Disclamer : Tous les personnages de Tolkien appartiennent à……Tolkien, Et quand persos qui m'appartiennent et bien ils m'appartiennent. Comme c'est bizarre.
La Moria chapitre 14
La Moria, nous repartions pour cet enfer souterrain. Plus nous nous rapprochions de la Moria, plus je devenais triste et déprimée. Et même les facéties de Merry et de Pippin ne purent me dérider. Je restais des heures seule avec Elbereth. La douleur anticipée de la perte de Gandalf me faisait mal. J'étais au bord des larmes. Je prenais les gardes toutes les nuits, laissant mes compagnons dormir. Et quand je pensais que les autres dormaient, je pleurais seule et silencieuse dans mon coin. Mais le seul qui n'était pas au courant de cet état de fait était Gimli qui ronflait comme un sonneur. Les autres se demandaient la cause de mon chagrin et de ma douleur, mais n'osaient pas me le demander sachant que j'avais envoyé Pippin sur les roses.
-Que lui arrive-t-il Gandalf ? Demanda Boromir. Hier, je l'ai entendu pleurer.
-Elle pleure toutes les nuits depuis le Caradhras dit sombrement Legolas.
Frodon regarda la communauté et d'une voix triste :
-Elle ne dort plus, ne mange plus. Elle ne fait que parler à sa louve qui lui répond mais d'une voix plus douce et totalement différente.
-C'est qu'elle ne parle pas à Elbereth, mais à Varda, elle lui demande des conseils sur un événement qui doit avoir lieu, mais je n'ai pas bien compris, je parle mal cette langue. Varda la conseille et lui remonte le moral.
Enfin, nous arrivâmes trop tôt à mon goût devant les murs de la Moria. J'avais réussi à accepter cet état de fait que je ne reverrais pas Gandalf pendant longtemps, je devais l'accepter et ne rien changer, alors autant vivre le peu de temps qui reste avec Gandalf le mieux possible. Mais c'était tellement dur, ça me faisait mal, comme quand j'étais partie d'Arda pour Valinor.
C'était une région lugubre, le lac noir s'étendait devant nous, inondant une vallée jadis verdoyante et belle. Il y avait un espace épargné par la montée de l'eau qui nous amenait jusqu'à deux arbres qui montraient une partie de la montagne. Quand la lune apparut dans le ciel, les inscriptions en ithildïn apparurent brillante comme au temps de Celebrimbor et de Durin.
Gandalf lu l'écriture scintillante et tenta d'ouvrir la porte :
-Annon edhellen edro hi commen ! Fennas nogothrim, lasto beth lammen !
Mais rien ne se passa. Pippin demanda ce qu'il allait faire et il se fit houspiller par l'istari qui le menaça de lui casser la tête contre la montagne. Le pauvre hobbit se cacha derrière Legolas qui eut un petit sourire. Pendant une heure, il essaya toute sorte de formule dans toutes les langues possibles de la Terre du Milieu. Pendant ce temps, Aragorn avec l'aide de Sam relâcha le fidèle poney Bill. Sam pleurait et était réticent à le laisser s'en aller seul au milieu du danger. Enfin Frodon compris le sens de la phrase et demanda le mot elfique pour ami.
-Mellon
Et la porte s'ouvrit nous laissant entrevoir les ténèbres de la Moria. Nous entrâmes prudemment dans la mine, sachant ce qu'on y trouverait, et ce qui se passerait, je sortis mes dagues de leurs fourreaux. J'entendais vaguement les éloges que faisait Gimli quant à l'accueil des nains. Mais j'entendis parfaitement Boromir qui lança :
-Ce n'est pas une mine, c'est un tombeau.
Gimli hurla de douleur en courant d'un corps à l'autre. Legolas arracha une flèche d'un cadavre, l'observa brièvement et s'exclama en la jetant par terre :
-Des gobelins.
Nous étions en train de reculer sous les conseils pressants de Boromir quand un cri résonna à l'extérieur :
-Grand Pas (Sam)
-Aragorn (Frodon)
Mes dagues ne m'étaient d'aucune utilité alors j'utilisai pour la première fois en combat les flèches d'Oromë. Le guetteur ressemblait à la bestiole dans le film, grande, moche, autant de tentacules que de cheveux sur la tête de Madonna et des dents tranchantes comme des lames de poignards. Chaque tir atteignait sa cible avec une précision diabolique et additionné aux flèches de Legolas, aux coups d'épée de Boromir, d'Aragorn, de Merry, Pippin et Sam, la créature relâcha Frodon qui tomba dans les bras de Boromir qui s'engouffra dans les mines suivi de la communauté et d'Elbereth la queue entre les pattes. Legolas et moi les couvrions de nos flèches. Comme dans un rêve j'entendis Aragorn nous hurler :
-Dans les mines, Legolas, Ainatal venez vite tous les deux.
Legolas suivi Aragorn, mais je ne voulais pas aller dans les mines, je préférais rester. Je ne voulais pas croiser un balrog, je préférais rester à me battre contre le guetteur. Mais Aragorn ne m'en donna pas le choix, il fit demi-tour sous les cris des autres, me prit par la taille, me jeta sur ses épaules et couru vers les mines pendant que je continuais à tirer sur la bébête qui était de plus en plus furieuse. Elle nous suivit mais elle était trop grosse pour passer alors elle se mit à tout démolir dans la joie et l'allégresse.
Nous étions dans le noir le plus complet et Aragorn pouvait me sentir trembler comme un arbrisseau sous le vent. Sa colère disparu en sentant ma terreur, car ce n'était plus de l'appréhension ou de la peur. Mais bien de la terreur la plus pure. Je restais debout tremblante de tous mes membres pensant que le Balrog allait apparaître d'un moment à l'autre. Gandalf sorti un cristal, le mit sur son bâton et une pâle lueur s'alluma éclairant doucement les mines sombres. La communauté se tourna vers moi pour pouvoir me taper sur les doigts et ils purent tous voir les larmes contenues dans mes yeux vert eau. Une couleur que je n'avais pas d'habitude, toute trace de marron avait disparu. Je commençais doucement à me calmer et peu à peu mes yeux reprirent leur couleur habituelle. Gandalf commença à marcher vers l'intérieur des mines en murmurant
-Nous n'avons plus le choix désormais. Il nous faut affronter les ténèbres de la Moria. Soyez sur vos gardes, il y a des êtres plus anciens et plus répugnant que les orques dans les profondeurs du monde.
-Ça je t' l' fait pas dire ! Murmurais-je doucement.
-Il nous faudra 4 jours de marche pour atteindre l'autre côté. Espérons que notre présence passera inaperçu.
-Advienne que pourra ! Viens Elbereth, reste près de moi.
Nous commençâmes à marcher sur la poussière accumulé par les années d'abandon du chemin qui nous mènerait de l'autre côté de la Moria. On pouvait entendre dans le silence des mines, les pas calmes des hommes et du magicien, le trottinement doux des hobbits, le pas lourd de Gimli et le pas feutré des elfes et de la jeune louve. Nous marchions près d'un précipice quand Gandalf nous parla de la richesse de la Moria, le mithril. Il pointa son bâton vers le vide et nous pûmes voir la lumière se réfléchir sur les filons de mithril. C'était superbe. Merry voulu voir de plus près, et fut stoppé par Pippin.
Le chemin était long. Gandalf était fatigué et je lui proposai de monter la garde, mais il m'envoya paître disant que je devais me reposer, que j'avais fait mon quota de garde pour les siècles à venir. Je cédais devant son air inquiet. Mais on dirait que Gandalf me cache quelque chose, comme Elrond. C'est vrai, la salle du conseil, je n'y étais jamais allé et pourtant j'ai comme une impression de déjà vu et pourtant cette salle était différente de celle du film. Donc cela ne peut-être des souvenirs de ce film. Et ces rêves. A chaque fois que je dors, je rêve de cet homme et pourtant je ne l'ai jamais vu, je ne le connais pas. Qu'est-ce que cela veux dire ? J'éprouve des sentiments pour une création de mon esprit. C'est stupide.
J'y réfléchissais tranquillement quand Gandalf nous annonça que nous devions repartir. Et merde, je n'avais pas fermé l'œil de la nuit. Et c'est vrai que je commençais à fatiguer. Aragorn était derrière moi, fermant la marche quand il vit que je commençais à zigzaguer. Il laissa échapper un petit rire quand je me mis à me cogner contre le mur. Il arriva à la conclusion que je m'étais enfin endormi après 3 semaines de veille. Il me prit dans ses bras, et je posais la tête sur son épaule et m'enfonçais dans un rêve ou je étais nue dans les bras d'un autre homme, un elfe ? Il était ceint d'une couronne. Je me débats, mon épée ou est mon épée ! Lui sentant mon désarroi tente de me calmer, mais je ne comprend pas un mot de ce qu'il dit. Il parle une langue inconnue. Il me dit son nom mais le monde réel me rappelle à lui. Je m'enfonce dans un sommeil elfique et me vois gambader dans la Lórien et quand je me retourne je le revois. Mais qui est-il cela me déstabilise. Enfin je me réveille dans les bras d'un homme.
Quand j'ouvre les yeux, la première chose que je vis fut des cheveux sale et gras. Beurk. C'est ignoble. C'est toujours Aragorn qui me porte. Sentant ma respiration s'accélérer, il baissa les yeux vers moi et me sourit doucement. Je répondis par un sourire ensommeillé et lui demandais gentiment de me poser à terre ce qu'il fit avec prévenance. Je retirais mon sac à dos et pris une galette que je cassais en deux. J'en donnais une partie à Aragorn et je mangeais l'autre partie. C'était comme du lembas, mais plus fortifiant, régénérant et nourrissant. C'était délicieux et Aragorn ne se retint pas pour me le dire :
-Qu'est-ce que c'est ? Du lembas ?
-Oui, mais il vient de Valinor.
Aragorn passa par plusieurs couleurs avant de reprendre sa couleur d'origine.
-Valinor ? Je viens de manger un met de Valinor. C'est vraiment délicieux.
-Nienna sera ravis de savoir que ses plats sont appréciés par d'autre que moi.
Là je crus qu'il allait s'évanouir. Je coupais cours à ses débordements en éclatant de dire, mais je fus vite remis à ma place par Gandalf.
-Chuuuut ! ! ! Tu veux que l'on soit détecté par les orques.
-Désolé, je ne recommencerais plus.
Nous reprîmes notre marche silencieuse dans les ténèbres de la Moria. Nous arrivâmes bientôt devant un immense escalier que nous montions avec difficulté, car il était terriblement raide. La seule qui n'avait aucun problème pour le grimper était Elbereth qui arriva en haut 10 mn avant Gandalf. Là, se trouvait un embranchement avec 3 entrées une à droite, une autre au milieu et une troisième au centre, il murmura une phrase terrible :
-Je ne me souviens pas de cet endroit.
Nous dûmes attendre qu'il prenne une décision. Boromir discutait avec Aragorn qui fumait sa pipe, Legolas était debout et regardait les environ toujours sur ses gardes, Sam était assis près de lui. Frodon était assis sur une marche de l'escalier et Merry et Pippin discutait à voix basse :
-Sommes-nous perdu ?
-Non !
-Je pense que si.
-Chut. Gandalf réfléchit.
-Merry ?
-Quoi ?
-J'ai faim.
Moi aussi je commençais à avoir faim, et je me souvins du caramel. Depuis le temps, il devait froid. Je sorti mon sac sous les yeux d'Elbereth et sorti un gros saucisson en caramel mou. Je pris une de mes dagues, et coupa une tranche que je fractionnai en petit cube. Une bonne odeur en sorti et d'un coup, Pippin se retrouva près de moi. Je donnai à Merry et à Pippin un morceau à chacun, comme cela, ils seraient les premiers à les goûter comme promis. La tête qu'ils firent quand ils mangèrent la sucrerie prouva ma réussite. J'en donnai à chacun, ce fut un succès colossal. Tout le monde adorait, ils en voulurent tous une ressuche, ce qu'ils eurent sans problème. Mais c'était extrêmement bourratif et deux suffisaient amplement même pour les hobbits. Soudain, Frodon se retourna et regarda vers le bas de l'escalier et remonta vite voir Gandalf, et il discutèrent de Gollum l'ancien porteur qui suivait son précieux. Je discutais avec Sam et Legolas de cuisine et de nature. Soudain j'entendis Gandalf répondre à Frodon :
-Comme tous ceux qui vivent des heures si sombre, mais ce n'est pas à eux de décider. Tout ce que nous devons décider c'est que faire du temps qui nous est impartie. Il y a d'autre forces à l'œuvre dans ce monde à part la volonté du mal. Bilbon a été désigné pour trouver l'anneau et dans ce cas vous aussi avez été désigné pour le détenir. Et ça c'est plutôt encourageant.
Il pensa " n'ai-je pas déjà dit cette phrase. Non pas moi, Ainatal, il y a 500 ans. Elle l'a terminé à ma place. Elle sait plus de choses qu'elle veut bien le dire. Est-ce qu'un jour elle me racontera son histoire complète au lieu de brides de souvenir ? ".
Voyant que tout le monde attendait patiemment sa décision, il prit la voie de gauche. Et nous pûmes recommencer à avancer dans les ténèbres.
A suivre.
J'espère que cela vous a plût, que voulez vous je suis une émotive. Ouinnnnnnnnnnnnnnnnnnn y a Gandalf qui va tomber enfin pas avant le chapitre prochain.
Si vous avez aimé ou que vous voudriez voir cette fic jeté dans les flammes du Mordor, vous me le dites en reviews. Saaaaaaaaaaaaaaaaaalut.
