Tout
n'est pas toujours simple
Auteur : Sahad
Note : Réponses aux reviews ! -O
Kôgaiji – « Merci pour les reviews, ça la calmera peut-être et elle arrêtera de nous martyriser ! »
Sahad – « Que dalle ! » o
Kôgaiji – « Je crois pouvoir affirmer que je suis le plus malheureux monstre de Gensômaden Saiyuki... » --'
Misao girl : C'est vrai que tu m'avais pas laissé de review pour le 5e chapitre, mais tu es pardonnée puisque tu m'en laisses une pour le 6e ! -- Eh oui ! Heureusement que Hakkaï est là, que veux tu : ''on ne voit pas avec les huit yeux des autres'' (vol.1 Fruits Basket) ou ''les tierces personnes voient toujours mieux la situation que les intéressés''. --' (j'ai de la culture ! lol)
Shunrya : Merci d'être à fond avec môôôôôaaa ! Sanzô, rester en vie ? Hum... Je sais paaaaaaas... lol ! La suite nous le dira ! Merci pour le compliment ! -O Pour te remercier, je continue !
Alia : je sais que c'est vache de couper au moment du suspens, mais je suis sadique, môa ! Muahahahahaha ! Et puis c'est ce qui pousse les gens à venir lire la suite, ne, ne ? -- Merci de poser la question pour Zenon : je ne me rappelais plus de son nom --' et c'était pas écrit au dos des DVDs (et mes vieux crisent si je les regardent quand ils sont là) ! Thank you ! Et puis, tous ces compliments... rougit je vais choper la grosse tête si ça continue ! lol !
Kamara : Bah, tu sais ! T'as le droit d'être impatiente si ça te plaît ! Moi, ça me fait super plaisir parce que ça veut dire que tu aimes ma fic ! --
Chapitre
7 :
La
moto fonçait à travers les rues, Kôgaiji ne
savait plus si ce qui lui vrillait les tympans était le moteur
de la moto ou ses propres battements de cœur : ce dernier
semblait déterminé à vouloir lui perforer la
poitrine.
POV Kôgaiji
Merde !
Un feu rouge au carrefour... ! Je prend le risque ou pas... ?
Je n'ai pas le temps de trouver une réponse à cette
question qu'une voiture me fait une formidable queue de poisson :
je freine comme un malade et souffle en remarquant que ma jambe n'est
qu'à deux centimètres du pare choc arrière de
la voiture... ! Mais pour qui il se prend celui-là ?
« Eh ! T'es con ou tu l'as fait exprès ? je crie.
- Hm ? il me regarde comme on regarde un cloporte. T'as dit quelque chose ?
- Je suis pressé, écarte-toi ! je grogne en pointant mon gyrophare du doigt pour lui faire remarquer ce que je suis.
- C'est ça... lâche-t-il. T'es pas le premier à utiliser ce machin comme excuse ! Et puis tu t'es regardé ? T'es encore un gamin, comment veux-tu être flic ? »
Il m'énerve, il m'énerve, il m'énerve, il m'énerve ! Je sors ma carte et pointe mon flingue direct sur sa tête, il ne fait plus du tout la même tête, surpris et à la fois apeuré ; voyant qu'il ne réagit pas, je lance d'une voix d'outre-tombe :
« Maintenant, dégage de mon chemin... !
- T... Tout de suite ! »
La voiture s'écarte le plus possible... Je range mon flingue... Bon sang, je suis sur les nerfs, qu'est-ce que je m'apprêtais à faire ? Le descendre ? Bah, tant pis, ce n'est pas le moment : je l'ai dit, je suis pressé. Mes yeux scrutent la rue où les voitures passent à une vitesse assez importante... Tant pis. Le tout pour le tout ! Je sers le guidon de toutes mes forces et fonce ! Je roule, au milieu des klaxons et des crissements de pneus, mais je roule ! Peu importe ! J'arriverais à temps ! Il le faut !
FIN POV
OoOoO
POV Sanzô
Me voilà arrivé... Je peux facilement voir le bâtiment d'où j'ai garé ma voiture... Je me repère un peu sur le plan que j'ai mémorisé et avance, tous mes sens aux aguets... Ma progression vers cette espèce d'usine désaffectée est longue et pénible : il y a tellement de déchets qui traînent qu'il est dur de les éviter pour ne pas faire de bruit... ! Je n'entends que le souffle du vent, les papiers qui volent ; les oiseaux ne viennent pas dans ce genre d'endroit... Il y a une atmosphère plutôt sinistre dans le coin, mais je ne vois pas pourquoi... Je continue à avancer, marchant aussi silencieusement qu'un félin...
--- FLASH BACK ---
« Tu
vois, Sanzô... Dans notre monde, c'est tuer ou être
tué. Le moindre petit bruit, aussi infime soit-il, peut signer
ton arrêt de mort. »
--- FIN DU FLASH
BACK ---
Je
m'en souviendrais, partenaire... Je sais que toi, ça t'a
coûté la vie. Mais contrairement à toi, je ne
mourais pas : j'ai fait une promesse... Et il y a quelque
chose qui me retient, quelque chose pour laquelle ça vaut la
peine que je vive...
Je pénètre dans le bâtiment, la première salle est vide, un vrai danger pour moi : si quelqu'un arrive, je n'ai aucun endroit où me cacher... J'avance à pas feutrés jusqu'à la porte et jette un coup d'œil : il y a des cartons, exactement comme me l'avait dit Gokû. Je passe derrière les boîtes, jetant des coups d'œil un peu partout, le flingue en main...
--- FLASH BACK ---
/ Vous avez... Du nouveau /
- J'ai une adresse... Ne t'inquiète pas... Il n'y aura pas de morts, je te le promet...
/Pas même vous, hein, m'sieur /
---
FIN FLASH BACK ---
Non,
Gokû... Pas même moi. Il y aura sûrement des
blessés, mais j'éviterais le plus possible les
morts... Je m'adosse à un mur, baissant mon flingue, caché
par des cartons ; et souffle : j'ai beau avoir l'habitude
du terrain, j'ai les nerfs à fleur de peau, mon cœur bat
vite et un poids invisible pèse sur ma nuque... Sans parler
des frissons qui me parcours le corps... Je déglutis et me
remets en chasse... Il n'y a personne dans cette pièce, je
continue...
FIN POV
Dans
les couloirs et salles de l'usines, une ombre avançait, sa
présence était à peine perceptible : le
blond s'était souvent entraîner pour ce genre de
situation. Les yeux couleur crépuscule scrutaient chaque coin
et recoin, il faisait volte-face au moindre bruit ; toute cette
pression était éreintante mais il ne devait pas
abandonner, il ne pouvait pas abandonner, il n'en avait pas le
droit. Et bien qu'il soit aussi silencieux qu'une ombre, il lui
semblait qu'il faisait beaucoup de bruit, trop de bruit : sa
respiration lui semblait être aussi bruyante que celle d'un
chien pantelant, ses pas lui rappelaient ceux des enfants courant
dans une église et son cœur battant lui donnait l'impression
d'un tambour. Le jeune homme finit par s'arrêté,
dissimulé dans un coin sombre...
/Je suis beaucoup trop tendu.../ se dit-il intérieurement. /Mes sens se sont nettement améliorés au fur et à mesure des entraînements, mais je n'entends plus que mes propres mouvements... J'ai l'impression de faire un vacarme du diable et ça ne me fatigue que plus psychologiquement... Je brûle mes ressources trop vite en essayant d'être encore plus silencieux que je le suis... Je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme.../
Il soupira et s'autorisa une pause psychologique : il n'était pas en danger pour l'instant, personne ne savait qu'il était là ; il ferma donc les yeux, laissant à son ouïe tout le travail de surveillance. Il n'avait pas beaucoup dormi ces dernières nuits, trop préoccupé par l'affaire en cours ; il trouvait difficilement le sommeil depuis quelques temps et cela n'était que plus pénible, la fatigue menaçait de le plonger dans un sommeil dangereux en ces lieux, peut-être même sans retour. Heureusement, le souvenir de son ancien partenaire, cette dernière image du corps de son ami le maintenait éveillé ; il rouvrit les yeux et se leva, reprenant son chemin, tous ses sens à nouveau aux aguets.
POV Sanzô
Je
me suis un peu calmé, heureusement... Le fait de paniquer ou
d'être trop stressé commençait à
représenter un réel danger ici... J'avance
toujours...
« Tu crois que Shien est au courant ? »
Je me plaque contre le mur en entendant cette voix. D'après la voix, il doit y avoir une gamine en bas des escaliers en ferraille...
« Je pense que oui... répond un voix de femme. De toute manière, maintenant que nous avons l'argent, Gokû ne nous est plus d'aucune utilité... »
J'écoute attentivement, la femme qui vient de parler lâche un rire sordide et des pas s'éloignent... Je ne bouge pas, conscient que je n'ai entendu les pas que d'une seule personne... Il reste quelqu'un...
« Pourtant, moi, je... Moi, je l'aime bien, Gokû... murmure la première voix comme pour elle-même. Moi... Moi, je ne veux pas qu'il meure... »
Sa voix devient entrecoupée... Elle pleure... ? Bon, je ne vais pas m'attarder plus longtemps ici, je dois trouver Shien, le cerveau de l'opération... Je me tourne et entend un petit bruit sonore... ? Merde ! Je n'avais pas vu cette vis parterre, mon pied l'a poussée et elle dévale l'escalier...
« Qui est là ? » s'exclame la gamine.
Je comprends très vite qu'elle grimpe les escaliers, je me précipite dans la première pièce venue : je n'ai pas à me préoccuper d'une quelconque présence dans cette pièce, je l'ai déjà visitée. Elle arrive dans le couloir... je me tiens contre le mur, serrant fermement la main sur mon flingue...
--- FLASH BACK
---
« Qu'est-ce que vous en pensez ?
lança Hakkaï.
- Il est mort pendu mais les toutes premières blessures au niveau du ventre sont peu profondes et non coordonnées... Je jurerais que ce sont des blessures faites par un enfant ! »
--- FIN FLASH BACK
---
J'ai
appris à me méfier de tout. J'entends les pas de
cette gamine se rapprocher doucement... Elle aussi est sur ses
gardes... ! Je retiens mon souffle, sentant mon cœur battre
jusque dans mes tempes... Une ombre se dessine sur la porte... Elle
va entrer... ! A peine a-t-elle fait un pas à l'intérieur
que je place derrière elle, la bâillonne d'une main
tout faisant une petite pression dans son dos du canon de mon
flingue. Elle se débat en faisant un de ces boucans... !
Je sens ses dents se refermer sur ma main, je serre les miennes pour
ne pas lâcher un cri ; je resserre ma poigne, elle gémit
de douleur... Je n'aime pas martyriser les gosses et même si
je ne veux pas lui faire confiance, je murmure :
« Tu sais que tu as un flingue collé à ton dos, n'est-ce pas ?
- Hm-hm... elle hoche la tête.
- Bon, je suppose que tu n'as pas envie de mourir... Alors je vais retirer ma main mais tu ne cries pas, sinon je te descends.
- Hm... Hm-Hm... » elle hoche à nouveau la tête.
Je retire donc ma main, elle s'éloigne d'un bond de moi et me fait face ; c'est une jeune rouquine aux yeux verts, elle porte un haut jaune pétant et un pantalon blanc... Enfin, pantalon côté droit et mini short côté gauche... La mode de nos jours. Je l'observe quelques secondes, elle en fait autant... Je suis soulagé qu'elle ne crie pas : dans la plupart des cas, elles promettent et se mettent à hurler. Je finis par murmurer :
« Tu es Ririn ?
- Co... Comment tu connais mon nom ? s'étonne-t-elle.
- Gokû ne m'a pas donné de description, mais j'avais une chance sur deux... je lâche tout en maintenant mon arme braquée sur elle.
- Gokû ! Dites, il va bien ? elle joint les mains au niveau de sa bouche comme si elle priait Dieu que je lui donne la réponse qu'elle attend.
- Il va bien, oui... je réponds.
- Dieu soit loué... un sourire se dessine sur son visage alors qu'elle ferme les yeux en poussant un soupir. Mais... Vous êtes qui, vous ?
- ... je la regarde, conscient que je suis devenu réellement méfiant depuis la mort de mon ancien partenaire. Personne.
- Personne ? s'indigne-t-elle. Je te signale que tu me menaces avec ton flingue... ! Alors dis-moi qui tu es !
- Je n'en ai pas l'obligation et si tu es vivante c'est parce que je le veux bien... ! je grogne.
- Tu le veux bien ? Oh, je vois, tu vas d'abord me violer puis me tuer après, c'est ça ? grimace-t-elle. Mais crois-moi, je vendrais chèrement ma peau !
- J'en ai rien à foutre de toi ! je rétorque. Si je ne te tue pas c'est parce que j'ai promis à Gokû de ne tuer personne.
- Il a dit ça ? elle me scrute à nouveau.
- Ouais... je réponds, finalement je ne suis peut-être pas aussi méfiant que je le croyais.
- Tu es flic, n'est-ce pas ? me demande-t-elle, j'acquiesce et elle continue. Bon, je veux bien t'aider parce que je ne veux pas que Gokû meure et parce que tu es beau gosse, mais je te préviens, tu devras tenir ton engagement ! Tu ne tueras personne ?
- Nan... » je lâche, agacé.
Elle sourit, je finis par baisser mon arme sans pour autant baisser ma garde : au moindre mouvement suspect, je la mets K.O. et sans scrupules. Elle me remercie en affirmant qu'elle sait que c'est un flic qui s'est occupé de Gokû après son ''accident'', elle semble très heureuse de savoir que le gamin n'ait rien... Les gamines de son âge pensent plus au grand amour qu'à une vie de gang, je ne lui donne pas plus de 16 ans...
« Tu dragues, Ririn ? » lâche une voix de femme derrière moi.
Merde ! J'étais trop occupé à surveiller la gamine et j'en ai négligé mes arrières ! Elle tient un flingue, un sourire mauvais aux lèvres... Je déglutis, son regard me parcourt de haut en bas, elle semble satisfaite de ce qu'elle examine ; je sens un frisson d'appréhension me parcourir le corps, je n'attends plus que le coup de feu qui mettra fin à mes jours...
« Je ne savais pas que les poulets comptaient de si beaux mecs parmi eux... Si t'étais pas ici pour nous arrêter, j'aurais bien passé une nuit en ta compagnie à m'envoyer en l'air, mais...
- Sûrement pas avec une veille peau comme toi ! je ricane. Tu t'es pas regardée, miss ridée ?
- Espèce de sale... ! gronde-t-elle. Je vais t'expédier dans l'autre monde !
- Désolé, il a encore du boulot. » la coupe une voix.
Un bruit sourd derrière elle et elle tombe parterre, assommée... Je relève les yeux et croise un regard vert que je connais bien, des cheveux roux qui ne me sont pas étrangers...
« Kôgaiji ! »
Il passe par-dessus le corps de celle qu'il vient d'assommer de la crosse de son flingue et s'approche de moi...
« Merci, Kô ; j'ai bien failli... je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'un splendide coup de poing dans la joue me fait vaciller.
- Baka... ! grogne-t-il. Tu pensais vraiment résoudre ça tout seul ?
- Kô... je souffle.
- On est partenaires, oui ou non ? On est sur la même affaire que je sache ! »
Ses yeux me dévisagent avec colère, je ne l'avais encore jamais vu comme ça... Je me masse la joue qui m'est douloureuse, c'est qu'il a de la force... ! Je finis par détourner les yeux et lancer :
« Je suis capable de faire ça seul... !
- Ah oui ? il me regarde d'un air moqueur.
- Je t'avais ordonné de retourner au commissariat ! je reprends. Pourquoi m'as-tu désob... »
Je sursaute en sentant deux bras enlacer mon cou et reste interdit alors que Kôgaiji me serre dans ses bras...
« K... Kô ?
- Je suis content que tu n'es rien... murmure-t-il. J'avais peur de ne pas arriver à temps... Hakkaï m'a dit pour ton ancien partenaire, je suis désolé. Excuse-moi d'avoir désobéis mais je ne...
- C'est pas grave... je le coupe en le serrant à mon tour dans mes bras. Je suis content que tu sois là... Je serais mort si tu n'étais pas arrivé. »
Kô resserre un peu son étreinte, je fais de même... C'est très agréable et je me rends compte de la solitude dans laquelle je vivais constamment, même si le monde m'entourait... Mais il n'y a qu'avec lui que je me sens bien, complètement reposé... La seule personne à part moi-même à qui je peux faire totalement confiance et la seule pour qui je pense que la vie vaut la peine d'être vécue... Un toussotement nous ramène à la réalité, Ririn me regarde avec un large sourire qui en dit très long, Kô et moi nous écartons vivement, aussi rouges l'un que... L'autre... ?
« Heu... Faut pas s'attarder ici... Ça pourrait être dangereux... lâche Kôgaiji en prenant la direction de la porte.
- Oui, tu as raison... » j'acquiesce.
Je le suis, conscient que je dois avoir l'air d'une tomate bien mûre, surtout que Ririn, derrière moi, sifflote la chanson du mariage...
--- A SUIVRE !
Kô :
... Déjà ? Je pensais que tu allais nous faire
souffrir encore mille est une calamités dont tu es
fan... ?
Sahad : Taratata, j'avais envie d'un petit moment ! o Et puis, il n'y a rien pour l'instant !
Sanzô : Parce qu'il doit y avoir quelque chose ? d'un ton grognon et proche du ''Omae o Korosu''
Sahad : Bouh ! Le m'échant ! Alors que je me décarcasse pour lui !
Kô : Bah, te plains pas, Sanzô, on n'a pas trop souffert...
Sahad : Pas ENCORE trop souffert.
GROS BLANC
Sanzô : Omae o Korosu !
Kô : Comment ça ''pas encore'' ?
Sahad : o' Haha... heu... Ben, je vais vous laisser ! Parce que sinon je vais devoir appeler Yaoiman à la rescousse !
Kô : ''Yaoiman'' ? oo
Sahad : Ben oui, y a bien Bioman et Caramelman ( réf : Caramel diary) qui existent, alors je dis que Yaoiman doit exister...
Kô : Heu... T'as dormi combien d'heure, là ?
Sahad : Six heures... Après deux nuits blanches...
Kô : C'est bien ça, tu dois être fatiguée parce que tu ne tournes plus très rond...
Sahad : Maieuh ! Bref + les poteaux !
