Chapitre 3 : Un voyage qui tourne mal

Le conducteur du Poudlard-Express s'appelait Cornélius Alexenko; il faisait ce métier depuis près de cinquante ans. En dehors de ses fonctions de conducteur du Poudlard-Express, il avait en charge le train qui desservait Pré-Au-Lard. Son rôle était de veiller sur la locomotive du train, car, même lorsqu'elles sont magiques, les meilleures mécaniques peuvent avoir des défaillances, et Dumbledore lui avait demandé de se montrer prudent, sans pour autant mentionner la raison de sa demande.

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Dans le compartiment de Ron, Harry et Hermione, on avait fait connaissance; le trio s'était montré agréablement surpris de l'intervention de Val, qui n'était pas mécontent de pouvoir rencontrer un aussi célèbre trio. Val en apprit plus sur l'école, le trio, et les plus récents événements :

«Alors comme ça tu est préfête;» disait-il à Hermione; «j'ai donc pas intêret à faire une bêtise devant toi. Vous savez, on m'a beaucoup parlé de vous trois.» continua-t-il. Ron semblait aux anges, mais ni Hermione ni Harry ne semblaient très affectés par cette nouvelle. «En mal, d'ailleurs. Il paraît que vous êtes les élèves les plus agités et les plus indisciplinés de Poudlard» ajouta-t-il, ce qui eut pour effet de faire retomber la joie de Ron, tandis que Hermione ricanait doucement et qu'Harry étouffait un léger toussotement.

«Fred et George Weasley, les frères de Ron, nous battent à plates coutures.» fit Harry.

«On peut dire ça. On me les a décrit comme les deux meilleurs batteurs et les plus grands farceurs de l'école.» dit Val.

«Mais comment ça se fait que tu connaisse aussi bien Poudlard tout en n'y ayant jamais mis les pieds ?» questionna Ron.

«Eh bien chaque jour, je me suis transformé en mouche et j'ai fait le millier de kilomètres qui sépare Zauberstein de Poudlard. Non, je rigole» ricana-t-il; «j'ai eu une correspondante à Poudlard, que vous devez certainement connaître; elle s'appelle Parvati Patil.» Les trois compères se souvinrent alors qu'ils avaient effectivement vu Parvati écrire de nombreuses lettres, mais de là à deviner qu'elle entretenait une correspondance régulière...

«Et c'est quoi, Zauberstein ?» fit Ron.

«C'est son ancien collège» coupa Hermione; «c'est un peu comme Beauxbâtons ou Durmstrang; tu sais, ce n'est pas parce que trois écoles seulement ont participé au Tournoi des Trois Sorcier qu'il n'y en a que trois en Europe. Il y en a une autre en Espagne, une en Tchéquie, deux en Russie, une en Irlande et encore une en Hongrie. Et Zauberstein se trouve, dis-moi si je me trompe, dans les Alpes austro-suisses.»

«Tu ne te trompes pas.» confirma Val; «Zauberstein compte environ cent soixantes élèves, à peu près deux fois moins que Poudlard, mais ils ont la possibilité de suivre les cours pendant huit ans au lieu des six minimum. Les élèves peuvent commencer à onze ans et finir à dix-neuf; ça permet de suivre des cours supplémentaires. On a des matières qu'on ne peut pas étudier ailleurs, comme l'hyperchimie.

«L'hyper-quoi ?» interrogèrent Ron, Harry et Hermione.

«L'hyperchimie.» répondit Val; «Un mélange d'alchimie et de magie; ça permet d'expérimenter des choses qu'on ne pourrait pas réussir avec la magie normale. Mais les élèves sont assez peu nombreux à rester pour faire une huitième année.»

«Qu'y a-t-il d'autre qui soit si différent entre Poudlard et Zauberstein ?» demanda Harry.

«Les élèves ne sont pas répartis en quatres maisons, mais se répartissent eux-même en douze clans; il y a bien un championnat de Quidditch, mais pas de coupe inter-clans. Enfin, on y apprend aussi à se camoufler parmi les Moldus...»

«A se camoufler parmi les Moldus !» s'exclama Ron.

«Ni la Suisse ni l'Autriche ne sont aussi grandes que la Grande-Bretagne; il est quasiment impossible de trouver un endroit constructible qui ne soit pas occupé par les Moldus. Alors... On est bien obligé de se fondre dans la masse. Mais à vous de me parler de Poudlard; on m'a raconté cette histoire, avec Diggory. Enfin, juste ce qui se dit : que Dumbledore a dit que Vous- Savez-Qui avait assasiné Diggory, que tu avait risqué ta vie pour le ramener... Sauf indiscrétion, qu'est-ce qui s'est passé ?»

Val remarqua la similitude de l'expression du trio avec celle qui avait passé sur les visages de Cho, Iain et Célia : Hermione et Ron échangèrent un regard, et un voile tissé d'horreur et de tristesse passa dans les yeux de Harry.

«Les rumeurs disent vrai;» dit ce dernier; «Voldemort (frisson général mais pas de commentaires) est revenu, je l'ai vu moi-même; la coupe du Tournoi avait été transformée en Portoloin par son agent à Poudlard...»

«Tu-Sais-Qui avait un agent à Poudlard !» s'écria Val; «Comment...»

«Bartémius Croupton Jr, qui se déguisait en Maugrey avec du Polynectar.» fit Harry, qui ne souhaitait visiblement pas s'étendre sur le sujet. Il relança pourtant :

«Est-ce que Voldemort à eu autant d'impact en Europe centrale qu'en Grande- Bretagne ?»

«Peut-être pas autant, mais suffisemment pour qu'on ne le nomme pas, même après quatorze ans, répondit Val; d'après ce que j'en sais, ses actions se sont concentrées sur l'Angleterre, mais il avait aussi des partisans en France et en Allemagne. D'après mon père, il y a eu un temps où Tu-Sais-Qui avait des sympathisants partout, même au Japon et en Nouvelle-Zélande, aux antipodes de l'Angleterre; mais quand il a clairement révélé ses intentions, la plupart de ses partisans l'ont lâché, effrayés par ses ambitions; il y aurait même eut un complot pour tenter d'assasiner Tu-Sais- Qui, mais ça n'a jamais réussi, puisqu'il a fait régner la terreur pendant plus de dix ans.»

Val pouvait voir l'effet de sa révélation sur le visage de Harry; il pensait certainement à ce qui se serait passé si ce complot avait abouti : il aurait toujours ses parents, il serait un garçon comme les autres aujourd'hui... Les quatres jeunes sorciers restèrent silencieux quelques longues minutes, jusqu'à ce qu'Hermione se décide, d'une voix un peu timide, à briser le silence :

«Est-ce que tu sais déjà dans quelle maison tu vas être ?»

«Non, je suppose que je vais devoir participer à la cérémonie de la répartition et poser ce fameux Choixpeau Magique sur ma tête...»

«C'est forcé» dit Ron, «tous les élèves de Poudlard y sont passés; Fred et George m'ont fait croire que je devrait combattre un Troll...»

«J'espère que tu ne seras pas à Serpentard» ajouta Harry; «après ce que tu as fait à leur préfet, ça m'étonnerait qu'ils t'accueillent à bras ouverts.»

Val était stupéfait :

«J'ai raccourci un préfet ! Ah alors ça, faudra que je le raconte à mon frangin. Il sera furieux;» ricana-t-il; «j'ai réalisé son rêve à sa place. Mais ne t'en fait pas, Hermione; s'il vient, je lui dirait de ne pas te raccourcir.» rit-il en la voyant tenter de retenir son rire, rougissante. Soudain, une chose la frappa :

«Ton frère n'est pas avec toi ?»

«Mes deux frères sont restés en Suisse; ils ne maîtrisent pas encore assez bien l'anglais pour venir à Poudlard. Mais c'est vrai que d'habitude, nous sommes très liés. D'ici un an ou deux, il devrait venir me rejoindre avec quelques amis. Ceci mis à part, si je veux pouvoir manger avant d'arriver à Poudlard, je ferais bien de me dépêcher d'aller rendre une petite visite à la vendeuse. Je pense qu'on se reverra très bientôt.»

Val reprit son chemin vers l'extrémité du train, et déposa au passage Malefoy, Crabbe et Goyle (il connaissait leur noms à présent) dans un compartiment vide en ayant lancé un sort à retardement qui leur feraient retrouver leur taille normale peu de temps avant d'arriver à Poudlard. Près de la vendeuse, il fit rapidement l'achat de quelques sandwichs, Chocogrenouilles et autres Dragées Surprises de Bertie Crochue. Finalement il retourna dans son compartiment.

«Désolé d'avoir mis si longtemps, s'excusa-t-il, mais j'ai fait causette avec Harry Potter, Hermione Granger et Ron Weasley. J'ai aussi du laisser seul un Malefoy considérablement... mmh... réduit dans ses capacités...»

Et Val leur fit part de ce qui s'était passé dans le compartiment d'Harry, Ron et Hermione. Ce qui les fit éclater de rire.

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Alexenko surveillait les quadrants de contrôle de sa locomotive. Tout allait pour le mieux, pas comme cette fois où un élève avait failli se faire éjecter du train et où il avait fallu allar le chercher entre deux wagons. «Non, aujourd'hui, c'est vraiment le calme plat, pensa-t-il. «A moins que...» Alexenko venait en effet d'apercevoir sur la voie, juste avant le début du pont une mince silhouette noire. D'abord il pensa que sa vue lui jouait des tours, mais il eut beau cligner des yeux, la silhouette restait clairement visible. Soudain, Alexenko la vit lever les bras, puis disparaître. L'instant d'après, son univers explosait en même temps que la moitié du pont. L'onde de choc ébranla le train tout entier, et la chaleur fit noircir la peinture rouge de la locomotive, juste avant que la chaudière ne commence à fondre. Alexenko eut deux réflexes : d'abord, celui de vidanger tout les réservoirs sur la chaudière avant de la locomotive. Ensuite celui de tirer à fond le frein du train. Le résultat de cette manoeuvre fut que le Poudlard-Express quitta la voie, plongeant vers le fond de la vallée. Alexenko fut jeté contre la paroi, sentit une douleur traverser son bras, et s'évanouit d'un coup.

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Tous les élèves entendirent l'explosion et sentirent passer l'onde de choc. Par chance, il tombait une pluie légère, et aucun élève n'avait passé la tête par la vitre. Ce qui ne tarda pas, chacun voulant savoir pourquoi le train avait quitté la voie, et voir le pont à demi déchiqueté. Or, justement, le train avait quitté la voie; après quelques minutes passées à creuser des sillons dans la boue et la terre meuble, il bascula sur le coté avec un effroyable fracas de verre brisé et de tôles froissées, se précipitant vers le fond de la vallée et la rivière qui s'y trouvait, comme pour embrasser sa propre destruction.

Quand le train bascule, la majorité des élèves fut projetée dans le couloir de communication. Ce fut ce qui arriva à Cho, Val et Iain; Célia avait pu s'accrocher, mais son équilibre restait précaire.

«Expulso !» fit-elle en agitant sa baguette en direction de la vitre. Celel- ci fut soufflée vers l'extérieur et alla se briser un peu plus loin. Les trois joueurs de Quidditch enchaînèrent en appelant leurs balais respectifs :

«Accio Cleansweep 12 !» cria Iain.

«Accio Comet 300 !» ordonna Cho.

«Accio Nimbus 2002 !» fit Val.

Tous trois (Cho, Iain et Val, pas les balais) jaillirent comme des flèches du compartiment. Ils n'étaient pas les seuls; la plupart des joueurs de Quidditch tournaient déjà autour du train, qui prenait toujours plus de vitesse. Tous savaient que si le train atteignait la rivière au fond du vallon, ce serait la noyade pour tous ceux qui seraient encore dans les wagons. Val vit soudain une demi-douzaine d'élèves se diriger vers le sol. Puis il entendit un grand cri : «Accio Poudlard-Express !»

Apparemment, les six ou sept joueurs descendus près du sol avaient lancé un sortilège d'attraction, mais ça ne suffisait pasmà stopper le train, et ils étaient obligés de s'en rapprocher constamment pour que leurs sortilèges soient plus efficaces. Val en avait pris conscience en quelques secondes, et l'instant d'après il fonçait vers le Poudlard-Express avec toute la puissance que son balai était capable de donner. En une quinzaine de seconde, Val arriva assez près pour lancer efficacement son sortilège, et il fut bientôt rejoint par les autres joueurs de Quidditch. Le Poudlard- Express commençait à ralentir sa course vers la mort, mais pas assez. Soudain, dans un horrible bruit de métal déchiré, le Poudlard-Express cessa miraculeusement sa course; en effet, il était arrivé sur une zone de rochers à peine recouverte par la boue. Mais même ainsi, il était en équilibre instable et pouvait recommencer à tout instant sa glissade mortelle. Il n'était maintenu en équilibre que par les sortilèges d'attraction. Une élève qui devait être dans ses dernières années se posa et cria :

«Tout le monde dehors; ne vous préoccupez pas des bagages ! Suivez les ordres de vos prêfets !»

Les élèves commençaient à sortir, d'abord un par un, puis se bousculant pour sortir par les fenêtres; certains étaient encore habillés normalement, d'autres avaient déjà revêtu leurs robes de sorciers. Ils furent bientôt rejoints par le personnel du train, à savoir le conducteur, qui tenait son bras en écharpe et souffrait apparemment de nombreuses brûlures, et la vendeuse, qui semblait indemne à part quelques bleus.

Val se posa, stoppa son sortilège et respira calmement pour la première fois depuis cinq minutes. A part le conducteur du Poudlard-Express, il ne semblait pas y avoir de blessés graves. Mais les problèmes ne faisaient que commencer : ils étaient coincés à des miles de Poudlard, avec pout tout moyen de transport une trentaine de balais. Soudain, il se frappa la tête du plat de la main; comment avait-il pu ne pas être aveuglé par la solution ? Les hiboux. Il y avait dans ce train au moins une bonne cinquantaine de hiboux qui n'attendaient qu'une chose : qu'on les laisse sortir de leurs cages. «Heureusement que d'autres y ont déjà pensé.» se dit-il en entendant un petit groupe d'élèves discuter pour savoir quels hiboux envoyer à Dumbledore.

«Nous lui enverront ce que nous avons de plus rapide.» dit Val pour mettre fin à la discussion; «C'est un cas d'urgence.»

Cependant, les hiboux étaient encore dans leurs cages, dans le Poudlard- Express échoué comme une longue baleine métallique sur une plage de boue. Et il ne tenait que grâce aux sortilèges d'attraction que lançaient à tour de rôles les élèves les plus agés. Les préfets avaient fort à faire pour empêcher les plus jeunes d'entrer pour récupérer leurs affaires. «Mais la voilà la solution» pensa Val, «les premières et deuxièmes années sont suffisamment légers pour ne pas trop déséquilibrer le train, et ils pourraient remener les bagages et les hiboux.» Il alla en toucher un mot aux préfets en chefs de cette année, Roger Davies et Alicia Spinnet. Les deux préfets se rangèrent à ses arguments, mais insistèrent pour que seul les deuxièmes années aillent dans le train :

«Les premières ne connaissent pas encore certains sorts qui pourraient s'avérer utiles.» se justifia Roger. Rapidement, les deux préfets en chefs et Val firent le tour des deuxièmes années qui n'étaient pas trop contusionnés. Comme de bien entendu, Dennis Creevey se porta volontaire avec un enthousiasme qu'étaient loin de partager les deux préfets en chefs et les autres deuxièmes années.

«Qu'est-ce qu'il a, ce type ?» demanda Val à Alicia.

«Les frères Creevey ont formé une sorte de... mmh... Fan-club Harry Potter.» lui répondit-elle; «Ils passent une bonne partie de leur temps libre à le poursuivre et à prendre des photos de lui. Inutile de dire qu'Harry n'apprécie pas tellement que ces deux-là lui tournent autour à longueur de journée. Mais leur enthousiasme peut s'avérer utile.»

«Bon, je pense que nous avons assez de volontaires.» fit Davies en revenant vers eux accompagné d'une quinzaine d'autres deuxièmes années à demi inquiets; «Ecoutez-moi bien» dit-il à ces derniers, «il faut que vous alliez chercher les bagages qui sont restés dans le train; vous êtes suffisamment légers pour y entrer sans risques. Utilisez le sortilège de lévitation. Rapportez d'abord les hiboux; nous devons envoyer un appel au secours à Poudlard. Pour compenser votre entrée dans le train, nous allons lancer plusieurs sortilèges d'attractions, ce qui devrait suffire à faire pencher la balance de votre coté.»

Bien qu'à demi rassurés par le discours de Roger, les élèves se dirigèrent vers le train sous les encouragements généraux de leurs condisciples. Quelques minutes plus tard, Dennis Creevey fut le premier à ressortir par la fenêtre, tenant deux cages, l'une avec une belle chouette blanche qui jetait des regards à la fois courroucés et inquiets, et l'autre avec un hibou si petit qu'on aurait pu le prendre pour une peluche, s'il ne poussait pas des hululements à dresser les cheveux sur la tête; Dennis faisait en effet la grimace. Moins d'un quart d'heure plus tard, la plupart des animaux avaient retrouvé leurs maîtres respectifs. Seul un hibou Grand- Duc et un gros rat restèrent abandonnés. Puis les bagages commencèrent à sortir des wagons par les fenêtres. Il y eut bientôt un amoncellement de malles, de valises, de sacs et de chaudrons, dans lequel les élèves venaient récupérer leurs affaires. Une fois Horus récupéré, Val se fraya un chemin jusqu'à Alicia et Roger pour leur proposer d'utiliser Horus pour envoyer une lettre à Dumbledore.

«Nous allons envoyer trois lettres;» dit Roger; «on ne sait pas ce qui peut arriver. D'accord pour ton faucon, s'il est aussi rapide que tu le dis.»

«Il l'est.» fit Val.

«Ensuite, je verrais bien ce Grand-Duc abandonné, et je pourrais envoyer ma chouette.»

«On va faire comme ça.» termina Alicia.

Cinq minutes plus tard, alors que les volontaires de deuxièmes années finissaient de vider le Poudlard-Express, les trois volatiles s'envolaient à tire-d'aile en direction du nord. En les regardant, Val eut le sentiment d'avoir oublié quelque chose. Soudain, l'évidence le frappa : Malefoy. Il l'avait oublié dans son bocal, qui avait du rouler dans un coin quand le train s'était renversé. Il ne pouvait quand même pas le laisser là, même si ce n'était qu'un sale petit prétentieux méprisant. Val se précipita vers le Poudlard-Express et repéra plus ou moins le compartiment où il avait laissé Malefoy, Crabbe et Goyle. Comme il ne pouvait pas entrer dans le train sans révéler qu'il avait réduit Malefoy et ses deux gorilles, il se plaça tout contre le toit du train et lança un sortilège d'attraction sur le bocal; il atterrit dans ses mains quelques secondes plus tard, avec à l'intérieur un Malefoy, un Crabbe et un Goyle plutôt secoués. Soudain, une voix doucereuse et appartenant sans doute possible à un adulte retentit juste derrière Val :

«Vous, là, qu'est-ce que vous avez dans les mains ?»