Autant commencer par les trucs qui fâchent…

Disclaimer : Les persos que vous connaissez ne m'appartiennent pas, ils sont à J.K.Rowling (ça s'écrit bien comme ça ?)…

Vala, c'est fait ^^. Salut tout le monde, désolé pour le retard (une semaine, c'est long…), et surtout merci pour mes premières reviews. Dans l'ordre où je les ai reçues :

Alexiel.v : Mici Beaucoup ! Ma première review, ça m'a fait 'achement plaisir ! Thx a lot, et merci pour la confiance (j'espère que ce chap ne te décevra pas ^^)

Elehyn : ^_^ Thanx ! Je suis content que ça t'ait plu ! Et voilà la suite, même si tu la connais déjà ^^ (P.S : je me suis fait tuer pour l'allemand… encore T_T)

Soal : Merci, et voilà la suite !

Artemis/caro : Merci ^^. Et pour le PC, je dois me battre !! (lol)

Clau1 : Merci pour tous tes compliments et voilà la suite ^^

Dumbledore : Une review aussi courte que plaisante ^^. Voilà, j'ai continu !

Drakynouchette : Super, le pseudo ^^. Merci, et voilà ton souhait exauc : la suite ^^

Lou4 : «Harrychichounet»… ^^ Merci pour ta review, et tu vas savoir comment il va s'en sortir : plutôt bien ^^

Angy : C'est clair qu'il y a du boulot, mais n'est-ce pas lier l'utile et l'agréable ?^^

Kitty : Thx pour ta review, et je sais que c'était vache de faire ça… je tiens d'Elehyn de ce côté là… Watashi mo Kisu, Kitty ^^

Éclair Ail : Merci pour ta review… je suis en train d'écrire le chap 4, donc non, il n'y a pas que deux chap ^^

Lily Ewans/Potter : Voila la suite, et merci pour ta review ^^

Bon, allez, je vous laisse lire ^^

Maudits Bouts de Papier 2 : Retenue, déprime, et ACTION !

Harry ouvrit la porte et ce qu'il vit derrière le stupéfia totalement : Snape en train de nettoyer la cheminée, qui avait connu des jours meilleurs, à quatre pattes, tournant le dos au jeune homme (clin d'œil très appuyé à Elehyn et ses lecteurs(trices) : les rôles sont inversés…^^), et le jeune homme ne pouvait plus penser qu'à une chose : quel cul ! Le professeur se releva et se tourna vers son jeune élève :

-Comme vous le voyez, Potter, il y a des élèves encore plus doués que vous pour commettre des catastrophes dans mon cours. La tâche bleu-roi au-dessus de votre tête (il désigna un point du plafond où une espèce de gelée tremblotante semblait s'accrocher à la pierre) est le chaudron de Nicholas Andrews, deuxième année à Serdaigle. Sa potion d'Enflure lui a explosé à la tête (je lui avais pourtant dit de ne mettre qu'une aile de chauve-souris) et s'est mélangée aux potions des autres élèves, provoquant des réactions en chaîne telles que j'en avais rarement vues ! C'est pour cela que cette classe ressemble à une fabrique de Dragées Surprise de Bertie Crochue !

Pendant qu'il continuait à déblatérer sur l'incapacité de ses élèves, Harry vit l'étendue des dégâts : les chaudrons touchés par la potion d'Andrews avaient à leur tour éclaté et donné des résultats variables, selon la mixture qu'ils contenaient… C'était joli à voir, c'était plein de couleurs, mais ce serait beaucoup de travail pour les elfes de maison ! Il y avait même un gros tas de ce qui semblait être de la boue qui sautillait en faisant le tour de la classe

-…et c'est pour cela, Potter, que vous allez me nettoyer cette salle sans magie ! Je resterai à ce bureau jusqu'à ce que vous ayez terminé et je puis vous jurer que vous ne sortirez pas d'ici avant d'avoir tout nettoy !

Là-dessus, il alla s'asseoir et fit venir un paquet de copies de son bureau d'une formule magique. Harry sortit sa baguette et visa un remuant tas de boue. Il s'écria Stupéfix, Impendimenta ! Et Snape cria à son tour : QU'EST-CE QUE JE VOUS AI DIT POTTER ?! PAS DE MAGIE, EST-CE CLAIR ? J'ENLEVE VINGT POINTS A GRYFFONDOR !

Harry dut donc s'occuper de la salle de classe sans magie (Snape ayant «gentiment» prêté de quoi nettoyer à la manière des Moldus) et se battre avec la potion vivante à mains nues (ou plutôt avec une chaise dans les mains, qu'il abattit violemment sur ce qu'il supposait être le crâne de la bête…). Le nettoyage de la salle lui prit encore plus de temps qu'il n'aurait pu l'imaginer, et il devait être minuit passé quand il décida de mettre son plan à exécution. Il se prépara à se battre avec la gélatine du plafond, et plaça pour se faire une table au centre de la pièce et monta dessus. Il retira ses lunettes et sa robe de sorcier, maculée de potions gluantes et malodorantes, révélant ce qu'il portait en-dessous : un jean très serré et un T-shirt blanc dont on pouvait se demander comment il était rentré dedans tant il était moulant. Il retira le plus gros de la gelée, puis il plongea son éponge dans le seau de détergeant et, sans l'essorer, commença à essuyer le plafond. Comme prévu, l'eau savonneuse commença aussitôt à dégouliner le long de son bras et mouilla son T-shirt. Il ne fallut que quelques secondes pour que ledit vêtement devienne totalement trempé. Or, quand un vêtement blanc est mouillé, il devient plutôt transparent…(c'est d'ailleurs pour ça que les maillots de bain ne sont que très rarement de cette couleur ^^). Et Harry ne portait rien sous le T-shirt. Ce qui fait qu'il aurait pu se mettre torse nu que ça n'aurait pas changé grand chose, ce que sembla remarquer Snape, à en juger par les mouvements que Harry entendait à son bureau. Il ferma les yeux et serra assez fort l'éponge dans sa main au-dessus de sa tête pour tout se prendre dessus. Faisant mine d'avoir reçu de l'eau savonneuse dans les yeux, il releva son T-shirt pour s'essuyer. Ce qui fit qu'il était torse nu, avec un jean très moulant, rappelons-le, à se trémousser sur une table face à son professeur… qui semblait avoir beaucoup de mal à se concentrer sur ses copies et regardait Harry d'un œil très intéressé. Après quelques minutes de ce traitement, il grommela :

-C'est bon, Potter, dégagez. Et n'oubliez pas de me rendre ce devoir sur la potion de Débilité que vous avez si lamentablement ratée tout à l'heure… Que faites-vous encore l ? Dégagez, je vous ai dit !

Et Harry ne s'attarda pas dans la salle. Dès qu'il fut sorti, cependant, il colla son oreille au panneau de la porte et au bout de quelques instants, il entendit ce qu'il voulait entendre : de petits bruits répétés et le son d'une respiration de plus en plus haletante, attestant que son plan avait march

Le lendemain, Harry, fatigué mais satisfait, allait prendre son petit-déjeuner dans la Grande Salle quand ils croisèrent Snape au détour d'un couloir. Celui-ci regarda ses élèves, surpris (il semblait avoir très peu et très mal dormi, cette nuit là…), puis fixa son regard sur Harry, semblant voir à travers lui, signe qu'il s'imaginait des tas de choses qu'il ne conviendrait pas d'expliquer ici (en fait j'ai la flemme de TOUT écrire ^^). Il ne s'interrompit que lorsqu'il vit que ses élèves commençaient à s'impatienter : il leur bloquait le passage vers la Grande Salle, et l'humeur de Ron se dégradait au fil des secondes. Snape dit, de son ton aimable habituel :

-Qu'est-ce que vous voulez ? Ma photo ?

-Surtout pas, répondit Ron d'un air dégoûté, on veut aller manger… Mr le Professeur, ajouta-t-il pour paraître moins insolent.

-Eh bien, allez-y, Weasley, allez-y… répondit Snape en s'écartant du chemin de ses élèves. Tandis qu'ils passaient devant lui, il ajouta : Et pendant que j'y pense, Weasley, dix points de moins pour Gryffondor, ce n'est pas à MOI de m'écarter de votre chemin…

Ron ne répondit pas et ils allèrent s'asseoir à la table des Gryffondor. Pendant le repas, ils insultèrent Snape de mille et une façons (que j'ai aussi la flemme de retaper ici…) et Ron finit par dire à Harry :

-T'as vu l'air lubrique qu'il avait quand il te regardait ? On aurait dit un vieux pervers qui matait sa future proie. Voyant le regard qu'Hermione (plein de colère, celui-là) lui lança, il s'excusa et ne dit plus un mot du repas, occupé qu'il était à engloutir les réserves alimentaires de Poudlard.

Ce soir là, Harry laissa Ron et Hermione dans la salle commune, prétextant qu'il devait aller chercher un truc à la bibliothèque, et sortit avec un plan en tête : trouver Snape et l'embrasser. Il espérait vraiment que son professeur ne le tuerait pas immédiatement et qu'il répondrait à son désir. Et s'il ne se trompait pas, son professeur devait bien éprouver du désir pour lui, à en juger par les bruits qu'il avait perçus à travers le panneau de la porte la veille…

Harry errait dans les couloirs du collège, en état de choc et totalement désemparé. Qu'est-ce qui lui avait pris ? Etait-il devenu fou ? Pourquoi avait-il fait ça ? Il avait trouvé son professeur, l'avait plaqué contre un mur et l'avait embrassé. Le professeur avait été tellement surpris que dans un premier temps il s'était laissé faire, semblant y prendre plaisir, mais une fois la surprise passée, il avait violemment repoussé Harry, lui avait mis une gifle monumentale et s'était mis à hurler les pires insultes que Harry ait jamais entendues ! Il était tellement furieux qu'il n'avait même pas pensé à enlever des points à Gryffondor ou à lui infliger une retenue, et Harry avait pris ses jambes à son cou. Il était désespér : non seulement Snape ne l'aimait pas, mais en plus il le détestait ! Harry ne pensait plus qu'à une chose : en finir…

Ainsi, après une demi-heure de marche silencieuse à arpenter le château, il arriva au sommet de la tour d'astronomie, point culminant de Poudlard. Et il arrivait juste au moment du coucher du soleil ! C'était romantique, beau à en pleurer, … Mais en cet instant précis, ce coucher de soleil ne lui inspirait qu'un peu plus de désespoir, si c'était possible. Il monta sur les créneaux de la tour et se positionna juste au bord de la corniche, prêt à faire le grand saut. Si Snape ne l'aimait pas, la vie ne valait pas la peine d'être vécue. Il s'apprêtait à sauter quand il entendit un cri hystérique derrière lui :

-HARRY POTTER, QU'EST-CE QUE TU FAIS ?! DESCENDS DE LA TOUT DE SUITE, TU VAS TOMBER ET TE TUER, ESPECE D'ABRUTI !!!

-Tu sais, Herm', c'est légèrement le but dans une tentative de suicide, répondit Harry, déjà résigné à remettre son plongeon à plus tard. Ironique et sarcastique jusqu'au bout, songea-t-il avec un sourire triste.

-Hé, Harry, qu'est-ce qu'il y a ? Ca ne va pas ? Descends de là et explique moi, s'il te plaît.

Harry descendit de son plongeoir et dit à Hermione :

-On va dire que c'est une peine de cœur…

-Je peux savoir qui c'est ?

-…

-Je prends ça pour un non. Mais qu'est-ce qu'il y a eu ? Elle t'a plaqu ? Elle a repoussé tes avances ?

-Euh, on peut dire ça comme ça… répondit Harry en songeant que le professeur Snape n'aimerait sûrement pas que l'on parle de lui au féminin.

-Et tu abandonnes si facilement ?

-Pardon ?

-Toi qui as combattu Voldemort à tant de reprises, toi qui as échappé aux pièges que tous les mages noirs t'avaient tendus, toi qui as combattu un basilic pour sauver Ginny, tu vas renoncer à tout et renier le sacrifice de tes parents à cause d'une stupide peine de cœur ?

-…

-Allons, Harry. Ne tente plus de faire une ânerie de ce genre ou je te JURE que tu me le paieras. Si tu t'es fait rejeter, fais tout pour remédier à ça, et débrouille-toi pour te faire aimer de cette personne. D'accord ?

Harry ne savait pas pourquoi, mais les paroles d'Hermione lui avaient fait chaud au cœur et il avait les idées plus claires : il voulait l'amour de Snape et il ferait tout ce qu'il fallait pour l'obtenir !

Harry remercia sincèrement Hermione et lui demanda de ne jamais dire à personne ce qu'il venait de se passer, ce qu'elle accepta tout de suite…

Quelques jours plus tard, Tandis qu'ils sortaient de leur salle commune et se dirigeaient vers la Grande Salle, un message magique préenregistré retentit dans tous les couloirs ainsi que le bruit d'une sirène d'alerte :

-Tous les élèves sont priés de retourner dans leurs salles communes le plus vite possible, le collège est attaqué. Je répète : Tous les élèves sont priés de retourner dans leurs salles communes le plus vite possible, le collège est attaqué. Ceci n'est pas un exercice, vous êtes priés de retourner dans vos salles communes tout de suite.

Alors que Harry, Hermione et Ron se regardaient d'un air stupéfait et se préparaient à rentrer dans leur salle commune, la voix de Dumbledore retentit à nouveau, mais cette fois, la légère panique qui filtrait à travers le ton de sa voix indiquait clairement que le message n'était pas enregistr :

-Tous les professeurs sont demandés dans la Grande Salle munis de leurs baguettes et de sortilèges de protection. Tous les élèves doivent retourner dans leurs chambres, et j'ai bien dit TOUS !

Le sang de Harry ne fit qu'un tour : il sortit sa baguette et courut vers la Grande Salle. Ni Ron ni Hermione ne purent l'en empêcher en criant dans son dos : Arrête, n'y vas pas ! Qu'est-ce que tu fais, Harry ?N'essaie pas de jouer les héros ! Ils ne pouvaient pas comprendre. Il n'y allait pas pour jouer au héros, il y allait car il voulait absolument protéger la personne qu'il aimait.