Voilà la suite, j'espère que ça vous plaira, n'oubliez pas de m'écrire, et surtout, un grand merci à mes trois fidèles revieweuses (mes trois seules, en fait !), Louise, Myncat et Vega, , j'vous adore et c'est vous qui me donnez le courage de continuer, alors, merci beaucoup, beaucoup, beaucoup !!!

Pendant ce temps, Buffy et Cordélia se retrouvaient dans un Sunnydale bien différent de celui qu'elles venaient de quitter : les maisons individuelles avaient toutes disparu, remplacées par d'immenses immeubles en verre. On ne voyait plus de voitures, ni d'ailleurs de gens dans la rue :

« - C'est dingue, t'as vu, même les cimetières ont disparu ! La tueuse de cette époque doit avoir plus de mal que moi à trouver les vampires ! Bon, c'est pas tout, mais je crois que la formule a foiré. Ca m'étonnerais que Connor soit à Sunnydale ! Il va falloir qu'on aille à Los Angeles par nos propres moyens ! Quelle galère !

- Si on allait d'abord voir chez toi et au manoir d'Angel ?

- Ca ne coûte rien d'essayer. Allons-y. »

A ce moment-là, Buffy fut interrompue par un policier, à en croire sa plaque, monté sur une sorte de moto volante, et habillé d'une combinaison qui semblait très épaisse :

« - Bonjour mesdemoiselles. Que faites-vous dans la rue à cette heure ?

- Quoi ? C'est interdit de se promener à quatre heures de l'après-midi ? Ne jouez pas aux plus malignes avec moi ! Vous savez parfaitement que vous devriez être en train de travailler, à cette heure-là, comme tous les humains ! Enfin, ceux qui restent ..., ajouta-t-il avec un rire qui se voulait effrayant.

- Euh ... répondit Cordélia, je raccompagne mon amie, elle a eu ... euh ... un malaise, et je la raccompagne chez elle.

- Chez elle ? Comme si tu ne savais pas que tous les esclaves sont logés dans des dortoirs. N'aggrave pas ton cas, et suis-moi gentiment !

- Mais, si ...

- Cordélia, c'est un vampire ! On ne parlemente pas avec eux. On les tue ! »

Et, joignant le geste à la parole, d'un mouvement vif, Buffy arracha le casque du policier-vampire, qui se désintégra quasi instantanément.

« - Bon, et maintenant, on se tire !

- Tout à fait d'accord ! »

Et les deux jeunes femmes coururent jusqu'à la maison de Buffy, ou du moins, jusqu'à son emplacement, car il ne restait rien d'autre qu'un tas de gravas.

« - Espérons qu'il reste un peu plus du manoir ! soupira Buffy.

- Et surtout que Connor y soit ! » renchérit Cordélia.

Une fois arrivées au manoir, elles poussèrent un soupir de soulagement. La maison existait encore. Elles se dirigèrent vers l'entrée, et Cordélia se tenait déjà dans l'encadrement de la porte, quand Buffy se précipita sur elle, et la jeta à terre. Un pieu venait de jaillir de la porte, exactement au niveau du cœur de la jeune femme, tandis qu'une épée fendait l'air au niveau de son cou :

« - Ouf, je l'ai échappé belle !

- Oui.

- Merci Buffy.

- De rien. Mais tu vois que j'avais raison d'insister pour venir !

- Oui, oui.

- Bon, entrons, je crois qu'on peut, cette fois. »

Et Buffy se dirigea résolument vers la porte, la poussa, et entra, suivie de Cordélia. Lorsqu'elle levèrent les yeux, elles se virent entourées d'une dizaine de personnes, toutes armées d'arbalètes, d'épées et d'eau bénite.

« - N'approchez pas, ou nous vous plantons un pieu dans le cœur ! » lança une voix qui parut vaguement familière à Buffy.

Un homme d'une quarantaine d'année se tenait devant elle, brun, l'air dur, un bandeau noir lui cachant l'œil gauche.

« - Alex ?!?

- Buffy ?!? Mais tu étais morte ! C'est dingue !

- Moi ? Morte ? Pas plus que toi.

Puis, se tournant vers la femme qui se tenait près de lui : Anya !

Puis, explorant le reste de la pièce des yeux : Willow ! Tara ! Giles ! Vous êtes tous là, c'est génial ! »

Pendant ce temps, Cordélia, qui se tenait en arrière, s'avança, et alla regarder un jeune homme sous le nez :

« - Connor ?!?

- Vous me connaissez ?

- Oui, vaguement. Je suis Cordélia. Tu te rappelles de moi ?

- Cordélia ?!? Ma mère adoptive ?!? Bien sûr ! Mais Wesley m'a dit que tu étais morte quand j'avais trois mois.

- Oui, il a raison, intervint Giles, maintenant presque un vieillard, comment se fait-il que toi et Buffy soyez là, alors que vous êtes mortes toutes les deux il y a vingt ans ?

- C'est une longue histoire.

- Essaie de nous expliquer quand même.

- D'accord, mais je préférerais m'asseoir avec un bon verre de coca, sans toutes ces armes braquées sur moi.

- Accordé. »

Et une fois tous assis dans l'ancien salon d'Angel, reconverti en armurerie :

« Maintenant, racontez ! demanda Giles »

Et Buffy leur fit le récit complet des évènements que vous connaissez déjà.

« - Maintenant, à votre tour. Comment se fait-il qu'il y ait des policiers- vampires dans les rues, et que, d'après ce que j'ai compris, les humains soient réduits en esclavage ? Et je ne parle même pas du fait que Cordélia et moi sommes sensées être mortes !

- Ca risque de prendre un certain temps, mais je vais essayer de résumer, commença Giles. Il y a 20 ans, toi et Cordélia êtes parties dans le futur, pour tenter de trouver Connor. Vous êtes revenues avec lui, et nous avons commencé le rituel destiné à rendre son âme à Angel. Mais nous avons été interrompus.

- Par Angélus ?

- Pas seulement. Il était accompagné de Khrisna.

- Mais il est mort !

- Non, en fait, c'est ce que voulaient dire les écrits.

- Hein ?

- Khrisna n'est pas vraiment immortel. Seulement, on ne peut pas le tuer comme les autres vampires.

- Je vois. Et vous savez comment le tuer ?

- Malheureusement non. C'est d'ailleurs pour ça qu'il a pris le contrôle de la région, ce qui explique les policiers-vampires et l'esclavage des humains. Nous, nous résistons à leur domination du mieux que nous pouvons. Mais nos rangs s'éclaircissent de jour en jour.

- Et comment sommes-nous mortes, Cordélia et moi ? Cordélia a été tuée par Angélus, alors qu'elle essayait de la raisonner.

- Et ... et moi ?

- Toi, c'est Khrisna qui t'a tuée. Tu ne t'attendais pas à son attaque, et tu ne savais pas comment le tuer. Nous n'avons rien pu faire, il t'a tuée, puis il a brûlé ton corps, pour qu'on ne puisse pas te ressusciter.

- Oh ! fut tout ce que Buffy, choquée, put émettre.

- C'est pourquoi, lorsque vous rentrerez, il faudra que tu fasses très attention à toi, Buffy. Quant à toi, Cordélia, n'essaie pas de raisonner Angélus, c'est inutile.

- C'est d'accord, mais si je ne peux pas le tuer, qu'est-ce que je fais ?

- Je ne sais pas, il faut que tu trouves une solution. La seule chose que nous ayons jamais réussi à trouver, c'est une prophétie, mais elle est très obscure ...

- Dites toujours, au point où on en est ... Le texte dit :

Lorsque les ennemis naturels s'allieront,
Si puissants ils seront,
Que tous leurs ennemis ils terrasseront.


Nous avons cru comprendre que tu devais t'allier avec ton ennemi naturel pour remporter la victoire.

- Mon ennemi naturel ?

- Une personne avec qui tu t'allierais, alors que vous devriez être ennemis. C'est tout ce que nous savons, et nous n'avons jamais réussi à en savoir plus.

- Bon, merci, ça pourra peut-être servir, si je trouve un décodeur bien sûr ! Et, qu'est devenu Angel ?

- Nous l'avons tué.

- Bien. Et ... et Spike ?

- Il s'est hum ... suicidé, lorsqu'il a compris que tu étais vraiment morte cette fois. Il ne pouvait plus vivre sans toi. Il nous a confié Dawn, et il a assisté à son dernier lever de soleil.

- Oh ... Buffy avait des larmes dans les yeux. Mais ... si je change le passé ... il ... il ne mourra pas ?

- Je ne sais pas Buffy !

- Mais c'est possible ? insista-t-elle.

- Oui, hum, c'est possible.

- Bon, c'est tout ce que je veux savoir. Alors, on repart avec Connor, on sauve Angel, on tue Khrisna, et personne ne meurt.

- Je l'espère.

- Bon, alors on est parties.

Puis, se tourna vers le groupe des combattants : essayez de tenir encore un peu, moi, je vais changer le passé, et tuer Khrisna.

- Nous te faisons confiance Buffy.

- Et vous avez raison. Je réussirai ! Il le faut ! Pour Spike, pour Angel, et pour tous les habitants de la région. A bientôt ! »

Et les trois amis formèrent un triangle en se tenant par la main, et prononcèrent la formule de retour :

Tempus, je t'en conjure,
Ramène-moi dans le présent,
Pour y ramener celui
Dont mon cœur avait besoin.