Tout n'est pas toujours simple

Auteur : Sahad

Note : Ouh ! Que je suis pas sérieuse ! Dire que j'ai mon bac blanc à passer vendredi prochain et que je m'amuse sur une fic ! Ouh, quelle sale gamine je suiiiiiiiiiiis ! ... Heu... Désolée, je vais bien ! ' Je vous rassure, je suis tout à fait apte à écrire (espérons-le) donc voici la suite ! Bonne lecture !

Chapitre 3 :

Les deux policiers étaient à nouveau retournés au poste de police et cette fois, ils faisaient leur rapport à leur supérieur hiérarchique, Hakkaï :

« Récapitulons... murmura celui-ci. On n'a toujours aucune idée de qui est ce mystérieux voleur, le directeur de l'Ordinacentre est un lapin en peluche géant et la bombe n'est, en réalité, qu'un tas de feux d'artifices ; ai-je oublié quelque chose ? demanda le brun avec son éternel sourire.

- Oui, le gars de l'Ordinacentre nous a pris pour des cons et il ressemble vaguement à un savant fou à trimballer son lapin en peluche partout où il va... compléta Kôgaiji.

- Eh ben... Nous avons fait un grand pas... ironisa Hakkaï.

- Nous ne sommes pas faits pour ce genre de mission ! protesta le rouquin.

- Oh, mais si, c'est bien pour cela que je vous ai choisis ! sourit à nouveau leur patron.

- Je vais le buter... » grogna Sanzô comme pour lui-même.

Le blond, qui supportait mal l'échec, s'était posté à la fenêtre et fumait une cigarette en laissant ses yeux contempler le paysage, le vent qui passait soulevait quelques unes de ses mèches ; Kôgaiji non plus n'aimait pas l'échec mais préférait ne pas se plaindre, il était également trop préoccupé pour s'attarder sur un seul échec. Le soir tombait doucement sur la ville, Kôgaiji rentra à l'appartement qu'il partageait avec Sanzô pour des raisons de loyer, il lui était plus rentable de vivre en cohabitation que seul, de plus, il était de ceux qui détestait la solitude : il se sentait très mal s'il se savait seul dans un appartement. Il alla s'écrouler dans son lit et resta un moment silencieux à regarder son plafond pour lequel il trouvait un certain intérêt ; cette affaire lui tournait encore et encore dans la tête : qui ce voleur pouvait-il être ? Aucune réponse ne se présentait et il commençait sincèrement à en avoir marre après avoir courut toute la journée après un fantôme, mais son portable le tira de ses pensées :

''C'était une jolie course aujourd'hui, ne ? Je me suis bien amusé, moi ! J'espère qu'on s'amusera encore demain ! Oyasumi !''

Oui, décidément, ça lui courait sur le haricot, il déposa sans douceur son portable sur sa table de chevet et alla prendre une douche pour finalement aller se coucher, il n'avait pas faim et préférait jeûner ce soir. Le sommeil fut long à venir, cette affaire irrésolue ne le lâchait pas et le tracassait grandement, de plus, il était certain que l'homme important à qui appartenait le compte n'allait pas se gêner pour enfoncer la police pour ne pas avoir retrouver le voleur. Mais d'un autre côté, que pouvait-il faire ? Il n'avait aucun indice quant à l'identité de cet homme...

OoOoO

Lorsque Sanzô se réveilla, il faisait déjà jour, il tourna lentement la tête vers son réveil pour découvrir qu'il était 07h00, ils allaient être en retard... Mais une fois de plus ou de moins ne lui faisait pas peur, il n'allait pas se presser pour cela. Il se leva lentement, se réveillant peu à peu, ouvrit le tiroir de sa table de nuit, prit son paquet de cigarette et en alluma une ; il resta quelques instants à regarder la fumée se déplacer dans l'air, une sorte de ballet... Il sortit de sa chambre, un boxer et un jean pour seuls habits, il allait pénétrer dans la cuisine lorsqu'il vit la porte de la chambre de son partenaire entrouverte, aurait-il travaillé pendant la nuit ? Pousser par la curiosité, le blond alla jusqu'à le porte et la poussa doucement, la vision qu'il eût l'attendrit : le jeune rouquin dormait en position fœtale, la couverture ayant un peu glissé, elle laissait voir un débardeur noir assez ample ; dans sa main il y avait un crayon à papier et des feuilles blanches sur son lit et par terre laissaient comprendre qu'il ne s'était pas tout simplement endormi ; visiblement, cette histoire ne le laissait pas indifférent.

Il alla jusqu'au lit, remontant doucement la couverture sur le corps de son coéquipier, celui-ci grogna doucement, Sanzô suspendit son geste ; mais voyant que Kôgaiji ne se réveillait pas, il reposa la couverture sur le jeune homme et retourna à la porte, il resta un instant à regarder le rouquin dormir profondément... Mais il fut interrompu dans sa contemplation par la sonnerie du portable sur la table de chevet de son partenaire, le petit appareil tournoyait sur lui-même ; les yeux verts de Kôgaiji s'ouvrirent difficilement, il se redressa, les cheveux légèrement en bataille, et prit en main son portable :

« Kô ? voulu savoir le blond.

- Mû... l'interpellé fronça les sourcils et plissa les yeux pour lire ce qu'il y avait d'affiché sur son écran. ''Debout ! C'est l'heure ! 07h10 ! Le jeu reprend ! Bonne chance !''...

- Tu es resté éveillé combien de temps hier soir ? grimaça Sanzô en écoutant la voix de son coéquipier.

- Beuh... J'en sais rien... J'vais prendre une douche, ça me réveillera... »

Disant cela, il s'extirpa et traîna les pied vers la salle de bain sous le regard amusé de son partenaire qui alla préparer du café dans la cuisine...

POV Sanzô

Nous n'avons toujours aucune piste pour cette maudite affaire, ça devient énervant... Surtout que j'ai horreur de me faire mener par le bout du nez... ! Je regarde le liquide noir tomber dans la cafetière, aussi noir que ce que je broie intérieurement... Comment Hakkaï a-t-il pu espérer qu'on trouverait ce voleur ? Il ne fait que s'amuser avec nous et nous demeurons lamentablement au point zéro... Comment savoir par où commencer ? Je suis un homme de terrain, je ne peux pas le nier, en plus, comme le dit si bien Kôgaiji, je suis un handicapé de l'ordinateur... Ça s'annonce difficile dès le début... La sonnerie du téléphone retentit, je vais jusqu'au couloir et décroche :

« Hn ? (ndla : une telle réponse fait toujours plaisir)

- Mr. Genjô Sanzô de la police ? demande une voix de jeune homme.

- Nani ? je lâche, je suis encore un peu de mauvaise humeur et mal réveillé.

- Je suis le directeur de l'Ordinacentre et j'accepte de vous fournir mon aide pour me faire pardonner le malentendu d'hier, venez donc me voir aujourd'hui dès que vous le pourrez... ? propose-t-il.

- Ok, nous arriverons d'ici... Environ deux heures et demie... je répond.

- Bien, à bientôt. »

Il raccroche... Je jure que si je me retrouve à nouveau devant ce maudit lapin, je pète un plomb... Kôgaiji sort de la salle de bain, je vais prendre sa place, une bonne douche me fera sûrement du bien...

FIN POV

Les deux hommes sortirent donc de chez eux et se dirigèrent vers le dôme qui dominait toujours la ville en son centre, après trois quarts d'heure, ils se retrouvèrent de nouveau devant l'homme au lapin :

« Bien le bonjour, messieurs ! les salua-t-il.

- Amenez-nous au directeur... ! le coupa net Sanzô.

- Et pas de blagues cette fois... ! » grogna Kôgaiji.

L'homme les emmena donc dans la même salle que la dernière fois...

POV Kôgaiji

Non... ? Il nous refait le coup du lapin ? Je vais l'étrangler ! Bon, Sanzô s'en occupe, tirant une balle dans la tête du pauvre lapin en peluche géant :

« J'ai dit que je voulais voir le directeur... ! gronde-t-il.

- Monsieur, rangez cette arme, s'il vous plaît... ! ce cher Mr. Nî ne semble pas du tout impressionné, n'a-t-il donc aucune notion de la peur ?

- Bien... mon super partenaire s'approche de l'ordinateur en face du lapin. Je suis pas très doué en ordi mais en voyant ce joujou je pense qu'il vaut quelques briques, non ? »

Comme si c'était les paroles magiques, un rire s'élève de derrière moi, je me retourne et fait face à un homme qui doit avoir deux ou trois ans de plus que moi, il a de longs cheveux roux attachés en une queue de cheval haute (ndla : désolée Dstine, je te pique ta coiffure), ses yeux sont deux rubis, il a deux cicatrices sur la joue gauche mais ça ne lui enlève rien, il a une présence assez importante... Je reste interdit à le contempler, c'est Sanzô qui me ramène à la réalité :

« On a un rigolo sur le réseau... Vous pourriez le retrouver ?

- Bien sûr, toutes les informations de la ville passent par ici ! répond notre homme en souriant. Par contre, ça ne se fera peut-être pas comme ça...

- Que voulez-vous dire ? je demande.

- Oh, vous devez être Mr. Kôgaiji, le partenaire de Mr. Sanzô ? me lance-t- il toujours souriant.

- Heu... Oui... je réponds, un peu surpris.

- Enchanté ! Je suis Sâ Gojô, directeur de l'Ordinacentre ! il m'empoigne la main et la secoue énergiquement.

- Bon... ! s'impatiente Sanzô.

- Tout de suite ! »

Il me lâche et va rejoindre mon coéquipier et, me reprenant par le bras, il nous entraîne tous les deux à travers les couloirs de cet endroit gigantesque ; nous arrivons dans une salle où l'on trouve un ordinateur à écran géant... Il nous tend des lunettes, nous les mettons et nous retrouvant dans un monde en 3D...

« Ne les enlevez pas, vos yeux en souffriraient... ! rit Mr. Gojô. Bon, tu es là, Doku-kun ? »

A peine a-t-il dit ça qu'un homme nous apparaît, je reste bouche bée devant toute cela qui ressemble tant à la réalité... ! Il est brun, assez baraque, je voudrais pas me prendre une baffe de sa part ! Mais son sourire chaleureux est rassurant...

« Que me veux-tu, Gojô-kun ? lance-t-il à notre hôte.

- D'après ces messieurs, un homme aurait volé par ordinateur 3 millions d'euros dans le compte d'un homme important... répond Mr. Gojô.

- Très bien, je lance la recherche... »

Nous attendons quelques instants avant qu'il réapparaisse, toujours souriant mais un peu moins chaleureusement, il va nous annoncer quoi là ?

« Gojô-kun, apparemment, j'ai repéré quelque chose mais je vais mettre longtemps à remonter jusqu'à lui : il a utilisé exactement 60 portails de connexion... Il me faudra dans les six heures pour tout remonter...

- Soit, alors active-toi... » sourit le directeur.

Une fois ce charmant petit échange terminé, il nous emmène en dehors et nous installe dans une salle assez grande avec table et canapés, c'est bien, je me laisse aller sur l'un d'eux... Ils sont confortables... Il allait nous offrir quelque chose lorsque mon portable sonne :

« Allô ?

/Mochi mochi / me lance une voix d'ado. /Alors ? Vous vous amusez bien /

- T'es le... ? je souffle.

/Vi, le voleur des 3 millions d'euros / rit-il. /Avant que tu te fasses une fausse joie, ne te fie pas à cette voix, elle est modifié et je sais pertinemment qu'il vous faut 3 minutes de communication pour pouvoir me localiser... Soyons bref.../

- Pourquoi ce vol ? je demande, en espérant gagner un peu de temps même s'il est au courant et j'en profite pour enregistrer notre conversation.

/C'est un jeu / s'exclame-t-il. /Le jeu du chat et de la souris, rien de plus ! Je ne fais que m'amuser, de plus, vous et votre partenaire semblez plus intéressants que les autres /

- Mais que... ? je commence.

/Tic tac, tic tac / me coupe-t-il. /Il me reste 50 secondes, donc voici l'énigme : qu'est-ce qui a une queue et une agilité hors du commun, qui offre a boire et qui fait des grimaces ? Elle est simple ! Si vous trouvez, peut-être me verrez-vous ! Bye bye /

Et clac, il me raccroche au nez ! Je regarde Sanzô et lui transmets le message, ni une ni deux, nous partons, il demande tout de même à Mr. Gojô de nous prévenir si jamais il a des nouvelles... ! Nous partons... Cette fois, peut-être que nous pourrons savoir de quoi il en retourne...

--- A SUIVREUH !

Sahad : kikoo ! un nouveau chapitre, je devrais p'têt me calmer en raison du bac blanc, je reprendrais bientôt, vu que ce sera les vacances ! Voilà, buhbye !