Manoir et Révélations

De toutes les personnes présentes, seuls deux savaient ce qui venait de ce passer, Trelawney venait d'avoir une de ses rares visions véritables. Sur le coup, Harry se demanda ce qu'elle faisait là, il ne se souvenait pas de l'avoir convier. Sa réaction première ne dura qu'un instant, très vite remplacé par un besoin frénétique de voir Drago pour s'assurer qu'il allait bien. Fort heureusement pour tous, Harry avait déjà montré qu'il pouvait être terrifiant quand il s'agissait de la sécurité de son fils, le petit garçon était sur les genoux de Dumbledore. Sans un mot le jeune homme prit le petit garçon, à moitié endormi dans ses bras, le directeur se leva et signala la fin de la fête et demanda à tous de garder le secret sur ce qui venait de ce passer. Il ne ce faisait pas beaucoup d'illusions, avec près de la moitié des gryffondors présents, sans compté certains professeurs tout aussi friands de ragots, il ne donnait pas une demi-journée pour que la prédiction se répande dans Poudlard et ensuite dans le monde de la magie. Ne restèrent que Rogue, McGonagall, Ron et Hermione. Dumbledore donna rapidement les ordres nécessaires :

« Severus, vous allez accompagnez Harry au manoir Malefoy, il a des choses à récupérez là bas. Minerva tenter de faire garder le secret aux Gryfondor et envoyé une lettre au ministère pour les prévenir. Mr Weasley, Miss Granger vous resterez ici, nous ignorons où Voldemort veut frapper et vous êtes tout deux des cibles potentielles. »

Ils allaient se lever quand Harry demanda :

« Qui va garder Drago ? Ce n'est pas que je n'ai pas confiance en Ron et Hermione mais contre des mangemorts ils n'auront aucune chance ! »

Le directeur souris :

« Drago viendra avec moi dans mon bureau, je pense pouvoir tenir tête à quelques mangemorts, qu'en pense tu ? »

Harry sourit à son tour et lui tendit le petit garçon, qui ne comprenais pas tout ce qui ce passait. Harry l'embrassa avant de le confier au directeur, et lui dit :

« Le directeur va te garder quelques heures mon grand je dois aller chercher des choses. Tu seras sage ? »

Drago, dans les bras du directeur tendit ses petites mains vers Harry en hochant la tête. Le survivant s'approcha et reçu plusieurs bisous de son fils qui ne semblait pas plus heureux que ca de le voir partir. Dumbledore sortit, suivit de McGonagall pendant que Ron et Hermione se laissait tomber sur le canapé. Rogue s'approcha du jeune homme brun et dit :

« Allons-y ! Plus vite nous y serrons, plus vite nous reviendrons. »

Harry hocha la tête, il prit sa cape d'invisibilité, au cas où, et suivit son professeur. Ils arrivèrent sans encombre aux limites de Poudlard et Rogue dit :

« Bon, je n'ai pas la puissance nécessaire pour vous faire transplaner avec moi, donc vous allez devoir m'aider. Concentrez vous sur moi, imaginer être un soutien pour moi et nous devrions y arriver. »

Harry hocha de nouveau la tête, et ferma les yeux, imaginant mentalement être un arbre aux racines profondes sur lequel Rogue pouvait s'appuyer sans craintes. Il sentit à peine la main de son professeur sur son épaule, et en un clin d'?il ils se retrouvèrent devant une immense bâtisse de style mauresque. Le manoir était de pierre sombre, piqueté de nombreuse tours, droites, en spirales, sans bases, la magie jouait un rôle indéniable dans la préservation de cet endroit. Rogue le laissa une seconde profiter du spectacle, lui-même était rester bouche bée la première fois qu'il avait vu le manoir.

Malgré les nombreuses protections du manoir, ils y pénétrèrent sans problèmes, les sorts reconnaissant à Harry le droit d'entrer. Rogue guida le survivant jusqu'au salon, immense, parsemé d'épais tapis et de fauteuils en cuir souple qui étaient une invitation à la rêverie. L'atmosphère du lieu était pesante, le silence n'était brisé que par leur respiration qui semblait déplacé dans ce lieu. D'une voix roque Harry dit :

« scientiscia »

Sans un bruit, sans un tremblement, une immense trappe se souleva révélant un escalier de pierre qui semblait plongé jusqu'en enfer. Avalant péniblement sa salive Harry s'avança, il sentit une résistance infime à la première marche mais la barrière l'accepta. Rogue le suivit, mais il fut violemment repoussé par la barrière, seul Harry avait le droit de pénétrer ici. Sonné le professeur se releva et dit :

« Allez-y sans moi, mais faites attention Potter, je ne veut pas avoir à annoncer à votre fils qu'il est orphelin ! »

Harry hocha la tête, et poursuivit sa descente. Toutes les 20 marches une torche s'allumait, émettant une lueur maladive sur ce goulot sombre et apparemment infini. L'escalier tourna plusieurs fois, tant et si bien que le jeune homme perdit tout sens de l'orientation, le sens du temps lui fut bientôt retirer à son tour. Depuis combien de temps était il ici ? Une minute ? Dix ? Vingt ? Une heure ? Deux ? Une journée ? Un mois ? Un an ? dans cette descente aux enfers la seule chose qui le poussait encore à avancer c'était cette image recueillit quelque jours avant. Cette image de son fils paisiblement endormi contre lui, tenant fermement son t-shirt et suçant son pouce. Après une éternité la lumière se fit dans les ténèbres, un long couloir dépourvu de toute source lumineuse qui menait à une porte brillamment éclairé. Harry ne put empêcher son esprit de se rappeler le tunnel sombre menant à la lumière que les gens disaient avoir vu alors qu'ils étaient aux portes de la mort. Enfin il passa la porte, il fut un instant ébloui par la lumière et fut ensuite estomaqué par ce qu'il vit. La salle était carrée, d'approximativement 10 mètres de cotés, les murs étaient couvert de livres, le survivant leva la tête et ce qu'il vit, ou plutôt ce qu'il ne vit pas lui coupa le souffle. Aussi loin que portais le regard les livres tapissaient toujours les murs, le reste se perdait dans les ténèbres. Au centre de la pièce, une table de facture ouvragée et 4 chaises de la même eau. Et sur cette table, deux choses, une lettre et un cristal noir. Harry prit la lettre, elle lui était adressée et venait vraisemblablement de Malefoy.

Potter

Je suppose que vous vous êtes extasier sur les dimensions de cette salle, dites vous bien que pour chaque marche que vous avez descendu il existe un étage de livres.

Le cristal sert de mémoire à la bibliothèque, prenez le en main, et dites « Legs » il vous fournira les livres que je vous ai préparer. Ce cristal est à commande vocale, posé une question, dites une phrase, et il feras apparaître la liste des ouvrages en rapport, désignez en un et il vous le fournira.

La bibliothèque n'est accessible qu'à vous, Drago est trop jeune pour l'instant, et personne pas même le seigneur des ténèbres ne peut y pénétrer sans l'accord de l'héritier Malefoy. Or vous n'êtes pas héritier, quand Drago atteindras l'âge de 11 ans, âge de son entrer à Poudlard la bibliothèque lui seras ouverte et il pourra décider de qui peut ou non y venir. Le jour de son onzième anniversaire la bibliothèque vous seras fermer à moins qu'il n'en décide autrement.

Les livres contenus dans cet endroit ne doivent, et ne peuvent pas en sortir. Il vous serra impossible de les amener à l'extérieur. Vous constaterez par vous-même qu'il y a de nombreux ouvrages interdit ici, certains livre renferment des sortilèges à cotés desquels les impardonnable sont des broutilles. Ces livres dangereux ne serrons accessibles à Drago qu'a sa majorité, j'aurais du faire de même pour vous, mais hélas la guerre m'oblige à lever cette protection.

Avec tout mon respect

Lucius Malefoy

Harry posa la lettre, et sans s'y attarder d'avantage pris le cristal et souffla :

« Legs »

Aussitôt trois ouvrages anciens, aux couvertures de cuir colorés apparurent. L'un était rouge, un autre vert et le troisième noir. Harry ouvrit le rouge, et commença à lire.

Ce livre est destinés à mes descendants et à leur protecteurs, j'ai moi- même commencer à créer cette bibliothèque. Alors que l'âge m'emporte vers la mort, je regrette de ne pas avoir pu lire tout ce que j'y ai amasser, c'est pourquoi j'ai acquis ce livre. Il permettras à ceux qui en utilise les formules un apprentissages, plus facile et plus rapide, il donneras une mémoire sans faille, bien utile en ces temps troublés.

Hugo Maximus de Malefoy Premier directeur de l'école Poudlard.

Harry poursuivit sa lecture, remarquant plusieurs sorts de lecture rapide, certains étaient définitif d'autres limités dans le temps. Il choisi le plus puissant, celui qui durait à vie, quelques annotations dans la marge stipulait qu'il devait couplé ce sort avec ceux marqué à l'encre rouge dans les pages suivantes. Harry exécuta donc les sorts désignés, en plus du sort de lecture rapide, il lança celui servant à augmenter à l'infini sa mémoire ainsi que celui servant à accéder sans mal à ses connaissances, et enfin un sortilège « sécuritaire » qui l'empêcherait de lire trop en peu temps ce qui aurait pu le mener à la folie. Il prit ensuite le livre vert, ce dernier contenait plusieurs formules qui permettait d'accéder à la mémoire dite « ancestrale » à savoir à tout ce que ses ancêtres avaient appris de leur naissance jusqu'à l'accouplement qui était à l'origine de la génération suivante. Il avait à peine finit de lancer ce sort qu'il fut pris de vertiges, son cerveau recevant trop d'information en même temps pour que le corps soit épargné. Après plusieurs minutes il se reprit en entreprit de sonder ses nouvelles connaissance, il s'attarda longtemps sur celles de son père et de sa mère, savourant chaque expérience qui avait fait d'eux ce qu'ils étaient. Puis il remonta plus loin, ses grands parents, puis leurs parents etc. Jusqu'à arriver si loin qu'il ignorait à quel époque avaient vécu ces gens. Il se concentra sur l'un d'eux qui semblait particulièrement cultiver, il mit plusieurs minutes à comprendre qui était cette personne. Ce n'est qu'en se rappelant un duel particulièrement violent qu'il compris, l'homme que son ancêtre avait affronté lui était familier. Un sorcier aux cheveux et la barbe longues et noirs, un regard pétrifiant, un air fier. Il avait déjà vu cet homme mais où ? Il était certain que cela ne venait pas d'une gravure ou d'un tableau, et alors il compris, quand l'homme siffla, utilisant une langue qui était devenu sa marque. Son ancêtre avait affronté Salazar Serpentard et avait gagné !