Chasse et caramel chapitre 11

Plus on avançait vers le Mordor, plus je voyais les paysages changer, grâce à Gandalf et à l'aide d'Aragorn j'arrivais à tenir une conversation en westron, il fallais parler très lentement, en articulant comme si on parlait à une débile profonde, mais j'arrivais au moins à parler, mes discutions avec Gimli m'apprenaient plein de choses sur les nains, sur leurs modes de vie et leurs légendes. Il n'y avait qu'une seule chose que je n'aimais pas chez Gimli, c'est qu'il faisait un bruit pas possible en respirant et en marchant, mais je n'osais pas lui en parler pour ne pas le vexer. Soudain j'entendis des chuchotements derrière moi, ils venaient de Merry et Pippin, ils parlaient trop vite et je n'arrivaient pas à comprendre ce qu'ils disaient. Et connaissant leurs caractères plus que facétieux, je préférais être sur mes gardes. Je m'arrêtais quelques secondes le temps que tous me dépassent et murmura à Aragorn.

-Qu'on dit les deux terreurs devant, je me méfie d'eux. quand il chuchotent comme ça, c'est qu'ils préparent un mauvais coup et je n'aimerais pas être leur victimes.

-Hahaha, vous avez peur d'eux ? Où est le terrible guerrier elfe qui peux tuer quelqu'un d'un regard et que même Sauron tremble en entendant son nom?

-Comment ? Qui vous a raconter des inepties pareilles ? On dit vraiment que je suis un terrible guerrier ?

-Oh que oui ? Votre peuple ne fait que vanter vos mérites, c'est notre chef par ici, notre chef par là. Ils vous idéalisent.

-Oulala ! ma modestie en prend un coup là. Et moi qui préfère gambader dans les prés plutôt que combattre, si je leur dis ça, ils vont être estomaqués. Donc que disait-ils ?

-Je viens de vous le dire ?

-Pas les elfes, les deux terreurs devant ?

-Ah d 'accord ! d'après ce que j'ai compris, ils veulent vous faire regretter les farces que vous avez faites à Legolas et à Sam, surtout à Sam.

-D'accord. Je me mis à les regarder avec une lueur machiavélique dans les yeux.

-Qu'avez-vous l'intention de leur faire ?

-Oh mais pleins de choses mon ami, pleins de choses. Ahahah. Je repartie vers l'avant pour rejoindre Gandalf.

-Ne soit pas trop dure avec les hobbits.

-Ils savent que je vais leurs faire un coup fumant, mais ils ne savent pas quand. Et c'est quand ils penserons que le danger est loin que je passerai à l'attaque. c'est comme cela que nous faisions sur terre. Les ripostes étaient soit extrêmement rapides en fait le jour même ou le lendemain. Soit une semaine, un mois, voir même un an après quand ils avaient oubliés le danger, ils ressortaient tranquilles et c'est là qu'on les attaquaient en faisant le plus de victimes de préférence. Un jour, un groupe a même réussi à entrer dans Utumno et à en sortir.

-Utumno ?

-Oui, la forteresse de Morgoth. C'est comme cela qu'on a appris son petit secret.

-Qui était ?

-Qu'il était comme vous Legolas, il pouvait être tuer au combat. De la douzaine d'elfe qui est entrée dans la citadelle, un seul en est ressorti et dans un état pitoyable. Il n'a jamais pu combattre après cela et il s'est suicidé 2 ans plus tard.

-Je croyais que vous ne pouviez pas être tuer ?

J'expliquais alors le pourquoi du comment à un Gandalf fasciné par l'histoire de mon peuple, sa vaillance, son imagination, sa résistance n'en jetez plus la cour est pleine. Il me posa toute sorte de questions sur notre calendrier, nos saisons, nos religions, nos modes de vie etc, etc… En plus des questions du magicien, je devais me farcir celle de Legolas et d'Aragorn.

Je préférais nettement rester près de Legolas, parce que les hommes commençaient franchement à puer. La pauvre Elbereth était loin devant pour essayer d'échapper à l'odeur. Quand soudain j'entendis ses cris excités. Je me mis à courir suivit par Legolas pour voir un bois à côté d'une rivière. Une rivière. De l'eau. De l'eau qui ne sert pas qu'à boire, mais aussi à se laver. J'avais un sourire extatique sur les lèvres, ils allaient pouvoir se débarrasser de cette puanteur qui les suivait partout. Déjà que j'avais houspillé Gandalf pour qu'il s'éloigne de moi. Mais en plus, je n'approchais plus de Gimli qui exhalait la même odeur qu'une décharge publique au soleil durant une canicule. Il ne manquait plus que les mouches. Je fis rapidement demi-tour et vint rejoindre Gandalf qui me demanda :

-Que se passe-t-il ?

-Elbereth a fait une superbe découverte derrière la colline, un endroit charmant où nous allons pouvoir nous reposer, enfin surtout Frodon. Celui-ci eut la mauvaise idée de dire :

-Mais je ne suis pas fatigué. Je lui hurlai dessus :

-SI TU L'ES, ALORS NE ME CASSE PAS LES PIEDS AVEC CA, C'EST CLAIR !

Le pauvre se rapetissa devant ma colère, Aragorn cru ainsi que tous les autres que c'était l'anneau qui me faisait réagir de la sorte. Gandalf fronça un peu les sourcils mais accepta et nous repartîmes pour la rivière où ils allaient pouvoir se laver.. heu je veux dire pour le petit coin charmant où on allait pouvoir se reposer.

Legolas, Aragorn et Boromir voulurent aller chasser, mais avant qu'ils puissent aller où que se soit, j'attrapais les deux hommes par le col et les traînais vers la rivière.

-Mais qu'est-ce que vous faite ? Rugit Aragorn en essayant de sortir Andúril de son fourreau.

-Mais lâchez-moi ? Cria Boromir en se débattant comme un beau diable. Je les relâchais tous les deux et les regardais avec colère :

-Legolas ET moi allons chasser. Et quand à vous Messieurs, vous allez vous laver. Parce que vous PUEZ. C'est une véritable horreur, Elbereth s'enfuie en hurlant quand un seul d'entre vous s'approche. et s'est valable pour tout le monde EST – CE SUFFISAMENT CLAIR ! ! !

-Mais Legolas ?

-Legolas est un elfe, vous l'avez déjà vu puant le bouc vous. C'est le seul qui est une hygiène corporel correcte ici. Et c'est valable aussi pour vous Gandalf et pour toi aussi Gimli. Si quand nous rentrons de la chasse, je sens encore une odeur nauséabonde venant de vous. Vous regretterez chèrement d'être venue au monde. EST-CE CLAIR ! ! !

Nous partîmes donc Legolas et moi à la chasse, en même temps nous discutions de chose et d'autre jusqu'au moment où je vis un mallorn :

-Oh un mallorn ! Sur Valinor, j'ai appris à faire du caramail (AHAHAHAH =D, je sais, c'est con ) du caramel avec la sève de mallorn.

-C'est bon ?

-C'est un véritable délice. Les elfes de là bas m'embêtaient tout le temps pour que je leur en donne. Ils adoraient. Si j'avais du lait, je pourrais faire un caramel mou que même Boromir adorait. Mais c'est assez long à faire, en fait surtout la cuisson et le repos. Pour la cuisson, c'est bien 2 à 3 heures à feu doux et le repos, c'est 5 jours. Mais après huuuuuuuuuuummmmmm.

-Vous me mettez l'eau à la bouche. Dit l'elfe avec un sourire.

-Moi aussi. Chut. Un cerf. Non, c'est une biche. Elle a l'air de boiter, c'est la cible idéal.

Je bandais mon arc avec dextérité, silence et tchac, plus de biche. Nous nous approchâmes doucement de l'animal. La pauvre bête avait une patte cassé, elle souffrait et ma flèche avait soulagé sa douleur. Le problème, c'est qu'elle était pleine. Je touchais le ventre de l'animal mais ne sentis aucun mouvement. Je sortis un de mes poignards cranté et ouvris le ventre de l'animal mais le petit était mort, étouffé par son cordon ombilical. Nous aurions donc plus de viande. Je sais c'est terrible de dire cela, mais la réalité est là. Si je ne l'avais pas tué, au mieux elle aurait été tuée par un prédateur au pire, elle aurait pourri de l'intérieur.

De ses mamelles gouttaient du lait. Mallorn lait = caramel mou. Je demandais à Legolas de m'amener les ustensiles de cuisines de Sam, se qu'il fit avec joie comprenant qu'on allait améliorer notre ordinaire avec du caramel. Il revint tout souriant avec les ustensiles et des nouvelles étonnantes, les hommes ne voulaient pas se laver, les seuls qui l'avaient fait étaient tous les autres sauf Aragorn et Boromir. Ils allaient vite voir qui commandait ici.

Je demandais à Legolas de traire la biche et de mettre le lait dans une casserole. Pendant ce temps, je pris une marmite et la plaçait sous le Mallorn. Je lui demandais en valarin s'il pouvait me donner de sa sève, l'arbre bougea d'avant en arrière acceptant ma demande. Je pris une de mes dagues, et fis une incision dans l'écorce, et une sève très fluide coula dans le récipient. Il devait y en avoir jusqu'au bord, pendant ce temps, je partis à la recherche d'athelas qui donnera une petit goût pas vilain à la mixture. J'en trouvais rapidement et revins voir Legolas qui avait fini de traire la biche.

Et quant à la marmite, elle était rempli à ras bord. Nous ramenâmes d'abord notre proie au camps où les deux hommes me tournaient le dos, vexer que je les traite comme des bébés. Je demandais à Sam s'il voulais bien garder la carcasse et empêcher les insectes de la salir. Puis nous repartîmes et retournâmes au camp avec la marmite rempli de sève et la casserole de lait.

J'éparpillais un peu le feu pour qu'il soit moins vif et posai dessus la marmite en demandant à Sam de remuer sans cesse jusqu'à ce que je lui dises d'arrêter ce qu'il fit avec empressement. J'interdisais strictement à quiconque de toucher au lait sous peine de se retrouver au Mordor en 5 secondes avec une empreinte de chaussure sur les fesses.

Je vidai la biche de ses viscères que j'allai nettoyer dans la rivière et remplir d'eau. Quant au reste, je le laissai à Legolas qui le fis sans rechigner, sachant que j'avais deux hommes à mâter. Je m'approchais d'eux qui entre parenthèses étaient beaucoup, beaucoup, beaucoup plus grand que moi et leur demandai :

-Pourquoi ne voulez-vous pas allez vous laver ? vous ne savez pas le faire, vous avez besoin d'aide ?

-Nous ne sommes pas des bébés, nous ne le ferons que si nous voulons le faire ?

-Non, que si JE veux que vous le fassiez. Et vous allez le faire. Est-ce clair ?

-Non.

-Non ! Bien, voilà se qu'on va faire, vous allez m'attaquer tous les deux avec vos épées. Et si j'arrive à vous assommer désarmer, vous jurez sur…heu…pour vous Aragorn la tête d'Arwen et pour vous Boromir sur Minas Tirith que vous prendrez ce bain et qu'à l'avenir, vous m'obéirez. C'est d'accord ? Et si vous me battez, je ne vous embêterai plus avec ça ? Vous jurez ?

-Nous jurons .

-Parfait. Allez-y attaquer moi.

Les deux hommes se jetèrent sur moi, Boromir tenait son épée d'une main et la lame pointait vers le ciel, Aragorn avait la même posture. J'attendis que Boromir soit proche de moi et je bondis envoyant son épée se ficher derrière lui. Retombant souplement à terre, je m'accroupis sur le sol fauchant ses jambes d'un coup de pied bien placé qui l'envoya au tapis. Mais il restait Aragorn et il savait maintenant de quoi j'était capable. Il s'approcha plus rapidement la lame en avant comme pour me transpercer. Il était rapide, et j'utilisai cette qualité contre lui, j'évitai au dernier moment la lame, envoya un coup de coude dans le ventre du rôdeur qui plia sous le choc en lâchant son épée et lui prenant l'avant bras, je l'envoyai au tapis. 3 mn, mon combat avait duré 3 mn. Je regardai les deux hommes à terre et pointai mon doigt vers la rivière. Ils se relevèrent et partirent clopin-clopant vers l'eau. Que voulez – vous, personne ne me résiste.

A suivre.

Ça vous a plus, vous en voulez encore ? Alors envoyez moi des reviews. A