Tout
n'est pas toujours simple
Auteur : Sahad
Note : Je passe la barre des dix chapitreuh ! Yatta ! J'espère que ça va pas se perdre ! Bonne lecture !
Shunrya : Héhéhé ! Contente que mon petit instant de désespoir t'ait plus ! Mes profs de français ont toujours dit que dans mes rédactions, j'étais plus douée pour les moments de larmes et tout le blablabla que pour le reste ! Comme quoi, je suis une sadique née ! Muahahaha ! Je prends note de tes félicitations qui me font super plaisir ! Eh oui, les démons aussi aiment qu'on les félicite ! Car je ne suis effectivement pas humaine : je suis un démon (obsédé du yaoi mais un démon quand même).
Chapitre
10 :
« Kô ! »
Cette voix, il la connaissait ! Il leva la tête et ses yeux vides se remplirent de joie et de vie : le blond était là, il était revenu !
« Sanzô ! »
POV Kôgaiji
J'arrive
pas à y croire ! Il est bien là, ce n'est plus
un rêve ! Je descends de mon bureau et cours à sa
rencontre, comme il est dans un fauteuil roulant, je m'agenouille
face à lui et le serre fortement de mon bras valide. J'entends
tous nos collègues applaudir nos
retrouvailles...
« Sanzô... ! Je suis si content que tu sois enfin là !
- Désolé de t'avoir fait attendre, Kô... » me souffle-t-il en me serrant un peu plus contre lui.
Je sens des larmes de joie perler le long de mes joues, je n'ai pas espéré son retour en vain ! Je sens mon cœur brûler d'une douce chaleur, je ne sais pas comment décrire réellement ce que je ressens mais je suis fou de joie ! Sanzô s'écarte un peu de moi et me caresse la joue, je m'abandonne à ce moment de tendresse...
« Mes amis, je pense que nous devrions fêter dignement le retour de l'inspecteur Sanzô ! » propose Hakkaï.
Toute la salle crie haut et fort son accord, je souris de plus belle, plongeant mon regard dans ces yeux crépusculaires qui m'ont tant manqué ! Deux semaines de tristesse, d'attente et de vide ; maintenant, ces deux semaines me semblent bien loin, je ressens une telle joie que ces deux semaines pourraient ne jamais avoir existé... ! Hakkaï fait sauter le bouchon d'une bouteille de champagne (depuis quand y en a-t-il dans le commissariat ?), les verres en plastique font l'affaire et nous trinquons. Yaone, une de nos collègue, demande à Sanzô de nous dire un petit mot pour son retour parmi nous, Sanzô hésite car il n'aime pas trop ce genre de chose... Mais tout le monde l'encourage, il me lance un regard de détresse, je me contente de lui sourire en haussant les épaules : ça sera sa punition pour m'avoir laisser deux semaines tout seul ! Niark niark ! Il ne peut plus refuser, il toussote et commence :
« Eh bien... Je suis pas vraiment doué pour ce genre de chose... Ces deux dernières semaines ont existé pour vous alors que pour moi, elles n'ont duré que le temps d'un sommeil, une nuit... Cette affaire, je ne l'oublierais jamais : elle a été éprouvante et dangereuse mais elle m'a fait comprendre une chose... Elle m'a fait comprendre qu'on arrive à rien sans un bon partenaire... Et je tiens à remercier Kôgaiji, qui a désobéi à un de mes ordres et qui m'a ainsi sauvé la vie. Merci Kô... »
Je me sens rougir, je baisse un peu la tête sans pour autant le quitter des yeux et lui souris ; tout le monde l'applaudit, il demande de l'aide à Hakkaï, ce dernier l'aide et il s'appuie sur le bureau derrière lui pour tenir debout. Sanzô reporte son regard sur moi et me fait signe de venir... Je ne refuse pas et vais le retrouver, là, il demande le silence et lance :
« Je suis heureux que cette affaire soit classée et donne la parole à notre supérieur pour une affaire de haute importance. »
Tout le monde se regarde, que peut-il avoir à nous dire après tout ça ? Je ne sais pas du tout, mais Hakkaï s'approche de moi en me tapotant l'épaule :
« Je tiens à remercier l'inspecteur Sanzô pour cette affaire... Mais également l'inspecteur Kôgaiji ! »
J'en reviens pas... Je suis... Inspecteur... ? Sanzô sourit et me félicite pour ma promotion, tout les autres applaudissent... J'arrive pas à y croire... C'est super ! Je serre Sanzô de mon bras valide :
« C'est génial ! je m'exclame.
- Et t'es pas au bout de tes surprises... lâche-t-il.
- Oui... reprend Hakkaï. Je vous présente aujourd'hui deux nouveaux collègues ! L'un d'entre eux fera à la fois partie de la police scientifique et du terrain car il possède de grandes capacités. »
Il tend le bras vers la porte et Homura fait son apparition, tout le monde l'applaudit et attend le deuxième élément lorsque notre ami dépose celui qu'il portait sur son dos sur un bureau : Gokû.
« Ohayô ! lâche-t-il.
- Je vous présente notre nouvel as de l'informatique... ! sourit Hakkaï en posant les mains sur les épaules de Gokû.
- Mais... Ce n'est qu'un enfant ! s'exclame l'un de nos collègues.
- Un enfant mais il possède beaucoup d'expérience dans le domaine ! répond Hakkaï. Et Mr. Homura fera partie de l'équipe de terrain... ! »
Ils sont finalement applaudis grâce au regard noir que Sanzô et moi leur lançons, mais apparemment, Gokû et Homura se moquent bien qu'on ne les acclame pas, je m'inquiète quand même :
« Pas trop déçu, Gokû ?
- Nan... me sourit-il. Tu sais, j'ai quand même commis un vol, même si j'ai rendu... Et puis, ils verront bien de quoi je suis capable et seront bien obligés de reconnaître mes compétences, même s'ils sont plus forts que moi...
- Rassure-toi, je suis sûr que tu es plus fort que la plupart de ceux qui travaillent dans le secteur informatique ! ricane Sanzô.
- Dis pas ça, tu vas les vexer ! je le préviens.
- Pauvres choux... souffle Sanzô d'un air ''très désolé''. Kô... Je pourrais te parler dans notre bureau ?
- Hu-hum... » j'acquiesce.
Je l'aide à se remettre dans son fauteuil et le pousse dans notre bureau, il me demande de fermer la porte, ce que je fais, et me fais signe d'approcher... Je ne refuse pas et me retrouve face à lui, il m'agrippe les jambes de ses mains et m'attire vers lui, me ''forçant'' à m'asseoir sur ses genoux...
« Tu m'as manqué... sourit-il.
- Pas autant que toi... je murmure en déposant un timide baiser sur ses lèvres.
- C'est que t'es radin, en plus ! » grimace-t-il en me passant les bras autour de la taille.
Il m'embrasse, je souris intérieurement, heureux... Ça m'a manqué pendant ces deux semaines... J'ai eu peur que cette fois-là, à l'usine, soit la dernière, ce doux baiser est un vrai cadeau pour moi, ses lèvres sont si douces... Je sens sa langue caresser les miennes, je les entrouvre et sa langue vient câliner la mienne... Je passe mon bras autour de son cou, le pressant un peu plus contre moi...
FIN
POV
Ce
langoureux baiser ne fut pas le seul que les deux hommes échangèrent,
les caresses ne se firent pas attendre non plus, le blond passa ses
mains sous le haut de son amour alors que celui-ci se noyait dans son
cou, lui déposant de doux baisers...
« C'est p'têt pas le meilleur endroit... remarqua le rouquin.
- Ni le meilleur moment... lâcha son partenaire en pointant le plâtre de Kôgaiji. Quand on ira mieux... Je te ferais une surprise, rien qu'à toi, pour ta promo...
- J'ai hâte s'y être... » avoua son coéquipier.
Cette réponse fit sourire Sanzô qui reprit les lèvres de celui qu'il aimait et pour qui il était prêt à risquer sa vie, il savait que Kôgaiji était prêt à faire de même pour lui, ce qui le fit intérieurement sourire davantage.
--- ENVIRON UN MOIS PLUS TARD
« C'est
bon Homura ! T'es impec ! lança le blond.
- Merci... sourit l'homme en regardant avec satisfaction la cible qui avait le cœur criblé de balles.
- Tu es un bon tireur... avoua Sanzô.
- Dis-moi, inspecteur... ricana Homura. C'est Kôgaiji qui t'a déridé comme ça ?
- Heh ? le blond ne semblait pas comprendre mais peut-être ne le voulait-il pas.
- Ben, à notre première rencontre, t'étais beaucoup moins amical : bonjour, Mr. l'iceberg !
- Toi, tu vas te retrouver avec un trou dans la tête, ça va pas tarder... ! grogna Sanzô.
- Ah non, hein ! » protesta une voix.
Le jeune brun qui avait retrouvé l'usage de ses jambes, accouru jusqu'à son ami et le prit dans ses bras comme pour le protéger, puis il tourna ses yeux d'or vers l'homme au cheveux de même couleur :
« Pas touche à Homura ! Si tu lui tires dessus, je te le ferais regretter !
- Ah oui ? Et comment ? ricana l'inspecteur.
- Oh, tu sais... Avec un ordinateur, on peut faire bien plus qu'en pirater un autre... » sourit Gokû.
Sanzô sentit une goutte de sueur perler le long de son visage : de quoi était réellement capable ce petit singe ? Il préféra ne pas tenter le diable, car c'était ce qui définissait le mieux le jeune hacker : tête d'ange mais diable au corps (ndla : oui, oui, j'adore le film ''les Choristes'', il est génial !). Un rire qu'il connaissait bien s'éleva derrière lui, il se retourna pour faire face à son coéquipier qui venait le sourire aux lèvres :
« Yo, vous autres ! lança-t-il.
- Kô ! s'exclama Gokû en allant le serrer dans ses bras. Encore combien de temps avant qu'on te retire ton plâtre ?
- Encore une semaine... répondit le rouquin. Ça m'embête ! Dire que y en a un qui était dans un état plus grave que le mien et qui se retrouve à gambader comme un cabri !
- Me sens pas du tout visé... ! » grimaça le blond.
Les quatre hommes éclatèrent de rire, mais un petit bruit attira leur attention : quelqu'un frappait timidement à la porte ; ils sourirent en découvrant la jeune rouquine qui leur rendit leur sourire :
« Ririn ! s'exclama le petit brun.
- Bonjour Gokû... murmura-t-elle. Homura, Mr. Sanzô, Mr. Kôgaiji...
- 'Jour... répondirent les trois autres en cœur.
- Je suis venue voir comment vous alliez, mais je peux pas rester, je dois aller voir mon psy... répliqua l'adolescente. Il est gentil... »
Kô fit un large sourire à Sanzô qui le comprit parfaitement : c'était le coup de foudre. La jeune fille, après s'être assurée qu'ils allaient bien, se retira. Gokû était content d'avoir revu son ancienne camarade de jeu et surtout de savoir qu'elle allait bien, ainsi que le fait qu'elle aille voir un psychologue ne la démoralise pas trop.
POV Gokû
Je retourne me blottir contre Homura, y a pas à dire, j'aime les câlins, je lui en réclame souvent ! --' Le pauvre... Mais bon, j'y peux rien, je suis désagréable si j'ai pas eu ma dose pour la journée, je suis vraiment accro ; surtout que j'aime bien quand c'est lui qui me les fait... Peut-être parce que c'est lui qui s'est occupé de moi pendant tout ce temps... Il était pas plus âgé que moi, il devait avoir 16-17 ans quand j'en avais 8 ; pourtant, il s'est vraiment bien occupé de moi, une vraie nounou... ! Ces souvenirs me font sourire... Je resserre un peu mon étreinte : j'aime avoir ces bras puissants autour de moi, c'est comme si rien ne pouvait jamais m'atteindre, comme si j'étais dans une sorte de cocon... Une chaleur si agréable... Mais je ne reste pas plus d'une ou deux minutes dans ses bras : non pas que ça me dérange, personnellement, je resterais bien plus, mais je pense que ça peut le gêner... Et puis y a Kô et Sanzô...
Je suis content que Kô puisse bientôt retirer son plâtre, ça a l'air de passablement l'embêter : il n'a pas le droit aux missions et semble s'ennuyer à mourir dans la paperasse ; il aime le terrain et n'est pas très doué pour classer des documents, je passe des journées entières à m'en rendre compte puisqu'il reste avec moi. Homura fait équipe avec Sanzô en attendant, ça n'a pas l'air de les déranger, ils s'aiment bien, mais je pense que Sanzô a une folle envie de refaire équipe avec Kôgaiji, quoi de plus normal quand on aime quelqu'un... Heu... Ça, ils sont pas sensés savoir que je suis au courant, je tiens à ma tête ! --' Espérons que cette semaine passe vite : Kôgaiji a du mal à se passer de son Sanzô d'amour !
FIN POV
--- UNE SEMAINE PLUS
TARD
« Yaaaaaaaaaahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !
- Tiens, ça c'est le retour de Kô ! rit Gokû.
- Salut vous autres ! s'exclama le rouquin qui arrivait. J'ai plus de plâtre, je vais enfin pouvoir reprendre le terrain !
- Désolé de te décevoir... soupira Sanzô.
- Hein ? le jeune homme ne semblait pas comprendre.
- Hakkaï m'a chargé de te faire retravailler tes tirs : c'est ton épaule droite qui a été touchée et je te rappelle que tu es droitier... répliqua le blond.
- Bah, je dois pas avoir perdu grand chose ! rit Kôgaiji.
- C'est ce qu'on verra... »
Premier essai : la cible n'avait pas une égratignure. Kô n'en croyait pas ses yeux.
« Tu vois, qu'est-ce que je te disais... rétorqua Sanzô.
- Putain... le rouquin se laissa tomber sur une chaise. C'est pas vrai...
- Yo, Kô, calme-toi, ça va aller, tu vas juste t'entraîner un peu... tenta de le réconforter le blond.
- Mais ça fait un mois et demi que j'ai pas fait de mission ! protesta Kôgaiji. Je m'ennuie comme un rat crevé et quand enfin je n'ai plus mon plâtre, je suis plus nul au tir qu'un débutant ! J'en ai marre, j'me casse ! »
Sur ce, le jeune homme attrapa sa veste et sortit du commissariat sous le regard ahuri de Homura et Gokû : ils venaient de le voir fou de joie et le retrouvaient de mauvais poil. Le jeune hacker voulut savoir ce qui n'allait pas en s'adressant à Sanzô, histoire de ne pas se prendre un coup dans la figure par le rouquin ; l'inspecteur lui exposa les faits en soupirant puis lui demanda de prévenir leur supérieur qu'ils n'allaient pas travailler aujourd'hui et qu'il lui présentait ses excuses. Sur ce, Sanzô courut à la poursuite de son aimé, qu'il retrouva dans le parc donnant sur le port, appuyé sur la barrière à regarder les bateaux et les mouettes...
POV Sanzô
Ça
me fait mal de le voir comme ça, je ne pensais pas que ça
l'atteindrait à ce point-là... Mais c'est vrai que
ça fait un mois et demi qu'il classe de la paperasse et
qu'il se voit refuser les missions de terrain, je crois pouvoir
affirmer qu'il attendait avec impatience qu'on lui retire son
plâtre pour pouvoir retourner sur le terrain... Voir qu'il a
du mal à toucher une cible le déstabilise et le déçoit
au plus haut point... Je m'approche, je sais qu'il m'a entendu
et qu'il est conscient de ma présence...
« Kô... je murmure.
- Ça ira... lâche-t-il. Je ne vais pas me suicider pour ça si c'est ce que tu veux savoir...
- Kô... je répète en lui enlaçant la taille. T'inquiète, va... Je sais de quoi tu es capable : une journée ou deux d'entraînement et tu tireras à nouveau comme avant !
- Tu crois ? souffle-t-il en tournant ses yeux vert émeraude vers moi. J'en suis pas sûr... J'ai l'impression de ne plus servir un rien... Pire qu'un bleu...
- Bah, je te rassure, tu sers plus que tu ne le crois ! je souris.
- Vas-y donne un exemple... ricane-t-il, sûr que je n'aurais pas de réponse.
- Tu me donnes envie de me battre et de continuer à vivre... » je lâche en m'éloignant.
Il reste un moment interdit, puis je l'entends finalement crier mon nom ; je me retourne pour me le prendre de plein fouet : je tombe à la renverse dans l'herbe, Kô s'assoit sur moi... Hum, je jette quelques regards aux alentours... D'accord, il n'y a personne alors môssieur en profite... Il se baisse en m'embrasse tendrement, je réponds à son baiser sans attendre... C'est toujours aussi doux, aussi bon... Ses lèvres sont d'une douceur sans pareille et elles ont un léger goût sucré pas désagréable... ! Il m'embrasse encore et encore, je suis bien, je ne m'en lasserais jamais... ! Puis il se penche à mon oreille :
« Je n'ai plus mon plâtre et tu m'as promis une surprise...
- Tu as bonne mémoire... je grimace.
- Oh, seulement quand c'est dans mon intérêt ! rit-il.
- Quel égocentrique... je lance.
- N'est-ce pas ! -- sourit-il.
- Eh bien, oui, je t'ai promis quelque chose, mais à la maison... Pas ici... » je murmure en lui déposant un baiser sur la joue.
---
A SUIVRE !
Sahad : Muahahaha ! Je vous fais
languir, hein ? Eh bien souffrez ! Muahahahahaha !
Nan, je blague, je ne suis pas sadique à ce
point-là... !
Kô & Sanzô : Tu parles !
Sahad : Maieuh ! Bref, j'espère que ce chapitre vous a plu ! -- Et si non, je me rattraperais avec le prochain ! Muahahaha !
