Genre : SLASH !!!!!!!!!!! la rencontre de Cho et Cédric, donc relation hétéro pour changer un peu, mais rien de bien sérieux.

Rating : R, vous savez lire, c'est écrit dans la description, donc je vous fais pas de dessin (… °° vous en voulez vraiment un ?)

Dédicace : à Marlène chérie qui n'aime pas que l'on fasse des trucs louches devant l'écran de son ordi, à Laelia qui ne me dira pas qu'une relation hétéro c'est dégueulasse (enfin j'espère ) à Jule qui va ENFIN comprendre ce que c'est qu'un slash… et puis à toutes mes copines chéries qui viennent me lire (même si elles se comptent sur les doigts d'une seule main… je vous aime quand même bande de schtroumphs)

Chapitre 1

4 maisons, 4 philosophies différentes.

Gryffondor, le courage et la bêtise

Slytherin, le fiel et la bêtise

Ravenclaw, le mépris et la bêtise

Hufflepuff, la bêtise et… bah, la bêtise.

Révolte des lecteurs indignés : « mais pas du tout, ces clichés n'ont plus cours de nos jours, libérons nous des préjugés, etc, etc… »

Je comprends. Je compatis, plutôt. Pauvres petits, si vous saviez…

(nda : ne vous fâchez pas, c'est juste pour introduire… )

LES GRANDS ESPRITS SE RENCONTRENT

Le discours de Dumbledore venait de se finir, le banquet d'accueil commençait à peine, et déjà, des regards d'hostilité s'échangeaient d'un bout à l'autre de la grande salle, au ciel décidément bien menaçant ce soir là.

Harry Potter, Ron Weasley et Hermione Granger, nos 3 potiches nationales, parlaient avec animation.

Une table plus loin, Cho Chang mangeait silencieusement, comme la plupart des Ravenclaw.

Encore une table plus loin, Cédric Diggory discutait d'âneries avec le fantôme qui

venait de surgir de son assiette.

Enfin, à la dernière table, la plus bruyante, Draco Malefoy s'adonnait à son pêché mignon : dévorer Potter des yeux. (nda : depuis « MIDSEL » ils sont toujours ensembles !!! c'est-y pas mignon ça !!!!)

Quelques heures plus tard, une fois la vaisselle léchée avec application pas les plus goinfres, les élèves, ventres tendus et mines épuisées, tentèrent de se lever dans un effort pathétique.

Au bout de plusieurs minutes, ils étaient tous debouts, geignant tels des vaches tétraplégiques forcées à courir un 100 mètres. Titubant, ils franchirent la grande porte, et prirent la direction de leurs dortoirs respectifs.

Cho s'endormait à peine lorsque les hauts parleurs magiques firent trembler les murs du château.

« Sortez de vos dortoirs par les fenêtres. En vitesse et dans le calme. »

La jeune fille bondit hors de son lit en entendant la voix nasillarde. Tout à fait réveillée par ce son désagréable, elle regarda ses camarades de chambre se lever dans le plus grand silence, puis se pencher à la fenêtre. Leurs yeux s'agrandirent de surprise, mais bien vite, retournèrent à leur état vitreux d'origine.

Des échelles immenses reposaient contre le mur, attendant d'être descendues. Les élèves ne s'exécutèrent pas de bon cœur, la nuit étant fraîche. Et ce fut dans un concert de grognements qu'ils utilisèrent les échelles.

En bas les attendaient McGonagall et Snape, plus revêches tous les deux qu'à l'accoutumée.

« Attendez ici » leur intimèrent ils d'une voix sèche. « Et ne vous éloignez pas »

Sur ces paroles, ils retournèrent dans le château, armés de leurs baguettes.

Au bout d'une heure, toujours rien. Hogwarts restait silencieux et les élèves, s'ils ne s'étaient pas endormis contre un arbre ou affalés sur le gazon, se réchauffaient en marchant de long en large, comme un troupeau de mammouths sédentaires.

Cédric, ramassé sur lui-même, accroupi, claquait des dents et observait le nuage argenté qui sortait de sa bouche à chaque expiration.

Concentré sur ses pensées, si rares étaient elles, il ne vit pas se rapprocher à pas vifs la jeune asiatique. Cho non plus n'avait pas remarqué cette masse sombre qui se dressait sur son chemin. Comment dire ? Ce fut un choc.

Cho trébucha sur Cédric, qui, déséquilibré, se rattrapa à la robe de chambre de la fille. Elle s'étala dans l'herbe et lui de même, le nez dans son soutif, dévoilé par la chute du peignoir.

Le temps qu'ils reprennent leurs esprits, des ricanements pervers et moqueurs s'élevaient autour d'eux. Ce fut Cédric, qui le premier reprit conscience.

Le réveil fut agréable. Il sentait confusément son membre se durcir peu à peu, à mesure qu'il se rendait compte de sa –très –confortable position.

Cho, par contre, se releva brutalement et fit tomber à nouveau Cédric. Elle avait eu le temps de sentir contre sa cuisse le tissu tendu du pantalon. Elle referma son peignoir d'un geste sec, empoigna Cédric par le col et lui infligea une raclée mémorable, en ne lâchant en tout qu'un petit soupir de satisfaction à la vue du garçon magistralement étalé sur la pelouse. Elle lança ensuite un regard glacial et rempli de rafales de kalachnikov destructrices à ceux qui avaient assisté à la scène.

Cédric releva la tête à temps pour la voir passer devant lui avec un air de reine.

Entre eux, le ton était donné.

Le lendemain matin, Cho avait déjà oublié l'incident de la veille. Cédric, bien au contraire, cherchait la jeune fille parmi la foule dans l'espoir de raviver les sensation qu'il avait éprouvées sur son oreiller humain.

Ce ne fut qu'après le déjeuner, en allant à la bibli qu'il la retrouva. Elle discutait, une fois n'est pas coutume, avec un garçon de Ravenclaw, qui semblait lui  aussi apprécier le charme hautain de la fille, à en voir les étincelles qui brillaient dans ses yeux. Cédric ricana bêtement mais un peu fort et le garçon se tourna vers lui :

- Quoi t'as un problème ? (nda : ils sont tous aussi évolués que ça dans cette école ? Je me fais peur toute seule °°)

- Nan nan j'attends que vous avez fini.

- Que vous ayez fini, corrigea machinalement Cho.

Elle s'asséna une trentaine de baffes mentalement après avoir prononcé ces quelques mots. Le Hufflepuff la détaillait de bas en haut, la bave aux lèvres.

- Tourne la tête ou je te casse la gueule, dit elle sobrement.

Le Ravenclaw qui observait la scène avec un air inquiet, les avertit d'une voix tremblante avant de s'engouffrer dans une salle proche :

- Bon, le mieux c'est que je vous laisse ok ?

Cho et Cédric se retrouvèrent seuls dans le couloir désert. Pas un bruit, pas un geste.

Une goutte de sueur perla sur la tempe de Cédric.

- Qu'est ce que tu veux ? articula Cho

Il ne répondit pas et s'avança à pas lents vers la fille qui ne bougea pas d'un pouce.

A quelques centimètres l'un de l'autre, silencieux.

Elle pensa :

« S'il me touche, je lui pète sa sale gueule de rat. »

Il pensa :

« … »

(note de l'auteur pour elle même : arrêtez les westerns spaghettis avec Clint Eastwood)

L'affrontement s'était terminé par l'arrivée du professeur Chourave.

- Diggory ! Chang ! avait elle hurlé. Le flirt est interdit dans les couloirs du premier étage. Et il se trouve que VOUS ETES au premier étage !!!!! Alors respectez un écart de trente centimètres entre vous deux ou dégagez !!!!!

Cédric avait filé sans un mot, Cho avait rejoint son dortoir.

Le soir chez les Hufflepuff

Cédric, affalé dans un fauteuil, regardait le feu d'un air glauque. Un autre élève arriva et s'assit bruyamment dans le fauteuil voisin.

- Salut Cédric ! A quoi tu penses ?

Le garçon tourna son regard éteint vers lui.

- Ah, j'avais oublié. Les douaniers ne t'ont toujours pas retrouvé ton cerveau.

- T'as fait quoi cet aprém ?

- J'étais avec ma copine. (Sourire plein de sous entendus foireux.) Et toi ?

- J'ai vu une fille.

- Tu sais c'est normal de voir une fille. T'as fait quoi avec elle ?

- Baaaaah…………… rien.

- Vous vous êtes juste regardés ??

- Baaaaah…………….ouais.

Cédric se leva sous le regard horrifié du garçon, et alla se coucher.

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