Disclamer : comme d'hab, rien n'a changé.

Elbereth, pendant la bataille du tombeau de Balin n'a pas été aussi conne que nous, et elle s'est tirée avant que les orques nous attaquent. Voili voilou.

Bonne lecture.

La chute d'un ami chapitre 16

Nous quittâmes la petite pièce et recommençâmes à courir, poursuivit par les cris des orques, suivant aveuglement Gandalf qui nous guidait dans la Moria. Maintenant que la bataille était terminé, je me rendis compte qu'Elbereth était nulle part. Je l'avais perdu. Je voulais rester pour la chercher, mais Boromir me tira par le bras et me força à suivre les autres.

Notre course désespérée ne dura pas longtemps, car elle fut stoppée par une horde d'orques plus horrible les uns que les autres et surtout plus nombreux que jamais. Nous nous serrions les uns contre les autres dos à dos pour contrer une possible attaque qui nous tuerait tous. Nous avions tous peur regardant les orques autour de nous qui nous criaient dessus. Gimli leur répondit par un cri de guerre qui ne fit rien du tout. Mais tout s'arrêta quand un puissant rugissement retenti au fond de la salle. Les orques ne disaient absolument plus rien, plus un cri.

Gandalf se tourna vers l'origine du grondement et nous purent voir une puissante lueur rouge s'avancer vers nous. Ce fut à se moment que tous les orques disparurent aussi vite qu'ils étaient venus. Si Legolas tremblait, moi j'étais proche de l'évanouissement. Puis les flash ressurgirent devant mes yeux, une bataille entre hommes, elfes et orques. Un volcan qui crache des tonnes de matières en fusion. Un démon en fer noir, l'elfe à la couronne. Ce fut les paroles de Gandalf qui me ramena sur terre.

-Un Balrog, un démon de l'ancien monde. Courez.

J'eus un peu de mal à me remettre de mes émotions et à les suivre. Je ne voyais pas clair et j'étais sujette à des éblouissements et des vertiges, manquant à chaque fois de tomber. J'atteignis enfin le bout de la pièce. Je me remis à zigzaguer, essayant de rattraper les membres de la communauté qui passaient par une petite porte qui devait nous amener au pont. Gandalf m'attendit et m'entraîna vers les autres. Dans un semi-brouillard j'entendis Gandalf dire au rôdeur :

-Guidez – les, Aragorn. Le pont est proche.

-Non. Rétorqua Aragorn mais il fut violemment poussé par Gandalf qui lui hurla :

-Faites ce que je vous dit ! les épée ne nous sont d'aucun secours ici.

Il nous entraîna vers les escaliers qui descendaient en pente raide. Mais à un endroit, l'escalier était brisé. Legolas sauta le premier, suivit par Gandalf mais les orques commencèrent à nous tirer dessus, Legolas riposta et en tua le plus possible, surtout les meilleurs archers. Boromir pris Merry et Pippin sous chaque bras et sauta de l'autre côté, mais se faisant, il abîma un peu plus l'escalier qui se brisa devant nous. Aragorn pris Sam dans les bras et le jeta de l'autre côté, il fut rattrapé par Boromir. Quand se fut le tour de Gimli, le nain cria :

-Non, personne ne lancera un nain.

Il sauta, mais un poil trop court. Il tentait de reprendre son équilibre en battant des bras, mais glissait de plus en plus et serait tomber si Legolas ne l'avait pas rattraper par la barbe. Gimli hurla :

-Pas la barbe.

Il se retrouva dans les bras de Legolas quand soudain une bonne partie de l'escalier s'effondra sous notre poids nous n'eûmes que le temps de faire un bond en arrière. L'espace entre les deux partie était à présent trop important pour que l'on puisse sauter d'un bond. Le balrog se rapprochait de plus en plus quand la voûte déjà abîmer par le temps s'effondra en partie brisant l'escalier derrière nous nous empêchant d'avancer ou de reculer. Le pilier qui soutenait cette partie d'escalier se mit à osciller d'avant en arrière et se détachant totalement de son socle, il percuta la partie opposée. Aragorn tomba dans les bras de Legolas, Sam dans ceux de Boromir Au moment de sauter, je fus prise à nouveau de flash, d'étourdissement, j'entendis Gandalf hurler :

-Ainatal, lutte contre tes visions, reprends toi Ainatal, saute !

Je réussis à sauter mais un peu tard et je réussis à me rattraper au bord de l'escalier, les pieds battant dans le vide, Aragorn et Legolas m'attrapèrent par les bras et me tirèrent rapidement vers eux. Gandalf me regardait avec inquiétude, comment savait-il que j'avais des visions, pourrait-il m'aider ? Toutes ces questions tournoyaient dans ma tête alors que j'essayais vainement de me relever. Gandalf m'aida à me relever et demanda à Legolas de m'aider à avancer. J'avais terriblement mal à la tête, depuis que cette bestiole était arrivée, les visions étaient plus violentes qu'avant et plus douloureuses. Avec l'aide de Legolas je descendais en courant l'escalier toujours aussi pentu. Puis, nous arrivâmes à une grande pièce où de grosses flammes jaillissaient de fissures dans le sol. Là je m'effondrais terrassé par une vision déstabilisante mais aussi terriblement douloureuse, j'étais au cœur de la bataille quand je sentis une lame tracer un sillon de douleur dans mon dos de l'épaule à la hanche. Je poussais un cri de douleur en tombant à genoux. Legolas me força à nouveau à me lever et à suivre les autres qui avaient un peu d'avance sur nous. Enfin la douleur disparue ainsi que les visions. Je pus à nouveau courir comme avant sans être bloquer par mes sens affaiblis. J'entendis Gandalf crier :

-Vers le pont, dépêchez - vous.

Nous courions tous, Gandalf s'arrêta pour être le dernier à partir de la salle et ne laisser personne derrière à la merci de ce démon. Il se tourna vers les flammes et le Balrog apparu dans toute son horreur. Il se mit à courir derrière nous. C'était une véritable vision d'horreur, mais heureusement le pont était proche, 3, 2, 1 mètres et ça y est les premiers membres de la communauté passent sur l'étroite passerelle qui nous amènera vers l'extérieur et la sécurité. En passant dessus, je peux voir la profondeur incalculable du gouffre, je n'aimerais vraiment pas tomber la dedans. Legolas est derrière moi, il me pousse à courir. Enfin nous sommes tous de l'autre côté. Non pas tous, Gandalf est au milieu du pont, il fait face au Balrog. D'une main il tenait son bâton et de l'autre, il tenait son épée Glamdring qui luisait froide et blanche. Gandalf hurla :

-Vous ne passerez pas.

En réponse, le Balrog étendit ses ailes noires et s'enflamma en gondant dangereusement. Gandalf lui dit :

-Je suis un serviteur du feu secret. Détenteur de la flamme d'Anor.

Il leva son bâton et la lumière devint éclatante et l'entoura totalement le cachant à nos yeux. Il cria à nouveau :

-Le feu sombre ne vous servira à rien, flamme d'Udûn.

Le Balrog tira sa grande épée maléfique et l'abattit sur Glamdring. Les deux lames s'entrechoquèrent et l'épée du Balrog vola en éclat. Gandalf lui dit :

-Repartez dans l'ombre.

Le Balrog renifla de dédain et fit un pas en avant sur le pont, il tira son grand fouet maléfique et le fit claquer vers Gandalf qui l'évita très facilement. Gandalf lui hurla :

-Vous ne passerez pas !

Il rejoignit son épée et son bâton et abattit ce dernier sur le pont qui s'écroula quand le balrog avança pour le supprimer un bonne fois pour toute. Il tomba en arrière en hurlant de rage contre Gandalf qui le regardait tomber. Alors que le magicien allait nous rejoindre pour continuer notre route, le Balrog fit claquer son fouet qui s'enroula autour de la cheville de l'istari lui faisant perdre l'équilibre. Gandalf en tombant lâcha son épée et son bâton qui tombèrent à la suite du démon. Il n'eut que le temps de se rattraper au bord du pont.

Frodon tenta de rejoindre Gandalf mais fut rattrapé par Boromir. Gandalf nous regarda et nous souffla :

-Fuyez pauvres fous.

Il tenta une nouvelle fois de se retenir, mais il glissait inexorablement vers le gouffre. Personne ne me retenait, courant à toute vitesse, je plongeais et lui rattrapa la main au moment où il lâchait prise. Mais maintenant, nous glissions tous les deux, mais je n'avais pas l'intention de le lâcher. Aragorn m'attrapa par la taille et commença à tirer pour nous ramener tous les deux. Je suppliais Gandalf :

-Gandalf, aidez-moi ! Ne me lâchez pas.

Mais sa main glissait de plus en plus et je ne le retenais que par le bouts des doigts. Il me murmura avant de lâcher :

-Vivez, ma reine.

-Gandalf. NOOOOOOOOOOOON ! ! !

Aragorn me releva et me porta hors de la Moria, mais je me débattais comme une diablesse. Mais je ne pus me libérer de l'étreinte puissante du rôdeur. Aragorn me relâcha au dehors. Je m'effondrai à terre et regardais la porte, mes larmes coulaient le long de mes joues. Soudain je sentis une langue chaude me lécher la joue. J'entourai le cou de ma petite louve et pleurai librement dans son doux pelage alors que les premières gouttes de pluie commençaient à tomber. Ces gouttes devinrent un véritable déluge. Je n'étais pas la seule à pleurer, loin de là.

Gandalf représentait énormément pour nous tous. Sam s'assis lourdement sur une pierre et pleura toutes les larmes de son cœur et de son corps, Merry et Pippin pleuraient l'un contre l'autre, Pippin allongé par terre s'en voulant pour quelque chose qui devait arriver. Legolas les regardait tous, la douleur lui broyant le cœur. Boromir tentait de retenir Gimli qui voulait retourner dans la Moria et retrouver Gandalf.

Aragorn dut reprendre le rôle de leader et de guide que possédait Gandalf avant sa chute. Il demanda à Legolas qui errait l'âme en peine :

-Legolas, relevez-les. L'elfe alla vers Merry et Pippin quand Boromir supplia à Aragorn :

-Accordez – leur un moment par pitié.

-Dés la tombé de la nuit la colline grouille d'orques. Il nous faut atteindre les bois de la Lothlórien. Allons Boromir. Répliqua Aragorn.

-Legolas, Gimli relevons les. Ajouta – t – il.

Il alla vers Sam et le releva en lui donnant une petite claque dans le dos. Il s'approcha de moi et me releva avec douceur. Puis, il partit à la recherche de Frodon pendant que Boromir, et les autres se relevaient prêt à continuer le chemin. Il vit la silhouette de Frodon qui partait vers l'est. Le pauvre hobbit voulait quitter la communauté pour ne pas perdre d'autre ami. Aragorn l'appela :

-Frodon, FRODON

Le pauvre se retourna et de ses yeux rougis par les larmes, glissa une unique larme qui portait toute la douleur du hobbit pour avoir perdu son meilleur ami, son guide, son mentor.

Nous reprîmes lentement le chemin des bois de la Lothlórien. Elbereth essayait par tous les moyens de nous dérider avec un léger succès. Il faut bien avouer qu'elle arrivait à nous tirer un pauvre sourire. Nous sommes arrivés à côté du lac du Miroir, le Kheled-zâram et nous traversâmes le Celebrant qui alimentait en eau le Bois de la Lothlórien. Aragorn avait l'air tout content de se rapprocher des bois dorés. Enfin après quelques heures de marche, limite la course, nous sommes arrivés devant les bois de la Lothlórien. Legolas couru se mettre sous les arbres. Cela faisait du bien de pouvoir marcher sous les frondaisons.

-Ne vous éloignez pas jeune hobbits. On raconte qu'une grande ensorceleuse vit dans ses bois. Une sorcière elfe. Aux terribles pouvoirs. Tous ceux qui l'ont regardé sont tombés sous son charme. Et on ne les a jamais revu. Et bien, voici un nain qu'elle n'envoûtera pas si aisément. J'ai l'œil du faucon et les oreilles du renard.

Quand j'entendis les mises en gardes de Gimli, je souris, sourire qui disparu quand je sentis une présence inconnue et potentiellement dangereuse. Je fis la même chose que la dernière fois, je disparu pour pouvoir prendre les ennemis à revers. Quand Gimli arriva à " j'ai l'œil du faucon et les oreille du renard ", je failli éclater de rire, car il n'avait pas entendu les gardes arrivés. Silencieusement, je m'approchais de la scène de l'action, voyant mes compagnons être tenu en respect par des arcs elfique. Je vis un elfe approché d'eux. C'est leur chef, cible de choix.

-Le nain respire si fort que nous aurions pu le tuer dans le noir.

Soudain, il eut une légère aspiration pas du tout naturelle qui fit se tourner tout le monde quand il eut une dague elfique plaqué contre sa gorge. Et il entendit susurré dans son oreille pointue :

-Les elfes font tant de bruit que j'aurais pu vous égorger dans le noir, vous devriez apprendre à vous déplacer silencieusement, elfe. LÂCHEZ VOS ARMES, et je ne le répèterais pas si vous ne voulez pas avoir la mort de votre chef sur la conscience.

Je m'étais laissée glissé la tête en bas le long d'une liane qui pendait. J'avais enroulé la liane autour de mes jambes et je ne risquais pas de tomber. Je me tenais donc la tête en bas, une main tenant la mâchoire de l'elfe et de l'autre, je tenais la lame qui pouvait abréger rapidement sa vie. Je le sentais trembler de rage, il tenait la vie de mes amis, mais je tenais la sienne entre mes mains. Gimli ricana visiblement ravi de mon intervention. Soudain j'entendis une voix que je n'avais pas entendu depuis 500 ans.

-Ainatal, laissez mon garde je vous prie.

-D'accord, s'il cesse de menacer mes compagnons.

Il dut recevoir un ordre de Galadriel, car il ordonna à ses hommes de baisser leurs armes. Je retirai la pression de mon poignard et remonta dans ma branche après l'avoir embrasser sur la joue.

-Merci de ne pas avoir tenter de tuer mes amis.

Je sautais prestement à terre et il se retourna rouge de colère. Ses yeux s'écarquillèrent quand il me vit. Il commença un geste étrange, c'est comme s'il allait s'agenouiller devant moi. Mais cela devait être une hallucination venant de mon cerveau épuisé par la peine, le labeur et par mes visions.

Les elfes nous entraînèrent jusqu'à la cité elfique de Caras Caradhon. Le chemin était long jusqu'à la cité mais tellement magnifique, que je ne regardais pas devant moi manquant de me cogner contre les mellyrn qui nous entouraient. Elbereth courait puis revenait aboyant comme une dingue, toute contente de revoir des elfes. Elle sautait sur les gardes leurs léchant le visage, elle s'arrêta soudain en travers de la route d'un elfe qui s'arrêta net. Elle commençait à grogner et à hérisser le poil. Je m'agenouilla à côté d'elle et lui murmura :

-Je sais, c'est Gollum, il continue à nous suivre. Mais il ne s'approchera pas de Caras Caradhon sans risquer de se faire capturer par les elfes. Tu vois tu n'as rien à craindre, nous pouvons continuer. De plus, j'ai vraiment hâte de revoir Galadriel pour la remercier pour les conseils qu'elle m'a donné. Allez viens ma belle continuons.

Nous continuâmes tranquillement notre route vers Caras Caradhon la cité de Galadriel.

A Suivre.