Premier cour et conséquences

Drago dans les bras, Harry couru jusqu'à la salle de métamorphose, et arriva au moment même où Neville allait fermer la porte. Le survivant s'assit au fond de la salle, et reprit tranquillement son souffle tandis que son fils s'installais le plus confortablement possible sur ses genoux. Harry vit, et entendit, très distinctement les réactions des autres élèves et de son professeur. McGonagall laissa apparaître un de ses trop rares sourires, tandis que toutes les filles gloussaient en faisant différents commentaires sur le fait qu'ils étaient SI mignons tout les deux. Les autres garçons quant à eux, tendaient vainement de faire croire que toutes ces histoires n'intéressaient pas les VRAIS hommes.

Secouant légèrement la tête, d'un air de dire « j'y crois pas », Harry sortit un cahier moldu et une boîte de crayons de couleurs de son sac et les donna à son fils en disant :

« Tient mon grand fait moi un beau dessin. »

Drago sourit, lui fit un bisou et s'exécuta, sous le regard attendri du reste de la classe. McGonagall s'arracha à sa contemplation et toussota pour attirer l'attention de ses élèves, d'une voix qui paru moins strict que d'habitude à beaucoup elle dit :

« Malgré les circonstances exceptionnelles je tient à ce que ce cours se déroule normalement ! N'oubliez pas que vous avez vos ASPICS à la fin de l'année. »

Un lourd silence tomba sur la salle, uniquement troublé par le bruit des crayons sur le papier, le professeur laissa quelques instants passés puis reprit :

« Aujourd'hui, nous devions faire uniquement de la théorie, mais j'ai pensée que nous pourrions apprendre à transformer divers objets en jouets. »

Harry rougit un peu, pour autant qu'il s'en souvienne, jamais McGonagall n'avait changé le sujet d'un cours au dernier moment, et il n'avait pas besoin de chercher bien loin pour en connaître la raison. Les autres élèves laissèrent échappés des murmures enthousiastes, quelques soit la raisons la pratique était toujours plus amusante que la théorie.

Ignorant les différentes réactions la vieille sorcière continua :

« Nous allons commencé par de simples peluches, et nous tenterons ensuite d'effectuer des transformations plus compliquées. Je vais vous distribuer à chacun différents objets, le but seras d'obtenir, un ours, un lapin et un lion. »

Bien que gêner, Harry avait suivi le petit discours avec attention, alors que son professeur commençait à distribuer les objets d'origines, Drago lui tendit une feuille. Le survivant sourit, et l'examina avec attention, on ne pouvait pas parler de Léonard de Vinci, mais pour son âge Drago dessinais remarquablement bien, au grand soulagement de Harry qui avait craint de devoir lui demander ce que ca représentait. Mais là, il n'y avait aucune difficulté à identifier ce que son fils venait de coucher sur le papier, le dessin représentait deux silhouette, l'une avec des cheveux noirs et une cicatrice sur le front, et l'autre beaucoup plus petite, avait les cheveux blonds. Les deux se tenaient par la main, et sous la plus grande on pouvait « lire », ou plutôt deviner le mot « papa » écrit en majuscule. Le sourire du jeune homme s'élargit et il embrassa son fils en disant :

« Tu dessine très bien mon grand, c'est très joli. »

Drago rougit sous le compliment, et rendit le bisou en souriant. La charmante scène fut interrompue par le toussotement de McGonagall, campée devant le bureau, elle jeta un regard sévère au survivant et lui tendait les trois objets nécessaires à l'exercice. Harry eut la bonne grâce de baisser les yeux, tandis que son fils lançait un sourire au charmeur au professeur, qui ne put résister bien longtemps avant de lui retourner le sourire. Harry dissimula son amusent en baissant la tête, il avait remarqué à quel point sa directrice de maison était sensible au charme de son fils, et connaissant leurs antécédents, il avait du mal à ne pas rire. Bien que n'ayant pas le talent de son père pour la métamorphose, Harry était assez doué, alors qu'un examen attentif des objets d'origine était recommandé, il n'y jeta qu'un bref coup d'œil. McGonagall avait fourni à chacun, une plume, un bouton et une aiguille. Harry choisi mentalement quel objet deviendrais quelle peluche et ce mit au travail. Une représentation mentale détaillé du résultat souhaité était indispensable, aussi demanda-t-il à son fils de ne pas faire de bruit. Il se représenta un énorme lion en peluche, qui à quatre pattes devait faire à peu de chose près la taille de Drago. Il pointa sa baguette sur la plume, et une secondes plus tard un énorme lion de peluche d'une douceur incroyable était sur son bureau. Drago tendit timidement la main, et passa doucement ses doigts dans la crinière soyeuse du lion, tout les autres élèves se mirent à envier l'enfant ils avaient eux aussi envie de constater la réalité de cette merveille. McGonagall se posta à coté du bureau du survivant, et examina le lion sous toutes les coutures, avant de félicité Harry, elle allait prendre le lion, quand deux petits bras s'entourèrent autour de la peluche :

« A moi ! »

Harry fronça les sourcils, et se tourna vers le propriétaire de cette voix, d'un seul coup Drago compris qu'il avait peut-être fait une erreur. Depuis qu'il vivais avec Harry il ne l'avait pas souvent vu en colère, mais les rares fois l'avaient dissuadé de ne jamais l'énerver. Or là, son papa semblait furieux, déglutissant péniblement le petit garçon se dit qu'il ferrait aussi bien s'éclipser. Il lâcha le lion et couru vers la porte, mais il l'avait à peine entrouverte qu'une main se posa sur le battant l'empêchant de s'enfuir. Mal à l'aise, il se retourna, pour faire face à deux yeux émeraudes qui brillaient d'un mélange de colère et de tristesse, une voix froide lui parvint :

« Je peut savoir où tu compte aller ? »

Drago sentit se yeux le piquer, il ne voulait pas voir son papa comme ca, il voulait le papa qui le prenais dans ses bras, le cajolait dès qu'il le voulait, pas celui qu'il avait en face de lui à ce moment là. Celui ci lui faisait peur, et en plus celui ci semblait très triste, et il ne voulait pas voir son papa triste. Sans même que le petit garçon s'en soi rendu compte, les larmes avaient commencé à coulée sur ses joues. Il baissa la tête, attendant la sentence. Harry se retourna vers son professeur, tout en gardant une main sur la porte et dit :

« Pourriez vous m'excuser pour un moment professeur ? Je crains de n'avoir quelque chose à faire. »

Tout comme Drago, McGonagall vit à quel point Harry regrettait de devoir se mettre en colère contre son fils, et elle savait qu'il serait d'autant plus blesser si elle « l'obligeait » à le punir devant toute la classe, elle l'autorisa donc à quitter le cours. Harry la remercia d'un hochement de tête, puis il pris l'enfant par la main et l'emmena jusqu'à leur appartement. Drago avait pleurer tout le long du chemin, mais il n'avait pas prononcer un mot, dès qu'il furent entrer dans l'appartement, il ressentit un certain soulagement, quelque soit sa punition elle allait bientôt arriver et ensuite ce serais fini.

Harry hésita un moment, puis il s'assit en soupirant sur le canapé, et allongea son fils sur ses genoux, il se dégouttait pour ce qu'il allait faire mais Drago ne devait pas se croire tout permis. Après lui avoir baisser son pantalon et son caleçon et lui mit une douloureuse fessée, se maudissant intérieurement pour faire souffrir son fils. Drago pleura, pas tellement de douleur, il y était habitué, mais de peine, c'était la première fois que son papa lui donnait une fessée. Harry reposa son fils par terre et d'une voix qu'il tenta de contrôler dit :

« Dans ta chambre, tout de suite ! »

Le petit garçon ne se le fit pas dire deux fois, et fila dans sa chambre. Son fils était à peine sortit que le survivant sentit les larmes envahirent ses yeux, il savait avoir agit comme un père, mais cela ne le déchargeait pas de sa culpabilité, il avait fait du mal à son fils, à cet enfant qui avait déjà tellement souffert. Le survivant ferma les yeux et se roula en boule sur le canapé, il ne voulait pas retourner en cours, il voulait rester là et ne plus voir personne, surtout pas son fils, il ne voulait pas voir le ressentiment dans ses yeux.

Harry resta ainsi pendant toute l'après-midi, c'est seulement quand on frappa à la porte qu'il consenti à sortir de son marasme. Traînant les pieds, il ouvrit la porte révélant un Albus Dumbledore affichant un air ennuyé, ce que Harry ne lui avait vu que de très rares fois, sans un mot il lui fit signe d'entré, le directeur lui fit un sourire encourageant et alla prendre place dans le canapé. Il resta silencieux un moment, observant son élève, et plus particulièrement ses yeux rougis par les larmes. Presque à mi-voix le vieil homme dit :

« Minerva m'a raconté ce qui c'était passé en métamorphose, veut tu m'expliquer la suite s'il te plaît ? »

Harry haussa les épaules d'un air abattu, il ne c'était toujours pas pardonné, d'une voix éteinte, il raconta la punition qu'il avait infligé à son fils. Dumbledore eu un petit sourire et dit :

« Harry tu as fait ce que n'importe quel père aurais fait. Et je suis sur que Drago sais qu'il à mérité cette punition. »

Harry secoua la tête, pas convaincu pour deux sous :

« Il a été battu professeur, comment pourrait-il faire la différence entre une punition justifiée, pour peu qu'elle l'ai été, et la simple envie de faire du mal d'un fou ? »

Le vieil homme secoua la tête en souriant :

« Harry au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, ton fils bien qu'ayant des réactions propre à son âge à parfois une manière de penser bien plus mature que celle d'un enfant de 4 ans. – Le survivant haussa de nouveau les épaules, comment pourrait-il le savoir ? il n'avait jamais fréquenter d'enfant de 4 ans à part quant il en était lui même un – Laisse moi aller le voir s'il te plaît.

Si vous y tenez professeur. »

Le vieil homme hocha la tête et monta dans la chambre d'enfant. Harry se remit en boule sur le canapé, de son point de vue, l'intervention du directeur ne changerais rien.

Dumbledore entra dans la chambre sans faire de bruit, il trouva l'enfant à son bureau, la tête dans ses bras en train de dormir, les traces de larmes sur ses joues, prouvait qu'il n'avait pas du passer un meilleur après-midi que son père. Le directeur le secoua doucement par l'épaule, et le petit garçon se réveilla avec difficulté. Il dévisagea le vieil homme et d'une voix brisée demanda :

« Il ne veut plus de moi ? »

Dumbledore lui fit un sourire rassurant et dit :

« Bien sur qu'il veut de toi, il t'aime plus que tout, mais il est très triste d'avoir du te punir. Je ne sait pas si tu peut comprendre, mais ton papa n'aime pas du tout faire du mal aux gens. A toi encore moins qu'au autres, et même si tu avait mérité cette fessée, il s'en veut de te l'avoir mise, il pense que tu va lui en vouloir. »

Le petit garçon eu un immense sourire en entendant cela, son papa l'aimait vraiment s'il s'en voulait de l'avoir puni, l'autre n'aurait jamais eu ce genre de remords. Sans un mot pour le directeur, il se leva et couru au salon, ses yeux recommencèrent à le piquer quand il vit son papa, roulé en boule sur le canapé. Hésitant un peu sur la conduite à tenir, il s'approcha doucement et grimpa sur le canapé. Perdu dans ses sombres pensées, le survivant ne s'en rendit même pas compte, ce fut uniquement quand il sentit un petit corps se glisser entre ses bras il revint à la réalité. Son fils était là, les yeux légèrement humides de larmes, mais un immense sourire, sur le visage. Un peu étonné, Harry mit du temps à réagir, temps qui fut mit à profit par Drago pour se blottir contre lui et dire :

« Pardon papa, je sais que c'est pas bien ce que j'ai fait. »

Le survivant sonda le regard acier de son fils, et n'y vit aucune rancœur, juste un besoin d'amour évident. Il sourit à son tour et serra son fils contre lui, en murmurant :

« C'est fini mon grand. »

RAR :

J'aimerais pouvoir trouver une réponse personnalisée pour chacun, mais hélas, à part dire « Merci c'est super sympa » je vois pas quoi répondre. Donc je crains qu'il ne faille vous contenter de ca dsl. (A moins que vous ayez une super formule pour répondre à chaque reviews de façon individuelle, dans ce cas je me ferais un plaisir de l'appliquer). Encore une fois merci de me supporter, et pardon.