous arrivons à la grosse horloge... Merde ! Où a-t-il pu la mettre ? Mes yeux se balade sur l'édifice mais je ne vois rien...Sanzô me fait signe et m'entraîne près de l'horloge, à son pied, effectivement, maintenant je vois une sorte de boîte ! Je m'agenouille et tourne la boîte dans le but de l'ouvrir... !
« Mais qu'est-ce que tu fais ! s'exclame Sanzô.
- Je vais la désamorcer ! je répond sans lever les yeux.
- Mais t'es dingue ! On n'a pas le temps ! Il faut la bazarder quelque part ! s'écrie-t-il en prenant la boîte.
- Mais ça reviendra au même, il pourrait y avoir des blessés ! je réplique en lui prenant la boîte des mains et en la reposant parterre.
- Mais non, on n'a qu'à la balancer dans le port ! il s'apprête à la reprendre.
- Baka ! On n'a plus le temps pour ça ! je rétorque.
- Temps ? »
Nous nous couchons à terre tous les deux alors qu'une détonation se fait entendre, puis suivie de plusieurs... Je n'ai rien, je me redresse et regarde en l'air...
« Uwaaaa... C'est beau... je lâche.
- Des feux d'artifice ? » s'étonne Sanzô.
Je me penche doucement sur la boîte... Attention... Je vois les trucs des feux d'artifice et une petite boîte, je la prend avec mille précaution et l'ouvre, il y a un bout de papier dedans, je le prend et lis le message à voix haute :
« ''Vous connaissez ''You're under arrest'' ? Hahaha, je vous ai bien niqués !''...
- Il s'est bien foutu de nous ! grogne Sanzô.
- A qui le dis-tu ? Ce voleur commence à me faire sérieusement...
- Bon, on retourne au poste... me coupe-t-il.
- Hai... je prends tout le bazar et vais le déposer dans la voiture.
- Kô... m'appelle Sanzô.
- Nani ? je demande en me retournant.
- Fais plus attention la prochaine fois, on ne sait jamais... Ne prend pas de risques inutiles, s'il te plaît... ! »
Il est si près de moi, je suis adossé contre la voiture, il a pris appui avec sa main près de ma tête... Je reste interdit... Mon coeur bat si fort... ! Je ne sais pas quoi dire... Il se redresse et va vers l'avant de la voiture :
« Bon, tu conduis ?
- Deviendrais-tu suicidaire ? je ricane, me remettant de ce petit moment.
- Non, mais ta conduite accompagnée doit se faire rapidement, je ne tiens pas à endurer ça pendant des années... »
Je souris et vais prendre ma place au volant... Sanzô... A ce moment-là... C'était magique, j'étais si bien à contempler tes yeux crépuscule... J'aurais pu rester ainsi longtemps... J'ai même eu une drôle d'envie... Celle de t'embrasser... Y a pas à dire, je crois que pour moi, tu es bien plus qu'un partenaire...
--- A SUIVREUH !
Sahad
: Et vi, je ne peux pas faire d'histoire sans yaoi, gomen, ne ! En
plus, je trouve que c'est un couple mignon ! -- Bon, ok c'est
peut-être pas l'avis de tout le monde... Désolée...
Mais je continue ! Et merci à celles qui m'ont laissé
des reviews ! Ça fait vraiment plaisir ! o
(1) on m'a dit qu'ils étaient vert-marron alors pour faire plus simple, on va dire verts.
