Euh… Salut tout le monde esquive les objets que les lecteurs lui lancent. Désolé pour l'attente écoute d'une oreille attentive les insultes du public. J'ai eu des problèmes personnels qui ont fait que je n'avais plus envie d'écrire… Et oui, j'ai une vie privée
Mais il y a quelques jours, j'ai reçu une review et son auteur (Mydaya pour ne pas la citer ) m'est tombée dessus par MSN… Je me suis fait enguirlander (mais la, bien, quoi, hein ? le truc costaud ) et elle m'a enfermé au fond de sa cave… J' avais rien d'autre à faire que d'écrire, donc voilà --
Encore une fois, pardon… pour changer de sujet, rien de tel que les réponses aux reviews
Elehyn : Salut ma grande Euh, pour l'allemand, je l'ai dit à ma prof… elle a pas aimé Je vais peut-être lui faire lire un chap, un de ces jours…
Zaz : MDR, fais attention Tu l'as pitetre déjà fait, mais je ne peux donner qu'un conseil : il faut être TRES nombreux pour ça Plus vous êtes de fous, plus je ris XP. Amuse toi bien -
LOU4 : Euh, que dire… J'ai un peu rien compris à te review Je crois que tu n'aimes ps Snape, je me plante ? Pas grave, je vais pitetre te faire changer d'avis
Drakynouchette : Ahhh, la madame avec un nom drôle J't'aime bien, toi . Mais toi non plus, j'ai pas tout compris… J'ai juste pigé que tu voulais la suite. Voilà t'es exaucée
Lily Ewans/Potter : Salut, excuse moi pour le (trop) long délai… Gomen.
Alexiel.v : Vi, j'aime bien le rappel de la cheminée Merci pour tous tes compliments
Dumbledore : toujours aussi concis, toi . Merci pour la review. La prochaine fois, essaie d'écrire au moins dix mots, ça me ferait encore plus plaisir
Kitty : Salut bellotte Voilà la suite, et tu vas finir par user ta roulette a force de lire ma fic . Kisu
Slash : Et bien, Slash… Je ne m'attendais pas (mais alors PAS DU TOUT) à ce que ça te plaise… J'en suis très flatté pitite courbette, merci pour la review… C'est marrant, tout le monde a aimé le même passage de ma fic…
Lola Reeds : Merci pour la review, j'ai beaucoup apprécié Et voilà la suite, rien que pour mes lecteurs -D
Mydaya : Alors, là, toi, j'te retiens ! Tu m'as piégé Nan, je rigole… Bon, je te laisse lire ce que tu m'as fait écrire… Pfouuu (mode Shika on ). Ah, et scuse moi, j'ai viré tes remarques : mon chap faisait deux fois sa taille normale XD
Bon, ben tout le monde… By€, je vous laisse lire
Maudits Bouts de Papier 3 : Encore un plafond…
A mesure qu'il s'approchait de la Grande Salle, Harry entendait de plus en plus distinctement les bruits d'une bataille magique qui semblait ravager leur salle à manger. Il pressa le pas et arriva en courant au seuil de la salle qu'il connaissait si bien, totalement dévastée, plusieurs incendies de diverses couleurs la désolant… La bataille touchait à sa fin et Harry vit enfin ce dont il s'agissait : les mangemorts attaquaient le château ! Harry vit l'un d'entre eux jeter l'Endoloris au professeur Flitwick qui esquiva le rayon avec une agilité dont Harry ne l'eut pas cru capable. En effet, le petit professeur ex-champion de duels affrontait trois mangemorts en se plaçant toujours de manière à ce qu'ils se visent les uns les autres. Il fut cependant submergé et Harry vit que c'était également le cas pour tous les professeurs. Ils se rendirent les uns après les autres (de mauvaise grâce pour la plupart, les plus résistants étant stupéfixés) et furent agenouillés en ligne devant Lord Voldemort lui-même, venu savourer sa victoire sur son ennemi de toujours, Albus Dumbledore. Les deux plus grands mages du monde sorcier s'affrontaient dans un duel magique tel que Harry n'en avait jamais vu : chacun esquivant, parant et attaquant dans une danse aussi mortelle que fascinante. Après quelques minutes d'un combat acharné et, voyant que tous ses autres opposants avaient cessé le combat, le Seigneur des Ténèbres dit à son adversaire :
-Arrêtons ces enfantillages, Dumbledore. Regarde, tous tes alliés sont neutralisés et mes mangemorts sont maintenant maîtres de Poudlard ! Si tu ne veux pas que je détruise cette école ainsi que tous les élèves qu'elle contient, je te conseille vivement de te rendre.
A ces mots, Albus Dumbledore jeta un coup d'œil circulaire à la Grande Salle, et voyant que le Mage Noir avait raison, déposa sa baguette à ses pieds pour la première fois de sa (longue) vie. Tandis que Voldemort jubilait et profitait de sa victoire, Harry avisa les meilleurs moyens de faire diversion dans la salle suffisamment longtemps pour que les professeurs se ressaisissent. Il jeta son dévolu sur un mangemort inanimé sur le sol et prononça : Mobilicorpus ! Le corps tout drapé de noir se jeta sur son maître et jeta divers sorts à ses alliés, en stupéfixant certains, en assommant d'autres. Harry déclencha en même temps divers incendies dans la Grande Salle. Les mangemorts commencèrent à paniquer, et les professeurs organisèrent une contre-attaque : Hagrid, n'ayant plus son parapluie-baguette, se jeta sur les deux mangemorts les plus proches et il y eut un bruit sinistre quand leurs têtes s'entrechoquèrent l'une contre l'autre. Le professeur McGonagall sortit une seconde baguette de sa robe et neutralisa trois mangemorts avant de soigner ses alliés stupéfixés. Le professeur Flitwick se releva d'un bond, récupéra une baguette d'un des mangemorts et commença à invoquer des sortilèges contre leurs adversaires : inversion du sol et du plafond (Harry, ayant déjà subi ce sort, eut une pensée peinée pour les pauvres mangemorts), création de marécages (il faudrait remercier Fred et George), et autres joyeusetés qui mirent en déroute le camp des encagoulés. Snape, à son tour, fut libéré de la stupéfixion et démontra qu'il n'avait pas besoin de baguette pour faire mal : il s'approcha de l'un des mangemorts et, après un affrontement violent et silencieux, l'homme tout de noir recouvert, se retrouva avec un bras et une jambe attachés… dans le dos. Ce qui déclencha quelques hurlements de douleur, ledit mangemort ne semblant apprécier que moyennement le traitement. Le professeur de potions ne vit pourtant pas le mangemort qui approchait derrière lui, et Harry s'élança. Il arriva juste derrière son professeur sans que celui-ci le remarque et fit face à son opposant. Il ramassa un reste de la bannière des Poufsouffle par terre et quand il entendit Incendio de la bouche de son adversaire, il tendit le tissu devant lui. La petite explosion qui s'ensuivit mit non seulement le feu à la bannière, mais aussi aux bras de Harry, qui hurla de douleur (on peut le comprendre) avant qu'il ne tombe à genoux. Le professeur Snape, entendant l'incantation et les cris de son élève, se retourna, neutralisa le mangemort d'une formule et éteignit les bras de son élève. Il fit boire une potion à Harry. La dernière chose que Harry vit était le visage inquiet et furieux de Snape penché au-dessus de lui, et la dernière chose qu'il entendit fut le rugissement de rage de son professeur tandis qu'il s'élançait dans la bataille…
Quand Harry ouvrit les yeux, la première chose qu'il vit fut un plafond. Encore… Il mit cependant quelques secondes à s'apercevoir que ce n'était pas celui de l'infirmerie. Dès qu'il le comprit, il se releva sur ses coudes. Il retint un hurlement de douleur et se recoucha rapidement. La douleur dans ses bras lui indiquait clairement qu'il n'avait pas rêvé la scène de la Grande Salle. Sa première pensée cohérente fut pour la dernière personne qu'il avait vue : Snape. Il tenta à nouveau de se redresser, de lourds bandages protégeant ses bras, pour savoir où il se trouvait. La pièce n'était éclairée que par une bougie, et la lumière qu'elle produisait ne permettait pas à Harry de reconnaître ce lieu… Un bruit soudain lui fit tourner la tête vers ce qui se révéla être une porte. Cette dernière s'ouvrit et une silhouette noire entra. Avait-il été fait prisonnier par Voldemort ? Le nouvel arrivant referma la porte derrière lui, ôta sa cape et, d'une formule magique, alluma toutes les bougies de la salle. Harry étouffa une exclamation lorsqu'il reconnut les appartements de Snape (il n'y était venu qu'une fois, pour récupérer un livre confisqué, et n'avait pas spécialement apprécié la visite) et c'est seulement à ce moment que celui-ci vit que son élève était réveillé. Il s'approcha du lit et Harry s'attendit à un débordement de colère sans précédent. Il fut donc surpris de n'entendre qu'un murmure :
-Comment allez-vous, Potter ? Ca fait trois jours que vous dormez…
-Trois jours ?! Et Voldemort ? On a gagn ? Qu'est-ce que je fais ici ? Expliquez-moi !…S'il vous plait, ajouta-t-il pour ne pas mettre Snape de mauvaise humeur.
Harry fut stupéfait de voir que son professeur de potions ne le regardait plus avec son dédain habituel mais qu'il avait un sourire triste sur le visage. Un petit sourire, mais le premier que Harry voyait chez Snape, en dehors du sourire hideux qu'il lui lançait en cours. Ce simple sourire transforma le visage de l'ex-mangemort et Harry dut se faire violence pour ne pas sauter sur son professeur.
-Vous êtes toujours aussi impulsif et irréfléchi, Potter, dit-il avec un grand sourire. C'est peut-être ce qui fait votre charme, après tout… (Harry rougit comme jamais à cette dernière remarque, mais pas de gêne…) Si Voldemort nous avait vaincus, pensez-vous vraiment que je serais là, à vous parler ? Mais non, nous n'avons pas gagn : il s'est enfui, laissant derrière lui la plupart de ses fidèles. Voyez-vous, Potter, le Seigneur des Ténèbres avait réuni toute son armée pour attaquer Poudlard, et il vient de perdre quelques uns de ses plus hauts généraux, grâce à votre courageuse intervention. Stupide, mais courageuse… Vous êtes bien un Gryffondor.
Il avait prononcé cette phrase d'un ton auquel Harry était plus habitué, à savoir le dégoût, et Harry en fut déçu. Snape continua :
-Après votre charge «héroïque», les professeurs ont pu organiser une contre-attaque et repousser les mangemorts. Je voulais d'ailleurs vous remercier… et m'excuser.
Il y eut un moment de silence total dans la petite pièce mal éclairée, le temps qu'Harry enregistre ce qui venait de se passer... Snape venait de s'excuser ! C'était la première fois que Harry entendait ces mots de la bouche de son professeur, et il pouvait dire par la gêne de ce dernier qu'il ne devait pas avoir non plus l'habitude de les prononcer. Il ajouta :
-Sans votre intervention, ce mangemort m'aurait tué, je vous dois donc ma vie… Et je tenais à m'excuser pour l'autre jour : je n'aurais pas dû vous gifler de cette manière, ni vous insulter… La vérité est que j'ai eu peur, voilà tout…
Il allait ajouter quelque chose quand un message résonna dans la chambre : Le professeur Snape est demandé dans le bureau du directeur… Le professeur Snape est demandé dans le bureau du directeur…Le professeur de potions eut un sourire triste, puis se leva. Harry allait dire quelque chose mais Snape fut le plus rapide : il l'embrassa. Un baiser timide, très chaste, mais qui enflamma le cœur de Harry. Son professeur l'aimait ! C'était la conclusion à laquelle il était arrivé lorsque Snape cessa le baiser, se releva et sortit de la pièce, laissant le jeune Harry Potter à ses pensées les plus intimes…
Harry sortit de la pièce et regarda aux alentours. Le couloir lui semblait parfaitement normal, et rien n'indiquait que Voldemort avait attaqué le château… Il se dirigeait vers sa salle commune quand il vit Ron et Hermione courir vers lui. Cette dernière le prit dans se bras et le serra à lui briser quelques côtes, tandis que son ami entamait une danse de la victoire en criant qu'il était «increvable» et en riant comme un dément. Hermione lui murmura, le regard plein de reproches et en le serrant toujours plus fort : Qu'est-ce que je t'avais dit ? Tu n'avais pas à faire ça pour Snape ! Harry lui promit de lui expliquer et lui demanda comment elle avait su. C'est Ron qui prit la parole pour répondre :
-Qu'est-ce que tu crois ? On t'a suivi, bien sûr, mais t'as couru vachement vite et on a dû se débarrasser d'un préfet en chef un peu trop collant (Hermione rougit violemment et commença à regarder ses chaussures). On est arrivés juste à temps pour te voir te transformer en feu d'artifice…
-Ron ! hurla Hermione, toujours un peu rose. Puis, s'adressant à Harry : on t'a suivi, et d'autres élèves nous ont suivi... Ce qui fait que nous avons été une dizaine à voir la bataille… et le lendemain, toute l'école était au courant…
Ils entrèrent dans une salle de classe inutilisée, et Hermione et Ron expliquèrent à Harry tout ce qui s'était passé depuis son intervention lors de la bataille : la rage de Snape à contrer les mangemorts (même Ron devait avouer qu'il l'avait trouvé incroyable), les combats que les professeurs avaient livrés en se protégeant les uns les autres, puis l'arrivée des Aurors qui avaient empêché les mangemorts de transplaner et qui en avaient capturé de nombreux, la lutte de Dumbledore pour contenir les mangemorts, …
-Mais alors, demanda Harry, Snape a été découvert ? Il n'est plus espion pour l'Ordre du Phœnix ?
-Mais pourquoi tu t'occupes de Snape à ce point l ? Tu le trouves à ton goût ou quoi ? dit Ron d'un air dégoûté.
Hermione eut l'air stupéfait, semblant assembler les pièces d'un puzzle mental avec l'air de quelqu'un qui vient de trouver la solution qu'il cherchait depuis très longtemps, regarda Harry et ils rougirent tous les deux lorsque leurs regards se croisèrent. Décidément, Hermione comprenait tout trop vite…
Ils se dirigeaient vers la Grande Salle pour prendre leur dîner, mais quand ils entrèrent, ce fut un concert d'applaudissements, de cris et de sifflements qui les accueillirent. Harry n'eut pas le temps de comprendre pourquoi, que le professeur Mc Gonagall se dirigeait vers lui, l'air furieux, et elle cria, tant pour couvrir le bruit que pour exprimer son vif mécontentement :
-POTTER !! QU'EST-CE QUE VOUS FAITES LA ?! VOUS ALLEZ RETOURNER A L'INFIRMERIE TOUT DE SUITE, VOUS M'ENTENDEZ ?
Et après cinq bonnes minutes de remontrances, le professeur de Métamorphose ordonna à Ron et à Hermione de raccompagner Harry à l'infirmerie, étant donné que presque tous les élèves, professeurs et autres patients étaient à présent sortis («c'est pour ça que je me suis retrouvé chez Snape : l'infirmerie était pleine», pensa Harry). Ils se dirigèrent donc vers l'infirmerie, où Mlle Pomfresh fit une véritable crise de nerfs en voyant l'état des bras de Harry. Elle lui donna diverses potions destinées à apaiser les brûlures, à activer la production d'épiderme… et lui intima l'ordre de se coucher et de ne plus bouger jusqu'au lendemain au moins. Elle renvoya Ron et Hermione qui partirent à contrecœur, laissant Harry à sa contemplation du plafond de l'infirmerie… Encore et toujours.
Voilà, voilà… Please Read and Review
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Senvisagehotmail.com
