Disclamer : tout appartient à Tolkien. Sauf mes perso.

Merci Miriel pour les reviews que tu m'as adressé pour ma première fanfic et merci aussi Lyra.b, j'espère que ce nouveau chapitre va te plaire.

Arrivé à Imladris chapitre 7

Ithil, Elbereth et moi avons traversé Mirkwood comme un vent de tempête. Les gardes frontière ne virent qu'un éclair blanc passé devant eux. J'étais pressée, très pressée. Nous devions arriver à Imladris avant 2 jours, sachant qu'Imladris se trouvait à 1 semaine au galop. J'étais obligée de pousser Ithil au maximum de sa vitesse, je ne lui laissais pas le temps de se reposer. L'information que j'apportais était trop importante et pouvait changer l'avenir de la terre du milieu. Au bout de 5 heures, nous avions déjà dépassé la tour d'Ortanc et avant la fin du jour, nous remontions vers le nord et vers notre destination finale Foncombe.

-" Noro lim, noro lim Ithil. Noro suí sûl . "

Ithil accéléra brutalement, le paysage passait devant mes yeux à toute vitesse, comme si j'étais dans un TGV mais sans le confort, et le chauffage. Dommage. Elbereth couinait de joie, elle adorait quand l'étalon allait à toute vitesse. La pleine lune se leva bientôt nous montrant la cité d'Imladris au fond de la vallée cachée, illuminée par des centaines de petites lumières. C'était une vision merveilleuse, comme ma ville quand je la regardais il y a bien longtemps en haut de la colline. Je secouais la tête pour chasser cette image de mon esprit, car elle allait en amener d'autres moins heureuses, plus tristes, remplies de douleurs et d'horreurs.

Je dois oublier cela, c'est du passé. Et rien de les ramènera jamais, ils sont tous morts.

Mon cheval continuait à courir quand enfin, on arriva à la porte d'Imladris, je surgis comme un diable de sa boîte, manquant de faucher 3 elfes, un homme, et 2 hobbits sur mon passage, mais je ne m'arrêtai pas d'un poil. Enfin j'ordonnais à Ithil de s'arrêter devant la dernière maison simple, celle d'Elrond, il s'arrêta dans une glissade qui firent jaillir des étincelles.

Je sautai de son dos et partis en courant retrouver Elrond ma cape virvoltant et mon visage caché par la capuche. Mais impossible de le retrouver et les elfes m'interdisaient de rentrer dans la maison. Je dus faire demi-tour et chercher un autre moyen pour rentrer. C'est alors qu'en levant la tête, je vis un balcon d'où venait des voix masculines. Gandalf était déjà arrivé et il devait parler à Elrond de l'anneau unique, de la trahison de Sarouman. Je devais y arriver. Je regardais attentivement le balcon, ne faisant pas attention aux 3 elfes qui arrivaient ivres de vengeance et de l'homme qui avait l'air d'avoir bouffé un kilo de citron vert. Le balcon était en fer forgé, à une hauteur d'à peu près 5 mètres. Je pense que je peux y arriver. Je pris mon élan et sauta pour m'accrocher au balcon, les jambes dans le vide, d'un coup de rein je fis un magnifique rétablissement pour me retrouver devant Elrond qui me regardait avec des yeux ronds. Il se reprit rapidement et redevint extrêmement froid et contrarié.

-C'est une conversation privée, vous n'avez en aucun cas le droit de la troubler. Sa voix tremblait de colère contenue.

-Si j'avais le choix mon cher Elrond, j'aurai attendu que vous ayez terminé votre discussion avec Gandalf sur la trahison de Sarouman. Le problème, c'est que les données ont changé, vous avez à présent un autre ennemi, plutôt devrais-je dire, une autre ennemie. Bien plus dangereuse que Sarouman, car elle n'est pas sous l'emprise de Sauron, elle est totalement indépendante, extrêmement intelligente, et c'est une tacticienne de génie.

En entendant le nom de Sarouman, Gandalf et Elrond s'approchèrent de moi.

-Avez-vous écouté notre conversation Mademoiselle ? me demanda Gandalf.

-Gandalf, combien de fois dois-je vous demander d'arrêter de me vouvoyer ? Pourtant, il n'y a pas si longtemps que cela, vous aviez réussi à me tutoyer, non ?

Gandalf me regardait essayant de voir mon visage caché par ma cape elfique que m'avait donné Lórien sur Valinor. Il me demanda avec méfiance :

-Mais qui êtes-vous ?

-Cela ne fait que 500 ans que nous nous sommes quitté, et vous ne me reconnaissez pas Gandalf, pfffffuuuuuuuuuu. Vous me décevez grandement mon cher Gandalf.

Pour faire durer le suspense, je retirais doucement la capuche qui cachait mon visage. A mesure que mon visage était dévoilé à la lueur de la lune, je voyais l'expression d'Elrond passer de la colère à la stupéfaction la plus pure. Quant à Gandalf, il avait à présent un sourire réjoui quoique légèrement teinté de tristesse.

-May ? ? ! ! ! Mais depuis combien de temps êtes-vous revenue de Valinor ?

-Cela va faire 2 semaines et en fait, sur Valinor, on m'a donné un autre nom, Ainatal.

Je remarquais qu'Elrond et Gandalf se lançais un étrange re gard de connivence, mais je ne vis pas plus attention à ce fait, sauf qu'Elrond avait l'air particulièrement heureux.

-Ah d'accord Ainatal. Mais pourquoi êtes-vous revenu ?

-Je sentais un danger menacer mon peuple et je suis revenue l'aider et quand je suis arriver, Círdan m'a appris pour Sauron. Mais ce qui m'inquiète, c'est l'alliance qui a été faite entre Sauron et Meredith.

-Votre ancienne chef, celle qui a basculé. Mais elle est sur votre monde.

-Plus maintenant, elle nous a rejoint et elle a attaqué Mirkwood. Mais maintenant la menace sur ce royaume est retiré, mais elle ne l'est pas sur la terre du milieu.

-Pourquoi dites-vous cela ? M'interrompit Elrond en fronçant les sourcils.

-Parce que même si l'unique est détruit et Sauron avec, la guerre continuera, car Meredith n'est pas bloquée par un anneau. Si l'anneau est détruit, elle aura tous les pouvoirs militaires sur les armées du Mordor. Elle les utilisera au mieux et elle détruira tous ceux qui pourraient se mettre sur son chemin. Elle est impitoyable et d'une intelligence hors norme. Ne la voyez pas comme une femme, mais véritablement comme un démon. Parce que caché derrière son visage d'ange, c'est ce qu'elle est. Un monstre de la pire espèce qui n'hésitera pas à sacrifier sa propre chair et ça, elle l'a déjà fait. Alors, ne la sous-estimez pas. C'est le conseil de quelqu'un qui la connaît depuis plus longtemps que vous.

-Je voudrais vous…heu…te demander quelque chose ?

-Oui, qu'est-ce Gandalf ?

-Quand es tu parti de Mirkwood ? Me demanda Gandalf

-Je suis parti hier après-midi. D'après la soleil, il devait être 1 heure, guère plus.

-COMMENT ? ? ! ! ! Mais comment as-tu fais cela ?

-Moi, je n'ai rien fait. C'est mon cheval qui l'a fait.

-C'est un méaras ? Me demanda Gandalf.

-Non, c'est un esprit du vent que m'a offert ou plutôt confié Manwë le jour de mon départ de Valinor. Et en parlant d'Ithil, je dois….

-Ithil !

-C'est le nom de mon cheval, donc je disais avant que vous ne me coupiez Elrond, que je devais m'en occuper car il a beaucoup galoper et il doit être fatigué. Et bien à plus tard, messieurs.

-Attendez !

Je me retournai et Elrond me demanda :

-Demain, il y a un conseil, je souhaiterais que vous y participiez, je vous prie.

-Mais bien sûr, je me ferai une joie d'être présente.

Je fis demi-tour et sorti par la grande porte devant les elfes éberluées qui ne comprenaient pas comment j'avais bien pu entrée. Je m'approchai doucement d'Ithil qui transpirait énormément et commençait à frissonner dans le froid. Je l'amenais doucement vers les écuries en lui parlant avec douceur dans la langue des Valar. Arrivé dans le bâtiment suivi par Elbereth qui flanqua une trouille monstre aux autres chevaux qui firent un boucan pas possible. La pauvre louve s'enfuie la queue entre les pattes en hurlant de peur et se cacha sous un elfe qui eut aussi peur qu'elle. Mais il se calma vite quand il senti la pauvre bête trembler de tous ses membres. Je ne pouvais pas aller la consoler, car je devais m'occuper d'Ithil qui risquait de tomber malade. Je le séchai, pour ôter toute trace de sueur et je me mis à lui masser les membres pour ôter toutes douleurs et toutes contractions ou crampes possibles. Après 3 heures de massages et de grattages, je laissai Ithil se reposer.

-Prend tout le repos qu'il te faut mon ami. Je dois aller calmer une petite louve qui doit être terrifiée.

Mon cheval se mit à rire.

-C'est vrai que mes compagnons ne sont pas très enclin à accueillir une louve si petite soit-elle, même si elle t'as été offert par un vala.

Je ris quelques seconde puis partie à la recherche d'Elbereth. Que je retrouvai entouré par des dizaines d'elfes qui lui trouvaient toutes les qualités. La voyant ainsi heureuse, je voulu faire demi-tour pour ne pas la déranger, mais elle me vit et couru vers moi et me sauta dans les bras.

-Pourquoi ont-ils fait tant de bruit ? J'ai eu très peur.

-Eux aussi ont eu peur. Imagine, tu es un cheval et l'un de tes prédateurs naturels entre dans l'endroit où tu te repose, tu crois que tu l'accepterais avec joie. Je ne crois pas.

-Tu as raison. Serres-moi fort, j'en tremble encore.

-Je suis désolé de n'avoir pu te consoler avant, mais je devais m'occuper d'Ithil, il a couru longtemps et il aurai pu tomber malade.

-Je te pardonne.

Je la portais dans mes bras, sous les yeux étonnées des elfes qui n'avaient pas compris un traître mot de ce que j'avais dit. Une jeune elfe vint me voir et m'accompagna jusqu'à ma chambre.

-Bonsoir Elden, cela faisait longtemps que l'on ne s'était pas vu. La dernière fois, c'était il y a 500 ans.

-Vous vous souvenez de moi, Mademoiselle May ?

-Ne m'appelle pas mademoiselle May, j'ai un autre nom beaucoup mieux maintenant Ainatal.

-Cela veut dire Pied Béni. Pourquoi ce nom ?

-Pour ça .

Je me mis à marcher sur le sentier qui menait à la maison où j'allais dormir et une odeur de fleur monta dans la cité elfique. Mais une odeur inconnue, et un chemin de fleurs montrait à tous la direction que je venais de prendre.

-Ces fleurs sont magnifiques. Comment se nomment-elles ?

-Aucune idée, elles sont inconnues même sur Valinor, mais Yavanna trouve qu'elles redonnent l'espoir à ceux qui sentent leurs parfums.

-Nous devrions leur donner un nom ? Voyons réfléchissons…hummm…que pensez-vous de Amdir ?

-Espérance, oui. Va pour Amdir.

Elden m'amena dans la chambre où j'avais dormi il y a de cela 500 ans. Elle n'avait pas changé, elle était toujours aussi belle et elle donnait toujours envie de dormir. Je m'allongea sur le lit, Elbereth à côté de moi, et je m'endormis dans un sommeil elfique un peu perturbé. Car au lieu de rêvasser de Valinor, je rêvais d'une bataille, mais une bataille que je n'avais jamais faite. Je me réveillai quand Elbereth commença à me lécher le visage pour pouvoir sortir et manger. Moi aussi, je commençais à avoir faim. Le soleil était levé depuis longtemps, quand je sorti de ma chambre lavée, séchée et reposée, me rappelant presque pas de mon rêve. Je descendis à la salle à manger, il y avait les 2 hobbits que j'avais failli écraser la veille. Ils ne devaient pas se souvenir de ce moment, car ils s'approchèrent de moi et se mirent à blablater en Westron et là, je vis avec horreur, que je ne comprenais plus un mot de cette langue, c'était vraiment du chinois.

-Bonjours, je m'appelle Merry et voici mon cousin Pippin, nous venons de la Comté. Nous ne vous avons pas vu, vous venez de quelle région ?

Pour moi, cela faisait à peu près :

-Djkhfjfndv, soihifheifhifhefiehfiehfeifnnd, ozjozifjfjspkp$kizorjvnsfnsfneifnodj. Kjfnhfobhfobfhiufhuiofh.

-Parlez-vous l'elfique ? Car je ne comprend pas un traître mot de ce que vous venez de

me dire.

J'avais parlé avec douceur, en articulant le mieux possible pour qu'ils comprennent au moins une partie de ma phrase. Mais c'était peine perdu. Il y avait une barrière que dis-je une falaise de langue qui était entre nous.

-Ainatal, tu ne comprend plus le Westron ?

Je me retournai, et je pus voir Gandalf venir avec Elrond. Tous les deux avaient une expression inquiète.

-Je pense que le fait d'être rester aussi longtemps sur Valinor à ne parler que le valarin, le Sindar et le Quenya m'a fait oublier le Westron. Cette langue je ne la parlais pas, je la comprenais tout juste, donc elle ne mettait pas utile. Mais là, je me dis que je vais avoir des problèmes de compréhension. Puisque vous êtes là Gandalf. Qu'ont dit les deux hobbits ?

-Ils se sont présentés, Merry et Pippin.

-Ah ! d'accord, peux-tu leur dire, que c'est pour moi une joie de revoir des hobbit de la Comté ?

Il traduisit mes paroles, et les deux jeunes gens eurent l'air de tomber des nues. Ils parlèrent rapidement à Gandalf en gesticulant dans tous les sens. Les hobbits n'ont pas changés, quand il y a une chose étrange et effrayante de leur point de vu, ils courent dans tous les sens en couinant. Même cette fois, ils ne couinent pas. C'est déjà cela, mais ils ont une voix haut perchée qui me casse les tympans, j'ai du mal à garder une expression impassible. Enfin, ils se turent. Merci Eru. Et Gandalf me résuma leur discussion.

-Ils ne croyaient pas que vous connaissiez la Comté et quand je leur ai raconté notre histoire, ils se sont souvenue d'une ancienne histoire où une reine elfique détruisait le château, parce qu'elle avait attendu sous la pluie et l'avait reconstruit en plus beau.

J'éclatai de rire en entendant ça, j'avais eu un mal fou à soulever une porte, alors reconstruire un château, il fallait quand même pas exagérer. Les hobbits se mirent à rire eux aussi, m'entraînant dans un fou rire incroyable. Je n'arrivais plus à m'arrêter et Gandalf dut m'amener à une chaise pour que je me calme un peu. Il me fallu ¾ d'heure avant de me calmer. J'étais toute rouge, les larmes aux yeux, le souffle court et horriblement mal aux côtes.

Je demandai à Gandalf où je pourrais prendre mon petit déjeuner, mais il sourit et me dit qu'il était midi passé et qu'on allait déjeuner. J'avais dormis jusqu'à midi. C'est pour cela qu'Elbereth tentait désespérément de me réveiller.

En parlant de la petite louve, elle me regardait avec des yeux de chien battu. Je demandai alors à Elrond où se trouvait les cuisines que je puisses nourrir la petite louve qui crevait visiblement de faim. Il m'indiqua la direction et je donnais à mon amie, ce que j'avais trouvé, donc pas grand chose. Je pris du lembas, l'émietta dans un bol et le mélangea à du lait. Elbereth se jeta dessus comme une goinfre sous les rires d'Elrond et de Gandalf.

A suivre.

Si vous avez aimé, dites le moi avec de beaux reviews tous beaux tous neufs. A