Chapitre 1
« Psssst. »
Un Lupin de cinquième année leva les yeux de son livre. Il aurait juré que quelqu'un venait juste de faire : psssst., un moment plus tôt, mais après un coup d'?il sur la plate-forme bondée d'étudiants revenant à Poudlard après les vacances d'été, il ne découvrit personne proche de lui qui voudrait attirer son attention. Il secoua la tête, convaincu que ce n'était que son imagination.
Bien sûr, ce fut jusqu'à ce qu'il fut replongé dans sa lecture et que quelqu'un effleura son oreille. Par réflexe, il allait attraper la main de l'inconnu mais en se retournant, il s'aperçu qu'il n'y avait personne près de lui.
« Rémus. »
Il regarda à sa gauche, d'où le son était venu, et autant qu'il pouvait en juger, il n'y avait toujours personne. « C'est ça Lupin, tu perds l'esprit. » murmura-t'il pour lui-même. « Tu deviens complètement fou. »
« Tu pourrait tout aussi bien appeler Sainte-Mangouste maintenant, Rémus. Je suis sûr qu'ils ont de très belles jaquettes de moldus. Il pourrait t'installer dans un belle petite pièce blanche et rembourrées, ça pourrait être bien. »
Il ferma bruyamment son livre, sauta sur ses pieds et agita ses bras autour de lui en scannant la plate-forme. Il n'était pas en train de devenir fou ! Il était certain qu'il venait juste d'entendre la voix de James et maintenant il pouvait entendre le fou rire qu'avait le garçon au cheveux noirs à ses dépends.
Il grogna « James, où est. »
Rémus étouffa un cri quand deux bras invisibles le tirèrent brusquement par derrière et quelques étudiants curieux attendant l'arrivée du Poudlard Express , lui jetèrent un regard. Il sentit une autre main se posé sur sa bouche et il lutta contre son adversaire invisible. Il était sûr que cela ressemblait à une danse ridicule pour ceux qui regardaient, avec ses jambes battant l'air inutilement et ses bras, maintenus fermement contre ses côtes.
« Je soutient toujours que tu es minable Chuchota James à son oreille et Rémus réalisa que celui-ci devait avoir une cape d'invisibilité ou un sortilège de camouflage sur lui. « Maintenant, marche avec moi », murmura- t'il.
Il sentit la main de James libérer sa bouche et il sourit gauchement aux étudiants qui l'observait. « Il n'y a rien à voir. Je pratiquais juste une gigue que j'ai appris durant les vacances. » Il fit une petite courbette avant de sentir les mains de James l'entraîner loin des élèves hilares. Les deux garçons se placèrent derrière un colonne pour se soustraire aux regards indiscrets.
James avait peine a se retenir de rire en retirant la cape. Son nez et ses joues étaient rouges du froid extérieur alors qu'il pointait Rémus. « Tu criais comme un fille! »
Rudement, Rémus donna un coup sur le bras de James. « Ferme-la! ».Puis il désigna la cape du menton. « Cadeau de Noël? »
«Oui. C'est mon père qui me l'a offert. »James rangea la cape dans sa valise et sourit à Rémus en fermant le loquet. « Imagine, on pourrait s'en servir pour explorer le château pendant la nuit! »
Rémus sourit « Et bien sûr, étant préfet, je ne suis au courant de rien. »
Le sourire de Jame s'élargi encore plus. « Bien sûr. » Il posa un bras sur les épaules de Rémus et prit la poignée de la valise de celui-ci de sa main libre. À deux, ils traînèrent la lourde malle jusqu'à l'intérieur de train.
« Alors, pense-tu que Sirius s'est débrouillé avec Peter pendant les vacances? » demanda James après un moment de silence.
Rémus renifla. « Je suis certain qu'on va trouver les entrailles de Peter dispersées un peu partout dans le dortoir. »
« Le professeur Arhenius pourra peut-être les utiliser dans certaines de ses potions. »
Rémus leva un sourcil en riant « Je ne crois pas que les tissus humains peuvent être utilisés dans les potions, James. » James lança un regard à un groupe de Serpentard devant lequel ils passaient. « Je suis sûr qu'il pourrait en trouver une ou deux avec la magie noire et tout ça. »
Rémus savait que James avaient prononcé la dernière partie juste assez fort pour qu'elle soit entendu par les serpentards quand deux d'entre eux se tournèrent dans leur direction et leur firent des gestes inappropriés, ce à quoi James répondit par un sourire démesuré.
*** Rémus se replaça contre le mur, dans une position un peu plus confortable et regarda le médecin. « James a toujours adoré se moquer des serpentards. Il était pratiquement convaincu que chaque personne de cette maison faisait de la magie noire. »
« Et vous étiez tous à Gryffondor? »
« Oui » expliqua Rémus. « James était un Gryffondor de tout son être. Bien sûr, Sirius était pareil. Ça m'a prit des années à comprendre pourquoi Pettigrow avait été envoyé à Gryffondor. »
« Pourquoi? » demanda Miach. Rémus savait qu'il attendait une explication.
« Pettigrow n'était pas un jeune homme confiant. Il n'était pas vraiment courageux non plus, et il énervait un peu Sirius. »
***
Rémus ouvrit la porte du dortoir des cinquièmes et tira sa malle à l'intérieur, suivit de près par James qui ferma la porte derrière lui. Il traîna son fardeau jusqu'au quatrième lit et inspecta la chambre vide du regard. Peter et Sirius n'étaient pas en vue. Il jeta un regard d'interrogation à James.
Celui-ci le lui rendit et haussa les épaules. « Tu crois qu'ils se sont entretués? Ça serait bien, on aurait le dortoir juste à nous et on aurait pas à supporter les ronflements de Sirius. »
Rémus sourit. « Ce serait bien, mais hautement improbable. »
« Damnée probabilité. » dit James en poussant sa malle au pied de son lit.
Soudainement, la porte s'ouvrit à la volée et Sirius débarqua dans la chambre en faisant presque tomber Rémus dans le processus. Il s'arrêta devant le lit de ce dernier et s'appuya dessus en prenant de grandes respirations saccadées avant de parler. « Si qui que se soit demande, j'étais là depuis longtemps. » Il cligna des yeux et Rémus était sûr que Sirius venait juste de réaliser qu'ils étaient arrivés.
« Vous êtes là. »
James se retenait de rire. « Ce serait gentil de ta part de nous dire ce que tu entends par « si qui que se soit demande. » . »
« Avez-vous vu Peter? » interrompit-il.
Rémus fut cconfut lorsque Sirius sauta par-dessus son lit et atteignit le matelas le plus près de la porte.
« Non. » Rémus regarda James qui haussa simplement les épaules en guise de réponse. « Pourquoi? »
« Il m'a suivit partout! » cria Sirius en se retournant sur le ventre. «Toujours. « Où va tu Sirius? » « Qu'est-ce que tu fait Sirius? » « Est- ce que je peux me joindre à toi Sirius? » Il est aussi collant qu'un petite amie jalouse qui veut savoir ce que tu fais toutes les cinq secondes! » expliqua Sirius , le regard tourné vers la porte pour être certain que Peter ne revenait pas.
Rémus supposa que Sirius, bien sûr, se fichait de savoir si Peter entendrait sa petite tirade. En fait, il était certain que la présence ou l'absence de Peter ne changeait rien.
« Et il me suivait comme un chiot qui a besoin d'aide. »
Rémus roula des yeux en se demandant pourquoi Sirius ne se la fermait donc pas.
« -- j'aurais pu espérer qu'il ait d'autre amis à part moi à embêter. Au prochaine vacances, je viens avec un d'entre vous. Vous n'allez pas me laisser seul avec lui encore. »
Très bien, alors Sirius ne se la fermerait jamais. Rémus soupira et se laissa tomber sur les fesses. Il tenta de faire s'en aller Sirius, évaché vulgairement sur son lit. Sirius s'assit, pas le moins du monde dérangé par les tentatives de Rémus mais il lui jeta néanmoins un regard avant de ramener en arrière les mèches qui lui tombaient dans les yeux.
« Qu'est-ce que tu faisait ? » demanda James soudainement.
Sirius le regarda, confus. « Quoi? »
James soupira d'exaspération et Rémus comprenait comment il se sentait. Demander à Sirius une simple question , c'était comme arracher une dent (nda : je ne sais pas ce que l'auteure veut dire par là, je ne fait que traduire. ) « Quand tu es arrivé tu as dit, et je cite « Si qui que se soit demande, j'était là depuis longtemps. », alors que faisais tu? » James, qui ne s'était pas levé de son lit, fixait Sirius en l'attente d'un réponse.
« Oh! » Un sourire diabolique naquit sur les lèvres de Sirius et il se cala un peu plus dans le lit de Rémus. « J'ai juste bombardé la salle commune des Serpentards. »
« Comment tu t'es arrangé pour avoir le mot de passe? »
Mais avant que James puisse avoir sa réponse, Peter Pettigrow débarqua dans la chambre et Sirius abandonna le lit de Rémus, marmonna une excuse et sorti de la chambre avant que quiconque ait pu l'en empêcher.
Peter fronça les sourcils en regardant Sirius se précipiter hors de la pièce. Il se tourna vers Rémus et James. « Est-ce que j'ai fait quelque chose? »
James l'ignora et se tourna vers Rémus. « Je veux toujours savoir comment il a eut le mot de passe. »
***
« N'avez-vous jamais su comment il avait obtenu ce mot de passe? »
« Il. » Lupin rit doucement et expliqua. « Il nous a persuadé. » Il sourit d'amusement. « .qu'une jeune fille serpentard le lui avait donné. »
Miach regarda Lupin fermer les yeux et appuyer sa tête contre le mur. Soupirant de soulgement, Lupin croisa ses bras sur son torse sur lequel un t-shirt gris était porté serré sur les muscles visibles. Sur ses bras, Miach pouvait voir quelques cicatrices qui n'avait aucun lien avec tout ce qu'il avait vu jusqu'à présent. Il était curieux de savoir si elles avaient été faites par la guerre ou par le loup.
« Sirius avait un .il était. » Rémus sourit à l'évocation de ses souvenirs. « Il avait un don avec les mots.avec les actions. Si il le voulait , il aurait pu convaincre quelqu'un de détruire le monde pour lui, de mourir pour lui, de tuer pour lui. » Lupin fit un geste en l'air avec sa main. « Tout ce qu'il voulait. »
Miach se cala dans sa chaise et posa la pointe de sa plume sur son parchemin, qui tenait en équilibre sur un de ses genoux. « Et c'est ce qu'il a fait? Vous persuader? »
Lupin ouvrit ses yeux et le regarda. « Il n'en avait pas besoin. »
C'était au tour de Miach de croiser les bras et de sonder Rémus d'un regard intense. « Vous disiez qu'il vous aimait, c'est exact? »
Lupin était visiblement tendu. « Oui. »
« Vous disiez également qu'il pouvait convaincre n'importe qui de n'importe quoi. Commente pouvez vous êtes certain qu'il ne vous a pas persuadé de tomber en amour avec lui et en retour, prétendu qu'il vous aimait? »
Le lycanthrope détourna les yeux vers un point indistinct. « Il n'aurait pas fait ça. » Sa voix était déterminé mais plus faible qu'elle ne l'avait été quelques minutes auparavant. « Sirius n'était pas comme ça. »
« Vous ne semblez pas très sûr de ce que vous dites. »
Lupin s'éclaircit la voix avant de se tourner vers lui. « Il était mon ami, c'est quelque chose que vous semblez prendre à la légère. »
« Je ---. » Miach fut interrompu pas le grincement de la porte qui s'ouvrait, et regardant par dessus son épaule, il aperçu une jeune femme rousse entrer dans la chambre.
« Oh ! Je suis désolé! » s'excusa la femme en fixant alternativement Rémus et Miach. « Je ne savais pas que tu avais déjà de la compagnie, Rémus. Je vais attendre dehors que vous ayez terminer. »
Elle se dirigea vers la sortie mais Miach se leva au même instant. « Ça n'a pas de sens. » dit-il. Il lui offrit sa chaise d'un geste. « C'est plutôt moi qui vais attendre dehors. »
« Merci. » dit-elle aimablement . Et il sortit de la pièce en refermant la porte derrière lui.
Miach sourit à la même vielle sorcière posté devant l'entrée de la chambre. Elle acquiessa simplement en lui répondant par un regard méprisant.
Il s'accota contre le mure à côté de la porte et attendit. Si il se concentrait assez, il pouvait entendre des fragments de la conversation.
« As-tu---.? »
« Pas encore.Nous pensons.bientôt Rémus. »
« .Tonks.?.. »
« Oui, il.et puis.Fred et George ont même essayé.Nous pouvons. »
« Ginny, pas encore---. »
« Pourquoi? »
« Le docteur...parler... »
« Neville.dehors..Il veut.. »
Miach ignora le reste et s'appuya derrière le bureau où la vieille sorcière était toujours assise.
« Savez-vous qui elle est? » demanda t'il et montrant la porte du menton. « La femme qui est venue voir Lupin? »
La vieille sorcière pointa le journal des visiteurs. Il scanna la liste relativement courte, jusqu'à ce qu'il fut arrivé à une signature propre et ronde. Ginny -ea-le-. Il fronça les sourcils. Plusieurs lettres du nom de famille semblaient tachées par des traces de doigts et il pouvait difficilement les lire.
Il fit un signe de remerciement à l'infirmière et retourna au mur, en jetant un regard à travers les barreaux d'acier de la fenêtre en passant.
Miach était curieux de savoir qui était exactement Ginny. Elle n'avait vraiment pas l'air d'être de sa famille, étant donné ses cheveux d'un rouge flamboyant. Peut-être une cousine éloignée? Probablement pas.
Il reporta son regard sur le corridor et remarqua l'étrange silence qui régnait à l'étage. Il sursautant en voyant un jeune homme au cheveux noirs au bout du corridor. Son visage semblait vaguement familier mais il n'arrivait pas à se souvenir où il l'avait vu.
C'est alors qu'il réalisa qui il était : Neville Longdubat, qui était l'aide personnel du premier ministre. Il semblait qu'il était là pour affaire considérant sa robe et peut être attendait-il la femme, Ginny.
Miach allait se présenté quand la porte des cartiers de Lupin s'ouvrit et que Ginny en sortit.
« Merci d'avoir attendu. » Elle lui fit un sourire reconnaissant. « J'essaye de lui rendre visite le plus souvent possible, mais avec le travail, c'est difficile. »
Miach hocha la tête en signe de compréhension. « Vous êtes la bienvenue, il n'a pas eut beaucoup de visiteurs. »
« Ginny! » Appela l'homme de l'autre bout du corridor avant de faire un geste de la main.
« Je ferais mieux d'y aller. Merci encore. » Elle lui sourit encore avant de s'avancer vers Neville et de glisser délicatement sa main dans la sienne.
Miach resta planté là un moment à les regarder avant qu'ils ne tournent le coin et disparaissent de sa vue.
Il retourna dans la chambre et reprit sa chaise devant le lit de Lupin. Ils se fixèrent l'un l'autre pendant quelques instants avant que Miach ne se décide à prendre la parole. « Vous n'avez pas beaucoup parlé de Peter. »
« Que voulez-vous savoir à propos de lui? »
Miach s'empara de sa plume et de sa planche à écrire qui étaient restés sur le plancher et s'installa confortablement dans sa chaise. Il haussa les épaules. « Qu'avez vous à dire à propos de lui? »
« Je n'ai absolument rien à dire à propos de lui. » grogna Lupin.
Miach bougea sur sa chaise, mal à l'aise. Les cheveux sur sa nuque s'étaient dressés quand Lupin avait grogné d'une voix basse et il frissonna. En vérité, il était un peu terrifié par la force et la fureur que le loup-garou semblait posséder et décida que le mieux à faire était de ne plus parler de Peter Pettigrow.
« L'histoire à commencé au milieu de la cinquième année, n'est-ce pas? »
« En janvier, quand le givre couvrait encore le sol et qu'on restaient enfermé à l'intérieur pour étudier pour nos B.U.S.E.S. ... »
***
Le sol du parc de Poudlard était couvert d'un fine couche de neige qui était tombée durant la nuit, les fenêtres étaient recouvertes de complexes dessins de givres, les donjons étaient plus froid que jamais, et les étudiants erraient dans le hall avec le nez et les joues rouges.
Quelques élèves avaient même contracté une étrange maladie qui se répandait dans les murs de l'école comme une traînée de poudre, ce qui veut dire que vous aviez à être très prudent quand vous vous déplaciez entre les cours
Malheureusement, Rémus faisait partie de ces quelques étudiants et était donc piégé à l'intérieur un samedi, tandis que les autres s'amusaient dans le parc. Son système immunitaire était toujours sans défense après la pleine lune.
Rémus tourna avec ennui les pages du livre qu'il était en train de lire. Il était incapable de ce concentré, peu importe ces efforts. Spécialement parce qu'il était nerveux à propos de l'examen de métamorphose qu'il avait eu à faire le jour précédent. Il était sûr qu'il aurait dû étudié au lieu de marauder dans le château avec les autres et d'aller dans les cuisines avec la cape d'invisibilité de James.
Il lui semblait qu'il aurait dû aussi, présentement, étudier pour ses BUSES, mais hier, James et Sirius lui avaient raconté que, depuis la deuxième année, quand ils avaient appris qu'il était un loup-garou, il tentaient de devenir des animagus. Ils lui avaient également dit qu'ils étaient très près de leur but.
Et c'était pourquoi Rémus était occupé à lire un livre au sujet des animagus quand Sirius se laissa tombé sur le lit à côté de lui, les coudes sur le matelas et la tête dans les mains, le fixant ouvertement.
Après avoir regardé Sirius de côté pendant un bon moment, exaspéré, il demanda : « Oui? »
« Tu est misérable. », dit Sirius comme si s'était juste un fait.
« Qu'est-ce qui te fait dire ça? Les robes miteuses que je porte tout le temps? » Rémus fit un geste de la main vers ses robes en mauvais état. Il était un peu inconfortable avec le fait que Sirus le confrontait si soudainement.
« Oui, parce que tes robes sont aussi spéciales que celles de Lockart. » lança Sirius . « Comparé à lui, elle sont fades. »
« Comparé aux siennes, personnes ne peut avoir de robe somptueuses. » Il se souvint d'avoir vu Lockhart au petit-déjeuné ce matin. Le pouffsoufle de cinquième année en question pourtait une robe violette qui faisait mal aux yeux de Rémus. Le garçon avait eut des problèmes avec quelques uns des professeurs les plus sévères pour ne pas porter la robe noire propre à l'école. Lockhart ressortait indéniablement dans la foule.
« Tu matais le cul de James, hier, en arithmancie, » énonça Sirius.
Rémus réfléchit pendant un moment. Est-ce qu'il avait réellement maté le cul de James? Il se rappelais avoir maté quelqu'un, mais il n'avait pas remarqué que c'était James! Non, c'était le garçon assit à côté de celui- ci, ce cinquième année de Serdaigle. « Non, je ne matais pas James. », dit- il finalement, en réalisant que Sirius le regardait de très près. Il ne mentait pas vraiment. C'est juste qu'il ne disait pas la vérité. C'était différent.
« Tu sais, je m'en ficherais si tu aimais les gars. » dit Sirius en le fixant sans bouger.
« Très bien, » dit Rémus en inclinant la tête. « Tu serais le premier à le savoir dans ce cas. »
Sirius retourna à son livre quand soudain il sourit. « Mais si tu mates mon cul, je vais t'envoyer Queuedver. »
Rémus rit. « Ce n'est pas vraiment une menace. »
Sirius haussa les épaules et sourit de plus belle. « Je suis fatigué. »
« Tu fais des excuse maintenant? »
« Ferme là. » Sirius avait donné un petit coup de poing sur l'épaule de Rémus. « Ce n'est pas une excuse, c'est la pure et simple vérité. »
« Alors pourquoi tu ne dors pas? » demanda Rémus en haussant un sourcil. « Dans ton propre lit si c'est possible. »
«Parce que je veux savoir si tu fantasmais réellement sur James. »
« Jaloux? »
« Tu aimerais bien. » murmura Sirius toujours en souriant. « Tu es d'accord pour que je le dise à James alors? C'est que j'adorerais voir son expression! »
« Eh, merde! Je ne matais pas le cul de James! » Bien sûr, ce fut à ce moment que James apparut dans la pièce et se coinça entre Rémus et Sirius.
« Tu matais mon cul? » demanda James en souriant. « Il est bien, n'est-ce pas? »
« Vous n'avez pas honte? Parfois j'ai l'impression que vous planifiez ça ensemble. » Il se tourna vers Sirius. « Et c'était le garçon à côté de lui. »
Sirius sourit avec triomphe.
************************************************* reviews
premièrement, je voudrais dire un gros merci à toutes les personnes généreuses qui ont sacrifié un petit deux minutes de leur temps pour m'écrire un commentaire. Ça m'encourage vraiment à continuer.
Je voudrais aussi spécialement remercier ( on dirait un gala..) Alana pour ses précieux conseils. Je ne suis qu'une débutante, et ils sont donc les bienvenus. En passant Alana, c'est quoi ça « beta »?
« Psssst. »
Un Lupin de cinquième année leva les yeux de son livre. Il aurait juré que quelqu'un venait juste de faire : psssst., un moment plus tôt, mais après un coup d'?il sur la plate-forme bondée d'étudiants revenant à Poudlard après les vacances d'été, il ne découvrit personne proche de lui qui voudrait attirer son attention. Il secoua la tête, convaincu que ce n'était que son imagination.
Bien sûr, ce fut jusqu'à ce qu'il fut replongé dans sa lecture et que quelqu'un effleura son oreille. Par réflexe, il allait attraper la main de l'inconnu mais en se retournant, il s'aperçu qu'il n'y avait personne près de lui.
« Rémus. »
Il regarda à sa gauche, d'où le son était venu, et autant qu'il pouvait en juger, il n'y avait toujours personne. « C'est ça Lupin, tu perds l'esprit. » murmura-t'il pour lui-même. « Tu deviens complètement fou. »
« Tu pourrait tout aussi bien appeler Sainte-Mangouste maintenant, Rémus. Je suis sûr qu'ils ont de très belles jaquettes de moldus. Il pourrait t'installer dans un belle petite pièce blanche et rembourrées, ça pourrait être bien. »
Il ferma bruyamment son livre, sauta sur ses pieds et agita ses bras autour de lui en scannant la plate-forme. Il n'était pas en train de devenir fou ! Il était certain qu'il venait juste d'entendre la voix de James et maintenant il pouvait entendre le fou rire qu'avait le garçon au cheveux noirs à ses dépends.
Il grogna « James, où est. »
Rémus étouffa un cri quand deux bras invisibles le tirèrent brusquement par derrière et quelques étudiants curieux attendant l'arrivée du Poudlard Express , lui jetèrent un regard. Il sentit une autre main se posé sur sa bouche et il lutta contre son adversaire invisible. Il était sûr que cela ressemblait à une danse ridicule pour ceux qui regardaient, avec ses jambes battant l'air inutilement et ses bras, maintenus fermement contre ses côtes.
« Je soutient toujours que tu es minable Chuchota James à son oreille et Rémus réalisa que celui-ci devait avoir une cape d'invisibilité ou un sortilège de camouflage sur lui. « Maintenant, marche avec moi », murmura- t'il.
Il sentit la main de James libérer sa bouche et il sourit gauchement aux étudiants qui l'observait. « Il n'y a rien à voir. Je pratiquais juste une gigue que j'ai appris durant les vacances. » Il fit une petite courbette avant de sentir les mains de James l'entraîner loin des élèves hilares. Les deux garçons se placèrent derrière un colonne pour se soustraire aux regards indiscrets.
James avait peine a se retenir de rire en retirant la cape. Son nez et ses joues étaient rouges du froid extérieur alors qu'il pointait Rémus. « Tu criais comme un fille! »
Rudement, Rémus donna un coup sur le bras de James. « Ferme-la! ».Puis il désigna la cape du menton. « Cadeau de Noël? »
«Oui. C'est mon père qui me l'a offert. »James rangea la cape dans sa valise et sourit à Rémus en fermant le loquet. « Imagine, on pourrait s'en servir pour explorer le château pendant la nuit! »
Rémus sourit « Et bien sûr, étant préfet, je ne suis au courant de rien. »
Le sourire de Jame s'élargi encore plus. « Bien sûr. » Il posa un bras sur les épaules de Rémus et prit la poignée de la valise de celui-ci de sa main libre. À deux, ils traînèrent la lourde malle jusqu'à l'intérieur de train.
« Alors, pense-tu que Sirius s'est débrouillé avec Peter pendant les vacances? » demanda James après un moment de silence.
Rémus renifla. « Je suis certain qu'on va trouver les entrailles de Peter dispersées un peu partout dans le dortoir. »
« Le professeur Arhenius pourra peut-être les utiliser dans certaines de ses potions. »
Rémus leva un sourcil en riant « Je ne crois pas que les tissus humains peuvent être utilisés dans les potions, James. » James lança un regard à un groupe de Serpentard devant lequel ils passaient. « Je suis sûr qu'il pourrait en trouver une ou deux avec la magie noire et tout ça. »
Rémus savait que James avaient prononcé la dernière partie juste assez fort pour qu'elle soit entendu par les serpentards quand deux d'entre eux se tournèrent dans leur direction et leur firent des gestes inappropriés, ce à quoi James répondit par un sourire démesuré.
*** Rémus se replaça contre le mur, dans une position un peu plus confortable et regarda le médecin. « James a toujours adoré se moquer des serpentards. Il était pratiquement convaincu que chaque personne de cette maison faisait de la magie noire. »
« Et vous étiez tous à Gryffondor? »
« Oui » expliqua Rémus. « James était un Gryffondor de tout son être. Bien sûr, Sirius était pareil. Ça m'a prit des années à comprendre pourquoi Pettigrow avait été envoyé à Gryffondor. »
« Pourquoi? » demanda Miach. Rémus savait qu'il attendait une explication.
« Pettigrow n'était pas un jeune homme confiant. Il n'était pas vraiment courageux non plus, et il énervait un peu Sirius. »
***
Rémus ouvrit la porte du dortoir des cinquièmes et tira sa malle à l'intérieur, suivit de près par James qui ferma la porte derrière lui. Il traîna son fardeau jusqu'au quatrième lit et inspecta la chambre vide du regard. Peter et Sirius n'étaient pas en vue. Il jeta un regard d'interrogation à James.
Celui-ci le lui rendit et haussa les épaules. « Tu crois qu'ils se sont entretués? Ça serait bien, on aurait le dortoir juste à nous et on aurait pas à supporter les ronflements de Sirius. »
Rémus sourit. « Ce serait bien, mais hautement improbable. »
« Damnée probabilité. » dit James en poussant sa malle au pied de son lit.
Soudainement, la porte s'ouvrit à la volée et Sirius débarqua dans la chambre en faisant presque tomber Rémus dans le processus. Il s'arrêta devant le lit de ce dernier et s'appuya dessus en prenant de grandes respirations saccadées avant de parler. « Si qui que se soit demande, j'étais là depuis longtemps. » Il cligna des yeux et Rémus était sûr que Sirius venait juste de réaliser qu'ils étaient arrivés.
« Vous êtes là. »
James se retenait de rire. « Ce serait gentil de ta part de nous dire ce que tu entends par « si qui que se soit demande. » . »
« Avez-vous vu Peter? » interrompit-il.
Rémus fut cconfut lorsque Sirius sauta par-dessus son lit et atteignit le matelas le plus près de la porte.
« Non. » Rémus regarda James qui haussa simplement les épaules en guise de réponse. « Pourquoi? »
« Il m'a suivit partout! » cria Sirius en se retournant sur le ventre. «Toujours. « Où va tu Sirius? » « Qu'est-ce que tu fait Sirius? » « Est- ce que je peux me joindre à toi Sirius? » Il est aussi collant qu'un petite amie jalouse qui veut savoir ce que tu fais toutes les cinq secondes! » expliqua Sirius , le regard tourné vers la porte pour être certain que Peter ne revenait pas.
Rémus supposa que Sirius, bien sûr, se fichait de savoir si Peter entendrait sa petite tirade. En fait, il était certain que la présence ou l'absence de Peter ne changeait rien.
« Et il me suivait comme un chiot qui a besoin d'aide. »
Rémus roula des yeux en se demandant pourquoi Sirius ne se la fermait donc pas.
« -- j'aurais pu espérer qu'il ait d'autre amis à part moi à embêter. Au prochaine vacances, je viens avec un d'entre vous. Vous n'allez pas me laisser seul avec lui encore. »
Très bien, alors Sirius ne se la fermerait jamais. Rémus soupira et se laissa tomber sur les fesses. Il tenta de faire s'en aller Sirius, évaché vulgairement sur son lit. Sirius s'assit, pas le moins du monde dérangé par les tentatives de Rémus mais il lui jeta néanmoins un regard avant de ramener en arrière les mèches qui lui tombaient dans les yeux.
« Qu'est-ce que tu faisait ? » demanda James soudainement.
Sirius le regarda, confus. « Quoi? »
James soupira d'exaspération et Rémus comprenait comment il se sentait. Demander à Sirius une simple question , c'était comme arracher une dent (nda : je ne sais pas ce que l'auteure veut dire par là, je ne fait que traduire. ) « Quand tu es arrivé tu as dit, et je cite « Si qui que se soit demande, j'était là depuis longtemps. », alors que faisais tu? » James, qui ne s'était pas levé de son lit, fixait Sirius en l'attente d'un réponse.
« Oh! » Un sourire diabolique naquit sur les lèvres de Sirius et il se cala un peu plus dans le lit de Rémus. « J'ai juste bombardé la salle commune des Serpentards. »
« Comment tu t'es arrangé pour avoir le mot de passe? »
Mais avant que James puisse avoir sa réponse, Peter Pettigrow débarqua dans la chambre et Sirius abandonna le lit de Rémus, marmonna une excuse et sorti de la chambre avant que quiconque ait pu l'en empêcher.
Peter fronça les sourcils en regardant Sirius se précipiter hors de la pièce. Il se tourna vers Rémus et James. « Est-ce que j'ai fait quelque chose? »
James l'ignora et se tourna vers Rémus. « Je veux toujours savoir comment il a eut le mot de passe. »
***
« N'avez-vous jamais su comment il avait obtenu ce mot de passe? »
« Il. » Lupin rit doucement et expliqua. « Il nous a persuadé. » Il sourit d'amusement. « .qu'une jeune fille serpentard le lui avait donné. »
Miach regarda Lupin fermer les yeux et appuyer sa tête contre le mur. Soupirant de soulgement, Lupin croisa ses bras sur son torse sur lequel un t-shirt gris était porté serré sur les muscles visibles. Sur ses bras, Miach pouvait voir quelques cicatrices qui n'avait aucun lien avec tout ce qu'il avait vu jusqu'à présent. Il était curieux de savoir si elles avaient été faites par la guerre ou par le loup.
« Sirius avait un .il était. » Rémus sourit à l'évocation de ses souvenirs. « Il avait un don avec les mots.avec les actions. Si il le voulait , il aurait pu convaincre quelqu'un de détruire le monde pour lui, de mourir pour lui, de tuer pour lui. » Lupin fit un geste en l'air avec sa main. « Tout ce qu'il voulait. »
Miach se cala dans sa chaise et posa la pointe de sa plume sur son parchemin, qui tenait en équilibre sur un de ses genoux. « Et c'est ce qu'il a fait? Vous persuader? »
Lupin ouvrit ses yeux et le regarda. « Il n'en avait pas besoin. »
C'était au tour de Miach de croiser les bras et de sonder Rémus d'un regard intense. « Vous disiez qu'il vous aimait, c'est exact? »
Lupin était visiblement tendu. « Oui. »
« Vous disiez également qu'il pouvait convaincre n'importe qui de n'importe quoi. Commente pouvez vous êtes certain qu'il ne vous a pas persuadé de tomber en amour avec lui et en retour, prétendu qu'il vous aimait? »
Le lycanthrope détourna les yeux vers un point indistinct. « Il n'aurait pas fait ça. » Sa voix était déterminé mais plus faible qu'elle ne l'avait été quelques minutes auparavant. « Sirius n'était pas comme ça. »
« Vous ne semblez pas très sûr de ce que vous dites. »
Lupin s'éclaircit la voix avant de se tourner vers lui. « Il était mon ami, c'est quelque chose que vous semblez prendre à la légère. »
« Je ---. » Miach fut interrompu pas le grincement de la porte qui s'ouvrait, et regardant par dessus son épaule, il aperçu une jeune femme rousse entrer dans la chambre.
« Oh ! Je suis désolé! » s'excusa la femme en fixant alternativement Rémus et Miach. « Je ne savais pas que tu avais déjà de la compagnie, Rémus. Je vais attendre dehors que vous ayez terminer. »
Elle se dirigea vers la sortie mais Miach se leva au même instant. « Ça n'a pas de sens. » dit-il. Il lui offrit sa chaise d'un geste. « C'est plutôt moi qui vais attendre dehors. »
« Merci. » dit-elle aimablement . Et il sortit de la pièce en refermant la porte derrière lui.
Miach sourit à la même vielle sorcière posté devant l'entrée de la chambre. Elle acquiessa simplement en lui répondant par un regard méprisant.
Il s'accota contre le mure à côté de la porte et attendit. Si il se concentrait assez, il pouvait entendre des fragments de la conversation.
« As-tu---.? »
« Pas encore.Nous pensons.bientôt Rémus. »
« .Tonks.?.. »
« Oui, il.et puis.Fred et George ont même essayé.Nous pouvons. »
« Ginny, pas encore---. »
« Pourquoi? »
« Le docteur...parler... »
« Neville.dehors..Il veut.. »
Miach ignora le reste et s'appuya derrière le bureau où la vieille sorcière était toujours assise.
« Savez-vous qui elle est? » demanda t'il et montrant la porte du menton. « La femme qui est venue voir Lupin? »
La vieille sorcière pointa le journal des visiteurs. Il scanna la liste relativement courte, jusqu'à ce qu'il fut arrivé à une signature propre et ronde. Ginny -ea-le-. Il fronça les sourcils. Plusieurs lettres du nom de famille semblaient tachées par des traces de doigts et il pouvait difficilement les lire.
Il fit un signe de remerciement à l'infirmière et retourna au mur, en jetant un regard à travers les barreaux d'acier de la fenêtre en passant.
Miach était curieux de savoir qui était exactement Ginny. Elle n'avait vraiment pas l'air d'être de sa famille, étant donné ses cheveux d'un rouge flamboyant. Peut-être une cousine éloignée? Probablement pas.
Il reporta son regard sur le corridor et remarqua l'étrange silence qui régnait à l'étage. Il sursautant en voyant un jeune homme au cheveux noirs au bout du corridor. Son visage semblait vaguement familier mais il n'arrivait pas à se souvenir où il l'avait vu.
C'est alors qu'il réalisa qui il était : Neville Longdubat, qui était l'aide personnel du premier ministre. Il semblait qu'il était là pour affaire considérant sa robe et peut être attendait-il la femme, Ginny.
Miach allait se présenté quand la porte des cartiers de Lupin s'ouvrit et que Ginny en sortit.
« Merci d'avoir attendu. » Elle lui fit un sourire reconnaissant. « J'essaye de lui rendre visite le plus souvent possible, mais avec le travail, c'est difficile. »
Miach hocha la tête en signe de compréhension. « Vous êtes la bienvenue, il n'a pas eut beaucoup de visiteurs. »
« Ginny! » Appela l'homme de l'autre bout du corridor avant de faire un geste de la main.
« Je ferais mieux d'y aller. Merci encore. » Elle lui sourit encore avant de s'avancer vers Neville et de glisser délicatement sa main dans la sienne.
Miach resta planté là un moment à les regarder avant qu'ils ne tournent le coin et disparaissent de sa vue.
Il retourna dans la chambre et reprit sa chaise devant le lit de Lupin. Ils se fixèrent l'un l'autre pendant quelques instants avant que Miach ne se décide à prendre la parole. « Vous n'avez pas beaucoup parlé de Peter. »
« Que voulez-vous savoir à propos de lui? »
Miach s'empara de sa plume et de sa planche à écrire qui étaient restés sur le plancher et s'installa confortablement dans sa chaise. Il haussa les épaules. « Qu'avez vous à dire à propos de lui? »
« Je n'ai absolument rien à dire à propos de lui. » grogna Lupin.
Miach bougea sur sa chaise, mal à l'aise. Les cheveux sur sa nuque s'étaient dressés quand Lupin avait grogné d'une voix basse et il frissonna. En vérité, il était un peu terrifié par la force et la fureur que le loup-garou semblait posséder et décida que le mieux à faire était de ne plus parler de Peter Pettigrow.
« L'histoire à commencé au milieu de la cinquième année, n'est-ce pas? »
« En janvier, quand le givre couvrait encore le sol et qu'on restaient enfermé à l'intérieur pour étudier pour nos B.U.S.E.S. ... »
***
Le sol du parc de Poudlard était couvert d'un fine couche de neige qui était tombée durant la nuit, les fenêtres étaient recouvertes de complexes dessins de givres, les donjons étaient plus froid que jamais, et les étudiants erraient dans le hall avec le nez et les joues rouges.
Quelques élèves avaient même contracté une étrange maladie qui se répandait dans les murs de l'école comme une traînée de poudre, ce qui veut dire que vous aviez à être très prudent quand vous vous déplaciez entre les cours
Malheureusement, Rémus faisait partie de ces quelques étudiants et était donc piégé à l'intérieur un samedi, tandis que les autres s'amusaient dans le parc. Son système immunitaire était toujours sans défense après la pleine lune.
Rémus tourna avec ennui les pages du livre qu'il était en train de lire. Il était incapable de ce concentré, peu importe ces efforts. Spécialement parce qu'il était nerveux à propos de l'examen de métamorphose qu'il avait eu à faire le jour précédent. Il était sûr qu'il aurait dû étudié au lieu de marauder dans le château avec les autres et d'aller dans les cuisines avec la cape d'invisibilité de James.
Il lui semblait qu'il aurait dû aussi, présentement, étudier pour ses BUSES, mais hier, James et Sirius lui avaient raconté que, depuis la deuxième année, quand ils avaient appris qu'il était un loup-garou, il tentaient de devenir des animagus. Ils lui avaient également dit qu'ils étaient très près de leur but.
Et c'était pourquoi Rémus était occupé à lire un livre au sujet des animagus quand Sirius se laissa tombé sur le lit à côté de lui, les coudes sur le matelas et la tête dans les mains, le fixant ouvertement.
Après avoir regardé Sirius de côté pendant un bon moment, exaspéré, il demanda : « Oui? »
« Tu est misérable. », dit Sirius comme si s'était juste un fait.
« Qu'est-ce qui te fait dire ça? Les robes miteuses que je porte tout le temps? » Rémus fit un geste de la main vers ses robes en mauvais état. Il était un peu inconfortable avec le fait que Sirus le confrontait si soudainement.
« Oui, parce que tes robes sont aussi spéciales que celles de Lockart. » lança Sirius . « Comparé à lui, elle sont fades. »
« Comparé aux siennes, personnes ne peut avoir de robe somptueuses. » Il se souvint d'avoir vu Lockhart au petit-déjeuné ce matin. Le pouffsoufle de cinquième année en question pourtait une robe violette qui faisait mal aux yeux de Rémus. Le garçon avait eut des problèmes avec quelques uns des professeurs les plus sévères pour ne pas porter la robe noire propre à l'école. Lockhart ressortait indéniablement dans la foule.
« Tu matais le cul de James, hier, en arithmancie, » énonça Sirius.
Rémus réfléchit pendant un moment. Est-ce qu'il avait réellement maté le cul de James? Il se rappelais avoir maté quelqu'un, mais il n'avait pas remarqué que c'était James! Non, c'était le garçon assit à côté de celui- ci, ce cinquième année de Serdaigle. « Non, je ne matais pas James. », dit- il finalement, en réalisant que Sirius le regardait de très près. Il ne mentait pas vraiment. C'est juste qu'il ne disait pas la vérité. C'était différent.
« Tu sais, je m'en ficherais si tu aimais les gars. » dit Sirius en le fixant sans bouger.
« Très bien, » dit Rémus en inclinant la tête. « Tu serais le premier à le savoir dans ce cas. »
Sirius retourna à son livre quand soudain il sourit. « Mais si tu mates mon cul, je vais t'envoyer Queuedver. »
Rémus rit. « Ce n'est pas vraiment une menace. »
Sirius haussa les épaules et sourit de plus belle. « Je suis fatigué. »
« Tu fais des excuse maintenant? »
« Ferme là. » Sirius avait donné un petit coup de poing sur l'épaule de Rémus. « Ce n'est pas une excuse, c'est la pure et simple vérité. »
« Alors pourquoi tu ne dors pas? » demanda Rémus en haussant un sourcil. « Dans ton propre lit si c'est possible. »
«Parce que je veux savoir si tu fantasmais réellement sur James. »
« Jaloux? »
« Tu aimerais bien. » murmura Sirius toujours en souriant. « Tu es d'accord pour que je le dise à James alors? C'est que j'adorerais voir son expression! »
« Eh, merde! Je ne matais pas le cul de James! » Bien sûr, ce fut à ce moment que James apparut dans la pièce et se coinça entre Rémus et Sirius.
« Tu matais mon cul? » demanda James en souriant. « Il est bien, n'est-ce pas? »
« Vous n'avez pas honte? Parfois j'ai l'impression que vous planifiez ça ensemble. » Il se tourna vers Sirius. « Et c'était le garçon à côté de lui. »
Sirius sourit avec triomphe.
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premièrement, je voudrais dire un gros merci à toutes les personnes généreuses qui ont sacrifié un petit deux minutes de leur temps pour m'écrire un commentaire. Ça m'encourage vraiment à continuer.
Je voudrais aussi spécialement remercier ( on dirait un gala..) Alana pour ses précieux conseils. Je ne suis qu'une débutante, et ils sont donc les bienvenus. En passant Alana, c'est quoi ça « beta »?
