Le départ chapitre 3
- Où est Ainatal ? demande d'une voix forte Manwë en regardant dans tous les sens.
- Sale petite punaise, elle a préparé son coup depuis plus de 3 ans, et elle ne nous l'a pas dit ? s'exclame Mandos en riant.
Mais Varda est beaucoup moins réjouie.
- Elle doit être épuisée, elle risque de ne pas s'en remettre et d'en mourir. La dernière fois elle a failli partir pour ton royaume Mandos, et ce n'était que pour soigner des elfes. Alors imaginez la puissance qui lui a fallu pour ressusciter les 2 arbres. Mon époux, nous devons partir à sa recherche avant qu'il ne soit trop tard.
- Oui, tu as raison. Je donne l'ordre à toutes les créatures qui vivent sur Valinor de retrouver Ainatal et ce le plus vite possible.
En quelques minutes, il n'y eut plus personne à Valmar. Tous étaient partis à ma recherche, priant Eru que le pire ne soit pas arrivé et que je ne sois à terre plongée dans un sommeil éternel.
Je n'ai pas la force de rentrer chez moi. L'endroit le plus près, ce sont les jardins de Lórien. Je vais m'y reposer. Cette fois, je n'ai pas fait l'erreur d'utiliser toute ma force. Il m'en reste encore un peu pour rejoindre un endroit calme où me reposer et me ressourcer. Je vois les arbres qui se rapprochent de moi. Je connais un endroit parfait. Il y a une petite clairière avec une cascade et un grand arbre dont les branches formes une petite plate-forme parfaite pour se cacher et pour se reposer. Ça y est, j'y suis. L'air y est serein et calme. Le murmure de l'eau me détend. Le ruisseau exhale une douce fragrance qui me pousse au sommeil. Je n'ai que le temps de grimper dans l'arbre avant de plonger dans un profond sommeil.
C'est l'affolement le plus complet. Ils ne me trouvent nul part. Manwë a même demandé à Thorondor le roi des aigles de me chercher, mais en vain. Comme je vais souvent en Lórien, mes chemin s'entrecroisent et il est impossible de retrouver ma trace. Jusqu'au moment où Laurelin pris le relais de Telperion et là, ils ont vu des taches brillées sur le sol, deux sorte de taches, des taches argentées et des taches dorée. Oromë s'écria :
- Venez voir tous, le chemin va vers la ville de Formenos.
Ils l'ont suivi pendant 5 mn jusqu'au moment le chemin s'est incurvé vers les jardin de Lórien.
- Elle est dans les jardins de Lórien. Que fait-on ? demanda un elfe de Valmar.
- Allons-y ! répliqua Oromë.
Ils ont suivi le chemin jusqu'à la clairière, mais ils ne me découvrent pas et ne trouvent pas d'autres traces dans les environs. Ils repartent vers le palais de Manwë pour lui annoncer leur échec.
- N'ayez crainte, elle reviendra bientôt. Elle se repose pour l'instant. mais elle se trouve bien dans les jardins de Lórien. Mais elle ne souhaite pas être retrouver pour l'instant. Dit Varda de sa douce voix.
- Alors nous attendrons un signe d'elle. répondit Manwë calmement.
Je dormis 3 jours de suite d'un sommeil profond et réparateur. Je me réveilla avec la lumière dorée de Laurelin. J'étais heureuse d'avoir pu remercier à ma façon les habitants de Valinor. Mais un sombre pressentiment commença à étreindre mon cœur. Mon peuple étais en danger, je le sentais au fond de moi et si je ne réagissais pas assez vite, je perdrais mon fils et ma famille. Je dois partir pour Arda, le plus vite possible. Mais il faut d'abord que je prévienne Manwë et Varda des raisons de mon départ précipité. Je descendis de mon arbre à la vitesse grand V et couru voir le roi de Valinor. Arrivée dans son palais, j'ai commencé à lui expliquer mon problème sans lui laisser le temps de me remercier.
- Manwë, je dois repartir. Mon peuple a besoin de moi. Je le sens au fond de moi. S'il vous plaît laissez-moi partir.
- Tu veux vraiment nous quitter.
- Oui. Je le veux au plus profond de moi-même.
- Alors je ne vois pas ce qui pourrais t'empêcher d'y aller. Mais tu vas grandement nous manquer.
- Je le sais, et je le regrette, mais je n'ai pas le choix. S'il arrivait quelque chose à mon peuple, j'en mourais. La sauvegarde de mon peuple est plus importante que ma petite personne et s'il faut que je me sacrifie pour eux, alors je n'aurais aucun scrupule à le faire. Dis-je d'un ton fier et sans réplique.
- Mais nous le savons. Tu as toujours fait ce que tu pensais le mieux pour ton peuple et pour tes amis. Et tu recommencerais autant de fois que possible. N'est-je pas raison ?
- Oui.
- Alors, va mon amie. Tu as notre bénédiction pour y aller. Mais à une seule condition. Précisa Manwë.
- Laquelle ? demandais-je intrigué.
- Que tu reste en vie pour devenir ce que tu ne veux pas être.
- Bien, je ferai ce qu'il faut pour rester en vie Varda. Tu as ma parole. Je vais me préparer et partir aujourd'hui même.
- Bien. Nous te dirons adieux sur le quai d'Aqualondë.
- D'accord, à tout à l'heure.
Il me fallu 10 mn pour rentrer chez moi et commencer à me préparer. Je n'emporte que le strict minimum. Qui est composé d'une épée, de vêtement (masculin) d'une cape et de la robe bleue que j'adore et de celle qu'Elwë m'a donné et que j'ai mis dans une couverture pour la protéger du voyage. Habillé et armée, je suis parti vers le port d'Aqualondë où m'attend mon navire, Le Solaris ( en l'honneur des mystérieuses cités d'or, j'ai toujours adorée ce manga ). C'est un navire blanc mais il ne ressemble pas au navires elfiques, mais plus au Belém mais en blanc, et en modèle 1 mât au lieu de 3. Il est rapide et stable sur la mer. Je suis fier de ce navire que j'ai construit de mes mains, sans l'aide de personne.
J'étais entrain de remplir mon navire de vivre (lembas) et d'eau quand sont arrivé Manwë et les autres. Chacun amenant un présent. Manwë m'offris un esprit du vent qui pris la forme d'un cheval étincellent comme la lune je lui est donné comme nom, Ithil qui veut dire le brillant. Oromë m'a offert un carquois qui ne se vide jamais et des flèches d'une beauté sans pareilles. Tulkas m'a offert une louve noire tacheté de blanc que j'ai appelé Elbereth, elle a à peine 2 mois, elle trop mignonne. Awlë m'a offert une cotte de maille en mithril. Ulmo une ceinture avec un saphir au centre. Varda m'a offert un diadème signe de royauté chez les elfes, très fin représentant 2 oiseaux qui tiennent une réplique d'un silmaril dans leur bec. Yavanna m'a donné une bague en or gris ornée d'une aigue-marine et d'une émeraude. Mandos un paire de boucles d'oreilles en forme de larme, la première contenant la rosée de Laurelin et la seconde celle de Telperion. Nienna m'offrit un collier en mithril avec un pendentif représentant les 2 arbres de Valinor, l'un en ithildïn et l'autre en or. Ossë m'offrit un paire de dague elfique dont le manche était en corail bleu et quant à Lórien, il m'offrit un perçage d'oreille gratuit et sans douleur.
J'étais ravi de tous mes cadeaux. Mais, j'avais un petit problème de place. Mon navire pouvais transporter tous les présents sauf un, le cheval. Légèrement trop gros pour rentrer dans la cale et je ne pouvais pas le laisser sur le pont, la pauvre bête. Je fis part de cette constatation à Manwë qui répondit par un bruyant éclat de rire.
- Tu n'as rien à craindre, tant qu'il n'a pas posé le pied sur Arda, il ne garde pas sa forme définitive.
Et devant mes yeux éblouis, Ithil pris la taille d'un chien. Mais toute bonne chose à une fin et je fais une dernière fois mes adieux à ma nouvelle famille et je pars vers Arda. Le Solaris est trop rapide, le voyage n'a duré que 2 semaines, il file sur l'océan sans aucun problème. Il bat à la course les autres navires elfique. Il est fin et racé et il a fait sensation quand il a remonté le golf de Lhun pour les Havres Gris. Círdan n'en revient toujours pas, quand j'ai accosté, il s'est approché et s'est mis à caressé la coque comme un turfiste caresse un cheval qui vient de gagner une course. Il a le regard brillant d'admiration sur ce chef d'œuvre de l'art nautique.
- Bonjours Círdan, bonjours Círdan…..BONJOURS CÍRDAN. Je suis obligé de hurlé pour qu'il daigne me regardé et arrêter de reluquer mon bateau. Un peu plus et on les mariait. C'est un plaisir de vous revoir.
- Mais moi de même. ( miracle, il parle). Puis-je vous demander qui a fait cette merveille ?
- C'est moi !
- KWOA ! ! ! !
- Fait la grenouille. AHAHAHAHAH. J'explose de rire en voyant son air hébété. Il n'avait vraiment pas l'air de comprendre cette vanne. Pfuuuuuuu, les elfes, ils n'ont vraiment pas le sens de l'humour.
- Pourquoi êtes-vous retourné sur Arda ?
- Mon peuple court un grand danger, je l'ai senti sur Valinor et je rentre vers Mirkwood, là où je les ai laissé il y a 500 ans.
- Votre peuple n'est pas le seul en danger, tous les peuples le sont, car Sauron est de retour.
A suivre.
Je n'ai qu'une chose à dire. Des review, des review.
