Note de l'auteur: Je sais que j'ai mis beaucoup de temps avant de poster ce troisième chapitre, mais j'ai une bonne raison: j'ai eu le brevet blanc, puis mon déménagement. Pour me faire pardoner, j'ai essayé d'écrire un chapitre plus consistant et plus strange que d'habitude.
Je tiens à vous expliquer plusieurs petites choses avant que vous ne vous lanciez dans la lecture tout de suite: 1/ La première partie et la dernière partit son des flash-back à l'époque des Maraudeurs. Le premier flash-back se passe après le dernier (vous avez compri?). 2/ La seconde partie (à Central Park) est un flach-back de la conversation téléphonique. Et enfin, 3/ La partie commençant par "Marre! ..." est un POV d'Elzabet de Montarno.
Voilà, c'était mon petit discours du soir... J'espère que cela vous plaira! Ce chapitre est dédié à Chlou-Molly et à Haru pour m'avoir aidé à le concevoir.
Bonne lecture à tous!
Rafel


mysterious-girl: Merci pour ta review!J'espère que ce que tu dis est vrai! Mais finalement, je me suis rendu compte que je n'écrivait pas pour les reviews, mais pour le lecteur! Car mon but est de transmettre quelque chose! Allez! Bonne lecture...

Le temps est une corde qui se noue...

- Il ne lui arrivera rien?! Menteur! Menteur! Je te hais! Mon bébé... Alex...
- Lily calme toi! On le retrouvera! Moi aussi j'ai mal...
- Menteur! C'est de ta faute! Je n'aurais jamais dû t'écouter! Ni toi ni se fou de Dumbledor! Je vous déteste!
- Lily, mon amour... Arrête...
- Non je n'arêterais pas! Je viens de perdre mon enfant! Tu ne te rend pas compte!
- C'est aussi mon fils, je te rappelle!!
- James... James... Excuse-moi... Mais j'ai si mal...
- Je sais... Moi aussi... Allez dors; demain, nous entreprendrons des recherches...

°°° °°° °°° °°°

Central Park était calme à cet époque de l'année. Seuls quelques couples déambulaient dans les allées, le regard brillant et le sourire omniprésent. Les nuées prenaient de chaudes couleurs, comme une aquarelle un peu folle. Assises sur les bancs, quelques personnes agées regardaient le ciel et un homme promenait son fox-terrier. Sur une pelouse, un femme avait étendu une nappe et tenait à la main un coussin et un aiguille. A ses côtés deux enfants en bas âge jouaient.

La jeune femme regardait ses deux enfants avec amour. Le garçon avait de courts cheveux bruns et de grands yeux miel, la fille avait de jolies boucles mi-longues, d'un chatain ambré, et de beaux yeux mordoré.
Il était nettement visible que les deux enfants étaient jumeaux. Tous les deux ayant sensiblement le même âge, la même allure et le même visage triangulaire. Et puis, il y avait ce lien invisible qui les unisait. Comme un fils d'air plus pur.

Alors que le garçon jouait avec un train en bois, la fille peignait avec ses doigts sur une large feuille de papier kraft. La mère, quand à elle, brodait un cousin de décoration, où s'enlaçaient quatre lettres; K, A, T et D.
Le soleil avait depuis longtemps commencé à décliner, mais l'air restait chaud. Une brise agitait les cheveux des enfants. La scène était douce.

Mais brusquement, quelque chose vint brise l'instant. Un homme courrait sur l'allée de gravier qui longeait la pelouse où se trouvait le trio.
Le regard fou, il se retournait souvent, comme pour vérifier qu'il n'était pas suivit. Sa respiration haletante n'avait rien de calme.
Comme si le temps était au rendez-vous, le soleil se coucha en vitesse, préférant s'enfouir sous sa couverture pacifique. La brise, jusque là douce, s'intensifia faisant tourner les feuilles craquantes sur le sol.
Les couples enlacés se dépéchèrent de rentrer dans leur nid, tout comme les colombes habitant les hauts tilleuls du parc. L'homme au chien rappella sa bête et ils partirent. Les personnes agées se relevèrent lentement et entreprirent, clopin-clopan, de se mettre à l'abri.

La jeune femme leva la tête vers le ciel, puis soupira. L'instant de tranquillité était fini. Elle commença à rassembler ses affaires, ainsi que les jouets de ses enfants, quand tout à coup, un cri retentit:

- Arrettez cet homme! Vite!

L'ayant prit jusqu'à l'instant pour un junki en manque, la jeune femme se tourna vivement vers l'homme. Elle se leva pour lui barrer la route, alors que celui-ci, abandonnant l'allée gravillonnée, courrait sur l'herbe. Le fugitif, semblait-il, fonça droit sur la jeune femme et la poussa violemment loin de la nappe.

A cet instant, deux policiers sortirent de sous le couvert des arbres. Le fugitif, car il était maintenant clair qu'il fuyait les deux hommes, plongea sa main dans la poche intérieur de son manteau. Il en sortit un colt-cachalzpav, tout en chrome et nickel. Même le regard fiévreux, l'homme réussi à tirer dans la direction des policiers. Malheureusement, ou plutôt heureusement, aucune balle n'atteignit un des représentant de la loi.
Le bruit des détonnations résonnaient dans la tête de la jeune femme et les enfants se mirent à pleurer.

La jeune femme prit son courage à deux mains et se mit à courir après l'homme. Celui-ci la regarda un instant avec de sourire méchamment. Il savait parfaitement comment la stopper. Il arretta de courrir et visa.
La jeune femme vit les balles traverser l'air, comme si le temps s'était ralentit. Elle aurait voulu réagir, mais ne pu que hurler.

°°°

- NON!!

La femme se releva criant, le corps secoué de violents spasmes. Un goût âcre de bile monta dans sa gorge. Elle passa une main sur son front en sueur et se mit à sangloter. Ramenant ses jambes contre sa poitrine, elle entoura ses genoux de ses bras.

Dans la rue, un chat miaula, jouant avec le couvercle d'une poubelle en aluminium. Le bruit clair sembla au corps tremblant et à l'esprit meurtri une douce mélodie; comme celle qu'elle avait chantée ce jour là pour les réveiller.

La femme releva son visage et son regard trempé se posa sur le téléphone. Elle s'essuya les yeux du pouce et fit un rapide calcul mental. Elle tendit lentement la main vers le combiné et le dérocha. Composant un numéro, elle attendit, tandis que le standard engrenait les sonneries.

- Allo?
- Allo... Ani?
- Oui. Qui est à l'appareil?
- C'est Lia. Je... Pourrais-tu me passer Terry?
- Il dort.
- Ah...! Merci. Ce n'est pas grave... Il...
- Tante Lia?...
- Oui?
- Il n'est plus Elle...

°°° °°° °°° °°°

Le ciel commençait a devenir sombre, mais l'endroit restait brillamment éclairé. Soudain une silhouette encapée de blanc se matérialisa. Se n'était pas réellement un transplanage; c'était plutôt comme dans les livres de sciences-fictions où les personnages restructurent leur molécule, apparaissant à l'endroit où ils le souhaitaient.

La silhouette se mit rapidement à marcher dans la rue en direction de la sortie de la ville. Arrivé en haut d'une colline, la silhouette émit un sifflement doux. Bientôt un sombral d'un grande beauté vient se poser devant la forme blanche. Il était sanglé d'un selle de cuir fin où des fils de platine s'incrustaient. La silhouette enfourcha la bête qui s'envola dans les airs, en direction d'une grande batisse de pierre.

C'était un haut château, aux tours élancées et à la ligne très pure. Il se trouvait sur une hauteur, à son pied un large lac et un grand parc. La silhouette alla jusqu'à l'imposant portail magique. Il posa sa main sur un des barreaux et le battant s'ouvrit de lui même. La silhouette blanche se mit à marcher lentement dans l'herbe clair du parc. Bientôt, elle arriva face à l'entrée du château. La large porte d'if sculptée s'ouvrit sous la poussée de sa main.

La silhouette pénétra dans un large hall et se dirigea vivement vers une imposante salle. Il ouvrit la porte et entra.

Les personnes présentent levèrent la tête et sortirent vivement leurs baguettes de leur poche. Le plus agé des hommes se releva lentement et parla d'une voix calme et posée:

- Qui êtes-vous?

La silhouette encapée retira sa capuche de son visage et la plupart des personnes présentent lancèrent un cri.

- James...
- Potter!

L'homme brun qui se tenait au milieu de la pièce eu un sourire enigmatique. Il s'avança un peu.

- Je ne suis pas James. Rogue, tu devrait savoir qu'il avait les yeux bruns; et vous, professeur Dumbledor, vous devriez mieux connaitre James.
- Mais qui êtes-vous à la fin? s'énerva le dénommé Rogue.
- Calmez-vous Severus! Ce jeune homme va surement nous dire qui il est. N'est-ce pas?

Le jeune homme en question opina du chef et eu un autre sourire. Il fit une légère révérence.

- Je me présente: Alexander Sirius Remus James Andrew Potter.
- Potter? Mais c'est impossible!

La plupart des personnes s'étaient mise à parler à voix basse entre-elles. Le vieil homme fit signe au nouveau venu de s'approcher.

- Alexander... Je croyais que tu...
- Que j'étais mort à l'âge de 5 mois?... Et bien non... Mon histoire serait trop longue à raconter, mais pour résumer, ma mère était très jeune quand elle m'a eu et Voldemort montait en puissance. Mes parents ont dessidés de me confier à un mage étranger pour qu'il s'occupe de moi jusqu'à ce que la situation se soit calmée. Malheureusement, mes parents perdirent ma trace, en même temps que mon gardien mourrait. Je fut confié à son neveu qui s'occupa de moi, mais jamais je ne repris contact avec mes parents. Ceux-ci crurent que j'étais mort. Ensuite il furent tués...

La voix du jeune homme se voila et un éclair passa dans ses yeux d'un beau brun chaud. (nda: Dans la gallerie, Alex a les yeux violets, c'est normal. Par la suite on découvrira des choses en rapport avec cette couleur.) Dumbledor regarda les autres personnes avant de reprendre la parole.

- Je t'es connu très petit, tu es partit depuis si longtemps... Mais tu ne connais pas l'existence de ton frère? Tu n'en a pas fait mention.
- Harry Potter? Le... Survivant. Si je sais qu'il est mon frère, mais...

Le jeune homme, jusque là très calme et réservé, se troubla.

- Mais tu n'es pas sûr qu'il t'accepte comme frère... C'est vrai qu'au début ce sera difficile entre vous, car il croyait avoir perdu toute sa famille, y comprit son parrain. A mon avis, il t'en voudra d'être restez loin si longtemps... Mais, au fait, pourquoi n'es-tu revenu que maintenant?

Le jeune homme regarda les personnes présentes. Etaient-elles dignes de confiances? Un regard de Dumbledor le rassura.

- Je suis revenu pour rouvrir Eltikam... La cinquième maison, plus connu sous le nom d'Ailedragon.
- Mais, c'est impossible à réouvrir! Ailedragon est fermé depuis bien trop longtemps...
- Calmez-vous Severus! Et dites plutôt Eltikam, c'est le nom véritable de cette maison, Ailedragon n'étant qu'une vulgaire transcription. C'est tout à fait possible de rouvrir la maison, à condition que l'on trouve un dessendant d'Aenna Eltikam ou un disciple d'un de ses dessendant.
- Et Alexander Potter serait le disciple en question?...
- Exactement Rogue! Maintenant, quand j'aurais rouvère la maison, nommé moi directeur et fait repasser aux 3 dernières années le teste de répartition.
- Mais à quoi celà va servir?
- Severus, les gens d'Eltikam sont ceux qui ont la plus grande puissance magique. Dans cette maison, à l'époque où elle était encore ouverte, on apprenait aux élèves à controler leur force. Dans les circonstances présentent, "entrainer" les jeunes serait la meilleur des choses. En prévision de la guerre qui se prépare dans l'ombre.

Alexander aprouva. En effet, une guerre se préparait et les jeunes capables de se défendre correctement devaient suivre un aprentissage particulier. Voldemort ne s'attendrait vraiment pas à trouver des Eltikams sur sa route.

- Je comprends... Albus, je sens que cette année va être encore riche en rebondissements!
- Je n'en doute pas Severus! Minerva, je crois qu'il est temps de nous retirer, veuillez montrer à M. Potter ses appartements provisoirs. Demain, il ira voir son frère, s'il le souhaite.
- Plus que tous! Merci professeur...

°°° °°° °°° °°°

Marre! Marre de n'être qu'une poupée! Aujourd'hui, père est venue me réveiller, à la place de Maine. Et au lieu du doux "Levez-vous mademoiselle Bel...", j'ai eu droit à un dur "Debout! Je t'attend dans mon bureau! Tu as 5 minutes!". Pour ne pas être punie, je me suis dépéchée et arrivée dans le bureau le voila qui m'annonce "Elzabet Marie, tu es fiancée. J'espère que tu fera une bonne épouse et une bonne mère. je veux que dès à présent tu te mette à travailler sur ton trousseau."

J'en suis restée baba. Fiancée! Je suis fiancée, et je ne sais même pas à qui! Je n'est pas osé demandé. Je suis sortit du bureau et j'ai courut jusqu'au verger. Je suis là maintenant, à regarder le vent jouer avec les feuilles du pommier. J'en ai marre! Père desside toujours tout pour moi, et je n'est qu'à me plier pour rentrer dans le cadre. C'est trop injuste. Il n'y a que les autres pour avoir le bonheur!

Et père a bien spécifié que ce serait un mariage d'intêret et non d'amour. Cela sous-entend que le mari est un vieux porc, collègue de père surement. Oh! Comme j'aimerais me marier à un jeune garçon gentil, beau, intelligent, qui a du pouvoir et qui m'aimera. Mais c'est à bannir!

De plus père m'a bien signifié que le mariage aurait lieu à Noël. Quel beau cadeau n'est-ce pas?! Moi qui avait commandé un nouvel écritoire et une ancienne édition d'Hamlet...
Agathe va sûrement, encore une fois, me réprimander pour les taches sur mes jupons, mais je n'en ai rien à faire! Ce pommier c'est mon petit coin de paradis; si on m'interdit de rêver à l'amour, on ne va pas aussi m'interdire d'y grimper. Tout de même, j'ai le droit de vivre.

Et en plus, il faut que j'aille préparer ma liste d'achat pour la rentrée. J'espère que Vania aura reçu de nouveaux modèles de robes, mes anciennes sont tellement petites que j'ai l'air d'une demeurée.

J'en ai réellement marre!

°°° °°° °°° °°°

- James... J'ai tellement peur... Imagine qu'il arrive quoi que ce soit...
- Lily, mon amour, il est entre de bonnes mains. Tu sais bien qu'il n'y a pas d'autre choix... Dumbledor nous a prévenu... Le Conseil sait que notre enfant aura un grand destin et qu'il faut le protéger. Et dans se monde, nous ne sommes pas assez fort pour le faire.
- Je sais James. Mais c'est ma chair!, mon sang! Je... Il est normal que je m'inquiète...
- Je sais, mon amour... Moi aussi j'ai peur, mais j'essaye de penser avant tout à lui et à son avenir. Je sais que tu as l'instinct maternel plus développé que moi, et c'est normal.
- James, je t'aime... Je ne veut pas qu'il lui arrive malheur...
- Lils... Moi aussi je t'aime... Il ne lui arrivera rien...

Parceque j'ai été très longue à pondre ce chapitre, il y a un petit bonus: un flash-up! C'est à dire un "retour" dans le futur, ou que va-t-il se passer dans les prochains chapitres... De quoi vous mettre l'eau à la bouche! Bises! Raf'