Tout n'est pas toujours simple

Auteur : Sahad

Note : J'ai mis du temps à uploader mais c'est dû à quelques problèmes d'ordinateur et quelques prises de têtes au bahut... J'avais pas trop le moral (je ne sais pas trop si je l'ai vraiment retrouvé mais je ne peux pas vous faire attendre éternellement, ne ? -- )

Chapitre 5 :

Sanzô avait passé près de trois heures dans leur Banque Centrale de Données, dit la BCD, il avait finalement trouvé ce qu'il cherchait, une adresse... Peut-être une réponse... Il prit son portable :

« Kô... ?

/Yoh, Sanzô... Quoi de neuf /

- J'ai ce qu'il nous faut... Comment va le gamin ? demanda le blond.

/Il va bien, je te le passe.../

- Heh ? le policier faillit en lâcher son portable.

/Ano... Mochi mochi / lança une autre voix.

- Gokû... ? lâcha Sanzô.

/Hai... Vous avez... Du nouveau / bien qu'il faisait des efforts, le blond n'eût aucun mal à discerner l'appréhension dans la voix du jeune brun.

- J'ai une adresse... répondit simplement le policier. Ne t'inquiète pas... Il n'y aura pas de morts, je te le promet...

/Pas même vous, hein, m'sieur / s'inquiéta Gokû.

- Non, rassure-toi... sourit le blond. Tu diras à Kôgaiji que je te laisse sous sa garde, ok ? Bon, à plus... »

Sur ces quelques mots, il raccrocha...

POV Sanzô

Je regarde quelques instants mon portable... Gokû... J'ai peut-être été un peu loin dans ce que je t'ai dit... Dire que tout le groupe n'était peut-être pas impliqué et en plus qu'il n'y aurait pas de morts... J'espère que je ne me trompais pas... Je sors de la BCD, maintenant que je sais où l'un d'entre eux réside, je pourrais peut-être élucider quelques petites choses ; je descends au garage et m'installe dans la voiture, j'allume une cigarette comme à chaque fois que je suis stressé... Je démarre et avance dans les rues de la ville ; j'ai besoin de savoir...

FIN POV

--- à l'hôpital ---

« Il te laisse sous ma garde ? s'étonna le rouquin.

- C'est ce qu'il a dit... affirma Gokû. Il a dit aussi qu'il avait une adresse...

- Rah ! Quel baka ! grogna Kôgaiji en se passant les doigts sur la tempe. Il veut tout faire tout seul, ce sagouin...

- Dites, m'sieur... lança timidement le petit brun en baissant les yeux sur ses draps, les triturant entre ses doigts. Il va rien arriver de mal, hein ? »

Les yeux vert noisette du jeune flic scrutèrent l'adolescent, ce garçon avait tout l'air d'un enfant à entendre ses questions, un enfant... C'était l'image qui lui venait, pourtant, ils n'avaient que deux ans de différence, seulement deux... Il s'assit sur le lit :

« Ne t'inquiète pas, Sanzô est comme la peste ou le cafard, il revient toujours ! ricana-t-il. Quant à ta bande, il ne les tuera pas s'il te l'a promis... Et normalement, on n'a pas le droit sauf en cas de légitime défense...

- ... Je vais aller en prison, moi aussi ? demanda alors Gokû.

- Pas si tu nous aides à récupérer cet argent... Je pense que le juge sera indulgent avec toi si tu coopères... sourit gentiment le rouquin.

- ... Je peux essayer... Mais pour ça, il me faudrait un ordinateur avec connexion à internet... décréta le jeune brun. Si possible, un ordinateur qui ne rame pas trop, sinon j'en ai pour des heures et des heures...

- ... ? Que veux-tu faire avec ça ? s'étonna le policier.

- Je veux récupérer l'argent que j'ai volé et le rendre à son propriétaire... lâcha l'adolescent d'un air décidé.

- ... Ok ! » sourit Kôgaiji.

Il sortit son portable malgré l'interdiction (ndla : n'imitez jamais ce rustre ! lol) et téléphona au Poste de Police, ce fut son chef qui lui répondit, le rouquin mit son patron au courant des dernières nouvelles, celui-ci l'écouta attentivement et donna son accord...

OoOoO

POV Sanzô

Je suis arrivé devant un immeuble... Je regarde une dernière fois le bout de papier que je tiens entre les doigts... C'est ici, normalement... Je me lève, sors de la voiture ; je vérifie mon flingue, juste au cas où. Je rentre dans l'immeuble et monte jusqu'au deuxième étage ; c'est un vieil immeuble, il est délabré, c'est presque si je m'attendais à voir sortir un rat... Heu... C'est pas ce que je viens de voir ?

J'avance dans un couloir et m'arrête devant une porte... Je sais que mon flingue est dans mon dos au niveau de la ceinture et caché par ma veste mais je ne suis pas beaucoup plus rassuré pour autant... J'appuie sur la sonnette et prie pour ne rencontrer qu'une personne, j'attends un moment puis un homme vient m'ouvrir, il a des cheveux presque noirs, ses yeux ne sont pas de la même couleur, l'un est bleu et l'autre est couleur or, comme ceux de Gokû... Il me regarde un moment puis lance :

« C'est pour quoi ?

- Heu... Bonjour, vous êtes Homura ? je demande, à tout hasard.

- Oui... Vous désirez ? insiste-t-il.

- J'aimerais vous parler, si vous le voulez bien... » je murmure.

Il regarde à droite et à gauche dans le couloir, je lui affirme que je suis venu seul ; il me laisse entrer... L'appartement est assez simple mais il a quand même l'air confortable... Je sens son regard posé sur moi, je lui fais face et je comprends la question muette qu'il me pose...

« Je suis ici pour vous parler d'une personne...

- Qui êtes vous ? me demande-t-il.

- Mon identité importe peu... je réponds, mieux vaut être prudent. Je viens vous parler d'un jeune garçon du nom de Gokû...

- Il va bien ? »

A entendre sa voix, je comprends facilement que cet homme s'inquiète pour le gamin... Mais je préfère m'en assurer, je ne parle pas de lui mentir mais de ne pas lui dévoiler toute la vérité, rester le plus vague possible tout en amassant un maximum d'informations... J'ai quand même une tête, alors autant m'en servir...

« Quels étaient vos liens avec lui ? »

Aïe, je suis pas si doué que ça, le fait que j'emploie le passé semble lui tomber dessus comme la misère sur le monde, il s'assoit sur une chaise, les lèvres tremblantes, je peux donc en juger qu'il tient beaucoup à Gokû... Ou alors c'est un excellent comédien... Il passe une main sur ses yeux, j'attends patiemment qu'il se remette de ses émotions et il murmure :

« Gokû... C'était un gamin auquel je tenais énormément... Lui, il m'a appris ce que c'était que de vivre pour quelque chose, d'avoir un but... Alors que moi, j'étais au plus bas, je n'avais rien, j'avais tout perdu, il est apparu et, sans à priori, sans me juger, il m'a tendu la main avec un grand sourire... Il est le premier à m'avoir fait aveuglément confiance... Il était pur... J'aurais aimé qu'il ne soit pas dans la bande de Shien... Même si ce dernier l'a recueilli, il ne faisait que profiter de l'habilité de Gokû, de sa faculté d'assimilation... Vous savez, Gokû apprenait très vite, je me suis même parfois demandé s'il n'était pas surdoué... Je lui ai appris comment se défendre en cas de problème, quelques tours de passe-passe...

- Il était comme un frère pour vous... ? j'en déduis. Un petit frère ?

- Oui, c'était à moi de le protéger, c'est ce que je me suis toujours dit... m'avoue-t-il. Et j'aurais dû rester avec lui...

- Je pense que vous êtes digne de confiance... Suivez-moi jusqu'à ma voiture, j'ai quelques petites choses à vous remettre... »

Il acquiesce d'un signe de tête... Je l'observe, il semblerait qu'on lui ait retiré la chose qui comptait le plus pour lui... Mais je ne peux pas prendre le risque de lui parler dans son appartement... Car c'est dans un appartement délabré que l'on s'attendrait le moins à trouver un micro ; nous arrivons à ma voiture, j'ai préféré prendre ma voiture personnelle, elle passe plus inaperçu... Je lui demande de s'asseoir dedans, il me regarde d'un air interrogateur, je ne réponds rien, m'asseyant simplement au volant... Il hésite puis s'assoit, là, je murmure :

« Bon, ce que je vais vous confier, c'est parce que vous semblez tenir à Gokû...

- Hein ? il me dévisage. Vous voulez dire que...

- Gokû est vivant, oui. Il va bien si ce n'est sa jambe cassée, il est actuellement dans un hôpital où je peux vous mener... je lâche. J'espère ne pas avoir à le regretter...

- Mais comment... ? il n'arrive pas à formuler sa phrase.

- Gokû tient énormément à vous et ça me faisait mal de voir un adolescent souffrir ainsi... J'espérais ardemment que vous n'y étiez pour rien dans son agression... je réponds.

- Agression ? répète-t-il inquiet.

- Une voiture l'a renversé... je lui confie, sans que je sache vraiment pourquoi, je suis beaucoup moins méfiant que d'habitude.

- Une voit... ? »

Un lourd silence s'installe dans la voiture alors que je l'emmène à l'hosto, il semble perdu dans ses pensées, j'aimerais pouvoir lui en demander plus mais est-ce qu'il prendrait seulement la peine de me répondre ? Ça m'étonnerait... Les rues défilent, comme le reste de la ville, et tout le trajet se fait dans le silence le plus total. Je m'arrête sur le parking de l'hôpital et sors, il semble hésiter...

« Bon, tu te ramènes ? je lâche.

- ... Je ne suis pas très sûr qu'il ait envie de me revoir... souffle-t-il.

- Eh, j'ai pas gaspillé des litres d'essence pour aller te chercher, alors tu vas me faire le plaisir de ramener ton joli p'tit cul, sinon je t'embarque avec mon flingue ! je m'énerve.

- Un flingue ? son regard croise le mien, et merde.

- ... je soupire. Je suis flic... Genjô Sanzô, c'est comme ça que je m'appelle... Bon, tu viens ? Gokû meurt d'envie de te parler... »

Il reste interdit, se demandant probablement s'il peut ou non me faire confiance, puis, voyant que je commence à m'impatienter, il se lève et me suis. Je l'emmène jusqu'à la chambre, Kôgaiji me fixe d'un regard interrogateur, je le tranquillise par un sourire rapide ; le gamin quant à lui, semble fou de joie à sa vue :

« Homura !

- Gokû ! » s'exclame l'homme.

Il vient serrer le gamin dans ses bras, j'aurais presque souris mais quelque chose attire mon attention : dans un coin de la pièce se trouve un ordi portale, une prise téléphonique, un micro-casque... Je me tourne vers Kô qui sourit :

« Il va nous aider... il désigne Gokû qui lâche son ami.

- Oui... J'ai décidé de mettre la main à la pâte, moi aussi ! rit ce dernier. Je vais reprendre ce qu'on m'a fauché et le rendrais à son propriétaire !

- Gokû... C'est Shien qui t'a fait ça ? demande subitement Homura.

- Je ne sais pas... avoue le gamin en baissant piteusement la tête. Ça s'est passé tellement vite que je n'ai pas vu...

- Et toi ? Tu vas nous aider aussi ? je demande à l'homme.

- ... il me regarde, puis tourne les yeux vers Gokû. Ouais, je le ferais. »

Je les laisse à leurs retrouvailles, laissant mon regard vagabonder dehors... Je sens une main sur mon épaule qui me ramène à la réalité :

« Kô ?

- On peut vraiment lui faire confiance ? me chuchote-t-il d'un air inquiet.

- T'as une autre solution ? je demande.

- Non, mais on ne peut pas se permettre une erreur, aussi minime soit- elle... ! insiste-t-il.

- Tu es devenu méfiant... je remarque. On dirait que j'ai une mauvaise influence sur toi...

- Hein ? Mais... ! Mais non ! proteste-t-il en rougissant.

- ... je souris et lui ébouriffe les cheveux. Reste en vie, c'est tout ce que je te demande.

- ... il me regarde et sourit. Compte sur moi, partenaire ! »

Quand toute cette histoire va-t-elle se terminer et de quelle façon ?... Je ne le saurais probablement qu'au moment venu... Cet Homura semble tout à fait disposé à nous aider, espérons qu'il n'y aura pas d'effusion de sang... J'ai fait une promesse, je dois m'y tenir...

FIN POV

--- A SUIVRE !

Sahad : Et voilà ! Bon, j'espère que ça suit toujours et que je me relâche pas trop en ce moment ! Vos impressions ? Une suite ? Ou je remove cette fic ? A vous de voir ! --