Le conseil d'Elrond chapitre 9
Je devais quitter la pièce, je me sentais mal, j'étouffais littéralement. Il faisait tellement chaud. Ils trouvaient qu'il faisait froid alors qu'il faisait une chaleur à crever. Plus d'une fois, j'avais faillis retirer ma tunique.
-Veuillez m'excuser messieurs.
Je me levai doucement et parti vers les jardins. Arrivée devant l'escalier, je me mis à courir comme une dératée vers la Bruinen et me jeta dedans. La rivière était froide, ça faisait un bien fou. Je me prélassais dans un petit bassin d'eau agitée et glaciale, quand j'entendis des cries de porcelet égorgée.
-HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! ! ! ! ! Père, père, il y a un corps dans la Bruinen.
Elrond et les elfes se précipitèrent et me virent dans l'eau de la rivière jusqu'au cou. Ce fut l'affolement le plus complet. Ils se précipitèrent pour me sortir de mon bain bien mérité quand Gandalf les arrêta.
-Ainatal ?
-Hummmm !
-Tu veux pas sortir de là ?
J'ouvris péniblement un œil fatigué et lui demanda :
-Tu te moque de moi là ! Si tu veux, tu peux me rejoindre, l'eau est très bonne.
Il trempa une main dans l'eau mais la ressorti à toute allure, grelottant de froid.
-Mais cette eau est gelée !
-Mais non, elle est trop bien. ( avec une voix de fumeur de cannabis )
-Mais que vous arrive-t-il ?
Je me levai brusquement envoyant des gerbes d'eau aux alentours et mouillant Gandalf qui fit un pas en arrière.
-Qu'est-ce qu'il m'arrive, je vais vous le dire, je crève de chaud ici. C'est une véritable étuve. Je ne supporte plus la température trop chaude d'Imladris. Chez moi, quand il faisait chaud, la température ne dépassait pas les – 10 ° et quand il faisait froid, c'était – 70 voir moins. En un mot Gandalf, J'AI TROP CHAUD. Voilà tout. Alors maintenant laissez moi me refroidir. Merci.
Je me replongeais bienheureusement dans l'eau glacée, disparaissant totalement sous les yeux ébahis de tous. Elrond me regardait avec des yeux ronds.
-Je n'ai jamais vu quelqu'un aimer ainsi le froid et se baigner dans la Bruinen sachant qu'elle est en train de gelé en amont.
-La race des elfes de Phoenix est vraiment une race à part, ils ne font rien comme les autres. Affirma Gandalf avec un air intéressé. Je souhaiterai grandement discuter avec elle et en apprendre plus sur son peuple, sur leurs us et coutumes.
Enfin après 3 heures dans mon bain bouillonnant glacée, je sortis trempée mais heureuse. Elrond m'indiqua que le conseil allait bientôt commencer, que je n'avais que le temps de me changer. Je partis vers ma chambre et enfila les habits de Valinor. Ils étaient à la fois chaud quand j'avais froid ( ce qui était rare ) et froid quand j'avais chaud.
J'arrivais pile à l'heure pour le conseil, accompagné d'un elfe qui me servait d'interprète, car ils allaient parler en westron. Il y avait Legolas accompagné de sa suite. Etait présent un homme qui ne devait pas savoir se que se laver devait dire, accompagner aussi d'une suite, il y avait aussi des nains, un homme à côté d'Elrond, mais bizarrement, lui était seul. Il y avait aussi un jeune hobbit et Gandalf.
Les elfes n'avaient pas changé d'avis et me regardaient toujours avec dégoût et mépris. Je me fis une joie de les ignorer. Quand aux nains, je n'en avais jamais vu et je les scrutais sur toutes les coutures. Ils ne devaient pas apprécier, car ils me jetèrent un regard noir. Je leur répondit par petit sourire un peu gêné, je ne voulais pas les vexer. Je me mis à regarder l'homme qui n'a jamais pris de bain depuis sa prime enfance, ça devait être Aragorn, il est toujours dégueulasse dans les films donc ça doit être lui. L'homme à côté d'Elrond devait être Boromir, puisqu'il était propre. Mais le hobbit était le plus étrange, car je sentais le mal sur lui mais je ne voyais que sincérité et peur dans le bleu de ses yeux, il devait être Frodon. Elrond débuta le conseil en ses mots :
-Etrangers venus de terres lointaines, amis de toujours. Vous vous êtes rassemblés ici afin de répondre à la menace du Mordor. La terre du milieu est au bord de la destruction, nul ne peut y échapper. Vous vous unirez ou vous serez vaincu. Chaque race est liée à ce destin, à ce sort commun. Montrer leur l'anneau Frodon.
Il tendis une main vers le hobbit….{( j'avais raison, gnagnagna) (gamine pfffuuuuuu)( c'est pas vrai) ( si c'est vrai) (non) (si) (non) (si) (non) (si) ( Oh vous vous calmez là, y a une histoire qui se déroule alors vous la FERMEZ) ( ouiaeuh, nous on cri pas ) ( ta gueule) ( mais heu)}…., qui se leva et pointa son bras vers une table ronde en pierre qui se trouvait au milieu de la pièce, pièce qui m'étais familière, alors que c'est la première fois que j'y vais. (Bon on s'en fout). Frodon marcha lentement vers la table et déposa l'anneau dessus. Un anneau riquiqui, j'ai toujours pensé qu'il était plus gros, plus large, plus….qu'il fasse plus maléfique, et pas qui ressemble à un pseudo anneau qu'on trouve dans les paquets de lessive. Il y eu un léger bourdonnement et j'entendis Aragorn murmurer :
-C'est donc vrai.
Il se leva et commença à faire sa psychanalyse en nous racontant un rêve, c'est pas Aragorn qui déblatère là-dessus, c'est Boromir, oups autant pour moi, je me suis gouré désolé les fans d'Aragorn. Il s'approchait de plus en plus de l'anneau, c'est comme si l'anneau l'appelait à lui. Il allait le toucher quand Elrond se leva en criant Boromir et Gandalf s'est levé d'un coup et à commencer à parler en Noir parler, la langue du Mordor. Le ciel se mit à noircir, le vent se leva entraînant à sa suite des nuages de tempête. Je parle le Noir parler, mais je ne supporte pas cette langue, je la déteste et elle met dans tous mes états, limite version je pulvérise la porte. Tous pensaient que c'était Gandalf qui le faisait, d'accord pour le ciel noir et les bruit bizarres, mais pour la tempête qui allait bientôt se déchaîner au-dessus d'Imladris, il n'y était pour rien. Quand il eut fini de causer dans cette horreur de langue, Elrond le disputa en lui disant :
-Jamais de mots n'ont été prononcé dans cette langue, ici à Imladris
-Je n'implore pas votre pardon, maître Elrond. Car le parlé noir du Mordor peut déjà être entendu dans toutes les régions ouest. L'anneau est totalement maléfique. Répondit Gandalf.
Il se retourna, revint vers sa chaise et au passage me posa le main sur l'épaule en murmurant " calme toi ". c'est ça, c'est plus facile à dire qu'à faire. Enfin ,un maigrichon rayon de soleil réussi à percer les nuages et le calme revint sur Foncombe. Puis Boromir recommença à parler en disant que l'anneau était un don, qu'il faudrait s'en servir. Mais il n'a rien écouté. Mais Boromir, pardon, je veux dire Aragorn se fit la voix de la raison et affirma :
-On ne peut le contrôler, aucun d'entre nous ne le peut. L'anneau unique ne répond qu'à Sauron, il n'a pas d'autre maître.
Mais ce crétin de Boromir lança d'une voix méprisante :
-Mais qu'est-ce qu'un rôdeur connaît à ses choses là ?
-Ce n'est pas un simple rôdeur. C'est Aragorn fils d'Arathorn vous lui devez serment d'allégeance. Répliqua Legolas en se levant comme si il avait des ressorts aux pieds.
-Aragorn, le descendant d'Isildur. Dit Boromir.
-L'héritier du trône du Gondor.
-Avodad, Legolas demanda doucement Aragorn. Cool, il parle elfique.
-Le Gondor n'a pas de Roi, et il n'en a pas besoin. Dit Boromir d'un ton agressif.
-Aragorn a raison, nous ne pouvons l'utiliser. Dit Gandalf.
Elrond expliqua que l'anneau venait du cœur de la montagne du destin et que là-bas seulement, il pouvait être détruit quand un nain, Gimli tenta de le détruire à grand coup de hache. Et il termina son speech par " l'un de vous doit le faire ". Mais Boromir répliqua qu'il était impossible de rentrer dans le Mordor, qu'il n'y avait plus rien, que le mal y régnait en maître et que même 10 000 hommes ne pourraient pas y entrer. Legolas se leva rapidement et commença à parler à toute vitesse :
-N'avez-vous pas entendu ce que le seigneur Elrond a dit ? L'anneau doit être détruit.
Gimli y mis son grain de sel en répliquant :
-Et je suppose que vous croyez être celui qui doit le faire !
-Si nous échouons, qu'arrivera-t-il ? Que se passera-t-il quand Sauron récupérera son anneau ? Cria Boromir
-J'aime mieux mourir plutôt que de voir cet anneau entre les mains d'un elfe ! Rugis Gimli
Et là, ce fut un foutoir pas possible, tout le monde hurlait à qui mieux mieux, mon pauvre traducteur essayait de faire son travail, mais je lui dis doucement que cela ne servirait à rien et que de toute manière je ne voulais pas apprendre des insultes ou des insanités en westron. Il pouffa de rire, suivit de près par moi. Mais mon hilarité stoppa net quand Legolas se tourna vers moi et me hurla que mon monstruosité de peuple devait quitter la terre du milieu.
Qu'on m'insulte, y a pas de problème, je peux me défendre. Mais qu'on insulte des gens qui ne sont pas là. Mon sang ne fit qu'un tour et les problèmes commencèrent réellement pour le conseil. Ce ne fut plus un vent violent qui surgit, mais carrément l'ouragan Hugo en pire qui se déchaîna dans la salle du conseil. Le boucan était pas possible, il y avait les protagonistes qui se criaient dessus, le hurlement du vent, la foudre qui ratait toujours de quelque cm Legolas que je me faisais une joie d'insulté dans ma langue, et l'anneau qui s'amusait à attiser la colère des participant et la mienne par la même occasion.
Soudain Frodon se leva et cria : Je vais le faire. Mais avec tout le boucan, personne n'entendis Alors il hurla plus fort :
-JE VAIS LE FAIRE
Là se fut le silence instantané. Plus de cri, plus de vent, plus d'éclairs, mais un beau soleil d'octobre. On se tourna tous vers lui. Je regardais cette petite chose qui avait toutes les chances de finir en ragoût pour orques, donner une immense leçon de courage aux grands de ce monde.
-Je vais porter l'anneau en Mordor, dit-il d'une voix ferme. Bien que je ne connaisse pas le moyen. Il était redevenu le petit hobbit de tout à l'heure, mais on avait eu le temps de voir le courage caché dans les profondeur de son être.
-Je vais vous aider à porter ce fardeau, Frodon Sacquet. Aussi longtemps que vous aurez à le porter. Dit Gandalf d'un voix douce.
Aragorn se leva, s'approcha de Frodon, s'agenouilla devant lui et lui dit d'un ton solennel :
-Si par ma vie ou ma mort je peux vous protéger. Je le ferais. Mon épée est votre.
-Et mon arc est votre. Dit Legolas en s'avançant suivit par Gimli qui dit d'un ton bourru :
-Et ma hache.
Les deux compère n'avaient pas l'air très heureux de se retrouver côte à côte. Boromir s'avança doucement en disant :
-Vous avez notre destin à tous entre les mains petit homme. Et si tel est la volonté du conseil, le Gondor se joindra à vous.
-Tu auras l'appui des elfes de Phoenix dans cette quête, et sache que nous ne faisons jamais de tel serments à la légère et que je t'aiderais du mieux que je le peux. J'avais parlé en elfique, mais Frodon compris en gros cette phrase. Mais ce que je dis ensuite, il ne le compris pas, car je lui parlais dans ma langue: Frodon, fils de Drogon, je fais le serment de t'aider au maximum de mes possibilité et si cela doit entraîner ma mort, alors que le ferai. Elrond et Gandalf avaient l'air étonné et encore plus grave. Je me plaçais à côté d'Aragorn, tranquillement, sans un bruit.
Soudain, Sam surgit en criant : " monsieur Frodon n'ira nul part pas sans moi ! ". Ce à quoi Elrond répondit d'un ton amusé :
-Non, en effet. Il n'est guère possible de vous séparer et cela même lorsqu'il est convoqué à un conseil secret et vous non. Il avait un sourire chaleureux qui disparût quand il entendit derrière lui :
-Nous venons aussi. Il faudrait nous renvoyer chez nous attacher dans un sac pour nous en empêcher. S'exclama Merry.
-Quoiqu'il en soit, vous avez besoin de gens intelligents pour ce genre de mission….quête…chose.
-Bon ben ça te met hors course Pippin. Murmura Merry.
-10 compagnons. Qu'il en soit ainsi. Vous formerez la communauté de l'anneau. S'exclama Elrond.
-Chouette ! où est-ce qu'on va ?
Mon traducteur continuait son travail et quand il traduisit les paroles de Pippin, j'explosais de rire. Mais c'est pas vrai. Il ne peut pas s'empêcher de sortir des conneries. Je plains sa famille. Quel idiot.
A suivre.
