Tout
n'est pas toujours simple
Auteur : Sahad
Note : J'ai passé mon bac blanc ! Maintenant, y a plus qu'à attendre pour savoir si je l'ai foiré ou pas ! Yattaaaaaaaa ! Haut les cœurs ! Bon, ce moment de folie passé, reprenons : Bonne Lecture.
Chapitre 4
:
Les deux
policiers étaient montés dans leur véhicule et
déambulaient dans la ville, le rouquin tourna les yeux ver son
partenaire :
« Sanzô, tu as une idée de ce que peut vouloir désigner cette énigme ?
- Pas le moins du monde, voyons... Fais moi réécouter cette conversation, s'il te plaît... » lança-t-il.
Kôgaiji s'exécuta, prenant son portable et tapotant sur quelques touches, il le mit à son oreille et au bout de quelques secondes, il enclencha le mode mains-libres, la voix claire s'éleva dans l'air de la voiture :
/Il me reste 50 secondes, donc voici l'énigme : qu'est-ce qui a une queue et une agilité hors du commun, qui offre à boire et qui fait des grimaces ? Elle est simple ! Si vous trouvez, peut-être me verrez-vous ! Bye bye /
- Ça serait l'occasion unique de le voir... Ce serait bien, on avancerait beaucoup, on pourrait même le coincer... murmura le partenaire du blond.
- Toi aussi, t'as envie d'en finir ? sourit Sanzô.
- Disons que j'ai envie de savoir... répondit l'intéressé.
- Pareil... »
Ils vaguèrent quelques temps encore dans les rues...
POV Sanzô
''Une
queue, une agilité hors du commun, qui offre à boire et
qui fait des grimaces''... Bonjour le casse-tête...
Voyons... Je garde les yeux rivés sur la route tout en
réfléchissant, mais j'ai beau tourner ça dans
tous les sens, je ne vois pas... Ça m'énerve !
''Une queue'', bon ça doit quand même être
un animal... Enfin, supposons... Ensuite, ''une agilité
hors du commun'', si on combine avec le premier, ça peut
être un chat... Par contre, ça ne va pas avec les
grimaces... Rah !
« Je sens que je vais pas avoir de difficulté à m'endormir ce soir ! sourit tristement Kô.
- Pareil... Pourtant, j'aimerais vraiment le coincer ! je grogne. Lui montrer qui est le patron !
- Ben, pour l'instant, c'est lui qui nous mène par le bout du nez... soupire mon cher partenaire.
- Oh, mais attend ! je lâche. T'inquiète pas, va : c'est pas au vieux singe qu'on apprend à... je ne termine pas ma phrase, c'est comme un déclic. Le singe ! C'est ça ! Ça explique la queue, l'agilité et les grimaces ! Quand au fait qu'il sert à boire, ça doit être un bar !
- J'y avais pas pensé ! s'exclame Kô. Mais c'est super raisonné mon grand ! Il y a un bar qui a ouvert y a pas si longtemps, ''Gensômaden Saiyuki'' ou quelque chose du genre ! Ils affirment servir de l'alcool, du vrai, genre alcool de singe, justement !
- Ah bon ? Tu sais ce genre de truc, toi ? je m'étonne. Tu picoles ?
- Mais ! proteste-t-il. Y a rien de mal à visiter les coins branchés de la ville ! Et puis j'y peux rien, on m'y avait invité, je pouvais pas refuser !
- C'est ce qu'on dit... je ricane. Allez, cap sur ce bar ! »
Là, j'appuie sur le champignon et direction le ''Gensômaden Saiyuki'', Kô préfère ne pas contacter Hakkaï car nous n'avons que les portables et ce sagouin pourrait très bien nous avoir sur écoute ; bref, nous filons au bar, c'est génial pour l'image... Le bar est assez rempli, je ne m'attendais pas à voir autant de monde... Nous allons voir le barman qui nous envoie attendre à une table en sifflant un de ses serveur : un petit brun qui a dû se coiffé au pétard, il doit avoir tout juste 17 ans, il a des yeux or... C'est rare, bon, j'ai rien à dire avec mes yeux violets, c'est vrai... Il vient à notre table avec un petit calepin dans la main, deux cartes et le stylo à l'oreille, il nous tend les cartes en souriant. Il attend patiemment que nous ayons choisi, mais avant qu'on puisse s'exprimer, le barman hurle vers notre serveur :
« Gokû, dépêche-toi ! Il y en a d'autres qui attendent ! »
Le dit Gokû soupire à en fendre l'âme, j'aurais presque rit mais ça l'aurait probablement vexé et ce n'est pas ce qu'il y a de mieux pour demander quelques renseignements... J'allais lui parler mais le portable de Kôgaiji sonne, il décroche, c'est le directeur de l'Ordinacentre, on a du nouveau ! Je vois les yeux verts de Kô s'agrandirent ; au même moment, un gars bouscule notre serveur qui s'énerve :
« Non, mais ça va pas, non ? »
Cette voix... ! Il a compris aussi car il me regarde, conscient d'avoir gaffé : c'est la voix de l'appel ! Elle n'avait pas été trafiquée, c'était bien la voix d'un adolescent ! Ni une, ni deux, il se met à courir, je me lève et tente de le poursuivre, Kô a eu la même réaction que moi ; nous nous précipitons en dehors du bar, c'est qu'il court vite ce gamin ! Et comme il est plus petit que moi, il n'a aucun mal à se faufiler entre les gens, merde ! Je vais le perdre ! Kôgaiji n'en attend pas tant, il s'écrit :
« Son Gokû, t'es en état d'arrestation, rend-toi !
- Tu peux toujours rêver ! s'exclame notre fugitif en nous tirant la langue.
- Bon sang, il va nous échapper ! » je lâche.
C'est du moins ce que je pensais mais il se jette sur la rue en courant, un voiture déboule, elle va nous barrer la route ! Non, elle dévie, comme si... ! J'ai le temps de lire la peur dans les yeux du petit brun avant qu'il ne soit percuté de plein fouet ! Je me précipite.
« Quel con ! s'exclame Kô en sortant son flingue et en tirant sur le véhicule en tentant de toucher les pneus, vainement. Ça, c'était tout sauf innocent... ! Comment va-t-il ?
- Il a perdu connaissance mais il n'est pas mort ! je lance après avoir tâté son pouls. Appelle une ambulance !
- Tout de suite ! »
FIN POV
Les
secours ne furent pas longs à venir et le jeune garçon
fut emmené, le blond resta un moment pensif lorsque son
coéquipier l'appela afin de monter dans leur voiture et de
se rentre à l'hôpital où le petit brun allait
être emmené. Durant tout le trajet, Sanzô demeura
silencieux, de même que Kôgaiji ; ils attendirent le
résultat des examens :
« Ça va aller... leur affirma le médecin. Aussi incroyable que cela puit être, ce jeune garçon s'en sort avec une jambe fracturée et rien de plus si ce n'est un hématome à la joue dû au choc de sa chute...
- Seulement ? s'étonna le rouquin. Eh ben... On a affaire à un miraculé !
- Comme vous dites, la voiture n'aurait heurté que ses jambes ! renchérit le médecin. Incroyable, n'est-ce pas ? Ce jeune garçon aurait eu le réflexe de sauter, pas assez haut pour éviter la collision ni assez vite mais... C'est une belle prouesse ! »
Les deux policiers n'en revenaient pas, ce Gokû semblait avoir beaucoup de ressources, autant dire qu'il faudrait le surveiller constamment afin qu'il ne s'échappe pas une fois réveillé. Ils décidèrent de veiller à tour de rôle sur l'adolescent pour éviter cela et également pour le protéger au cas où ses agresseurs reviendraient à la charge ; Kôgaiji laissa le premier tour à son partenaire pour aller voir Gojô qui méritait selon lui, des remerciements.
OoOoO
POV Gokû
Huh...
Je sens une douleur au niveau de mon visage... Par contre, je ne sens
plus ma jambe... J'entends un bip agaçant près de
moi... Où je suis... ? J'ouvre difficilement les yeux,
la clarté de la pièce m'ébloui... Je mets un
peu de temps à m'habituer à toute cette lumière...
Hum... D'après le décor, je dirais que je suis dans
une chambre d'hôpital, je regarde ma jambe : elle est
plâtrée... Génial... (ironie qui
tue)
Récapitulons : j'étais dans le bar Saiyuki, comme chaque soir... Ensuite... Les deux policiers sont venus et m'ont reconnu, je me rappelle de la course poursuite, des phares et puis... Plus rien... Apparemment, maintenant que j'ai été démasqué et qu'ils ont récupéré ce fric, ils ont voulu se débarrasser de moi... Ordures ! Dire que je leur faisais confiance ! Il avait l'air si gentil avec moi, je pensais que... Je le considérais comme mon frère... Salaud ! Je sens mes yeux me brûler. Ah non ! Pas question de chialer pour ça ! J'ai vu pire quand même... ! Je passe rageusement ma main sur mes yeux ! Aïe... J'ai mal à la joue... ! J'essaye de me relever un peu mais c'est dur... !
« Un coup de main, Mr. le revenant ? »
Je tourne la tête en direction de la porte d'où venait la voix, je me retrouve face à ce policier blond, il tient un plateau-repas dans les mains ; il s'approche, pose le plateau sur une table non loin et appuie sur un bouton de mon lit, je sens le dossier se relever, c'est quand même plus agréable d'être assis...
« Heu... Merci... je lâche.
- Tu as faim ? me demande-t-il.
- Ha...Hai... » j'acquiesce.
Il rapproche la table d'hôpital de façon à ce que je me retrouve avec le plateau-repas juste devant moi, je rêve ! C'était tout ce que je pouvais espérer pour mon ventre qui crie famine ! J'attrape les couverts et engloutis le repas qui n'est pas mauvais du tout ! Mmmmh ! Ça fait du bien de manger ! Puis, alors que j'ai presque fini, je lève les yeux vers le flic, il m'observe de ses yeux crépuscule... Ou plutôt, il me surveille... Mes yeux vont du plateau à lui...
« Heu... C'était pour vous peut-être ? je hasarde.
- A l'origine, oui, mais c'est pas grave... Mange donc... lâche-t-il. Je m'achèterais un truc lorsque mon coéquipier viendra me remplacer. Bon... Si tu me parlais un peu de tout ça ? »
FIN POV
POV Sanzô
Il
repose doucement ses couverts, fixant son assiette sans rien dire, il
doit se demander s'il doit me parler ou non... Mais j'ai
l'impression de lire une telle tristesse dans ses yeux... ! Il
ouvre la bouche, puis la referme sans avoir prononcé un mot...
Il ne sait pas trop par où commencer on dirait... Je ne vais
pas précipiter les choses, j'attends patiemment jusqu'à
ce qu'il ait ordonné ses idées :
« Bah... De toute façon, je n'ai plus de raison de les couvrir, ne ? un triste sourire se dessine sur son visage quelques instants puis il continue. Ça a commencé à peu près... Quand j'avais 5 ans, ça remonte mais je m'en souviens bien... Elle m'a abandonné dans un parc où elle m'avait emmené... Il était loin de la maison, trop pour moi à l'époque... J'ai joué sans même me rendre compte qu'elle partait, ce n'est que tard dans l'après- midi que j'ai vu qu'elle avait disparu... Je l'ai cherchée jusqu'à la tombée de la nuit, j'avais arpenté quelques rues de la ville et m'étais perdu... »
Il déglutit en fermant les yeux, ce n'est pas un souvenir des plus agréables, c'est sûr... Je ne dis rien, posant simplement ma main sur la sienne ; ses lèvres tremblent un peu alors qu'il retourne sa main pour serrer la mienne, puis il reprend :
« Je suis resté pendant des heures tout seul, à appeler et à pleurer une mère qui ne revint jamais... Mais un homme a été attiré par mes gémissements, il avait alors une vingtaine d'année ; il m'a demandé ce qui n'allait pas et, lorsque je lui ai raconté ce qu'il s'était passé, il m'a dit qu'il allait m'aider... Qu'il allait s'occuper de moi... Je n'étais pas méfiant, puisque j'étais petit, et je l'ai suivi... Il m'a nourri, logé, éduqué et m'a appris beaucoup de chose en informatique... J'en ai appris plus en allant sur le web, j'ai chatter avec des gens qui m'ont donné pas mal de tuyaux... C'est comme ça que je suis devenu un ''as de l'ordinateur'' comme ils disaient...
- ''Ils'' ? je l'interroge.
- Oui, mon boss et celui qui je considérais comme mon frère... Il s'appelle Shien... murmure-t-il. C'est une sorte de chef de gang... Heu... Je suis obligé de vous donner leurs noms ?
- Ben, ça serait bien, ouais... j'admet.
- Bon... Eh bien... Il y a... il hésite, je sens bien qu'il a du mal à me le dire. Il y a Ririn... Gyokumen... Un autre dont je n'ai jamais su le nom et... Et Homura... »
Il a prononcé ce dernier nom avec peine, je devine facilement qu'il est très attaché à cet homme... Je sens sa main serrer plus fort la mienne alors qu'une larme perle sur sa joue, il se mord la lèvre inférieur et commence à pleurer vraiment... Je ne sais pas trop quoi faire... Je m'approche et le serre dans mes bras, il s'agrippe à mon pull où il noie son visage...
La porte s'ouvre, je tourne la tête et vois Kôgaiji, il nous fixe, les yeux écarquillés, comme pétrifié... Oups... Mais il se calme en entendant les sanglots du gamin et prend même un air attendri, je reporte mon attention sur Gokû et le berce doucement :
« Tu sais... Ce n'est pas parce qu'ils font tous partie du gang, qu'ils t'ont tous trahi... »
Il s'écarte un peu de moi, ses yeux or embués par les larmes me fixent, il déglutit et articule d'une voix cassée :
« Vous croyez... ?
- Bien sûr... je souffle. Peut-être qu'une seule personne t'a fait ça, ce n'est pas parce qu'une personne d'un groupe fait quelque chose que le groupe en entier est coupable... »
Il me sourit de ses lèvres tremblantes et je peux lire l'espoir qui brille dans ses yeux... Kôgaiji toussote et notre gamin le remarque enfin :
« Ah, M'sieur... Heu... Désolé de vous avoir fait courir... bredouille-t- il.
- Bah... C'était le jeu... sourit Kô. Sanzô, notre boss veut te parler... »
Je connais ce code, il l'utilise toujours lorsqu'il veut me parler en privé, autrement, il aurait dit Hakkaï : il a tellement d'autorité... (ironie qui tue) Je sors donc de la chambre en sa compagnie, une fois la porte fermée, nous nous éloignons un peu et il murmure :
« Tu crois que c'est une bonne idée de lui dire ça ?
- C'est ce qu'il avait besoin d'entendre... je réponds. Ça n'a pas toujours été rose pour lui...
- Oui, mais imagine si tout le groupe est impliqué... D'après ce que j'ai compris, ça risque sérieusement de le briser ! réplique-t-il.
- Je sais bien... je râle. Mais je n'avais pas le choix... C'était ça ou il ne parlait pas...
- Tu es prêt à risquer ça ? insiste-t-il.
- De toute façon, ce qui est dit est dit, même si je le regrettais, je ne peux pas revenir en arrière... je lâche.
- ... les yeux verts de Kô me scrutent, il doit se dire que je suis un monstre sans cœur. Ne dis pas ça... T'auras beau dire, je te connais...
- Hein ? je pige pas tout là.
- Si tu veux arrêter ce gars le plus vite possible, c'est pour que la vie du gamin ne soit pas en danger si ce gars apprend qu'il est encore en vie... sourit-il. Tu ne peux pas me tromper... »
Je le fixe, un peu surpris... Pourquoi dit-il ça ? Est-ce qu'il cherche à me donner une excuse ? Je hausse les épaules et lui laisse la garde de Gokû... Je dois aller à la Banque de données si je veux avoir leur adresse ou au moins leur local...
--- A SUIVRE !
Sahad : La vache ! J'ai trop pas le temps de taper des chapitres ! Je suis tout le temps occupée ! Et galère ! Mais bon... J'espère que ça vous plaît !
