Auteur : moi, l'unique, Hiril Ithilia (j'ai dit pas des fleurs avec des
épines -- )
Disclaimer : toujours la même rengaine, tout cela ne m'appartient pas, je doit rendre l'esprit de Faramir en bon état, faut pas trop que je le casse, y en a aussi qui en ont besoin...
Genre : pareil que les précédents
Mise en contexte : Faramir se réveille, guéri par Aragorn, et découvre que son père à péri que le bûcher mortuaire qu'il avait dressé pour son fils. Mais la guérison physique ne suffit pas, des révélations tardives vont le bouleverser.
Je tiens à remercier sinon tous ceux qui ont reviewer et m'ont poussé a faire une suite à ces deux chapitres qui n'était à la base pas prévu. (Ma victime du moment est donc Faramir qui a un esprit si maniable...que ce serait péché de ne pas le torturer ainsi !)
Bonne lecture à tous !
.................................................................................................
Déambulant dans les jardins de ma triste demeure, je ne suis qu'une figure abstraite qui glisse lentement sur la fraîche verdure.
Est menaçant, je ne puis détourner mon regard de ton horizon ténébreux mon cœur étant aussi noir que tes brumes immondes. Des hommes vont tomber au côté de notre Roi revenus, des hommes qui croient en l'espoir.
Espoir je t'ai perdu. Pourquoi ne suis-je pas tombé ? pourquoi ne m'avez- vous pas rappelé parmi vous, chers aïeux ? Boromir ne veux tu donc pas de moi ?
Je suis passé par le fer de lames aiguisées et de pointes acérées je suis passé par les flammes du bûcher et les brûlures des tourments, et je pourtant vis toujours, plus meurtri que jamais, plus seul qu'à l'accoutumer.
Mon esprit est guéri certes, le mal qui me dévorait voracement les entrailles a péri sous les mains d'Elessar et cependant, je ressens toujours comme une blessure à vif à l'intérieure de laquelle fourmillent les tourments et l'amertume de la solitude.
Est-ce cela la douleur de la vérité ? J'ai souffert dans le mensonge, pourquoi dois je encore souffrir dans la vérité rétablit ? Aurait il fallu que tous ceci me resta caché à jamais ? Nullement mentionné dans les registres innombrables de la Citadelle ?
Et pourtant, alors que mon corps guérissait peu à peu à la chaleur du soleil, que mon cœur s'apaisé sous l'ombre d'un arbre vert, et que mon âme acceptai le rejet paternel, il a fallu que toi, Beregond, tu viennes à nouveau ouvrir la cicatrice si fragile de mon cœur et m'ouvrir ainsi la porte sur les tourments éternels, mes seuls compagnons depuis un temps certain, que je croyais avoir perdu définitivement.
Non ces amis ennemis, plus fidèles que personnes ne vous quittent jamais, tapis dans l'ombre de votre esprit ils ressurgissent au moment propice. Je vous hais tourments insatiables, pourquoi me poursuivez-vous tels les Furies [1] de vos cris si aigus ?
Je suis à nouveau seul, mais j'aimerai l'être aussi par l'esprit sans vous, sans mes démons, ne plus vous avoir en moi-même, ne plus entendre votre murmure enchanteur si destructeur.
Je veux le silence, la paix, le calme... le lieu est paisible, le chant de l'oiseau serein, et moi je souffre, encore et toujours de ma vanité et de ma solitude devenu réelle, d'un abandon volontaire, d'un nouvel amour, amour invisible et désormais évanouit comme un mirage, de cette vérité tardive qui tourment mon cœur.
Père, pourquoi m'as-tu rejeté ainsi alors que tu m'aimais certes ton fils préféré était Boromir, mais tu m'aimais au fond de ton cœur. Cette froideur devait forger on caractère, m'apprendre à devenir un homme, un capitaine respecté de tous. J'étais déjà respecté par mes semblables, sauf toi, et je l'ai compris bien trop tard que ceci n'était qu'une lourde carapace.
Mais je suis avant tout un homme de science, plongé dans des ouvrages multiples et aimant la compagnie de Mithrandir, que tu détestes par-dessus tout. Et je t'ai déçu et la mort de mon frère t'a accablé de douleur.
Et moi je croyais être abandonné, n'être qu'une silhouette étrangère à ton âme. Je pensais que la mort me glorifierait, fais cependant je vis encore contrairement à toi.
Je suis seul, désormais seul, alors que toi tu as rejoint mon cher frère...d'une manière si cruelle...par les flammes meurtrières du bûcher que tu m'avais dressé. Je les ai senti, ces langues de feu, sur la froideur de mon corps fiévreux. J'ai entendu le crépitement du bois se consumant peu à peu, et tes cris, je les ai perçu à travers les sons de mon délire.
Je t'ai entendu mourir, et c'est dans ce moment tragique et funeste où tu m'as abandonné que ton amour pour moi s'est avivé. Tu me croyais condamné, brûlant moi-même d'un feu ardent, emporté par l'Ombre, et dans un ultime élan, croyant la fin de ta lignée arrivée, tu as dressé ce bûcher afin que nous mourrions ensemble, unis comme un père et son fils. Ton délire était plus grand que le mien et d'huile tu m'as imbibé, et le feu tu as allumé.
Rougeoyantes flammes dansantes, vous m'avez épargnez alors que j'étais à votre portée, impuissant face à votre pouvoir destructeur, et vous m'avez enlevé mon père. Je devais être votre principale victime, mais vous vous êtes trompé, pourquoi dois-je vivre encore alors que je découvre que l'homme que je méprisais m'aimait.
Pourquoi ne me l'avez-vous pas laissé, pourquoi l'avez-vous emporté ? J'aurai tant aimé découvrir les joies de l'amour paternel, de me sentir aimé, de le voir alors qu'il veillait à mon chevée, souffrant de ma probable perte.
Mais flammes fatales, vous n'écoutez que vous et votre folie destructrice, et je me retrouve abandonné, seul, et en vie. Nuages sombres qui obscurcissent le ciel, vous seuls connaissez la couleur de mon cœur. Pourquoi n'ais je pas péri, pourquoi ne suis-je pas sur le front de l'Est à combattre désespérément, et tomber, suffoquer, et mourir. Voila ce que devais être mon véritable destin, mourir dans les tourments mensongers, et non survivre dans la vérité si douloureuse qui pèsent lourdement sur mon âme.
« Seigneur Faramir »
Il y a donc encore quelques gens qui respirent en ce lieu, quelques gens qui puissent me tirer de mes souffrances éternelles un instant et ainsi détourner mon regard de l'Est menaçant.
Il se retourne.
Un soleil nouveau éblouit mon regard et me baigne d'une chaleur nouvelle. Se pourrait-il que la vie s'offre à nouveau à moi, se pourrait-il que mon cœur y trouve la quiétude et la paix ?
Pauvre femme blessée dans sa chair, blessée dans son âme ? Oui je le lis sur son pâle visage de nacre, elle m'est semblable, son esprit souffre de milles maux, son cœur est noir... qui est elle, d'où vient ce matin de printemps, frais comme la rosée du soir ? Un sentiment nouveau s'installe en moi, c'est étrange l'Ombre s'éloigne ...
« Mon Seigneur, dit le gardien, voici la Dame Eowyn de Rohan... » [2]
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[1] ben euh, on va dire que je ne savais pas quoi mettre, et comme ce pauvre Faramir est torturé moralement, j'ai fait un petit rapprochement avec Oreste dans Andromaque de Racine qui, personnage très troublé psychologiquement est poursuivi par les Furies. Bon si ça vous plaît pas c'est pareil, je ne connais pas l'équivalent chez Tolkien.
[2] extrait du roman le Retour du Roi, chapitre, « l'Intendant et le Roi »
C'est fini alors la aussi vous pouvez reviewer, ça me fait plaisir
Disclaimer : toujours la même rengaine, tout cela ne m'appartient pas, je doit rendre l'esprit de Faramir en bon état, faut pas trop que je le casse, y en a aussi qui en ont besoin...
Genre : pareil que les précédents
Mise en contexte : Faramir se réveille, guéri par Aragorn, et découvre que son père à péri que le bûcher mortuaire qu'il avait dressé pour son fils. Mais la guérison physique ne suffit pas, des révélations tardives vont le bouleverser.
Je tiens à remercier sinon tous ceux qui ont reviewer et m'ont poussé a faire une suite à ces deux chapitres qui n'était à la base pas prévu. (Ma victime du moment est donc Faramir qui a un esprit si maniable...que ce serait péché de ne pas le torturer ainsi !)
Bonne lecture à tous !
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Déambulant dans les jardins de ma triste demeure, je ne suis qu'une figure abstraite qui glisse lentement sur la fraîche verdure.
Est menaçant, je ne puis détourner mon regard de ton horizon ténébreux mon cœur étant aussi noir que tes brumes immondes. Des hommes vont tomber au côté de notre Roi revenus, des hommes qui croient en l'espoir.
Espoir je t'ai perdu. Pourquoi ne suis-je pas tombé ? pourquoi ne m'avez- vous pas rappelé parmi vous, chers aïeux ? Boromir ne veux tu donc pas de moi ?
Je suis passé par le fer de lames aiguisées et de pointes acérées je suis passé par les flammes du bûcher et les brûlures des tourments, et je pourtant vis toujours, plus meurtri que jamais, plus seul qu'à l'accoutumer.
Mon esprit est guéri certes, le mal qui me dévorait voracement les entrailles a péri sous les mains d'Elessar et cependant, je ressens toujours comme une blessure à vif à l'intérieure de laquelle fourmillent les tourments et l'amertume de la solitude.
Est-ce cela la douleur de la vérité ? J'ai souffert dans le mensonge, pourquoi dois je encore souffrir dans la vérité rétablit ? Aurait il fallu que tous ceci me resta caché à jamais ? Nullement mentionné dans les registres innombrables de la Citadelle ?
Et pourtant, alors que mon corps guérissait peu à peu à la chaleur du soleil, que mon cœur s'apaisé sous l'ombre d'un arbre vert, et que mon âme acceptai le rejet paternel, il a fallu que toi, Beregond, tu viennes à nouveau ouvrir la cicatrice si fragile de mon cœur et m'ouvrir ainsi la porte sur les tourments éternels, mes seuls compagnons depuis un temps certain, que je croyais avoir perdu définitivement.
Non ces amis ennemis, plus fidèles que personnes ne vous quittent jamais, tapis dans l'ombre de votre esprit ils ressurgissent au moment propice. Je vous hais tourments insatiables, pourquoi me poursuivez-vous tels les Furies [1] de vos cris si aigus ?
Je suis à nouveau seul, mais j'aimerai l'être aussi par l'esprit sans vous, sans mes démons, ne plus vous avoir en moi-même, ne plus entendre votre murmure enchanteur si destructeur.
Je veux le silence, la paix, le calme... le lieu est paisible, le chant de l'oiseau serein, et moi je souffre, encore et toujours de ma vanité et de ma solitude devenu réelle, d'un abandon volontaire, d'un nouvel amour, amour invisible et désormais évanouit comme un mirage, de cette vérité tardive qui tourment mon cœur.
Père, pourquoi m'as-tu rejeté ainsi alors que tu m'aimais certes ton fils préféré était Boromir, mais tu m'aimais au fond de ton cœur. Cette froideur devait forger on caractère, m'apprendre à devenir un homme, un capitaine respecté de tous. J'étais déjà respecté par mes semblables, sauf toi, et je l'ai compris bien trop tard que ceci n'était qu'une lourde carapace.
Mais je suis avant tout un homme de science, plongé dans des ouvrages multiples et aimant la compagnie de Mithrandir, que tu détestes par-dessus tout. Et je t'ai déçu et la mort de mon frère t'a accablé de douleur.
Et moi je croyais être abandonné, n'être qu'une silhouette étrangère à ton âme. Je pensais que la mort me glorifierait, fais cependant je vis encore contrairement à toi.
Je suis seul, désormais seul, alors que toi tu as rejoint mon cher frère...d'une manière si cruelle...par les flammes meurtrières du bûcher que tu m'avais dressé. Je les ai senti, ces langues de feu, sur la froideur de mon corps fiévreux. J'ai entendu le crépitement du bois se consumant peu à peu, et tes cris, je les ai perçu à travers les sons de mon délire.
Je t'ai entendu mourir, et c'est dans ce moment tragique et funeste où tu m'as abandonné que ton amour pour moi s'est avivé. Tu me croyais condamné, brûlant moi-même d'un feu ardent, emporté par l'Ombre, et dans un ultime élan, croyant la fin de ta lignée arrivée, tu as dressé ce bûcher afin que nous mourrions ensemble, unis comme un père et son fils. Ton délire était plus grand que le mien et d'huile tu m'as imbibé, et le feu tu as allumé.
Rougeoyantes flammes dansantes, vous m'avez épargnez alors que j'étais à votre portée, impuissant face à votre pouvoir destructeur, et vous m'avez enlevé mon père. Je devais être votre principale victime, mais vous vous êtes trompé, pourquoi dois-je vivre encore alors que je découvre que l'homme que je méprisais m'aimait.
Pourquoi ne me l'avez-vous pas laissé, pourquoi l'avez-vous emporté ? J'aurai tant aimé découvrir les joies de l'amour paternel, de me sentir aimé, de le voir alors qu'il veillait à mon chevée, souffrant de ma probable perte.
Mais flammes fatales, vous n'écoutez que vous et votre folie destructrice, et je me retrouve abandonné, seul, et en vie. Nuages sombres qui obscurcissent le ciel, vous seuls connaissez la couleur de mon cœur. Pourquoi n'ais je pas péri, pourquoi ne suis-je pas sur le front de l'Est à combattre désespérément, et tomber, suffoquer, et mourir. Voila ce que devais être mon véritable destin, mourir dans les tourments mensongers, et non survivre dans la vérité si douloureuse qui pèsent lourdement sur mon âme.
« Seigneur Faramir »
Il y a donc encore quelques gens qui respirent en ce lieu, quelques gens qui puissent me tirer de mes souffrances éternelles un instant et ainsi détourner mon regard de l'Est menaçant.
Il se retourne.
Un soleil nouveau éblouit mon regard et me baigne d'une chaleur nouvelle. Se pourrait-il que la vie s'offre à nouveau à moi, se pourrait-il que mon cœur y trouve la quiétude et la paix ?
Pauvre femme blessée dans sa chair, blessée dans son âme ? Oui je le lis sur son pâle visage de nacre, elle m'est semblable, son esprit souffre de milles maux, son cœur est noir... qui est elle, d'où vient ce matin de printemps, frais comme la rosée du soir ? Un sentiment nouveau s'installe en moi, c'est étrange l'Ombre s'éloigne ...
« Mon Seigneur, dit le gardien, voici la Dame Eowyn de Rohan... » [2]
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[1] ben euh, on va dire que je ne savais pas quoi mettre, et comme ce pauvre Faramir est torturé moralement, j'ai fait un petit rapprochement avec Oreste dans Andromaque de Racine qui, personnage très troublé psychologiquement est poursuivi par les Furies. Bon si ça vous plaît pas c'est pareil, je ne connais pas l'équivalent chez Tolkien.
[2] extrait du roman le Retour du Roi, chapitre, « l'Intendant et le Roi »
C'est fini alors la aussi vous pouvez reviewer, ça me fait plaisir
