Tout
n'est pas toujours simple
Auteur : Sahad
Note : 11e chapitre ! Tout dégoulinant de bons sentiments ! lol ! Bonne lecture !
Shun-chan, Gaboutch : Voici un chapitre qui vous a fait attendre mais bon, j'aime bien faire attendre ! lol ! Je tiens ma promesse ! Merci pour les bons trips et l'inspiration ! -O
Chapitre
11 :
Kôgaiji
se surprit à attendre avec impatience le soir, moment où
ils seraient de retour à la maison, Sanzô et lui ;
il s'entraîna sans relâche au tir, espérant que
le temps lui semblerait moins long. Il fut satisfait de voir qu'il
récupérait peu à peu la main et qu'il serait
bientôt capable de tirer comme avant.
POV Kôgaiji
Je vais
enfin pouvoir rentrer... Sanzô est déjà rentré :
Hakkaï a voulu me parler pour savoir comment ça allait et
si je me remettais de ma blessure à l'épaule ;
il est gentil de s'inquiéter, je comprends qu'il se sente
un peu coupable car il m'a un peu poussé à y aller
mais je le réconforte en lui disant que s'il ne l'avait
pas fait, Sanzô serait peut-être mort et moi muré
dans mon imbécillité. Il rit et me laisse partir, je
descends au parking et prends une moto banalisée, la même
que la dernière fois, je l'aime bien, elle a un moteur
costaud... C'est limite si je ne me l'approprie pas, cette petite
merveille... Bon, je prends le chemin de notre cher logis : je
dois bien avouer que j'ai extrêmement envie de rentrer... !
J'essaye pourtant de ne pas dépasser la limite de vitesse !
Manquerait plus que ça ! J'arrive finalement chez nous
après un bon quart d'heure de route...
« C'est moi... ! » je lâche en entrant.
Aucune réponse, pourtant les chaussures de Sanzô sont bien à l'entrée... Je pose mon casque sur la table et vais voir dans sa chambre : personne ; c'est bizarre, il n'y a personne dans la mienne non plus, ni dans la cuisine, idem pour la salle de bain... Où est-il passé ? Bon, je suppose que je ne dois pas m'inquiéter : c'est Sanzô, il a sûrement une bonne raison... Je vais dans ma chambre et passe sur le balcon, c'est super sympa comme coin : je peux m'accouder sur un petit mur en faux marbre et le plafond me crée presque une sorte de cachette en fin de compte... C'est agréable avec une petite brise... Huh ! Je sursaute en sentant deux bras passer autour de ma taille :
« Sanzô ? je lance.
- Hai... répond-il.
- Tu étais où ? je l'interroge, me remettant de ma surprise.
- Pas très loin... » murmure-t-il.
A ces mots, je sens un frisson me parcourir le corps alors qu'il dépose un doux baiser sur ma nuque... Je grogne de plaisir, ça semble le satisfaire, il me retourne doucement, m'embrassant tendrement ; je réponds immédiatement à ce baiser : j'attends ce moment depuis plusieurs heures et même plus. Je sens sa main passer dans mon dos, effleurant ma peau sous mon haut, c'est bon... Son autre main joue avec mes cheveux, c'est pas désagréable... Je passe mes bras autour de son coup, l'attirant davantage contre moi et approfondissant notre baiser, je me sens si bien dans ses bras, sa peau chaude, ses lèvres douces, ses cheveux dorés...
FIN POV
Sanzô
délaissa les lèvres de son compagnon pour aller
embrasser la peau brune de son cou, le faisant frémir par ses
douces caresses, sa main effleurant le dos de son amour, l'autre
passant deux doigts sous sa ceinture ; le rouquin ne demeura pas
inactif, poussant doucement son aimé au sol, l'allongeant et
s'asseyant à califourchon sur lui. Un sourire se dessina sur
le visage de Sanzô, il passa une main à la nuque de son
coéquipier, l'attirant davantage contre lui, lui prenant les
lèvres dans un baiser passionné ; son autre main
caressait doucement la peau de pêche de son partenaire sous son
pantalon, ce qui le fit soupirer de plaisir. Leurs vêtements
devenus gênants se transformèrent rapidement en matelas,
leur permettant de rester blottis l'un contre l'autre, embrassant
chaque parcelle de peau passant à leur portée. Kôgaiji
sourit à son aimé, lui caressant doucement la joue des
doigts, il l'embrassa tendrement ; le blond lui répondit
immédiatement, puis, n'en pouvant plus d'attendre, il
caressa le corps de son compagnon avec moins de retenue. Le rouquin
perçut le changement d'attitude de son amour, souriant à
nouveau, il se redressa, s'appuyant un peu plus contre le bassin de
Sanzô qui ne pu retenir un soupir de contentement ; le
jeune homme aux yeux crépusculaires dévisageant avec
envie celui au cheveux couleur soleil couchant, ses mains passèrent
sur les hanches fines à la peau brune. Ils n'avaient pas
besoin de mots.
Kôgaiji retint un cri de douleur lorsque son partenaire entra en lui, serrant les dents, Sanzô faisait de son mieux pour ne pas être trop brusque mais cette brusque chaleur et pression entourant son membre lui faisait presque perdre la tête. Le rouquin s'était redressé, il avait peine à respirer convenablement, mais même ainsi, le blond se redressa quelque peu, déposant ses lèvres chaudes sur la gorge brûlante de son amant, s'appliquant à y laisser les traces de son passage et remonta doucement vers l'oreille dont il mordilla le lobe. Son partenaire éprouvait des difficultés à déglutir, mais ce n'était rien à côté de celles qu'il éprouva lorsque, accompagnant leur mouvement de bassin, Sanzô saisit la virilité de son compagnon dans sa main, le faisant gémir un peu plus...
« Tu... Aimes... ? souffla le blond avec un petit rire machiavélique mais tendre à la fois.
- Oh... Oui... J'aime... ! articula son coéquipier.
- Alors... Apprécie... Mon ange... »
A ces mots, il accéléra un petit peu son mouvement de bassin, Kôgaiji laissa sa tête basculer en arrière, c'était un véritable tsunami de sensations qui l'envahissait ; son partenaire embrassa à nouveau la gorge offerte de son amour là où il avait laisser ses marques quelques secondes auparavant. Leurs corps étaient en feu, l'enfer ne leur aurait pas paru plus brûlant, ni plus torride, leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau dans un baiser empli de tendresse et de passion ; Kôgaiji se détacha, n'en pouvant plus, il fut victime d'une extrême jouissance, tout comme son compagnon juste après lui. Haletants, ils ne voulaient plus bouger, pourtant le blond se retira, serrant le rouquin dans ses bras... Un instant court et pourtant inoubliable pour les deux jeunes hommes, les yeux émeraude se fermèrent progressivement, leur propriétaire sombra dans le sommeil, emporté par la fatigue ; Sanzô sourit à cette vue, ce visage qu'il aimait tant, il fit appel aux quelques forces qui lui restait, se levant avec son amant dans ses bras et l'emmenant dans sa chambre. Il ne prit pas la peine d'aller dans la sienne, se couchant aux côtés de son amour, il le tenait dans ses bras, lui déposant un doux baiser dans la nuque...
OoOoO
POV
Kôgaiji
Mmmh...
Etait-ce un rêve ? Un fantasme devenu réalité ?
J'ouvre les yeux un peu difficilement, encore dans les vapes, j'ai
un peu de mal... Il fait chaud, mais c'est une chaleur agréable,
douce... Je bouge un peu, sentant quelque chose, ou plutôt
quelqu'un contre moi... ? Je me retourne, il est là...
Toujours aussi beau, toujours aussi craquant... Un sourire naît
sur mes lèvres, je l'embrasse doucement, il frémit et
ouvre les yeux :
« Bonjour Kô... me souffle-t-il.
- B'jour... je murmure. Bien dormi ?
- On ne peut que bien dormir avec toi... disant cela, il me dépose un bisou sur le front.
- Je vais chercher le petit déj ? je souris à nouveau.
- S' tu veux... »
Je lui fais un dernier bisou et me lève... Hum, avant d'aller chercher le petit déjeuner, je vais peut-être m'habiller un peu... Je chope un short et un tee-shirt et descend dans la cuisine... Voyons, il y a de quoi faire un ou deux repas... Il serait peut-être temps de penser aux courses... ! Alors que je prépare un plateau que je pensais monter à l'étage, deux bras que je connais m'attrapent par la taille, je lève la tête (1) en grimaçant :
« Je croyais que tu voulais rester au pieu... !
- Je me sentais seul... réplique-t-il.
- Ça tombe bien, moi aussi ! » je réponds.
Il m'embrasse, je ne refuse pas, nouant mes bras autour de son cou...
FIN POV
OoOoO
POV
Gokû
Pff...
Je m'ennuie ! Il n'y a rien à faire et le net ne
m'intéresse même plus... ! Je pensais que les
flics avaient une vie un peu plus mouvementée ! Grosse
déception... ! Je m'affale sur mon bureau : je
n'ai pas à suivre un cours d'informatique, je suis
quasiment plus expérimenté que le prof qui d'ailleurs
ne m'aime pas trop, c'est même lui qui m'a dit que je
n'avais pas à suivre ses cours vu que je connaissais la
plupart des réponses et que je n'avais pas à le
corriger ou à dire que c'était plus rapide en faisant
d'une autre façon... Tu parles, c'était juste un
''Tu vois pas que tu me gonfles, sale mioche ? Dégage !'',
en plus poli... Je connais la chanson quand même... !
« Ça ne va pas, Gokû ? »
Je connais bien cette voix ! Je me relève d'un coup, croisant les yeux bleus et or de...
« Homura ! je m'exclame en allant me jeter dans ses bras. Tu m'as manqué ! C'est chiant de rester seul alors que tu vas faire du terrain... !
- Tu t'ennuies, hein ? il sourit en m'ébouriffant les cheveux.
- C'est un rien de le dire ! je grimace. Je m'ennuie à en crever ! Y a rien à faire ! Pas la moindre petite affaire intéressante ! J'ai passé mon temps à discuter de temps en temps avec Yaone...
- Yaone ? il ne semble pas se souvenir d'elle.
- C'est notre médecin légiste... je lui rappelle.
- Ah oui ! Mais elle est un peu occupée, non ? lance-t-il.
- Ouais, je suis le seul qui glande ! je pleurniche.
- Bah... Au moins, c'est mieux qu'avant, non ? murmure-t-il en me caressant gentiment la tête.
- C'est sûr, je ne risque pas de me faire renverser par une voiture en restant assis ici... j'ironise.
- Ah, les garçons, vous êtes là ! »
Nous nous tournons vers la porte où apparaît Hakkaï, notre supérieur. Il s'approche de nous et lâche :
« Gokû, tu t'ennuies ici, n'est-ce pas ?
- Heu... je sais pas trop quoi répondre. Ben oui...
- Ça tombe bien ! Homura, Kôgaiji, Sanzô et toi, vous avez une affaire ! répond-il.
- Tous les quatre ? s'étonne-t-on, Homura et moi.
- Oui ! Tout les quatre ! » sourit Hakkaï.
C'est donc ainsi que je débute ma vie de flic ? Cool ! Go, go, go ! On va tous les massacrer !
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OWARI !
Sahad : Et oui ! ''Fin'' :
je me mettrais bientôt à la deuxième saison de
cette histoire ! Sauf si tout le monde me dit ''Naaaaan !
Pitiééééé !'' Alors
peut-être que je me raviserais ! ' Bref ! J'espère
que ça vous aura plu !
Note :
(1) Dans cette fic, Sanzô fait une demi-tête voir une tête de plus que Kôkô.
