Disclaimer : tous les persos à part les miens appartiennent à Tolkien.
Peu à peu on se rapproche de la communauté de l'anneau, plus qu'un chapitre avant la rencontre avec les acteurs de cette aventure inoubliable. Ça se termine comment déjà…. Mais non je déconne.
Bon ben, bonne lecture à tous et à toutes.
Une vision de choc chapitre 6
Je regardais une dernière fois Mel et ses hommes qui se positionnèrent autour de Dol Guldur pour nous permettre de rentrer dans la citadelle. Je voulais l'aider mais comment ? Puis je me rappelai le coffret en fibre de carbone doublé de kévlar que je lui avais donné avec interdiction de l'ouvrir et de s'en séparer. J'allai vers lui et lui demanda :
-Mel, t'as encore le coffret noir que je t'ai donné quand on est arrivé ici ?
-Ben oui, tu m'avais dit de ne pas le quitter des yeux et surtout de ne pas l'ouvrir. pourquoi me demande-tu ça ?
-Et bien, tu vas me le donner, maintenant.
-D'accord, mais je vois pas ce que cela va changer pour nous ? dit-il devant ses hommes qui acquiescèrent.
-Mais ça va tout changer, pour nous mon fils, tout changer. Ce que contient ce coffret est une arme dévastatrice.
-Un dragon ? demanda un elfe qui fut pris de tremblement.
-N'importe quoi ! T'as déjà vu un dragon tenir dans une boite aussi petite, pourquoi pas le seigneur des ténèbres ou encore l'armée combinée des hommes et des elfes de l'ultime alliance pendant que tu y es.
-C'est vrai, il y a l'ultime alliance dedans ?
Mel et moi le regardions avec des yeux hagards ( imaginez, les yeux comme des soucoupes et la petite goutte à l'arrière de crâne). Moi qui pensais que tous les elfes étaient des créatures sages et intelligentes, je venais de tomber sur l'idiot du village. D'une voix qui trahissait mon ahurissement je dit à Mel :
-J'espère qu'on a cassé le moule pour celui-là, parce qu'il est légèrement raté. Non mais regarde-le, il a vraiment le sourire béat du crétin satisfait. Je te pari que si on cri couillon, il va se retourner et demander pourquoi on l'appelle. Pitié dit moi que c'est le seul débile du groupe ou je me met à hurler.
-Soit pas trop dure avec lui, il ne te connaît pas, il ne sait rien de toi. Il doit apprendre à te connaître toi et ton humour. Me répondit-il d'une voix calme.
-Bon d'accord. Je regarda à nouveau l'elfe qui commençait à penser qu'il avait dit quelque chose de particulièrement stupide quand je lui parlai à nouveau :
-Ce que je viens de dire, est de l'ironie, figure de style dans la littérature. Toi y en avoir compris. Il n'y a pas d'armée, pas de dragon ou d'autres trucs dedans.
-Bah alors, qui y a-t-il dedans ? me demanda-t-il.
-Il y a un explosif très puissant et très instable, le moindre faux mouvement et c'est adieu la terre du milieu et bonjours les cavernes de Mandos en pièces détachées. Cet explosif c'est de la nitroglycérine. Une seule goutte fait un cratère de 10 cm de profondeur ( j'exagère peut-être, car je ne connaît pas la vrai puissance de la nitro.)
Tous regardaient à présent le coffret avec effroi. Qu'allais-je faire avec cette chose. J'ouvris doucement le coffret et sortis 10 petites fioles scellées contenant un gel épais et transparent. Tous regardaient cette mixture en soupirant d'aise comment ce truc qui avait l'air inoffensif pouvait être aussi dangereux, je devais me tromper quelque part. Voyant leur air dubitatif, je pris le risque de leur montrer la puissance de cet explosif. J'ouvris précautionneusement une des fioles, trempa la pointe d'une flèche dans le gel, jeta la goutte par terre. Et devant les elfes effarés, il y eu une explosion et un trou de 10 cm de profondeur fut créé par une seule goutte, et toute l'herbe au bord du cratère fut roussi.
-Il n'y en a pas assez pour détruire Dol Guldur, mais si on trempe les pointes des flèches dedans, vous pourrez faire des dégâts aux orques et à la tour. De plus, cela poussera Meredith à envoyer toutes ses troupes. Une dernière chose, si vous voyez des elfes ou des hommes qui ne sont pas avec nous, éliminez-les. Plus on tuera des êtres de son armée, plus on aura de chance de la vaincre. C'est d'accord.
-Oui. Dirent-ils tous.
-Une dernière chose, je veux tous vous revoir vivant, j'en ai fait la promesse à Thranduil et je vous l'ai faite quand nous sommes arrivés ici. Alors, pas de témérité. Si vous devez fuir, faite-le. Même si cela vous est difficile, il vaut mieux être un guerrier en vie qu'un guerrier mort. Bon courage, et que les Valar vous protègent.
Notre groupe se positionna près de l'entrée, pour nous permettre de rentrer plus vite dans Dol Guldur et ne pas nous faire remarquer par les défenseurs quand ils sortiraient pour se défendre. J'allais donner le signal de l'attaque, quand je sentis quelque chose, de froid et d'humide dans mon cou. Je me suis dis : " faites que se ne soit pas une araignée, pitié tout mais pas une araignée ". je me retournais lentement pour me retrouver face à Elbereth qui se mit à me lécher le visage jusqu'à le rendre baveux, sous les regards amusés de mes hommes. Je lui soufflais doucement :
-Mais Elbereth, qu'est-ce que tu fais ici ?
J'allais lui ordonner de partir, car une bataille n'est pas faites pour une jeune louve insouciante quand une idée germa dans mon esprit. Je m'approchai d'un des elfes de Mirkwood, Olwing, et lui demandai :
-Olwing, avez-vous quelque chose appartenant aux enfants de Thranduil ?
-Non.
-Et merde. Et quelque chose appartenant à Thranduil ?
-Heu…oui ! ! ! ceci.
Il me donna un mouchoir blanc avec des arbres brodés dessus.
-Merci.
-A quoi cela peut-il vous servir ?
-Je vais utiliser le flair d'Elbereth pour retrouver les prisonniers et ainsi, on perdra moins de temps à les rechercher, et on ne se perdra pas au retour. C'est une idée qu'elle est bonne, non ?
-Euuuuuuuuuuuh ! Mouais ! Mais, elle est pas un peu jeune pour fait ça ?
-Pfffuuuuuu. Observez et regrettez vos paroles elfe de peu de foi. Elbereth ! Viens ma grande.
Elle vint vers moi en remuant la queue d'un air inquiet, croyant que j'allais la gronder car elle ne m'avait pas obéi. Mais au lieu de cela, je la caressais et la cajolais. Je lui murmurais en valarin :
-Elbereth ma grande, je voudrais que tu viennes avec nous et que tu nous aides à retrouver des prisonniers.
Elle me répondit d'une voix douce :
-D'accord, mais j'ai peur.
-Je sais, moi aussi j'ai peur. Mais ne laisse pas cette peur contrôler ta vie. Tu vois tous ces gens qui sont là, ils sont là pour te protéger. Je te le promet.
Tous les elfes nous regardaient étrangement. La langue que j'avais utilisé ressemblait au quenya, mais tout en était différent. Olwing me demanda doucement :
-Qu'elle est cette langue que tu viens d'utiliser et comment cela se fait-il que ta louve puisse te répondre ?
-C'est du valarin, et sache que toutes les créatures créées par les valar, comprennent cette langue et que celles nées sur Valinor, parlent cette langue. Et c'est le cas d'Elbereth, elle m'a été offerte par Tulkas. Elbereth va nous guider dans Dol Guldur jusqu'aux prisonniers grâce à son flair. Nous devons la protéger car s'il lui arrive quoique se soit, nous avons toutes les chances de finir en pâté pour orques. C'est compris ?
-Oui.
-Bon, on y va ?
Je me mis à imiter le sifflement d'un rossignol, et l'enfer se déchaîna sur Dol Guldur. Du côté des méchants, ce fut l'affolement le plus complet, car les flèches quand elles touchaient un mur ou un orque, avaient tendance à exploser sans raison. Les morts du côté des orques faisaient un grand tas avec toujours un trou fumant là où avait touché une de ses flèches maudites. Des flèches ensorcelées, car il n'y avait personne aux alentours, et elles venaient de tous les côtés, les orques ne savaient pas où se cacher, car où qu'ils aillent, une flèche les trouvait et les tuait. Dans la confusion, ils ne virent pas les 10 silhouettes qui se faufilaient dans la tour précédé par un chien.
L'intérieur, était aussi voir plus lugubre et sombre que l'extérieur. L'air était lourd et nauséabond. Nous suivions fidèlement la jeune louve, lui faisant entièrement confiance pour nous amener à bon port. Nous arrivâmes devant des escaliers qui descendaient dans les profondeurs de Dol Guldur, Elbereth voulait continuer, mais je voulais être sûr qu'il n'y ait pas d'embuscade, donc l'arme au poing, je descendis devant la louve silencieusement, suivi par tous les autres, nous fondant avec les ombres. Pas un bruit de pas, pas une seule respiration trop forte ne trahissait notre présence en ces lieux maudits. Nous arrivâmes enfin au bas des escaliers après une descente prudente de 20 mn devant un long couloir mal éclairé. Là les choses se compliquaient, car une seule alarme et nous étions fait comme des rats et nous irions rejoindre les prisonniers ou pire, nos ancêtres.
J'entendis un bruit de pas, des pas lourds et caractéristiques des orques. Nous nous réfugiâmes dans le creux d'un mur et attendîmes que le garde passe devant nous. D'un geste vif, je le tirai vers moi et l'égorgeai avant qu'il est pu dire ou faire quoique se soit. Il n'y eut même pas un gargouillement, car je lui maintenais la main sur la bouche. Je le reposai avec douceur et demanda à un des soldats qui avait la même corpulence, de mettre les habits de l'orque. le pauvre fit une tête d'enterrement, lui qui par le sang était un cousin du roi Thranduil, il était obligé de mettre ces horreurs sur le dos. Voyant son air affligé, je lui murmurai à l'oreille :
-S'il avait été plus petit, saches que j'aurais mis ces vêtements. Mais malheureusement, tu es le seul à qui ils iront. Courage, le calvaire ne va pas durer longtemps. Et je te promet de te donner un truc pour te débarrasser de l'odeur. c'est d'accord ?
Il répondit par l'affirmative et enfila ces " vêtements ". je lui demandai de se pencher et d'imiter le pas des orques. Ce qu'il fit sans mot dire. Il fit semblant de faire une ronde et revint vers nous avec des informations précieuses :
-Il n'y a personne d'autre. j'ai mis ces horreur pour rien ! se lamenta-t-il.
-Non, vous ne les avez pas mis pour rien, car s'il y avait eu quelqu'un, vous nous auriez prévenus avant que l'on se fasse massacrer. Et cela mon cher, vous vaudra notre reconnaissance éternelle. Vous pouvez retirez ces fringues. Lui répondis-je souriant à son air de plus en plus réjoui.
De chaque côté du couloir, on pouvait apercevoir de nombreuses portes plus sombres les unes que les autres, mais Elbereth ne s'arrêtait pas devant et comme on dit que la curiosité est un vilain défaut, j'interdisais à quiconque d'ouvrir une de ses portes pour ne pas se retrouver devant une horde d'orques ou pire des araignées plus grosses que des autobus.
Mais au bout du couloir, elle commença à marquer un arrêt devant chaque porte. Je donnais l'ordre de les ouvrir toutes. Elles s'ouvraient sur des prisonniers accrochés au mur comme des pantins de bois. Quand les portes s'ouvraient, la peur se lisait sur leurs visages, mais quand ils voyaient des elfes de Mirkwood venir vers eux, la joie et le soulagement se lisaient dans leurs yeux hâves de fatigue, de tortures et de privations. Enfin nous arrivâmes devant les deux dernières portes du couloir.
Dans la première, nous trouvâmes les enfants de Thranduil, serrés l'un contre l'autre, sales, des traces clairs sillonnaient leurs joues creuses. Ils ressemblaient vraiment à leur père. Ils avaient du sang séché sur des blessures non soignées et heureusement non infectées. Ils étaient terrifiés et murmuraient des suppliques destinées à nous empêcher de leur faire du mal. Devant leur air désespéré, j'entrai dans la cellule et leur murmurais aux oreilles :
-N'ayez crainte enfants de Mirkwood, nous venons de la part de votre père, il nous a demandé de vous ramener en vie vers lui et vers la sécurité. Nous ne vous ferons pas de mal. Pouvez-vous vous lever ?
-Oui, mais nous ne partirons qu'avec la dame qui est à côté, elle nous a soutenus quand l'autre nous faisait du mal.
-D'accord, il n'y a pas de problème. De toute façon, nous ne laisserons personne croupir dans cette prison. Vous allez rester près de cette petite louve, elle se nomme Elbereth. Elle est très gentille et elle adore jouer avec les enfants. C'est d'accord ? demandais-je avec ma voix la plus douce, qui ne fonctionnait pas que sur les enfants, mais aussi sur les adultes qui me répondirent tous par l'affirmative.
Considérant que tenter d'ouvrir par la manière douce me ferais perdre du temps plus qu'autre chose, je fracassais la porte à grands coups de pieds. Et ce que je vis à l'intérieur accroché au mur par de solides chaînes me fit chanceler et pousser un cri de stupeur mêlé de douleur.
Mon ami de toujours, celle qui m'avait toujours remonter le moral dans les pires moments de mon existence, celle qui m'avait offert une joie de vivre, celle que je croyais morte depuis plus de 7000 ans. Sabrina, ma douce et gentille Sabrina, la mère de Mel était devant moi, blessée, inconsciente mais en vie. Je sortis rapidement mon épée et d'un coup, brisa les chaînes mais aussi mon épée par la même occasion. Les chaînes du Mordor étaient plus solides que je ne le croyais.
Sab s'effondra sur le sol comme morte. Je demandais à un des elfes de Mirkwood de bien vouloir la porter jusqu'à ce que nous soyons en sécurité. Quand à mon épée, je l'emportais avec moi, décider à frapper l'imaginaire de Meredith par la disparition des prisonniers sans qu'il n'y ait aucune trace, comme s'ils s'étaient évanouis dans la nature. La porte et les chaînes, je les réparai d'un seul coup d'œil.
Nous fîmes demi-tour portant les plus faibles et ceux qui ne pouvaient pas marcher. Grâce à Elbereth, nous sommes arrivés rapidement à la sortie et la lumière du soleil nous montra une chose extraordinaire. Tous les elfes de Mirkwood et ceux de Phœnix s'étaient assemblés et se battaient contre les armées orques. Ils se battaient comme de vrais lions, désirant éliminer définitivement les orques.
Mais je savais que nous devions quitter le plus vite possible les lieux sous peine d'avoir de sérieux problèmes. Je poussais un sifflement suraigu signifiant la retraite immédiate. J'ordonnais à mon groupe de partir devant et j'enjoignais les autres à faire de même. Je ne quitterais le champ de bataille que quand il n'y aurait plus un seul elfe dans les environs. Quand le dernier fut parti, je senti un frisson glacé me remonter des orteils jusqu'au cerveau. Je me cachais rapidement derrière un arbre et je pus voir une nouvelle horreur. Un nazgúl. Quand il vit les dégâts, il se mit à pousser une beuglante terrible. Ce son surnaturel me cassait les tympans. Il ne me terrifiait pas, mais je n'étais pas non plus hyper à l'aise. Sans un bruit, je voulu quitter les lieux quand j'entendis une voix horrible :
-Qui es-tu ?
-Tu veux vraiment le savoir ? lui répondis-je.
-Oui. Elfe.
-Mais qui te dit que je suis une elfe, spectre. Eh bien, mon cher. Tu peux toujours rêver si tu crois que je te dirais quoique se soit. Lui répondis-je en noir parlé, rien que pour le déstabiliser.
Je partis rapidement sans lui laisser le temps de répondre à ma provocation. Et je rejoignis les autres qui m'attendaient dans la clairière sacrée. Méticuleusement devant les elfes horrifiés, je commençais à fracasser les 4 pierres. Je leur expliquais ensuite, que Meredith était venu de part là et que si on laissait la porte ouverte, elle pourrait trouver le moyen de libérer l'esprit de Morgoth et de le ramener sur la terre du milieu. Tous comprirent que j'avais agit pour le mieux comme d'hab.
Il nous a fallu 2 jours pour revenir, tellement on avait hâte de retrouver la sécurité du royaume de Mirkwood. Je passais la première et demanda à tout le monde le secret le plus absolu sur notre retour, voulant faire une surprise au roi. Tout le monde était d'accord pour se taire. Nous sommes arrivés devant le palais et j'entrais doucement dans la salle du trône en tirant une gueule d'enterrement. En voyant ma tête alors que j'avais un mal fou à garder mon sérieux, le roi Thranduil craignit l'échec de la mission et la mort de ses enfants. Je suis sadique quand même. Je dis au roi d'une voix douce et triste :
-Majesté, je suis désolée. Mais pour vos enfants…. Je laissais ma phrase en suspend savourant le moment avec sadisme.
-Vous allez devoir être fort et devoir les supporter encore longtemps.
Je terminais ma phrase avec un large sourire en attendant que mes paroles se soient frayées un chemin dans son esprit embrumé par la douleur. Je le vis soudain se relever d'un bond et me regarder avec stupéfaction. Je me mis à crier :
-Celebfin, Olgir. Venez les enfants.
Devant le roi en larme, les deux enfants coururent vers lui et se jetèrent dans ses bras en pleurant toutes les larmes contenus dans leurs 2 petits corps. Thranduil me regarda et me dis d'une voix chevrotante :
-Vous êtes sadique. Merci, oh, merci pour tout. Que puis-je faire pour vous ?
-Pardonnez mon peuple, il est terrifié rien que par le nom de Meredith. Posez leur la question, eux qui sont si joyeux, se refermeront comme des huîtres. Nombreux sont ceux qui ont été blessés ou torturés par elle. Vous en avez une preuve vivante devant vous. Les parents de Maeva on été tué, car ils m'ont libéré. Quand Meredith a tenté de me refaire prisonnière, et de la tuer j'ai menacé de lâcher la foule sur elle. Alors elle s'est calmée et à fait semblant de s'amender. mais tout ce qu'elle a dit n'était que mensonge et nous sommes partis quand j'ai découvert la signification de la plaine de la mort. Cette femme est folle, mais très intelligente et maintenant qu'elle est alliée à Sauron, je redoute le pire. Bon ce n'est pas tout ça, mais il y a de nombreux blessés qui attendent des soins d'urgence. Pouvez-vous m'aider votre altesse ?
-Mais bien sûr.
Nous sommes parties tous les deux vers la cour, laissant les deux enfants entre les mains de leur nounou. Là Thranduil eut la joie de voir des hommes qu'il avait cru tuer. Et quand il vit l'état de Sab, il ne put contenir un frémissement d'horreur.
-Pourquoi lui a-t-elle fait cela ?
-Je n'en sais rien, il faut le demander à Sabrina pour connaître toutes les réponses et je ne pense pas qu'elle soit en état de parler.
-Nous devons prévenir Elrond de cette information. Il y a un conseil avec toutes les races de la terre du milieu. Non. C'est trop tard. Le conseil a lieu dans 2 jours. Et le temps d'y aller, il sera trop tard.
-Ne paniquez pas votre altesse. Ithil est plus rapide qu'un méaras, si je pars maintenant, j'ai toutes les chances d'arriver demain à Imladris. Mais, je dois prévenir Mel que sa mère est en vie et ça va lui faire un choc. S'il vous plaît pourriez vous l'aider pendant cette période.
-Aucun problème.
-Merci Roi Thranduil.
Je partis retrouver Mel et lui annoncer la nouvelle.
-Namele, peux-tu t'asseoir s'il te plaît, j'ai une nouvelle à t'annoncer…heu comment dire.
-Ma mère est en vie.
-Comment l'as-tu appris ?
-C'est Franck qui me l'a dis. Mais tu sais, pour moi tu seras toujours ma mère. J'ai de la chance, j'ai deux mères. Une mère de sang et une mère de cœur. Et je sais aussi que tu dois partir au conseil d'Elrond.
-Tu as encore écouté aux portes, c'est ça. Hein !
-Oui.
-Bien, je voudrais te demander mon arc et mon sabre avant de partir vers l'ouest parce que là, je peux amener des armes. Et une dernière chose, je voudrais que tu soigne bien ta mère, elle le mérite tu sais.
Il acquiesça avec des larmes aux yeux et soudain parti en courant. Il revint 5 minutes plus tard avec dans les bras mes armes et un cadeau.
-Tiens prend Mort Subite, s'il te plaît. Je ne veux plus que ma mère se batte. Je ne veux plus la perdre.
-C'est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire. Pour moi cette arme a énormément de valeur sentimentale, c'est pourquoi je n'ai pas pu l'enterrer avec le corps de ta mère, enfin le corps retrouver que l'on a cru comme celui de ta mère. Bon, c'est pas tout ça mais je vais y aller. Prend bien soin d'Elbereth pour moi. D'accord ?
-Je te le promet, avec moi elle n'a rien à craindre.
-Merci. Mel prends bien soin de toi, de ta mère, de Maeva et de notre peuple.
Je poussai un sifflement strident et Ithil arriva au galop et s'arrêta devant moi. Thranduil me tendit mes affaires et des provisions et je partis. Mon cheval commençait à prendre de la vitesse quand je vis du coin de l'œil une masse sombre se jeter sur moi et s'asseoir entre mes jambes. Elbereth n'avait pas l'intention de me laissez partir seule. Souriant je criais en direction de Mel :
-TOUT COMPTE FAIT, ELLE VIENT AVEC MOI. A BIENTÔT TOUS. Au revoir. Dis-je pour moi-même
Et la longue course contre le temps, contre le mal vers Imladris commença.
A suivre.
Je suis désolé, ce chapitre est assez long, mais je l'aime bien. Si vous avez apprécier ou si il vous donne envie de vous mettre les doigts dans la gorge, vous me le dites. Bon ben A.
