La tombe de Balin chapitre 15

Nous avancions dans un couloir noyé d'obscurité quand un léger courant d'air appris à Gandalf qu'il ne s'était pas trompé de chemin et que nous étions un peu au dessus des rigoles sombres et que nous devions à présent descendre pour rejoindre le pont de Khazad - Dum, pour sortir par la porte Est. Nous continuâmes donc notre chemin ne nous arrêtant que pour se restaurer et se reposer. Nous arrivâmes bientôt dans une immense salle rempli de colonnes montant à une hauteur vertigineuse. Gandalf murmura :

-Risquons nous à faire un peu de lumière. Regardez le grand royaume et la cité des nains de Cavenain.

Et il augmenta l'intensité de sa " lampe ". Tous furent estomaqué de voir la beauté de la Moria. C'était une merveille. Je ne pensais pas que les nains pouvaient être d'aussi merveilleux architectes. J'entendis Sam murmurer :

-Pour sûr que c'est artistique, y a pas d'erreur.

Nous marchâmes pendant encore 2 heures silencieusement puis comme tous commençaient à fatiguer, Gandalf décida qu'il était temps de se reposer. Et comme j'avais bien dormis, je forçais Gandalf à prendre du repos, et ce fut moi qui le houspillais sous le regard rieur des autres. Il dut se rendre et s'endormit avec les autres. J'entendis un bruit et je pus voir au loin une silhouette, ce n'était pas une silhouette d'orques ou de gobelin. Ça ressemblait à un enfant, voir un nain, en tout cas, ce n'était pas grand. Soudain, elle disparu sans bruit à part un léger murmure incompréhensible, ça devait être Gollum, il continuait à nous suivre. J'en parlerai demain à Gandalf. Je les laissais dormir longtemps jusqu'au moment où sur mon pendentif, l'arbre d'or pris le dessus sur l'arbre d'argent. Doucement je réveillais un à un les membres de la communauté au complet et sans faire de mauvaise blague (pour une fois).

Nous nous remîmes en marche, quand soudain Gimli couru vers une pièce où se trouvait un tombeau illuminé par un rayon de lumière blanche. Il s'agenouilla devant et se mit à se lamenter en langue naine. C'était une langue rude et pourtant, elle était tellement triste, car elle nous montrait la tristesse d'un peuple et d'un ami. Je regardais autour de moi et le nombre de corps étendu ça et là montrait que la bataille entre les orques et les nains avait été particulièrement meurtrière et malheureusement, les nains n'avaient pas été victorieux qui pourtant étaient de terribles guerriers. Sur le tombeau, il y avait des runes naines que Gandalf traduisit :

-Ici gît Balin, fils de Fundin, seigneur de la Moria. Il est mort c'est ce que je craignais.

Baissant les yeux sur Gimli qui pleurait la mort de son cousin, son regard tomba sur un livre tailladé par les orques tenu par le cadavre d'un nain. Il se mit à le lire :

-Ils ont pris le pont et la deuxième salle. Nous avons barricadé les portes mais cela ne les retiendra pas longtemps. Le sol tremble. Les tambours, les tambours viennent des profondeurs. Nous ne pouvons plus sortir. Une ombre s'avance dans le noir. Nous ne pouvons plus sortir. Ils arrivent.

Quand Gandalf commençait la lecture des derniers instant des nains de la Moria, je pus entendre Legolas murmurer à Aragorn :

-Il faut avancer, ne pas s'attarder ici.

Je me rapprochai des deux guerriers, j'étais tout à fait d'accord avec Legolas, s'il ne tenais qu'à moi, je serais partie depuis longtemps. De toute façon je ne serais pas rentrée dans ce cimetière souterrain. Gandalf continua à lire alors que Pippin qui tenait les affaires de l'istari reculait doucement vers un puit. Sur la margelle de celui-ci était assis le cadavre d'un nain dont une flèche sortait du corps. Et comme Pippin ne peut pas vivre sans faire au moins une connerie par jour, il tourna la flèche comme on tourne une clé dans une serrure. Mais, ce geste déséquilibra le corps et la tête du mort tomba en arrière dans le puit entraînant avec lui le reste du corps, la chaîne et le sceau accroché à celle-ci le tout dans un boucan effroyable. Qui résonna dans toute la Moria.

Le bruit me surpris et je fis un bond de 3 mètres qui me fit retomber dans les bras de Legolas. Avec un sourire gêné, je lui demandais gentiment s'il voulait bien me reposer au sol ce qu'il fit avec beaucoup de délicatesse et un énorme sourire. Mais je n'étais pas la seule à avoir sursauté. Tous se retournèrent vers l'origine du bruit pour voir Pippin grimacer à chaque fois que l'écho du bruit se faisait entendre. Gandalf s'approcha de lui et refermant le livre d'un coup sec il lui lança :

-Crétin de Touque, jetez vous dedans la prochaine fois, ça nous débarrassera de votre stupidité.

Il lui arracha ses affaires des mains. Et alors que Gandalf se retournait pour nous rejoindre, on entendit tous un bruit, ce n'était pas un écho de la chute, c'était autre chose, cela venait des profondeurs des mines. Cela recommença et nous pûmes reconnaître le son, des tambours dans les profondeurs accompagnés de cris inhumains. Legolas cria :

-Les orques ! !

De plus nous pûmes voir Dard l'épée de Frodon devenir bleue preuve de l'approche de ses délicieuses créatures qui nous inviteraient bien pour le repas, pour leurs repas. Ce qui n'était pas trop notre ambition première. Boromir se précipita vers la porte et failli se faire embrocher par deux flèches orques qui se fichèrent dans le bois. Aragorn hurla aux hobbits :

-Reculez, restez près de Gandalf.

Il jeta la torche qu'il avait dans la main et rejoignit Boromir près de l'entrée. Ils fermèrent tous les deux les battants de la porte. Et Boromir dit à Aragorn :

-Ils ont un troll des cavernes.

Et il empoigna une hallebarde ( hache avec un long manche se terminant par une pointe pour ceux qui ne savent pas ceux que c'est. fin de l'explication et revenons à notre bataille.) Il donna la première à Aragorn et pris une deuxième et à l'aide de ces armes, ils bloquèrent l'entrée. Puis ils nous rejoignirent, sortant leurs épées. Ils furent imités par toutes la communauté. Gimli se trouvait sur le tombeau de Balin et rugit :

-Qu'ils approchent, il y a encore un nain dans la Moria qui respire.

Les orques étaient arrivés devant la portes et se faisaient une joie de la transformer en charpie pour venir nous dire un petit coucou. Aragorn, Legolas et moi visions la porte de nos arcs, attendant qu'une de ces choses pointe son horrible trogne. La porte allait bientôt céder, les armes des orques faisaient des dégâts, puis j'eus l'opportunité d'envoyer un orque en enfer d'une flèche. Il y eut un hurlement de douleur, comme s'il était en train de brûler.

Legolas et Aragorn tirèrent aussi quelques traits, mais Aragorn abandonna vite son arc pour Andúril quand une nuée d'orque se jeta dans la bataille. Nous pûmes tirer encore deux flèches avant que les ennemis ne soient trop près de nous. Alors à notre tour nous abandonnèrent nos arc pour nos lames. Legolas sortit ses dagues ce que je fis aussi. Je m'en donnais à cœur joie, tranchant tous les ennemis qui se retrouvaient à ma porté.

Je bondissais dans tous les sens changeant tout le temps de tactique et de technique de combat empêchant par la même qu'un orque intelligent (je ne crois pas que ça existe mais bon, il vaut mieux prévenir que guérir) ne puisse comprendre ma façon de me battre et ainsi me contrer. Je me battais comme un véritable démon me retrouvant en peu de temps couvert du sang noir des orques, quand un orque particulièrement répugnant ma fonça dessus. Il était trop près pour mes dagues, alors je m'accroupis et lui faucha les jambes et quand il fut à terre, je lui trancha la gorge.

Le combat continuait terrible sanglant. Je me demandais comment on faisait pour ne pas être blesser ou tuer, peut-être que le nombre d'orque était un atout en fin de compte. Je me battais avec grâce et férocité, bondissant à droite et à gauche en un ballet de mort. Je ne faisais pas trop attention aux autres jusqu'au moment où j'entendis un grand bruit et une chose puante, grognante et géante se jeta sur nous. Elle reçu une flèche de Legolas dans l'épaule qui l'a mit vachement en colère. Elle tenta de broyer un pauvre hobbit qui passait par là après avoir envoyé un orque ad patres. Il n'eut que le temps de se jeter sous les jambes (beurk) du troll.

Voyant que Sam allait avoir quelques petits problèmes, Aragorn et Boromir attrapèrent la chaîne du monstre et tirent dessus alors que celui-ci tentait avec sadisme de lui écraser la tête avec son gros panard. La bête fut déséquilibré et du faire un pas en arrière pour ne pas tomber. Elle envoya sa masse aux alentours pour empêcher les deux hommes de maintenir leurs prises. Aragorn se baissa en lâchant la chaîne mais Boromir n'eut pas le temps de le faire et il fut sonné, mais encore plus quand le troll pris la chaîne et l'envoya voler dans la pièce et s'écraser contre le mur assommant au passage 2 orques qui se trouvaient sur sa trajectoire. Il se releva et vit avec horreur un orque prêt à le tuer. Boromir voyait déjà sa dernière heure arrivée quand une flèche blanche se ficha dans la poitrine de la créature. Ce qu'il vit le stupéfia, la chair de l'orque se mit à grésiller et l'orque prit feu. Il se tourna vers la direction d'où venait la flèche. Il vit Legolas en train de tirer sur les orques et sur le troll. Quant à moi, je tailladais joyeusement les orques qui croisaient ma route. Boromir ne put rester sans rien faire plus longtemps et se jeta dans la bataille.

Après Boromir, ce fut Gimli qui eut quelques démêlés avec le troll. Il lança une lance sur la grosse bébête qui la reçu dans l'épaule ce qui l'énerva un peu plus. Le troll pulvérisa le tombeau de Balin sur lequel était Gimli qui n'eut que le temps de s'enfuir, et tomba en roulant par terre. Le nain, en plus du troll, devait combattre les orques. Il en tua un d'un bon coup de hache, se baissa pour éviter un coup de lame d'un adversaire et la masse qu'il aurait du recevoir percuta un orque qui se demandera toujours pourquoi il ne s'est pas baissé. Gimli se jeta en arrière pour éviter l'attaque du troll qui atteignit un autre orque. Le troll tenta d'écraser Gimli mais il fut sauver de justesse par les flèches de Legolas qui là énervèrent franchement le troll. Il se déchaîna d'ailleurs sur l'elfe qui évita avec brios toutes ses attaques de chaîne. Qui s'enroula autour d'un poteau permettant à Legolas de passer de l'étage au dos du troll et de lui envoyer une flèche sur la tête qui ne le tua pas. Les trolls sont des épais, se sont de grosses têtes, mais il n'y a rien dedans. L'elfe n'eut que le temps de sauter à terre avant qu'une des grosses paluches de la bébête ne le choppe.

Legolas étant trop rapide pour le troll, celui-ci décida qu'il était plus facile d'attaquer les hobbits ce qu'il fit avec sadisme. Merry, Pippin et Frodon n'eurent que le temps de se jeter sur les côtés échappant de peu à une grosse masse pleins de bouts d'orques. Commença alors une partie de cache-cache entre Frodon et l'idiot…..heu……pardon du troll quoique ça change pas grand chose. Ce qui est étrange, c'est que Frodon n'était pas très chaud pour jouer avec la grosse bébête. Ce fut elle qui gagna. Elle attrapa Frodon par le pied et reçu un bon coup d'épée sur la main. Frodon se mit à hurler le nom d'Aragorn qui se jeta dans la mêlée avec une lance trouvé au hasard. Il l'enfonça dans le ventre de la bête qui en perdit sa masse. Mais il donna un coup de main à Aragorn qui appris avec joie qu'il pouvait voler, mais un mur arrêta sa nouvelle passion avec brutalité.

Le troll arracha la lance et se rua de ses 6 mètres sur un pauvre hobbit qui culminait à tout casser à 1m30. Frodon tenta de réveiller Aragorn, mais celui-ci était parti dans le royaume des songes. Il tenta de s'enfuir, mais il fut arrêté par la lance et le troll l'enfonça avec sadisme dans le flanc du hobbit. J'entendis le gémissement de douleur de Frodon, je ne pus me retourner car les orques devenaient vraiment collant. Je fis un bon en arrière, rentra mes dagues et sortis mes épées. Et que le spectacle commence après une petite séance d'entraînement. J'utilisais mes lames avec férocité et vélocité ne laissant aucune chance aux orques qui perdaient irrémédiablement la tête. Quand le dernier orque fut tombé, nous nous retrouvâmes face à un troll qui devait se sentir tout con et tout seul.

Quand Frodon avait été embroché, Merry et Pippin s'était jeté sur son dos et s'amusaient à le lacérer à grand coup d'épée. Gandalf se mit à l'attaquer avec Glamdring, Gimli avec sa hache, Legolas et moi avec nos arcs, Boromir à l'épée et Aragorn en ronflant ce qui ne donnait pas trop de résultat. Legolas et moi tirions flèches sur flèches qui atteignaient toutes leur cible. Celles de Legolas faisaient un trou, les miennes faisaient grésiller la chair du troll, qui hurlait de douleur.

Il réussit à déloger Merry de son dos et le jeta à terre. Il envoya bouler Gimli d'une pichenette et c'est à ce moment que Pippin lui enfonça son épée dans le cou lui faisant basculer la tête vers l'arrière en criant de douleur. Legolas le tua en lui envoyant une flèche dans le gosier et enfin, il s'effondra. Nous nous approchâmes de Frodon qui était toujours face contre terre. Aragorn se réveilla enfin, s'approcha de lui et le retourna croyant que le jeune hobbit était passer de vie à trépas. Sam s'avança croyant lui aussi à la mort de son meilleur ami quand il l'entendis gémir de douleur et respirer. Frodon pressa l'endroit atteint par la lance et Sam dit à tout le monde :

-Il est vivant.

-Je vais bien. Je n'ai rien. Dit-il à toute la communauté pour les rassurer.

Nous fûmes tous grandement soulagé et un peu abasourdi, j'avais complètement oublié qu'il portait une cotte de maille en mithril. Aragorn était stupéfait et le lui dit :

-Vous devriez être mort. Cette lance transpercerait un sanglier.

-Je crois que ce hobbit est bien plus solide qu'il n'y paraît. Répondit Gandalf.

Frodon écarta les pans de sa chemise montra à tous la cotte de mithril que lui avait offert son oncle. Cotte que Sam se mit à toucher pour voir si elle était bien réelle. Gimli totalement sous le charme de la cotte murmura :

-Du mithril. Vous êtes très surprenant, Monsieur Sacquet

Je repris doucement mon souffle car j'avais vécu pendant 500 ans dans la paix la plus complète et j'étais un peu rouillée. Je me rapprochais doucement de la communauté qui tira une tête de 3 mètres de long, quand ils me virent couverte de sang de la tête au pied. Gandalf réagit en premier en fonçant sur moi et limite en me criant dessus :

-AAAAAAAHHH, Ainatal, mais tu es blessée, il faut faire quelque chose et vite.

-Hein ? De quoi tu parles ? Je ne suis pas blessée, tu raconte n'importe quoi ? C'est la sénilité qui te ronge ou quoi ?

-Mais et tout ce sang ?

-C'est du sang d'orques et de gobelins, et j'aimerais te remettre en mémoire que mon sang est rouge alors que celui qui est sur moi est noir. Et puis tu devrais plutôt t'inquiéter pour le porteur au lieu de t'inquiéter pour une elfe. Pfuuuuuuuu. Une dernière chose.

-Oui ?

-Qu'est ce que tu me cache ?

-Moi ? ? ? je ne te cache rien. Me dit il avec un air innocent qui respire l'hypocrisie.

-Mais bien sûr je te crois. Tu te fout de ma gueule en plus. Marmonnais-je dans ma langue.

Soudain, nous entendîmes à nouveau des cris, des bruits de courses et les tambours qui nous prouvaient que la course était de nouveau engager et que le moment de détente était bien terminé. Nous pouvions déjà voir vers l'entrée les ombres des orques qui s'approchaient.

-Au pont de Khazad – Dum. Nous ordonna Gandalf.

A suivre