Début de l'aventure chapitre 10
Ça y est, la communauté de l'anneau était crée. Elle est composé de Gandalf, il serait notre guide et notre leader dans cette aventure et aussi mon professeur de westron. D'Aragorn, appelé aussi grand – pas pour les hobbits, il est le second de Gandalf, et j'espère qu'il m'aidera pour le westron. Boromir, lui vient du Gondor, il est le fils de l'intendant du Gondor. Il est assez froid avec moi, il ne comprend pas comment une femme peut porter une arme et aller au combat, il ne me parle pas, crétin, abruti si j'le choppe, j'l'éclate . Legolas le fils de Thranduil, entre nous, ce n'est pas l'amour fou. En fait c'est limite la haine, chaque fois qu'on se voit, j'ai une envie folle de lui taper la tête contre le mur. Gimli le fils de Gloïn, il m'amuse, il est aussi discret qu'un éléphant qui fait des claquette dommage que je ne comprenne pas ce qu'il dit. Et enfin les 4 hobbits, Frodon le porteur de l'anneau, il a toujours un regard de chien battu. Sam le cuistot du groupe et Merry et Pippin les deux farfelus qui me font bien rire.
En attendant de partir, je suis allée reforger Mort Subite, j'ai mis tout mon cœur et toute ma patience dans cette lame, j'ai gravé sur sa garde son histoire et son nom. J'ai renforcée mon sabre avec une fine couche de mithril comme pour Mort Subite et j'ai gravé son nom et son histoire sur sa lame. Ce sont deux magnifiques lames qui tranchent comme du beurre toutes les matières.
Voilà c'est décidé, nous partons demain. J'ai juste le temps de me préparer, j'ai mis les vêtement de Valinor, ils ressemblent aux miens mais ils ont un reflet argenté, j'ai mis la ceinture qu'Ulmo m'a offert ou j'accrochai une bourse où se trouvait les bijoux qu'on m'avait offert. A part pour le diadème que je confia à Elrond qui fit une tête bizarre, comme s'il avait la huitième merveille du monde entre les mains on dirait qu'il me cache quelque chose. Et puis on s'en fout. Chuis avec la communauté de l'anneau, dommage, je ne me rappelle plus très bien la suite de l'histoire on verra plus tard. Je pris les flèches et le carquois offert par Oromë, le pendentif que m'a offert Nienna, il n'y a pas mieux pour connaître l'heure, car ils suivent les lumières du soleil et de la lune. Je mis la cotte d'Aulë sous ma tunique, elle ressemble à du tissus. J'ai voulu la mettre à même la peau, mais quand je l'ai retiré, j'ai eu une épilation gratuite, et ça fait vachement mal. Donc j'ai mit un de mes T-shirt pour protéger ma peau si délicate. J'ai mis aussi la cape de Lórien et les 2 dagues d'Ossë.
Je ne dormis pas de la nuit, j'étais trop excité par l'aventure qui allait bientôt commencer. Je descendis vers les écuries pour libérer Ithil, je l'amenais doucement vers les portes d'Imladris en voyant Aragorn et d'Arwen qui se bécotaient (beurk), je relâchais mon cheval. Il partit au galop dans une totale liberté jusqu'à ce que je l'appelle en cas de besoin. J'allais trouver Elbereth et lui ordonnais devant Elrond et Gandalf de protéger Elrond qui se retenait de ne pas rire comprenant mon stratagème. C'était n'importe quoi, mais tout ce que je voulais, c'est que la petite louve reste en sécurité à Imladris.
Nous étions rester une semaine, et si je ne parlais pas le westron, au moins je le comprenais, enfin un peu. Nous partîmes le lendemain à l'aube, sous la bénédiction d'Elrond. Arwen pleurait silencieusement le départ de son amour de rôdeur. Une elfe amoureuse d'un mortel, ça allait mal finir. Je partis tranquillement vers le Mordor quand j'entendis un éclat de rire, je me retournais rapidement et voyant les elfes regarder vers le sol, je compris leur hilarité, un chemin de fleur. Je devins rouge à force de m'empêcher d'éclater de rire, j'avais été tellement bien que j'avais oublié d'arrêter de créer des fleurs. Je me concentrais fortement pendant quelques secondes et la douce fragrance des amdirs s'évanoui dans le soleil levant. Je saluais une dernière fois les elfes, quand j'eus une idée farfelu.
-Ne m'attendez pas Gandalf, je vais vous rejoindre, mais j'ai oublié de donner quelque chose à Elrond. Criais-je à Gandalf. Je fis demi-tour et demanda à Elrond de me suivre, se qu'il fit avec un peu d'étonnement.
-Que se passe-t-il ? Qu'avez-vous oublié de me donner Ainatal ?
-L'indépendance, l'indépendance de Vilya vis à vis de l'unique.
-Comment…. ? ? ?
-Comment je le sais, vous le saurez plus tard. Donner moi la main. Viteuu. J'ai un sens de l'orientation pourris, il va falloir que je cours pour les rattraper si je ne me perds pas.
Il me donna la main qui portait l'anneau de l'eau et il sentit une douce chaleur se répandre dans son corps et une force incroyable traverser sa main pour aller dans l'anneau. je me releva légèrement chancelante et me mis à cavaler pour essayer de rattraper les autres en faisant des signes d'adieux à Elrond qui tripotait son anneau avec un sourire distrait. Mais j'allais trop vite, je ne pus m'arrêter à temps, et je percutais Aragorn de plein fouet, le faisant tomber par terre dans un bruit pas possible. Tous se retournèrent pensant à une attaque, mais ils me virent étaler sur Aragorn, légèrement sonnée pendant que lui se demandait où était l'oliphant qui avait tenté de l'écraser. Gandalf fit demi-tour et me releva doucement.
-Que vous est-il arrivé ?
-Je pensais que vous étiez plus loin devant, alors j'ai couru aussi vite que je le pouvais et quand j'ai vu Aragorn, je n'ai pas pu ralentir, car, j'étais déjà sur lui. Pardonnez-moi Aragorn. La dernière fois que cela m'est arrivé, ce n'était pas un homme que j'ai percuté.
Nous recommençâmes à marcher tranquillement, en fait trop tranquillement, cela faisait déjà 3 jours qu'on marchait, il n'y avait pas de danger, pas d'ennemi dans les environs et on ne disait rien. Pour l'aventure de ma vie, pppffffuuu, c'que je m'emmerde, à part regarder l'herbe pousser et m'amuser à lancer des graines de chardons dans les cheveux de Legolas, y a rien à faire. Je m'lance. et je me mis à gueuler :
-AAAAAAAAAAAA - GAAAAAAAAAAAA – dou – dou - dou pouss' l'ananas et mouds le café.
Tout le monde sursauta violemment, les hobbits hurlèrent de peur, Bill le poney tenta de s'enfuir, les hommes sortirent leur épées, Legolas encocha une flèche, Gimli sorti sa hache et Gandalf chanta avec moi en cœur. Il n'avait pas sursauté, car il avait entendu mes soupirs montrant mon ennui, et le fait de hurler à tue-tête comme cela montrait qu'il n'y avait aucun ennemi. J'éclatais de rire en voyant leur tête et pendant une semaine je me mis à chanter toutes les chansons que je connaissais, sachant que certaines étaient particulièrement graveleuses et même Gandalf rougissait de les entendre. La bonne humeur régnait à nouveau sur la communauté sauf Legolas qui ne pouvait me piffrer sentiment réciproque d'ailleurs. Mais quand je me mis à chanter d'une voix particulièrement aigu et criarde :
-QUAND TEUH REVERAIIIIIIIIIIIIIIS - JEUH PAAAAAAAAAYS MERRRRRRVEILLEUUUUUUUX. OU CEUX QUI S'AIIIIIIIMEUUUUUH VIVENT A DEUUUUUUUX.
Là, se fut la goutte d'eau qui fit déborder l'océan pacifique. Legolas se mit à me gueuler dessus et Gandalf avait du mal à marcher droit. Avec un sourire innocent, je lui demandai :
-Comment mon cher Legolas, vous n'appréciez pas mes belles petites chansons. C'est bêêêêêêêêteuh, parce que j'en connaît une tonne plus loufoque les unes que les autres. Et j'ai bien l'intention de toutes les chanter pendant ttttttoooooooouuuuuuutttt le trajet.
Je lui fis un sourire de faux – jeton, de tête à claque et Aragorn dut retenir l'elfe pour l'empêcher de me zigouiller. Je n'attendais que cela pour lui démolir le portrait. On ne peut pas dire que j'appréciais Legolas, ce qu'il avait dire sur mon peuple n'avait toujours pas été digéré. Bah oui, je suis rancunière.
-Comment une elfe peut-être aussi bruyante ? me dit-il avec sarcasme en se libérant de l'étreinte d'Aragorn.
Je lui cloua le bec en lui répondant sous le sourire éclatant de Gimli :
-Question d'entraînement mon cher.
Gimli me murmura dans l'oreille :
-Bien jouer, vous lui avez clouer le bec.
-Merci Gimli, mais pourriez-vous parler un peu moins fort, vous êtes en train de me hurler dans les oreilles. Dis-je en réprimant une grimace de douleur.
Là, Legolas dit une chose qu'il ne fallait vraiment pas dire :
-De toute façon, vous ne pouvez pas faire pire qu'aujourd'hui.
Le truc à éviter. Il voulait quelque chose de pire, il allait être servi. Miraculeusement, je me tus le reste de la journée en essayant de me faire pardonner par Legolas ( j'ai prêté le serment d'hypocrite) au début il se méfia ( je peux le comprendre ) puis, il accepta de me pardonner le pôôôôvre. Gandalf se demandait quel coup tordu j'allais faire contre le pauvre elfe, sachant qu'il était devenu mon souffre douleur, enfin pour le moment, jusqu'à ce qu'il me présente des excuses. Le moment de nous reposer arriva, et Aragorn pris le premier car, …heu…je veut dire le premier quart, Gimli le second, Legolas le troisième et je suppliais Gandalf de me laisser le quatrième. J'empêcha toute la journée Legolas d'entrer dans son sommeil elfique en le secouant légèrement et en lui posant mille questions sur sa vie, sur son royaume et quand il eut terminé son quart, il était franchement épuisé. Gandalf se réveilla et demanda qu'on réveille les autres. Je réveillai les autres doucement, sans faire de bruit et quand se fut le tour de Legolas, j'empruntai une poêle à Sam, allai à côté de l'elfe endormi, plaça la poêle au-dessus de sa tête sous les yeux rempli d'incompréhension des autres sauf du rôdeur et du magicien qui avaient compris le manège. J'approchai ma bouche de son oreille pointue et murmura de ma voix la plus suave :
-Legolas, Legolas. Il est temps de se…
Je me mis à lui hurler dans l'oreille :
-REVEILLER.
Il fit un bond terrible, et sa tête rencontra douloureusement le fond plat de la poêle qui réagit en émettant un gros " BOIIIIIING ". Je me relevai d'un coup, et fis un bon en arrière avec un sourire satisfait sur les lèvres. Sourire qui ne quitta pas de la journée mon visage. Tous éclataient de rire, mais surtout Gimli, il me tapait sur le dos en s'esclaffant. Gandalf eut pitié du pauvre elfe et alla le voir.
-Legolas, vous devez aller lui présenter des excuses.
-Et pourquoi cela, c'est elle qui me fait des blagues douteuses ? Les autres acquiescèrent avec force.
-Elle a la rancune tenace, elle vous punie pour ce que vous avez dit durant le repas qui à précédé le conseil, et pour ce que vous avez dit durant le conseil.
-C'est simplement pour ça.
-C'est suffisant pour elle, par deux fois vous avez insulté son peuple et elle ne le supporte pas. Elle pourrait tuer si quelqu'un osait le faire et sachez que c'est se qu'elle veut vous faire, elle vous pousse à bout afin que vous l'attaquiez et elle aura une excuse pour vous tuer. Alors présentez lui des excuses, et elle vous pardonnera. Enfin je l'espère. Avec elle, c'est difficile de savoir.
Legolas s'approche de moi, mais je n'avais aucunement l'intention de lui parler. C'est puéril je sais, mais j'accélérais le pas. Il se mit devant moi, bloquant le passage, il me dit d'un air piteux :
-Ainatal, je voudrais…excusez moi. J'ai vraiment été stupide, je n'aurais jamais dû insulter votre peuple. Gandalf m'a dit ce que les vôtres aviez fait pour nous et tout ce que j'ai été capable de faire pour vous remercier c'est insulter votre peuple et vous. Puissiez-vous un jour me pardonner de ma stupidité, non, de ma méchanceté.
Ce repentir était sincère et je pouvait lire la honte et la douleur dans ses yeux. Je lui pardonnai rapidement en lui disant :
-C'est amusant de voir à quel point Celebfin et Olgir vous ressemble.
-Vous avez rencontré mon frère et ma sœur.
-Oui, c'est moi qui commandais l'attaque de Dol Guldur. Les pauvres petits, Merry est une cinglée. Je me demande encore comment elle a pu oser faire cela à deux enfants innocents. Sachez Legolas que si Mel n'avait pas été là, vous n'auriez plus ni votre sœur, ni voter frère. Elle les aurait tué de sang froid. C'est un monstre, la honte de mon peuple. Je pensais qu'on était débarrassé d'elle en allant en Terre du Milieu et voilà qu'on la retrouve à nouveau face à nous. Elle s'est jurée de nous pourrir la vie c'te BBBBBBBBIIIIIIIIIIIIPPPPPPPPP. Bon parlons d'autre chose. J'accepte vos excuses qu'à une seule condition.
-Laquelle ? Demanda – t – il méfiant.
-Je vais faire payer à Sam de nous avoir fait de la viande alors qu'il sait pertinemment que les elfes n'en mangent pas. Il pouffa de rire et accepta mon offre d'un clin d'œil.
-D'accord, mais que va – t – on lui faire ?
-Les hobbits sont de gros mangeurs, de très gros mangeurs et ils aiment particulièrement les tomates. Notre mission, sera de lui faire cracher des bouts de tomates par le nez. Vengeance.
En mettant en commun notre savoir en matière de blagues, nous avons mis en place un plan afin de lui faire ce coup tordu Ils nous fallu toute la journée pour le mettre en place. Quand la communauté installa le bivouac, nous eûmes la désagréable surprise de voir qu'un lapin finissait de rôtir, à nouveau il avait oublié les elfes et cela commença à énerver Legolas. Nous dûmes donc préparer notre propre nourriture la dernière fois c'était Legolas qui avait préparé le repas, cette fois – ci se fut moi. Je préparais pour deux des tomates farcies aux airelles et aux champignons sur lit de lembas. La préparation terminer, nous nous sommes assis de part et d'autres du hobbit et nous avons commencé et lui susurrer dans l'oreille les histoires les plus farfelues qu'on connaissait, mais toujours quand il avait de la tomate dans la bouche. Au bout de 5 mn après une histoire particulièrement hilarante de Legolas, Sam pouffa et cracha des bout de tomates par le nez. Il éclata de rire ainsi que les autres de sa déconvenue. Quand il se tourna vers nous, on discutait tranquillement en sindarin se lançant mutuellement des fleurs quand à la réussite du plan et en savourant le repas que j'avais fait.
Après les chansons, ce fut au tour des histoires, et tous riaient et apportaient leur contribution. Mais comme toute chose à une fin, je commençais à sentir le mal. Du coup il n'eut plus ni chant, ni histoires, ni rire, mais que le silence. Gandalf s'approcha et me demanda :
-Que se passe-t-il ?
-Le mal se rapproche, et ses yeux sont fixés sur nous. Nous nous rapprochons de l'Isengard. il vaut mieux être silencieux maintenant. J'espère que mes chansons et mes histoires vous ont remontés le moral, parce qu'il va pas y en avoir avant longtemps.
Gandalf me demanda :
-Que voyez-vous ?
Je regardais au loin, en faisant un tour complet sur moi-même lentement pour ne pas rater des détails qui pourraient être important, quand je vis une petite silhouette derrière nous.
-Gandalf, on nous suit.
Nous sortîmes tous nos armes, prêt à attaquer cette chose, quand je reconnu la forme.
-Par tous les Valar réunis.
Sans qu'ils puissent me retenir, je fis demi-tour et revint 10 mn plus tard suivi par une petite chose tremblante et couinante désespérément sans parler qu'en plus, j'étais en train de lui passer un sacré savon.
-Elbereth, je t'ai donné une mission, non ! c'était quoi déjà ? Ah oui ! TU DEVAIS RESTER A IMLADRIS
La pauvre bête s'aplatit encore plus sur le sol sous le regard attendris de tous les autres. Les hobbits commencèrent à murmurer :
-Elle est belle
-Elle est douce
-Elle est gentille
-Elle est intelligente
Je me mis à hurler :
-ELLE EST DESOBEISSANTE. Si ça continue comme cela, tu repartira pour Valinor, seule. C'est clair. Puis me calmant un peu je lui dis : Bon, on ne va pas te laisser ici quand même. Tu vas rester près de Frodon et tu le surveille D'accord.
Nous reprîmes notre route silencieusement accompagné d'une Elbereth toute contente et toute frétillante.
A suivre.
