Note de l'auteur:Bon, vu que j'ai un nouvel ordinateur, je vais pas beaucoup parler (oui je sais, ça change de l'ordinaire!). Je veux seulement dire que j'ai rajouté un nouveau personnage au générique et que dans le prochain chapitre Alex fera son apparition. Ce chapitre est assez courts, j'en suit désolée, mais je vous souhaite quand même une bonne lecture!
Rafel
Réponce à l'unique review: Merci. Ta petite review m'a grandement encouragé à continuer. J'espère que tu ne sera pas la seule à lire ma fic! Bises!
Famille nombreuse et fille unique
A l'étage d'en dessous, M. Weasley n'avait rien perdu des déplacements de ses enfants. Il sourit tout en priant pour que sa femme ne se réveille pas et n'entende pas. Mais, il se demandait bien pourquoi ses deux cadets réclamaient vengeance.
***
- Passe-moi le pain s'il te plait Ginny!
Fred tendait désespérément la main vers la corbeille et la rouquine eu un soupir d'exaspération. Quel bébé! Elle attrappa la corbeille et la passa à Ron pour qu'il la donne à Fred. Seulement, la corbeille était ensorcelée et George lança une formule. Instantanément, Ginny et Ron se retrouvèrent collés l'un à l'autre, dans une position des plus dérangeante. Incrédules, ils virent les jumeaux se lever et sortirent de leur poche crayon et papier. Les deux roux se mirent à tourner autour d'eux en prenant des notes.
- Tu as vu, Fred, comment ils se tiennent la main? Ca ne va pas du tout! On dirait qu'ils font un bras de fer, pas qu'ils font l'acte...
Fred s'approcha et regarda ce que lui désignait George.
- Effectivement... Il faudrait aussi revoir la position. Je trouve que ce n'est pas assez exi...
Le hurlement de Ginny lui coupa la parole.
- Non, mais ça va pas?! Décollez nous tout de suite! Ca vous prend souvent de faire des experiences de ce type à table?! Heureusement que maman n'est pas là! Comme ça on pourra vous boxer avant qu'elle vous ai réduit en charpie.
Fred soupira et mit une main sur son coeur. Il se tourna vers George et lança d'une voix qui se voulait dramatique:
- Les enfants ne comprendront jamais rien à notre art! Ce sortilège de simulation devrait pourtant plaire aux jeunes. Et aux moins jeunes...
George hocha de la tête et Ron grogna. Le jumeau soupira et lança le sort inverse et Ginny et lui se décollèrent. C'est ce moment que choisit Bill pour entrer dans la pièce. Les quatres protagonistes de la scène passée dessidèrent d'un coup d'oeil de ne rien dire. Mais Ron et Ginny voulaient leur vengeance!
***
Mrs Weasley s'agita légèrement et son mari sursauta. Il prit sa baguette sur sa table de nuit et lança un enchantement de sourdine à sa femme pour qu'elle n'entende rien.
*
Pendant que leur père se questionnait, la joyeuse bande de rouquins se cognaient dessus. Ginny avait été renversée et elle était maintenant tenue par Bill, tandis que Fred jouait avec ses doigts de pieds, son point faible. Il les éfleurait d'une plume, les mordillaient, les embrassaient, soufflait dessus; et Ginny lança des petits cris, tantôt de dépit, tantôt des petits rires. Bill souriait en se souvenant de toutes les fois où la tigresse avait été dompté par un chatouilli aux pieds.
Si de ce côté là, c'était la vengeuse qui avait le dessous, sur l'autre lit, George était réduit à la merci de Ron. En effet, Charlie le tenait sous un sortilège de lévitation, pendant que Ron, encore plus énervé par les chatouilles de son frère, se déchainait. Il donnait des grandes fessées à son frère, lui abministrait de magistrals coups de traversin sur le ventre. Bientôt George criait pitié. Ron et Bill, bons princes le laissèrent tranquille, à une condition, qu'ils les aides à délivrer Ginny. George eu un air machiavélique et accepta. Il sautilla jusqu'à l'autre lit et agrippa son jumeau. Les deux grands roux roulèrent à terre en se battant gentillement. Charlie et Ron se firent une joie d'attrapper Bill et lui lancer des sorts. Ses longs cheveux devinrent verts et il fut vite recouvert de mélasse. C'était le plus grand Capharnaüm qu'avait jamais connu la chambre des jumeaux... cet été.
Bientôt, les garçons furent tellement épuisés qu'ils s'écroulèrent tous à l'endroit où ils se trouvaient. Bill prit cependant la peine de nétoyer la mélasse et Ron lui rendit ses cheveux roux. Avachis, ils se regardèrent les uns les autres et éclatèrent de rire. Jusqu'à ce que Ginny se plante debout devant eux. Elle s'était autant battue qu'eux et parraissait avoir courut le 500 mètres tant elle haletait, mais elle les regarda tous d'un air supérieur.
- Je consens à vous pardonner, Fred et George, si vous me reversez 10% de la vente de votre formule. Bill, si tu répares mon oreiller et ma bretelle, je te pardonne. Quand à Ron et à Charlie, je vous nomme mes grands vaincueurs! Venez me faire un calin!
Et elle sauta sur Charlie et Ron, affalés l'un à côté de l'autre. Les trois roux se serrèrent et bientôt tous les autres les rejoinrent. L'entente semblait signée, lorsque tout à coup Ginny lança.
- Je viens de me rappeler, aujourd'hui on doit aller ramasser les vieilles pommes dans le jardin!
Tous les garçons se consultèrent du regard et se mirent à la chatouiller. Des cris et des rires montèrent vite de la joyeuse mèlée.
*** *** *** ***
L'hotesse de l'air parcourait l'allée en poussant un chariot où se trouvaient des coupes en cristal et du champagne. Elle était bien heureuse de sa promotion en première classe. Avant elle poussait un chariot en fer remplit de bouteilles de bierre et de jus de fruit à 50 cents qu'elle servait dans des gobelets en plastique, maintenant son chariot était en titane et elle servait du dom Pérignon dans des coupes signées Carvesz. Son ancien uniforme était un simple tailleur de coton bleu marine, maintenant elle avait une jolie jupe de soie blanche, une chemise crème et une veste de velour cramoisi. Elle ne portait plus de petit bonnet ridicule et de talons plats, ses cheveux blonds étaient maintenant impécablement coiffés en un chigon haut et elle portait des escarpins de marque.
Une main se leva et la jeune femme marcha lentement jusqu'au grand siège surbrodé de taffeta blanc. Elle se pencha avec délicatesse.
- Que puis-je pour vous, Mademoiselle?
-Je voudrais un verre de champagne.
L'hotesse regarda la jeune fille avec attention. Bientôt le déclic se fit.
- Vous être Mlle Lewtenner, c'est bien ça...
- Qui d'autre? répondit la consernée avec arrogance. Je suis la seule adolescente de première classe. De plus, si vous avez un doute sur le fait que je puisse boire de l'alcool, il suffit de demander au stewart en blanc, c'est l'employé de mon père. Il vous dira que j'ai le droit.
La jeune femme asquieça et se releva. Elle servit une flute et la tendit à l'adolescente qui la prit sans un remerciement. L'hotesse soupira et repartit vers le compartiment du personnel.
La-dite Mlle Lewtenner soupira et but un gorgée de champagne. La boison coula lentement dans sa gorge et elle fut parcourut d'un frisson tandis que les bulles remontaient. Elle posa sa flute et s'étira. Voilà maintenant 7 heures qu'elle était coincée dans l'avion. Et le voyage était loin d'être terminé.
***
- Ani?! Viens vite ma chérie! J'ai une bonne nouvelle.
Une jeune fille aux longs cheveux noirs, où se perdaient des reflets violets, dessendit les escaliers centraux de la grande demeure texane. Elle était seulement habillée d'une robe de plage et de sandalettes d'osier, mais l'ensemble sentait la richesse. Comme tout le cadre qui l'environait.
- J'arrive Dad'!
La jeune fille ouvrit une large porte et entra dans une vaste salon dans les tons ocres. La véranda ouvrait sur un vaste jardin et le mobilier était rafiné. La dénommée Ani avançait vers un homme dans la quarantaine et s'assit dans une bergère en face de lui.
- Oui? Qui y a-t-il?
- Ani-jolie, la bonne nouvelle que je veux t'annoncer peut te parraitre un peu brusque et je veux que tu sache j'y ai longuement réfléchit...
- Allez papa, dis moi et ne t'inquiète pas!
- Voilà... Ani... Mon patron m'envoie en Angleterre pour ouvrir une nouvelle sucurçale. C'est la chance de ma vie.
- En... Angleterre! Mais papa! C'est de l'autre côté de l'atlantique! Je vais quitter tous mes amis et puis je serais seule là bas!
- Je savais que tu réagirais ainsi... Console toi! Tu ne sera pas seule! Ta tante Anelia m'a demander d'emmener Terrence. Elle pense que ça lui fera du bien.
- Terrence?! C'est encore pire el... Il ne peut pas me supporter et moi non plus!
- Ani-jolie... Cette fois tu ne l'emportera pas sur moi! Tu viendra en Angleterre avec moi et tu sera gentille avec Terrence! L'avion dans lequel tu part est dans 2 semaines!
- Dad'... Je t'en supplie...
***
Mais même les larmes n'avaient pas eu d'effets sur M. Lewtenner. Lui qui si souvent succombait à sa fille unique, il n'avait pas plié devant elle. L'offre était trop importante.
