Souvenir, souvenir chapitre 8
Accompagnés du Seigneur elfe et du magicien, je retournais à la salle à manger quand une peinture me fis m'arrêter net. Gandalf et Elrond n'avaient pas fais attention à mon arrêt brutal et continuaient à discuter d'autre chose. Ils m'avaient complètement oubliée. Cette peinture représentait un elfe, les cheveux sombres tenant une lance toute blanche avec une pointe acérée. Il avait une armure étrange et ancienne et il portait une couronne quand je parle de couronne, c'est plus un liseré en métal qu'une couronne. Mais le problème, c'est que j'avais déjà vu cette personne. Dans un de mes rêves. Qui peut-il bien être ? j'en étais à ses réflexions, quand Elbereth gémit pour me ramener à la réalité et repartir vers la salle à manger.
Je marchais lentement, réfléchissant à cet elfe. Comment puis-je connaître quelqu'un que j'ai jamais vu ? Comment puis-je rêver de quelqu'un que je n'ai jamais rencontré ? J'étais tellement plongée dans mes réflexions que je ne fis pas attention aux avertissements des deux hobbits. Je ne fis pas attention à ma trajectoire et sous les yeux horrifiés des invités présents, je me payais la porte avec un grand boum. Légèrement étourdie, je fis un pas en arrière et bascula dans le vide sous les cris de tous.
Gandalf était plié en 4. Il hurlait littéralement de rire. Je remontais dare-dare, écumant de rage, des feuilles pleins les cheveux et des éclairs sortant de mes yeux le fait qui se torde de rire alors que j'avais failli me tuer me mettais visiblement hors de moi.
-GANDALF, ARRÊTEZ DE RICANEZ BÊTEMENT ! Personne n'avez jamais osé lui hurler dessus et je le faisais allègrement. J'AURAIS PU ME TUER SIMPLEMENT PARCE QU' UNE P DE PORTE EST MAL PLACEE.
-Allez Ainatal, ce n'est pas si grave. Et de plus, vous êtes comme les chats, vous retombez toujours sur vos pieds.
-Oui, mais cette fois-ci, je ne suis pas tombé sur mes pieds mes sur mon…hum. Vous voyez ce que je veux dire.
Il recommença à rire. Je tentais à nouveau de me mettre en colère, mais je ne pus pas tenir plus longtemps et éclatai de rire à mon tour.
-Ah Gandalf, quoiqu'il arrive dans l'avenir, surtout ne changer pas, vous êtes le seul avec qui je peux avoir des fous rires pareil. Les elfes sont tellement coincés, et les hommes, ne comprennent pas mon humour. Vous êtes le seul qui me comprenne.
-Merci du compliment. Mais venez vous asseoir à côté de moi ?
Je soulevai un sourcil me demandant s'il n'était pas en train de se moquer de moi. Je restais calme, impassible, ne montrant aucune douleur quand mon doudou meurtri toucha la chaise ce qui me paru la pire des tortures. Mais en aucun cas je ne laisserais ses bouseux entrevoir ma douleur. Pour tous, je devais faire à présent ce que je faisais sur la terre, cacher mes émotions, ne les montrer à personne. Que tout le monde pense que je ne ressens rien, que suis insensible. Pendant 7000 ans, ça a fonctionné alors pourquoi pas maintenant.
Gandalf la regardait du coin de l'œil, il y avait quelque chose de changer en elle. C'est comme si elle avait vu la lumière des 2 arbres. Mais c'est impossible, ils ont été détruits il y a tellement longtemps. En plus, après un chute pareil, elle devrait ressentir de la douleur et pourtant elle n'a pas l'air de souffrir de la moindre douleur. La race des elfes de phœnix est une race extrêmement résistante. Mais d'après ce que j'ai entendu, ils ne se nomment pas ainsi entre eux. Je me demande quel est leur véritable nom. Je vais lui demander :
-Ainatal ?
-Oui !
-Comment ceux de votre peuple s'appellent-ils entre eux ?
-En fait, nous ne nous appelons pas les elfes de Phoenix, ça c'est pour les autres races de la terre du milieu. Nous nous nommons les elfes du renouveau.
-AHAHAHAHAH ! Je regardais vers le rire et vit un elfe blond venant visiblement de Mirkwood et ressemblant terriblement à Thranduil s'esclaffer méchamment. Car ce n'était pas un rire joyeux. Et pour quel honneur vous nommez vous ainsi ? me dit-il méprisant.
-Car chez moi, mon cher Legolas fils de Thranduil de la forêt noire. Il n'y avait pas d'elfes, les premiers sont arrivés quand Morgoth nous a imposé l'immortalité dans le seul but de nous torturer, physiquement et moralement. De ces nouveaux elfes, il a créé des orques, différents des vôtres par leur….immortalité.
-Comment, les orques étaient immortels ? S'exclama Elrond totalement horrifié et bizarrement apeuré.
Cette nouvelle stupéfia tout le monde, ils connaissaient maintenant la raison de notre force, de notre endurance, de notre faculté d'adaptation à un autre monde et surtout à notre aptitude au maniement des armes, et au combat aux corps à corps. Nous avions tout simplement des adversaires pratiquement invulnérables.
-Bien sûr, ici les orques sont mortels car Morgoth a corrompu des elfes créés par Illúvatar, alors que là, les elfes n'ont pas été créé par Eru mais par lui. Avant j'étais une mortelle, j'ai vu mes parents et mes frères et sœurs mourire dans un tremblement de terre créé par Morgoth et tout le reste de ma famille se faire massacrer les uns après les autres. J'avais une immense famille, et maintenant, je suis la dernière de ma lignée. De mon peuple, nous ne sommes plus que 10 000. Nous n'étions plus des hommes. Donc nous ne pouvions garder le terme " humain ", donc nous avons décidé de nous appeler des elfes. Et comme notre vœu le plus cher était que notre monde, ainsi que notre peuple et notre culture renaissent, nous nous sommes appelé, les elfes du renouveau. Voilà tout. Je vous avais dit Elrond, que vous n'apprécieriez pas mon histoire. Dis-je avec tristesse.
Tous les elfes avaient les larmes aux yeux sachant maintenant par quoi nous étions passé avant d'arriver ici.
-Combien étiez-vous avant l'arrivée de Morgoth ? Je suis bête, vous ne devez le savoir, Morgoth est apparu avant votre naissance, n'est-ce pas ? me dit Elrond
-Non, vous vous tromper Elrond, j'étais là quand Morgoth est arrivé, j'avais 18 ans. Avant l'arrivée de Morgoth, nous étions 7 milliards. J'avais dis milliard en français, car je ne savais pas comment le dire dans leur langue.
-7 quoi ? me demanda Elrond.
-Je ne sais pas comment cela ce dit en elfique, mais disons qu'il y avait autant d'humains que d'étoiles dans le ciel.
-Comment tant que cela et ensuite vous n'étiez plus que 10 000.
-Oui, et nous ne sommes maintenant plus que 3 à avoir connu notre monde avant Morgoth, Sabrina, moi et…Meredith. Nous étions les meilleurs amies du monde, mais elle nous a trahis, et il y a longtemps de cela. Depuis déjà longtemps, je savais qu'il y avait un traître parmi nous, car nos attaques échouaient dans des bains de sang, jusqu'à ce que Sabrina tombe dans une embuscade et là il n'y eut plus de trahison. Mais le mal était fait et tout le monde pensa que c'était Sabrina la traîtresse alors que depuis le début, c'était Meredith.
-Cela devait - être terrible pour vous, non ?
-Oui, j'avais déjà perdu une amie, et je perdais la seconde. Heureusement que Morgoth avait été éliminé sinon, je crois que j'aurais craqué. Je ne veux plus en parler, c'est le passé et ça ne fera pas revenir ceux qui ont été tué. Parlons d'autres chose, n'importe quoi sauf ça.
-D'accord, je comprend que parler de telles choses peuvent être difficile même après toutes ces années. Nous vous promettons de ne plus jamais vous importuner sur ce sujet.
-Vous ne m'avez pas importuné, loin de là. Chez moi, on dit que pour arrêter de souffrir, il faut parler de ce qui nous blesse. Mais il faut parler à son rythme et pour le moment, je ne veux plus en parler mais un jour peut-être, j'en parlerai à nouveau. Mais il ne faut pas croire que toute cette période a été terrible, morte sans joie ni bonheur. Nous avons une histoire qui court parmi nous. Une histoire qui ressemble un peu à celle de Beren et Luthíen pour vous.
-Quel est-elle ? Peux-tu nous la raconter ? me demanda Gandalf.
-Mais bien sûr avec plaisir, j'adore cette histoire. C'était il y a environ 3 000 ans, en pleine guerre, un escadron d'environ 40 hommes a tendu une embuscade à une troupe d'orque qui essayait de trouver l'entrée de Phoenix. Ils leurs sont tombés dessus, le combat a été terrible, car les orques étaient plus nombreux et mieux armés. Mais on avait un avantage sur eux, on était en pleine possession de nos corps, on avait aucune difficulté à se mouvoir ce qui n'était plus le cas des orques. Au bout de 3 jours de combat, il n'y avait plus qu'un combattant de chaque côté. Du côté des orques, un de la première génération, un elfe qui avait été torturé et mutilé. Et du côté des elfes, une jeune femme d'une grande beauté. Elle se nommait Elanora, elle avait de beaux cheveux blond cendré et des yeux vert. Aussi surprenant que cela paraisse, l'orque tomba amoureux d'elle. il la laissa s'en aller sans rien lui faire. Ce qu'elle ne sut que plus tard, c'est qu'il la suivait. On a remarqué son manège, et quand des orques nous attaquèrent, nous avons été stupéfié, car il se battait de notre côté. Enfin non, du côté de l'élue de son cœur. C'était vraiment pathétique, un orque amoureux d'une elfe.
Gandalf traduisait en westron pour ceux qui ne parlait pas l'elfique et les hobbits étouffèrent un sanglot, et Merry murmura : que c'est romantique.
Il ne l'approchait jamais, il avait trop honte de son physique, de ses cicatrices. Mais, il continuait à la protéger. Un jour, elle le découvrit au bord d'un lac près de l'entrée de la cité. Il pleurait. Elle s'approcha doucement pour le tuer, mais quand elle l'entendit pleurer doucement, elle eut pitié de lui et abaissa son arme. Elle l'aida à se relever et le regarda pour la première fois droit dans les yeux. Son regard était rempli de tristesse, de douleur, de honte et de bonheur. La tristesse, la douleur et la honte qu'elle le voit dans cet état et de bonheur qu'elle le regarde sans un regard de mépris ou d'horreur. Elle l'a regardé pendant 5 bonnes minutes. Elle ne regardait pas son physique, mais ses yeux. Elle se noyait dans ses yeux gris. Elle s'est assise à côté de lui, a trempé son mouchoir dans l'eau du lac et avec douceur, elle a nettoyé son visage. Il défaillait de bonheur, nous les observions, pour les protéger en espérant qu'un miracle arrive.
J'entendis certain elfes murmurer entre eux qu'est ce qui c'est passé dans leur monde, c'est terrible. Ils l'ont vaincu tout seuls, ce sont de bons guerriers. Elrond leur demanda de se taire pour connaître le reste de l'histoire.
Et le miracle est arrivé. Quand elle eut terminé de le laver, il n'y avait plus une seul trace de blessure sur son corps, ni sur son visage. Il était redevenu comme nous.
J'entendis un autre hobbit crier youpi
Un elfe, et un très bel homme. Je me suis approché d'eux doucement. Il a eut peur et a tenté de s'enfuir, mais mes hommes l'ont retenu, et l'un d'entre eux les larmes aux yeux lui a montré le reflet de son visage. Il n'avait rien à craindre de notre part. mais je craignais qu'il soit mal accueillit par les autres qui avaient terriblement souffert des batailles contre les orques.
On peut les comprendre murmura Gandalf
Donc je lui demandais doucement de ne rien dire pour l'instant et de me laisser faire. C'est ce qu'il fit. Je racontais à tous qu'il venait d'une autre cité qui avait été détruite par Morgoth et tous m'ont cru. Enfin un moment, mais durant ce bref moment de bonheur, il se maria avec Elanora et là je sus pour la première fois son nom, Alexis. Tous les deux furent heureux et de leur union naquit un garçon, Cyril. Il avait les cheveux de son père châtain et les yeux de sa mère, vert. C'était un bel enfant aimé par ses parents. Et puis un jour, la vérité sur les origines d'Alexis fut découverte, j'eu réellement peur qu'il soit chassé. Mais au lieu de ça, il eut droit à une fête de bienvenue, il fut accepté complètement par les autres. Il m'avoua être le dernier orque de la première génération, et que tous les autres, n'avaient plus rien d'humain enfin d'elfique. donc nous devions abandonner l'espoir de leur rendre leur forme d'origine. 5 ans avant notre arrivé ici, ils eurent une nouvelle enfant, une petite fille, elle avait les cheveux blond cendrée de sa mère et les yeux gris de son père. Ils l'avaient appelé Maeva. 1 semaine avant notre arrivé ici, ils se sacrifièrent pour me délivrer. Meredith les fit exécuter pour crime de haute trahison.
Il y eut un tollé général, qui dura 5 mn où tous les êtres présents criaient à qui mieux mieux que c'était un honte de faire cela, qu'elle devrai avoir honte, qu'il faudrait la retrouver et lui faire payer cette acte de lâcheté. Il fallu encore 5 mn de patience avant que le dernier discours enflammé se calme et que je puisse reprendre mon histoire.
Elle les a tué devant leur fille et comme si cela n'était pas assez, elle tua aussi le frère de Maeva.
Oh non, pleurèrent Merry et Pippin qui entraînèrent certains elfes un peu plus sensibles et plus jeune que les autres.
Quand elle tenta de tuer la petite, car elle représentait une famille sacrifiée, une martyre, je la menaçai de lâcher toute la population sur elle. Il m'avait fallu 3 jours pour me remettre de mes blessures, 3 jours de trop. Mais j'ai réussi à sauver la petite, elle représente un miracle, l'amour entre deux êtres que tout séparait. Ils sont morts ensemble, main dans la main. Des fois, je prie Eru pour que leurs âmes même si elles ne sont pas sur Arda rejoignent Valinor et qu'ils puissent s'aimer à nouveau dans une autre vie. Ce serait tellement merveilleux. Voilà. C'est fini.
-Et la petite, où est-elle ?
-Elle est à Mirkwood, elle n'a jamais abandonné les elfes sylvains, elle est toujours restée près deux. Maintenant, c'est une belle jeune femme de 500 ans.
-C'est une gamine. S'exclama un elfe sylvain.
-Mon cher elfe, nous devenons adulte mentalement et physiquement à partir de 18 ans. Comme quand nous étions humains. Nous n'avons pas changé sur ce point, nous grandissons très vite et nous cessons de vieillir à partir de 20 ans. Nous gardons le même aspect, c'est comme si on avait 20 ans pour l'éternité, pas de cheveux gris, pas de ride rien de tout cela. Nous somme éternellement jeune. Moi j'ai l'aspect que j'avais à 18 ans et je n'ai pas changé. Donc mon cher, elle est plus mature qu'un elfe de 2500 ans, car nos crises d'adolescence ne durent qu'à peu près 5 à 6 ans guère plus. Le seul problème, c'est que je crois qu'elle a craqué pour quelqu'un qui est inaccessible. Mais je pense qu'elle fera comme son père, elle l'aimera de loin.
-Qui est cet elfe ? Me demanda Legolas.
-Votre père.
-Quoi ! ! ! ! ! ! ! ! !
-Elle est jeune, mais je crois que son amour est sincère. Pauvre petite, elle a tellement souffert.
Je me replongea dans mes pensées oubliant totalement les autres, ils me posaient questions sur questions, mais je n'écoutais pas, rêvassant dans mon coin quand je me retrouva à nouveau au cœur d'une bataille, un volcan en éruption, des cries de douleur, de peur, de haine. Des elfes, des orques. Pas mon monde.
Gandalf m'effleura le visage d'un doigt, mais cela suffit à me ramener dans mon monde, totalement désorientée, ne sachant plus ou j'en étais. Je n'entendis pas Gandalf me poser une question, la tête me tournais, je voyais trouble. Je ferma les yeux quelques minutes, le temps de reprendre mon souffle et de retrouver entièrement mes esprit.
La suite au prochain numéro.
Je sais, je suis sadique, Mais j'aime être sadique, c'est mon passe temps favori hihihi ;D
Ben si vous avez aimé ou détesté d'ailleurs dites le moi en reviews.
