Titre : Violence conjugale

Auteur : Blue Hélios

Discalmer : Les personnages et leurs univers sont propriétés exclusives de J.K Rowling

Couple : Nous avons donc un RonxDraco

Note de l'auteur : Nous voilà donc partis pour un autre chapitre. Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont donner leurs avis. Malheureusement je ne peux pas vous répondre individuellement. Cette fois-ci je vais juste répondre à ceux dont la review contient une question. Je suis vraiment désolée de ne pas pouvoir en faire plus...

Réponse aux Reviews :

Zazan : Ravie que ça te plaise. Mais tu as raison où est donc passé la baguette de Draco. Je suis inexcusable d'avoir oublié ça ! A mon avis Rond le lui a confisquée. Après tout, il lui a bien interdit de travailler !

topcerise :  J'ai essayé de te répondre par mail mais ça n'a pas marché, je crois ? Pour ce qui est du comportement de Ron, j'essaie de faire quelque chose de différent que ce que l'on voit toujours. Selon moi la guerre change les gens en bien ou en mal... et pour Ron j'ai l'impression que c'est en mal... Mais je suis heureuse que le fic te plaise assez pour que tu le lise même si tu n'aime pas le sujet !

Cordelune : Finalement il y auras peut-être un HarryxDraco... Voir la fin du chapitre.

J'espère avoir répondu à toutes vos questions ! Maintenant place à la suite.

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Sans plus s'occuper de son ami roux, le jeune Survivant pris le corps meurtri de Draco dans ses bras pour le transporter à l'infirmerie.

Une foule de pensée se combattait dans sa tête. Il ne savait plus vraiment que faire, une chose était sur ; si Draco était gravement blessé, Ron le regretterait.

Arrivé à l'infirmerie, il allongea le blond dans un des grands lit blancs et parti à la recherche de madame Pomfresh.

La guérisseuse se trouvait dans la grande salle, en grande conversation avec Remus et Rogue.

Harry leur expliqua la situation à demi mot, omettant volontairement l'histoire de la bagarre. 

Tous se précipitèrent donc au chevet du blond, mais, comme à son habitude, madame Pomfresh refusa de les laisser entrer.

Les trois hommes durent se contenter d'attendre à la porte.

Harry était préoccupé, Rogue apparemment tendu et Remus immobile ne souhaitant pas troubler le silence.

Finalement le plus jeune des trois prit la parole.

- Vous saviez pour ce qui se passait avec Draco ?

L'ancien professeur de potion grimaça, gêné.

- Oui... depuis plus de quatre mois...

- Nous avons surpris une dispute entre lui et Ron... poursuivi Remus

Harry écarquilla les yeux, accablé, il avait l'impression que le ciel venait de lui tomber sur la tête. Il n'aurait jamais pu imaginer que Ron ferait un jour du mal à Draco...

Ce qui le blessait le plus était le fait de n'avoir rien remarqué auparavant, de ne pas avoir su protéger celui qui comptait les plus pour lui.

- Pourquoi ne m'avez vous rien dit ?

- Draco ne voulait pas...fit Serverus

- Il avait peur de ce que tu ferais à Ron... termina Remus

- Vous savez Potter, je ne pense pas que l'on puisse faire quelque chose pour eux... poursuivi Rogue

- Nous avons tenté de le convaincre de quitter Ron pour sa sécurité mais il a toujours refusé...

- Un jour il finira par être gravement blessé...

Le garçon à la cicatrice allait répondre quand Pomfresh sortit de l'infirmerie.

- Tout va bien, dit-elle, je lui aie administré de la potion répare-os, et de l'onguent revitalisant. Pour l'instant il dort, nous ferions mieux de faire comme lui.

- Merci madame Pomfresh dit Remus

Les deux hommes s'éloignèrent suivi de près par la guérisseuse, Harry les observa partir immobile.

Pas question qu'il aille dormir tout de suite, il tenait à constater par lui-même de l'état de santé du blond.

Silencieusement, il entra dans l'infirmerie et s'arrêta près du corps endormi.

Malefoy n'était plus que l'ombre de lui-même, Harry se demanda comment il avait pu passer à coté des signes évidents de sa déchéance.

Comment ignorer les traits creusés, les cernes violacées, la maigreur évidente et le froncement douloureux des sourcils.

Bien sur Harry en voulait à son ami pour avoir osé faire du mal à l'homme qu'ils aimaient tous deux.

Mais pour dire vrai, il s'en voulait deux fois plus pour ne pas avoir compris avant, pour ne pas être intervenu, pour ne pas avoir été là, simplement.

En voyant Draco s'agiter dans un cauchemar, il s'assit sur une chaise située près du lit et entrepris de le calmer en passant la main dans la chevelure platine.

Draco se détendit rapidement et demanda sans pourtant se réveiller.

- Ron ?

Harry ne répondit pas secouant la tête en signe de dénégation, il finit par s'endormir sur le coup de l'émotion ne remarquant pas l'eau chaude qui coulait de ses yeux.

Près de deux heures que Harry était réveillé, et Draco ne semblait pas vouloir ouvrir l'œil.

Madame Pomfresh était passé à l'infirmerie et l'avait grondé gentiment en le voyant toujours endormi au chevet du blond. Puis elle l'avait rassuré sur l'état de Draco.

C'est vrai que la majorité des bleus qui la veille encore parcourait le visage et les parties visible du corps de l'ex-Serpentard avait disparu.

Pourtant, il ne respirait pas avec facilité et une nuit à l'infirmerie ne guérissait certainement pas de la malnutrition.

Le jeune Auror désirait donc avoir une conversation avec l'homme qu'il aimait et si possible le convaincre de quitter Ron.

Il faisait cela sans arrière pensée, il souhaitait juste protéger son ami.

Harry finit par remarquer les orbes bleus fixer sur lui, Draco était réveillé.

- Bonjour

Le jeune homme détourna la tête avant de murmurer :

- Tu es au courant

Le brun hocha la tête

- J'aurais voulu que tu ne le saches pas

- Pourquoi ?

- Je suis sur que tu vas essayer de nous séparer... comme les autres

- Mais Draco...

- Ecoute Harry, je comprends que tu t'inquiètes mais je vais bien et puis tu sais... je suis persuadé que Ron n'a jamais voulu me faire du mal intentionnellement...

Il marqua une pose et poursuivit.

- Tu sais, à cause de la guerre, Ron est très fragile... c'est ce qui le rend parfois un peu violent...c'est peut-être un peu de ma faute... je lui fais perdre patience...

Une autre pose, Harry était estomaqué par les propos de Draco. Il ne savait pas quoi dire.

- Ecoute Draco, tu ne peux pas rester avec Ron, il finira par te tuer

- Non ! Je ne peux pas quitter Ron... il a besoin de moi ! Le combat contre Voldemort l'a complètement détruit, il faut que je sois là pour l'aider à se reconstruire. Ma famille a détruit la sienne, je lui dois au mois cela... et puis... je crois que je l'aime encore.

- Tu ne peux pas réparer toutes les erreurs du monde, il te détruira puis il recommencera le même schéma avec quelqu'un d'autre.

Voyant l'air buté qu'avait pris l'autre homme, Harry décida de ne pas poursuivre la discussion.

De toute façon, ils étaient trop énervés pour réfléchir clairement.

Il se contenta de dire.

- Ecoute Draco, n'oublie pas que quoiqu'il arrive si tu as besoin de moi, je serais toujours là ! Ne laisse personne te détruire, surtout pas lui.

Sans attendre la réponse, Harry se leva pour découvrir derrière lui un grand homme roux aux yeux bleu qui lui lança un regard mauvais avant de le dépasser.

En s'éloignant Harry entendit une bride de la conversation.

- Hello my sweet Darling

- Bonjour Ron

- Ecoute, tu sais Draco, je suis vraiment désolé pour hier... Je ne sais pas ce qui m'a pris... j'ai passé une journée épuisante et quand je t'ai vu avec elle, je suis devenu complètement fou furieux... je suis vraiment trop jaloux... excuse moi s'il te plait.

- Ce n'est par grave répondit la voix de Draco... Je sais que tu ne m'aurais jamais fait ça en temps normal...

Le Survivant accéléra le pas dégoûté afin de ne pas entendre les deux amants échanger un baiser passionné.

Malefoy s'était laissé embobiner

Confortablement installé dans un confortable fauteuil de cuir fauve, Harry Potter nommé sorcier le plus mignon du mois selon Sorcière hebdo, était absorbé dans ses pensées.

Il y a dix minutes de cela, Remus, Rogue, Fleur et lui s'étaient réunis dans le salon pour parler du couple infernal Weasley- Malefoy.

Les nouvelles(ou plutôt l'absence de nouvelles) étaient plus qu'inquiétantes.

 En effet depuis près de deux mois, personne ne savait où se trouvait le ménage.

Chacun d'entre eux s'était rendu chez Ron, mais l'elfe de maison répondait toujours invariablement la même chose.

- Monsieur Weasley Monsieur n'est pas là... je suis désolé mais pas pouvoir dire où il se trouve... maître m'a interdit de parler... est parti avec monsieur Malefoy monsieur.

Bref, tout le petit groupe, s'inquiétait :

Rogue insultait « cet insupportable rouquin qui n'a jamais rien respecté et mériterait de finir ces jours à Azkaban ! »

Remus semblait en apparence plus calme «  Ron est quelqu'un d'intelligent et de censé, il ne fera jamais de mal à personne et encore moins à Draco, nous savons tous à quel point il l'aime »

Ce à quoi la jolie Fleur répondait «Oui, il l'aime, après tout il n'a fait qu'essayer de le tuer plusieurs fois ! »

Tandis que Harry se morfondait « Mais où peuvent-il bien être ??? »

La réunion s'était terminée sans qu'aucune décision ne soit prise, à part celle de rechercher encore plus activement le couple.

Harry ouvrit les yeux en sursaut se demandant où il se trouvait. En examinant attentivement la pièce, il compris q'il avait du s'endormir dans le fauteuil, et le bruit que faisait la cheminée en s'éteignant l'avait réveillé.

D'un simple sort il ralluma le foyer et se prépara à se rendormir.

Il était dit que le Survivant ne devrait pas avoir une nuit complète de sommeil.

Cette fois se fut un claquement sonore qui le réveilla, quelqu'un tentait de le joindre par cheminée interposée.

Lentement, Harry s'approcha du feu pour apercevoir de qui il s'agissait.

Une tête surplombée d'une crinière hirsute et blonde apparue, elle était pourvu de grands yeux bleu-gris cernés de ligne violette, plus bas se trouvait un petit nez aristocratique d'où coulait un fleuve carmin qui descendait jusqu'au menton volontaire.

Le brun mit du temps à reconnaître dans cette vision cauchemardesque le visage de Draco Malefoy.

- Draco ? murmura-t-il

- Harry... s'il te plait... viens me chercher...

- Qu'est ce qui se passe ?

- C'est Ron... il est fou... ne m'abandonne pas... s'il te plait ... il va me tuer... pitié... viens me chercher...

- D'accord ! Calme-toi Draco ! Je viens te chercher immédiatement ! Où es-tu ?

Il y eut un court moment de silence durant lequel le visage pale et fantomatique parut s'estomper.

- Dépêche toi il va bientôt se rendre compte qu je ne suis pas resté  dans la chambre comme il l'avait demandé... dit le blond

Harry devant l'urgence de la situation ne demanda pas plus d'explication, il se contenta de répéter sa question

- Où es-tu ?

- 75 Coven Garden...

Toute image disparue de la fumée ambiante.

Ne perdant pas une seule seconde, le jeune homme se leva et se précipita vers l'entrée pour y prendre sa cape. Il connaissait l'adresse que Draco avait tenté de lui révéler.

Il se saisit de son balai et l'enfourcha pour se rendre dans l'une des maisons de plaisance du couple située au fin fond du Pays de Galles.

Sur son Aéromite600, le Gryffondor atteint des vitesses vertigineuses.

Il ne s'encombra pas des mesures de sécurité visant à le rendre invisible aux yeux des moldus, son cœur était oppressé par l'image d'une personne qu'il n'avait jamais cessé d'aimer.

Un flot de pensée tourbillonnait dans sa tête, des vagues de colère s'abattant par intermittence sur des récifs aiguisés de terreur innommable.

Si quoique se soit était arrivé à Draco, il se promit de le faire regretter à Ron. Même si celui-ci avait énormément souffert de la guerre, cela ne l'excusait en aucun cas.

Harry mit près de vingt minutes pour arriver maudissant mentalement le sort qui empêchait de transplaner dans la demeure Weasley. Il espérait juste que rien de grave ne se soit passé.

Lorsqu'il entra à l'intérieur de la maison, tout semblait normal, pas de meubles brisés, de sang de cri. Rien qui aurait pu faire penser que le lieu était habité.

Parcourant les diverses pièces à la recherche d'une présence humaine, Harry finit par atteindre le premier étage.

Il y découvrit Ron, étalé devant une porte fermée profondément endormi.

Visiblement, son ami s'était érigé comme gardien de ce qui se trouvait derrière la porte. En effet, l'homme tenait à la main sa baguette cachée dans les plis de sa robe bleu et pourpre.

Harry avança la main pour déplacer le corps qui le gênait dans sa progression, il recula vivement avec une grimace dégoûtée.

Une odeur étrange exhalait du roux. Il ne fallut pas longtemps à l'auror pour reconnaître l'odeur du Léthé, un puissant alcool sorcier qui avait été interdit en raison des crises de folies qu'il engendrait.

Repoussant du bout de sa botte en peau de dragon, celui qui faisait barrage entre lui et Draco, Harry entrouvrit la porte à l'aide d'un sortilège.

La pièce dans laquelle il pénétra, lui parut sombre, au centre se trouvait un immense lit à baldaquin couvert de soierie d'un blanc éclatant.

Le brun s'approcha du lit mais ne vit personne à l'intérieur. Son regard fit alors le tour de la pièce dont l'ameublement était plutôt spartiate. Il ne vit pas de cheminée, de table, ni même d'armoire. La seule chose qui attira son attention, fut une forme recroquevillée dans un coin de la pièce.

Soupirant de soulagement, Harry entrepris de réveiller l'ancien Serpentard. Il se rendit rapidement compte que c'était impossible, le jeune homme semblait en plus mauvais état que la fois précédente.

Aussi délicatement que possible, Harry enveloppa Draco dans une des couvertures de soie. Lorsqu'il le souleva, il fut surpris de sa légèreté. Mais ce n'était pas vraiment le moment de se poser des questions.

Harry retraversa les différentes pièces tenant entre ses  bras le corps évanoui, il avait pris le temps de rassembler les effets personnels de Draco, le tout enfermé dans un sac qui ne pesait pas grand chose sur ses épaules.

Le trajet qui ramena Harry et Draco au logement du brun, dura près d'une heure. L'auror avait ralentit l'allure pour le confort de son passager qui ne s'était toujours pas réveillé.

Laissant son amour allongé dans une des chambres d'ami, Harry se dirigea vers la cheminée. Il fallait faire venir un médicomage.

Plus qu'une demi-heure que l'ancien gryffondor tournait en rond dans la pièce, aucune amélioration n'était observable chez Draco. Harry ne savait pas si c'était inquiétant ou pas. Il se contentait donc d'attendre en pensant à tous les supplices qu'il ferait subir à Ron Weasley si jamais il arrivait quelque chose au blond.

La sonnerie de l'entrée retentit, le propriétaire des lieux se précipita pour ouvrir la porte au médicomage. Il se trouva face à un petit homme replet, aux yeux cerclés de binocle de fer et au crane dégarni. Le stéréotype du guérisseur de base.

En voyant le grand Harry Potter, l'homme lissa les plis froissés de sa robe et tendit la main d'un air solennel.

- Bonjour, je suis Travis Johnson, vous vous rappelez de moi ? Je vous ai soigné il y a pas très longtemps.

Pour dire la vérité Harry n'en avait pas le moindre souvenir, mais pour ne pas blesser l'homme, il acquiesça poliment.

- Où se trouve donc le malade ?

Harry le conduisit à travers les différentes pièces. Lorsqu'il découvrit l'état de son patient, Travis fronça les sourcils d'un air interrogatif. Le brun comprenait, découvrir un homme qui avait apparemment été maltraité, dans la maison du survivant, voilà quelque chose d'atypique.

Le guérisseur ne posa aucune question se contenta d'indiquer au jeune homme la porte.

Harry ne su pas combien de temps il été resté assis à contempler le ballet des aiguilles. La seule chose dont il était certain, c'est qu'elles avaient fait deux fois le tour du cadran avant que le médicomage ne sorte de la chambre. Ses grands yeux verts étaient remplis de question lorsqu'ils se posèrent sur le petit homme.

Johnson pris le temps de s'asseoir avant de lui expliquer les faits.

- Votre... ami, est dans un état inquiétant. Il souffre de fracture, de contusion, et j'ai même pu déceler un début d'hémorragie interne. J'ai réussi à soigner la majorité des blessures. Mais ce n'est pas tout, à mon avis il souffre de problème dû à une malnutrition. Peut-être des problèmes avec la nourriture... Un début d'anorexie ? Ce n'est pas encore très grave mais cela pourrait le devenir. Il serait préférable qu'il passe faire des tests à Sainte-Mangouste.

- D'accord, il pourrait certainement y aller au cours de la semaine.

- Oui, ce serait bien. 

Sans un mot de plus, Johnson se leva pour partir. Alors que les deux hommes se tenaient dans l'embrasure de la porte d'entrée, le petit homme demanda.

- Qui est donc ce jeune homme ?

L'auror préféra éluder la question, il ne désirait pas que l'histoire de Malefoy se retrouve dans tous les magasines.

- Vous savez Harry, votre ami va maintenant traverser une phase difficile, et plus il y aura de monde autour de lui, plus il se remettra rapidement des sévices qu'il a subit. Vous savez comment me joindre maintenant.

Sur ces mots Johnson enfourcha son balai et disparu rapidement dans la nuit ambiante. Harry  resta longtemps devant la porte comme frappé par les paroles du guérisseur.

Ce fut en entendant un profond gémissement provenir de la chambre de Draco qu'il sortit de sa transe. En une seconde il fut à ces côtés ; lui administrant un des flacons  de potion du sommeil que le médicomage avait laissé près du lit avec des instructions.

Harry fut une fois encore réveillé en sursaut. Cette fois-ci c'était  l'alarme qui annonçait qu'un intrus tentait de pénétrer chez lui.

Le jeune auror saisit sa baguette avec un sourire mauvais, avec un peu de chance c'était Ron. Il allait enfin pouvoir faire par à son ex-ami des sentiments qu'il éprouvait par rapport  à son comportement.

Les deux hommes se retrouvèrent face à face dans le salon. Ron n'avait pas pris le temps de se changer et ses yeux étaient troubles à cause de l'absorption de l'alcool. Tout dans son allure indiquait la colère.

- Ou est-il ? demanda Ron

- Ou est qui ?

- Ne fais pas l'idiot Harry tu sais très bien de qui je veux parler!! Ou est Draco ?

Harry toisa le roux, il fit une grimace dédaigneuse devant son air piteux. Ron se contenta de le dévisager tremblant d'une rage contenue. Le survivant ne montra pas une seule seconde sa peur, mais il raffermit sa prise sur sa baguette avant de répondre.

- Je l'ai mis en sécurité.

- C'est à dire ?

- Le plus loin possible de toi !

Contre toute attente, Ron éclata de rire.

- Je m'en doutais

Harry haussa les sourcils, étonné.

- Tu te doutais de quoi ?

- J'ai toujours su que tu ressentais des sentiments pour Malefoy. La situation est assez plaisante, j'ai enfin réussi à avoir quelque chose que le grand Survivant ne pourra jamais obtenir ! J'ai eut Draco... Et je ne te laisserais pas me l'enlever, tu ne m'enlèveras pas la seule chose qui me reste.

Sur les derniers mots, la voix de Ron s'était brisé. Maintenant les deux amis pointaient leur baguette l'un contre l'autre. Ils allaient se battre pour l'amour de Draco.

Harry trouvait tout ça ridicule. Dire qu'il n'y avait pas si longtemps de cela, ils étaient les meilleurs amis du monde. Il lui semblait que c'était la veille qu'ils avaient fait un serment d'amitié éternelle.

Mais les choses changeaient, rien n'était vraiment immuable. Ron et lui avait grandi. C'était triste mais c'était comme ça. La guerre les avait détruit, mais il ne permettrait pas à Ron de détruire Draco. Oh non ! Ca jamais.

- Je te conseille de partir

- Non ! Je ne pars pas sans lui !

Deux sorts furent murmurés en même temps. Pendant une fraction de seconde qui parut être une éternité, plus rien ne bougea. Puis il y eut un bruit mat de corps qui chute.

Harry s'éloigna dans la chambre où était endormi Draco. Il faudrait qu'il pense à appeler un membre de la famille Weasley pour qu'on le débarrasse de Ron. Avoir le corps de son meilleur ami dans le salon ne faisait jamais très bon effet.

Chantonnant avec une allégresse non dissimulée, Harry préparait avec tout son affection une assiette de potage. La potion de sommeil sans rêve cesserait bientôt de faire effet et il tenait à être près de son ange lorsqu'il se réveillerait. Pénétrant silencieusement dans la chambre, il posa le plateau chargé de nourriture sur la table de nuit et ouvrit les rideaux afin de faire entrer le chaud soleil de midi.

Il n'eut pas à attendre longtemps le réveil de Draco.

Pendant un moment le blond darda un regard inquiet sur les objets qui l'entouraient, se demandant sûrement ce qu'il faisait là.

- Du calme Draco, tout va bien ! Tu es chez moi, en sécurité.

Draco se détendit et s'allongea plus confortablement sur les oreillers.

- Tu veux manger ?

- Oui, s'il te plait.

A cause de la faiblesse évidente du blond et Harry du l'aider à manger. A la fin du repas, il aurait bien aimé l'interroger sur ce que Ron lui avait fait, mais son ami ne semblait pas capable de s'exprimer. Il entrepris donc à la place de le rassurer.

- Tu peux rester ici tant que tu veux, tu es en sécurité chez moi !

Les yeux gris-bleus exprimèrent toutes leurs reconnaissances. Mais il restait tapis une question que Harry  ne mit pas de temps à comprendre.

- Ne t'en fait pas pour Ron. Il ne te fera plus jamais de mal.

Il y eut un petit silence inconfortable avant que Harry ne poursuive.

- Ne t'inquiètes pas, il n'est pas mort... Je me suis juste arrangé pour lui donner une petite leçon. Allez, maintenant il faut que tu dormes.

Sans permettre une seule protestation, Harry donna un peu de potion de sommeil sans rêve à son ami.

Les yeux de Draco se fermèrent rapidement, alors qu'il allait s'endormir, il murmura.

- Merci pour tout Harry.

Harry eut alors un sourire tendre et répondit mentalement

- De rien mon ange, ne t'inquiètes pas... je serais toujours là pour veiller sur toi. Je ne laisserais aucun Ron te faire du mal. Je t'aime...

Fin

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Nous voilà donc à la fin de Violence Conjugale ! ( ben oui normalement cette fic devait être un one-shot)

J'espère tout de même que ce chapitre et cette fin ne vous a pas trop déçu ?

Par contre il y aura peut-être une suite, qui raconterait le rétablissement de Draco et de Ron. Ce serait un Harry x Draco ( bien que pour l'instant ça semble très mal parti !). J'attends votre avis pour cette fic. Je l'écrirais en fonction de votre vote. Ce fic devrait s'appeler Terreur Apprivoisée.

Un  dernier petit mot

Wanted : Cherche un/une béta-lecteur/lectrice. Qui pourrait m'aider à corriger mes fics, où à me donner son avis avant udpate (c'est vraiment important pour moi d'avoir un avis extérieur, sinon je mettrais une éternité avant d'envoyer un chapitre)... Peut-être même pour faire un co-écriture. Se serait vraiment gentil de répondre par mail ou dans une review