Disclamer : la même chose que la dernière fois, même si j'aimerai que se soit le cas.

Une renaissance inespérée chapitre 2

Je ne sais toujours pas quoi leur offrir à tous. Je pourrais leur faire à chacun un cadeau. Non, mais ça va pas la tête, t'as vu le monde qu'il y a ! D'accord on oublie. Je vais espionner, j'apprendrais peut-être des choses intéressantes, pourquoi pas ? De toute façon j'ai rendez-vous avec Varda, Yavanna et Nienna même si elles ne le savent pas encore. Hihihihi.

- Bonjours Varda, ah, il fait vraiment beau aujourd'hui. Le soleil brille, les oiseaux chantent et Tulkas hurle comme d'habitude. Il m'en veut encore de lui avoir emprunté son épée, on dirait.

- Hihihi ! Non mon amie. Il ne t'en veut plus. Ce n'est pas sur toi qu'il hurle, c'est après Oromë, ils ont fait un pari. Me répondit Varda d'une voix douce.

- Ah oui ! Raconte-moi tout. J'adore les paris d'Oromë et de Tulkas. Ils sont tellement loufoques que j'en ris toujours une semaine plus tard.

- Ils ont parié qu'ils arriveraient à faire rire Nienna. M'expliqua Yavanna en riant.

- Nienna, je ne l'ai jamais vu rire. Ou alors, elle le cache bien. Elle est tellement sensible.

- Oui, cela est vrai. Tu dis qu'elle est sensible, pourquoi ? Me demanda Varda et Yavanna en même temps.

Devant leur ensemble parfait, une chanson me vint à l'esprit " nous sommes des sœurs jumelles. Nées sous le signe des gémeaux. " cette chanson leur va très bien.

- Ben en fait, j'ai tenté de la faire rire en lui racontant toutes les blagues que je connaissais, toutes sans exception, mais à un moment, elle s'est mise à pleurer. J'ai cru que s'étais moi qui l'avais fait pleurer et j'ai abandonné l'idée.

- Ce n'est pas toi qui m'as fait pleurer. Tes histoires étaient très drôles et j'ai bien ri.

- Bah alors ton rire est intérieur, car j'ai rien vu. Répliquais-je avec un clin d'œil vers Varda et Yavanna qui commençaient à pouffer de rire.

- Hihihihi, Nienna ria discrètement, la bouche cachée par sa délicate main. Ce qui m'a fait pleurer, c'est que tu n'as jamais eu la joie de voir la lumière des deux arbres. Et les voir dans cet état me fend le cœur en deux. Me dit-elle en montrant deux arbres morts sur la colline d'Ezellohan.

- Ah ! Je comprends maintenant ta douleur et ta tristesse. Et on ne peut rien faire.

- Seuls les silmarils de Féanor qui contiennent la lumière des deux arbres pourraient faire quelque chose. Mais nous les avons perdu. Elle recommença à pleurer.

- Nienna arrête ou tu vas me faire pleurer et tu te rappelle que la dernière fois, il a plu 3 jours. Alors s'il te plaît calme-toi. Chez moi, on a un proverbe qui dit tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. peut-être qu'un jour les Silmarils réapparaîtront qui sait. Tout est possible.

- Tu le crois vraiment ? Me demanda Nienna d'une petite voix.

- Oui, je le crois, ça m'aide à vivre, ça me permet de m'évader dans d'autres mondes, le monde de l'imaginaire. Où je te vois marier à Ulmo.

- Moi, marier à Ulmo.

- Pourquoi pas ? T'es célibataire et lui aussi. Vous iriez bien ensemble.

- Pourquoi dis-tu cela ?

- Parce qu'avec toutes les larmes que tu as pleurées, tu as du rehausser le niveau de la mer de 3 mètres. HAHAHAHA, je partis en courant, poursuivi par Nienna qui voulait me faire manger la pelouse.

- Tu vas voir, je vais te faire….te faire….te faire…..te faire brouter toute l'herbe de Valinor.

Varda et Yavanna riaient de nos facéties, elles ne regrettaient pas mon arrivée sur Valinor, l'atmosphère étant beaucoup plus joyeuse depuis mon arrivée. Les autres valar avaient hâte de me voir quand Varda, Manwë et Mandos leur avaient raconté avec tous les détails ce que j'avais fait subir à Morgoth, le caleçon, la jupette et le pagne. Tous avaient éclaté de rire en écoutant Mandos raconter l'histoire de la jupette et les petits sautillements de Morgoth avec la petite musique entraînante. Et quand j'étais enfin arrivée, ils ne furent en aucun cas déçu. Je leur en fit voir de toutes les couleurs. Mais je riais aussi des farces qu'ils me faisaient. Et me voir courir dans tous les sens poursuivis par une Vala les faisait rire comme ils n'avaient jamais ri auparavant. Tous disaient que si j'étais une Valie, je représenterais le rire. Ils me traitent comme une des leurs alors que les elfes me traitent comme une Vala et cela me met mal à l'aise, je leur répète à chaque fois que je suis une elfe comme eux, et c'est tout.

En écoutant à droite et à gauche, je redécouvris que Morgoth avait tué les 2 arbres avec l'aide d'Ungoliant, ce que je savais depuis longtemps, mais le plus important, c'est que l'anniversaire de la mort des 2 arbres allait bientôt arriver. Dans 3 ans, cela ferait 7000 ans que les 2 arbres ont été détruits par Morgoth. Alors voilà le truc, et si les pouvoirs de Melkor, réparaient la destruction de Morgoth. En un mot, ressusciter les 2 arbres. Mais il y a deux problèmes, 1 je ne sais pas comment le faire et de 2 comment faire pour que cela reste un secret. Je verrais plus tard. Pour l'instant, entraînement à la résurrection de 2 arbres. J'ai trouvé le truc, je suis allée dans une partie désertique de Valinor et j'ai appris à appeler les âmes perdues, de nombreuses âmes d'elfes sont venues vers moi et je les ai envoyé chez Mandos. Le nombre de naissance a été multiplié par 2 en 1 an, donc, il y a des petits elfes qui courent à droite et à gauche pour le grand bonheur de tous. Enfin presque tous.

-PARCE QUE MOI J'ARRIVE TOUJOURS PAS A RENDRE LA VIE A CTE &$£¤ù§&# DE PLANTE DE %¤£& .

- Allez Ainatal, tu te concentre sur cette petite plante, seulement sur cette pôvre petite plante, noire et morte. Ouinnnnnnnnnnnnnnn la pauvre.

- Keski ce passe là, YESSSSSSSSSSSSSS ! ! ! !

La plante est devenue verte. J'ai trouvé, je sais comment le faire. Ouf, parce que là j'avais plutôt peur, puisque c'est demain le grand jour. Je suis fatigué, je vais aller me coucher pour que demain, je sois en pleine forme pour mon cadeau. j'ai hâte de voir la tête des autres quand ils verront la lumière revenir. Mais je préfère quand même qu'ils ne sachent pas que c'est moi qui aie fait ça, parce que je sens que je vais avoir des problèmes.

Déjà Mandos se doute de quelque chose. Au moins, il croit que je vais faire une blague à un Vala et il se demande lequel c'est, parce que c'est temps-ci, il me regarde bizarrement. Bon arrête de penser à cela et on rentre à la maison. Je me mis à gambader dans la plaine, ce que je fais tout le temps quand j'ai eu une idée de farce vicieuse et sadique. Ce que je ne pouvais voir, c'est les 3 Valar que j'avais vu en premier me regardaient et discutaient de mon étrange comportement.

- Elle prépare quelque chose. Dit Mandos en me regardant gambader dans les hautes herbes.

- Et tu sais ce qu'elle mijote ? Demanda Manwë.

- Non, mais cela fait longtemps qu'elle prépare quelque chose. Depuis presque 3 ans elle se rend tous les jours en Avathar et pourtant je lui ai dit souvent que cet endroit n'est pas un endroit pour elle.

- Peut-être est-ce des réminiscences de Morgoth. Dit Manwë d'un air sombre.

- Je ne le pense pas. Je ne sens pas le mal en elle. Si elle a vaincu Morgoth, ce n'est pas pour en devenir un deuxième. Expliqua Varda. Non, je pense qu'elle veut faire autre chose. Mais elle ne nous dira pas ce que c'est avant le moment final.

- Il y a une chose étrange. Il n'y a plus d'âmes d'elfes errantes sur la terre du milieu. Et toutes disent la même chose. C'est une jeune elfe qui les a appelé et qui les a convaincu de revenir. C'est elle qui fait tout cela mais je ne vois vraiment pas pourquoi ? questionna Mandos.

- Nous ne le saurons peut-être jamais. Mais je suis content qu'elle soit venue en Aman, la voir gambader dans les prés me donne envie de descendre et de faire la même chose. Pourtant quelque chose me dit qu'elle va bientôt nous quitter et peut-être pour toujours, et cela m'attriste. dit Manwë avec un petit sourire.

C'est bizarre, les oiseaux ne chantent pas comme d'habitude. c'est peut-être pour honorer les 2 arbres d'un silence respectueux. Pour faire comme les autres, j'ai mis ma plus belle robe, celle qu'Elwë m'avait offert sur Arda. Mais cette fois-ci, j'ai des bottes grises perles qui vont très bien avec la robe. Tout le monde arrivent avec un cadeau. La boulette. Un cadeau, j'ai oublié qu'il fallait apporter un cadeau pour Varda. Ah zut ! Que vais-je bien pouvoir offrir à Varda. Je sais, il y a à peu près 200 ans je crois, j'ai réussi à faire un pendentif en V constitué de 2 arbres croisé, enfin arbres je dirais plutôt branches. C'est un pendentif en argent et en or monté sur une chaîne en mithril. C'est ce que je vais lui offrir. Elle va être super contente. J'ai fouillé dans mon bazar et j'ai trouvé une boîte qu'on m'avait donné. J'ai mis le bijou dedans et je l'ai entouré d'un papier de soie. Et là je cours comme j'ai jamais couru, parce que je risque d'arriver en retard. J'ai couru tellement vite que je ne me suis pas arrêté à temps et que j'ai percuté Mandos. On est tombé tous les deux. Il s'est retourné, il a l'air furieux. Je me suis confondu en excuse en lui disant que j'avais couru pour ne pas arriver en retard et que j'ai dérapé et je n'ai pas pu m'arrêter à temps. Ce qui est la strict vérité.

- Qu'avez-vous dans cette boîte ? me demande-t-il d'un air pincé. Il doit m'en vouloir, parce qu'il ne me vouvoie que quand il est en colère.

- C'est le cadeau pour Varda. Un bijou que j'ai réussi à faire.

- Pas une mauvaise blague ?

- Oh non ! je n'oserai jamais, se serait offensant et insultant de le faire un tel jour. Demain se sera la blague.

- Je préfère. Il a l'air soulagé.

En parlant on s'est approché de Varda et je lui ai tendu mon cadeau. Elle l'a pris et a ouvert le paquet avec délicatesse et :

- Oh ! par le trône d'Eru. mais c'est une merveille. Ainatal c'est trop magnifique.

Elle s'est tournée vers moi. J'aurais voulu être loin, mais Mandos me retient et je ne peux pas disparaître comme je le veux. Dommage. Elle s'est levé et a demandé à son époux de lui mettre le pendentif. Il lui va super bien. Les Noldor m'ont regardé et il y en a un qui m'a dit :

- Tu vois que tu es capable de faire quelque chose de beau. Bientôt, tu vas dépasser tes professeurs.

Varda m'a serré dans ses bras et m'a remercié. Et moi, je peux enfin m'éclipser, pour réaliser mon plan si minutieusement préparer. La fête bat son plein à Valmar, mais à Ezellohan, le silence règne en maître. Pas un bruit, pas un chant. Je monte sur la colline en regardant à droite et à gauche pour voir si personne ne me suit. Et je m'agenouille devant les deux arbres. Voir ces deux carcasses me fait mal au cœur. Je comprend maintenant la douleur et la tristesse de Nienna et des autres Valar quand ils parlent des deux arbres. Je dois y arriver. Pour eux tous, pour montrer au monde que le mal n'a qu'une emprise temporaire et qu'il peut être contré. Mes deux mains sont posés par terre devant les deux arbres, et je me concentre sur eux. Rien que sur eux. Et je commence à parler :

- A toutes les âmes ici présentes. J'invoque deux âmes sacrés. Laurelin, Telperion arbres sacrés de Valinor écoutés ma requête. Venez à moi arbres millénaires vous qui représentez la vie, la joie et le bonheur. Venez à moi.

Je sens une chaleur intense monter en moi, la même mais plus forte qu'hier avec la petite plante, mais c'était bien la même. Je vais réussir. Je le sais. Je sens la vie renaître dans les deux arbres lentement mais sûrement. Je sens une goutte tombée sur ma tête, je ne dois pas me déconcentrer. La vie monte de plus en plus, les racines revivent, ainsi que le tronc et les branches et enfin les feuilles apparaissent. Je reprend mon souffle et je pousse les deux arbres à créer leurs sèves et leurs rosées si particulières. Je peux me reposer. J'ai réussi. Ce n'est plus une goutte qui me tombe sur la tête, mais bien un déluge. Et quand j'ouvre les yeux, la première chose que je vois, c'est la lumière éclatante de Telperion mêlée à celle déclinante de Laurelin. Je me relève en chancelant et je peux voir que ma robe est taché d'or et d'argent. je dois partir, ma maison n'est pas loin. Je vais pouvoir me reposer, car je suis épuisée. J'ai donné une grande partie de ma force aux deux arbres. Je rentre tranquillement sans risquer de croiser qui que se soit, puisqu'ils sont tous à la fête. Fête qui allait bientôt finir d'une drôle de façon, car une tradition veut qu'à l'heure où les deux arbres ont été tués il y ait une minute de silence.

Tout le monde se tait pour respecter la tradition, quand un son étrange résonne dans Valmar. Des chants. Des chants d'oiseaux. les elfes se ruent vers les fenêtres et voient les puissantes lumières de Telperion recouvrir tout Valinor. Le silence est presque palpable, depuis 7000 ans personne n'avait vu les deux arbres brillés et là ils étaient éclatants de beautés et de splendeurs. Nienna avait les larmes aux yeux, ainsi que Yavanna, Varda, Manwë, Mandos et tous les Valar présents, ainsi que tous ceux qui étaient à la fête. Tout le monde ? il manque pas quelqu'un ?

A suivre

J'espère que vous avez apprécié. A .