Disclamer : à part certain persos, le reste est à Tolkien ainsi que certaine phrases et description directement pompées du Seigneur des anneaux.
Les wargs chapitre 13
-Mon cher Aragorn, vous vous souvenez de la tempête qui s'est déclenché durant le conseil d'Elrond.
-Oui.
-Et bien, c'était elle. Ainatal l'a déclenché quand Legolas a insulté son peuple. Mais sachez qu'elle a déjà provoqué des tempêtes plus violentes. Au pays de bouc, elle a détruit la porte du château Brande.
-J'en ai entendu parlé. C'est une légende qui se transmet, une reine elfique a traversé le pays pour aller aux Havres Gris. Raconta Frodon d'un ton songeur.
-Alors vous n'y êtes pas allé. Dit Gimli.
-Je l'ai mis sur le navire en partance pour Valinor et c'est là que j'ai reçu ce présent. Il montra la larme qu'il avait monté en pendentif. Elwë, Galmir et Amroth en ont chacun une. Elles nous permettent de ne pas désespérer.
-Je suis revenu quand j'ai senti la menace qui pesait sur mon peuple. Les valar m'ont offert des cadeaux pour mon départ. Et j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux…
Je me tus quand Frodon tomba à la renverse et perdit l'anneau. Je me trouvais à côté et le ramassa. Tranquillement , je commençai à jouer avec en m'approchant de Frodon. Je le lança en l'air, toucha la tête du hobbit d'une main lui redonnant ainsi courage, persévérance et force. La gravité étant ce qu'elle est, l'anneau redescendit et je le rattrapa prestement. Mettant les bras autour de son cou, je lui rattacha la chaîne en lui murmurant à l'oreille :
-C'est tout ce que je peux faire pour t'aider, mon ami. Le reste ne dépend que de toi.
Je me relevai et reparti, laissant Frodon, plus fort, tout content et tout rouge. Il déchanta très vite quand la tempête nous tomba dessus. Boromir et Aragorn portaient les hobbits totalement frigorifié, quand Boromir découvrit une cavité dans la roche. Nous allions enfin pouvoir nous reposer. Tous étaient frigorifiés sauf Legolas et moi, étant les seuls elfes de la communauté. Elbereth servait de chauffage centrale aux autres, ils la caressaient, mettaient leurs mains sous son corps pour échapper au froid glaçant qui régnait dans l'abri.
En voyant que les autres étaient totalement gelés, Gandalf pris la décision d'allumer un feu qui réchauffa un peu plus la communauté de gelé. Le lendemain, nous reprîmes la route vers le col de Caradhras sans problème jusqu'au moment où la tempête reprit de la vigueur. Nous marchions sur une corniche quand un éclair frappa la montagne au dessus de nous et un mélange de pierre et de neige tomba sur nous. Je portais Elbereth dans les bras, et j'entendais un espèce de chant. C'était la même voix que dans ma tête avant. Legolas dit :
-J'entends une voix sinistre dans les airs.
-C'est Saroumane. Cria Gandalf.
Il tenta de lutter contre l'autre istari mais échoua et nous nous prîmes un pan de montagne sur la tête. J'en sortis difficilement, tenant toujours ma louve terrifié contre moi, Legolas sorti assez vite de dessous la neige et alla aider les autres à se dégager du manteau neigeux. Nous nous tournâmes vers Gandalf, nous ne pouvions continuer à avancer. Chacun donnait son point de vu pour passer de l'autre côté. Boromir voulait passer par la Trouée du Rohan, mais Aragorn refusa en expliquant que cela nous rapprochait de l'Isengard. Gimli voulu passer par la Moria. Je sursautai en entendant ce nom. La Moria, dans le Seigneur des Anneaux c'est la dedans que tombera Gandalf. Il faut passer par un autre chemin, n'importe le quel sauf la Moria. Devant la différence d'opinion, Gandalf demanda à Frodon de prendre la décision quelle direction prendre :
Dans ma tête je priais " tout mais pas la Moria, tout mais pas la Moria. Oh Eru qu'il choisisse n'importe quoi sauf la Moria " Et il choisit la…Moria. " Et merde " Je tremblais de peur rien qu'en entendant ce nom, je ne voulais pas perdre Gandalf. Elbereth sentit mon tremblement et me demanda doucement en valarin :
-Pourquoi trembles-tu ? Qu'est ce que c'est la Moria ?
-La Moria était le royaume des nains, mais ils est tombé entre les griffes des orques et des gobelins quand les nains ont libérés un démon de l'ancien monde, un Balrog, un esprit de feu corrompu par Morgoth.
-Je vois ! Et tu as peur de cette chose ?
-Oui, Morgoth était puissant et les Balrogs ont de puissant pouvoirs magiques.
Les autres me regardaient bizarrement. Frodon demanda doucement :
-Qu'est-ce ? De l'elfique ?
-Non. Répondit Gandalf, c'est la première langue parlé sur Arda et dans le monde, c'est du valarin la langue des valar.
Nous dûmes rebrousser chemin, la montagne avait triomphé de notre courage et de notre endurance. Nous étions arrivés au pied de cette $%µ¤ de montagne quand la nuit tomba (bong, bruit d'une nuit qui tombe. La pauvre.) Là Gandalf nous donna un peu à manger et à boire du miruvor enfin, moi j'y touchais pas, car je ne supportais pas l'alcool. Etant donné qu'Elrond nous avait dit qu'on pouvait partir quand on voulait, il demanda à tous leur opinion sur le voyage vers la Moria. Gimli dit qu'il suivrait Gandalf dans la Moria, Boromir ne voulait pas ainsi que Legolas, Aragorn accepta et Frodon parlant pour les hobbits ne changea pas d'avis. Tous se tournèrent vers moi.
-Ne me regardez pas comme cela, je sais qu'il n'y a aucun autre moyen pour avancer mais je ne veux pas y passer. Moria rien que le nom me fait trembler. Gandalf arrête de me regarder avec ce regard de chien battu… Bon d'accord…. Mon bon cœur me perdra.
Nous avions terminé de débattre sur notre prochain voyage, quand des hurlements de loup résonnèrent dans l'air glacé. Des loups sauvages. Je les regardais tremblants de peur et leur demandais :
-Mais de quoi avez-vous peur, ce ne sont que des loups. C'est prouvé, les loups sont très craintifs et n'attaquent jamais l'homme.
Tous me regardèrent comme si je venais d'une autre dimension. Gandalf se rappelait que c'était le cas.
-C'est vrai que les loups sont craintifs. Mais cela ne sont pas des loups, ce sont des wargs (ou ouargues ), ce sont des loups démoniaques montés par des orques et qui tuent tout ce qui bouge.
-Merci du renseignement. On se tire, ce serait bien non ?
-Ils sont trop près maintenant, nous devons aller nous réfugier en hauteur.
Nous allâmes donc sur la colline derrière nous et fîmes un feu. Bill le poney était terrifié comme les hobbits. Je regardais au loin pour essayer de voir des ombres dans le noir, des tâches plus noires. Puis peu à peu, des yeux brillants apparurent et les hurlements se rapprochèrent, les wargs avaient trouvé leurs proies. Nous nous réfugiâmes au centre d'un anneau de pierres et je pus voir une grosse bestiole tout en griffes et en crocs apparaître et nous observer. Il leva le museau vers le ciel et poussa un hurlement à faire frémir Freddy Krueger. Gandalf se leva et s'avança et levant son bâton et cria :
-Ecoute-moi, chien de Sauron ! Gandalf est ici. Fuis, si tu tiens à ta puante peau ! Si tu pénètre dans ce cercle, je te dessèche de la queue au museau.
Le loup poussa un grognement effroyable et se jeta sur Gandalf mais une flèche tirée par Legolas stoppa net l'animal une flèche dans la gorge. Et là ce fut le foutoir. Gandalf hurla aux hobbits de mettre du bois dans le feu pour éclairer la scène du combat. Les hobbits purent voir des formes grises qui sautaient le muret et tentaient de nous attaquer. Nous nous battions tous comme des démons, Aragorn et Boromir à grand coups d'épée, Gimli à coup de hache, Legolas avec des flèches, Gandalf avec l'épée et le bâton et moi, comme les deux hommes à grands coups d'épées. Les loups se jetaient sur moi et sur tous les autres, je ne faisais plus du tout attention à la communauté. Les têtes volaient à droite et à gauche. Soudain une bête particulièrement immonde se jeta sur moi et fut transformé en steak bien grillé quand la foudre venu de nulle part lui tomba dessus. On peut dire qu'il a eu le coup de foudre. Mais ce n'est pas cela qui arrêterait ces fauves et le combat repris de plus belle. A un moment de répit, je vis une de ses choses attaquer Boromir par derrière et pour l'arrêter je lançais un de mes poignards à lames crantés qui s'enfonça profondément dans son corps. Soudain, Gandalf s'approcha des loups et se mit à déclamer :
-Naur an edraith ammen ! Naur dan i ngaurhoth !
Il y eu un grondement, un craquement, et l'arbre qui se trouvait au-dessus de lui s'embrasa. Le feu enflamma un autre arbre et bientôt tout la colline fut couronnée de flammes éblouissantes. Les épées et les poignards de la communauté brillaient d'un éclat scintillant. La dernière flèche de Legolas s'enflamma dans l'air et plongea, brûlante, dans le cœur d'un grand chef loup. Toutes les autres créatures prirent la fuite. Je me précipitais vers le feu pour essayer de retrouver Elbereth, mais elle était nulle part. Je criais son nom suppliant le ciel qu'elle n'ait pas été tuée jusqu'à ce que j'entende un petit gémissement. Je courus vers le bruit et trouvai Elbereth en sang dans un buisson, des traces de morsures sur le corps.
-GANDALF, tiens bon Elbereth, je t'en supplie tien bon GAAAANDAAAAAAALF.
Je hurlais le plus fort possible. Le reste de la communauté arriva et me vit près de la petite louve. Tous avaient les larmes aux yeux, ils l'aimaient bien cette petite louve. Quand ils avaient eu froid, elle les avait réchauffé. Et maintenant c'était elle qui avait besoin d'eux. Aragorn parti trouver de l'athelas et le magicien et lui la soignèrent du mieux qu'ils pouvaient. Elle s'endormit profondément d'un sommeil que j'espérais réparateur. Aragorn vint à côté de moi et voulu que j'aille dormir ce que je refusais avec véhémence.
-Vous aimez beaucoup cette petite louve, n'est ce pas ?
-Elle m'a été offerte par Tulkas le jour de mon départ. Quand j'avais du chagrin c'est elle qui me consolait. Je ne veux pas qu'elle meurt. Je me mis à sangloter sur l'épaule d'Aragorn qui me consola du mieux qu'il pouvait.
-Si demain elle se réveille, alors elle sera sur la voie de la guérison. N'ayez crainte. Elle a l'âme d'une battante. Combattre un warg alors que c'est encore un louveteau, il faut un sacré courage.
-Merci. Allez dormir Aragorn. Je suis une elfe je n'ai pas besoin de sommeil alors que vous oui. Reposez-vous. Le chemin est encore long et vous plus que tous les autres aurez besoin de toutes vos forces pour le destin qui vous attend. Elessar.
Il parti se recoucher et je terminai mon tour de garde ainsi que celui de tous les autres. En fait je ne dormis pas de la nuit attendant un signe de vie de mon amie. Quand enfin le soleil se leva, elle ouvrit péniblement les yeux et put voir toute la communauté se disputer à savoir qui la porterait, car ils pensaient que j'étais trop fatigué pour le faire. La voir réveiller me rendis toutes mes forces. Je lui donnais du lembas de Valinor en bouilli. Elle se jeta dessus et dévora jusqu'à la dernière miette. Puis d'un coup, elle se releva et se mit à japper pour montrer à tous qu'elle était en pleine forme, remuant la queue et léchant toute la communauté.
Legolas partit à la chasse aux flèches, ils les retrouva toutes sauf une dont il ne restait que la pointe. Quand à moi, j'avais perdu mes poignards crantés, les deux et mon autre petit couteau à lame tranchante qui se trouvaient tous dans le corps de cadavres qui avaient disparu. Je cherchais mes lames, quand je trouvai un manche avec une lame brûlé quant aux autres, ils étaient dans le même état. Il ne me restait donc que mes dagues, mes épées et mon arc. Nous mangeâmes rapidement et reprîmes le chemin vers la Moria.
A suivre.
