Le départ de la Lothlórien chapitre 18

Après la remise des présents par Celeborn et Galadriel, les elfes nous montrèrent les moyens de transports que nous allions utiliser. Des barques, très fines, elles ressemblaient à des kayak mais en plus grand. J'eus une idée un peu vicieuse qui me trotta dans la tête et qui s'installa. Je montais dans une des barques avec Merry, Pippin et Boromir. Je me mis au milieu de la barque et demanda à Boromir s'il voulait bien me passer sa rame, ce qu'il fit très gentiment. Là je fis quelque chose de bizarre, enfin pour eux, je liais les deux rame ensemble pour obtenir une belle pagaie. Les elfes me disaient de me mettre à l'autre extrémité de l'engin, mais pour ce que je voulais faire, ce n'était pas trop possible. Je poussais la barque avec la pagaie et commençai à pagayer. D'abord lentement, puis de plus en plus vite jusqu'à atteindre la vitesse de croisière d'un hors bord ( j'exagère ). La barque allait vite, très vite, trop vite pour les deux hobbits qui se mirent à couiner de peur et quant à Boromir, ses phalanges devenaient blanches à force de serrer le bord de la barque. Voyant leur peur, je décidai de faire demi tour en murmurant avec dédain :

-Peureux !

J'enfonçai ma pagaie dans l'eau, et lutta contre la vitesse de la barque. Elle fit un brusque demi-tour et Boromir eut une exclamation étouffé de peur. Je me mis à pagayer vraiment fort pour voir à quelle vitesse pouvait aller la barque. La vague d'étrave qui se forma grandit tellement qu'elle arrosa les deux hobbits cachés sous les bancs. Enfin je commençai à ralentir et accosta doucement sur le ponton en bois. Le guerrier et les 2 pygmées étaient légèrement pâles et sortirent en titubant sous mes rires. Je détachai les rames et les posèrent dans le fond de la barque et sortis à mon tour. Je m'approchais des autres, quand j'entendis Merry et Pippin se vanter de leur courage :

-C'était magnifique, on allait plus vite qu'un cheval au galop. C'était très excitant .

-Et vous avez eut peur ? demanda Legolas devant Celeborn, Galadriel et les autres elfes de la Lothlórien.

-A pas du tout ! On a pas eut peur du tout ! Répondirent – ils sans l'ombre d'une hésitation.

Je tentais désespérément de retenir mon rire mais quand ils dirent cette dernière phrase, j'éclatais franchement de rire et leur dit :

-Ah oui ! Vous n'avez pas eut peur une seule fois. Alors pourquoi poussiez vous les couinements d'une souris qu'on écrase.

-Heu ! ! !

Tout le monde éclatèrent de rire.

-Vous avez trouvé que ça allait vite, attendez qu'on soit dans les rapides, alors ça ce sera de la vitesse. On ira plus vite que le plus rapide des méaras, on volera presque.

Les 3 commencèrent à pâlir et à déglutir. J'éclatai à nouveau de rire suivi des autres.

-Je vous ai eus, hein ? Vous n'avez rien à craindre, il serai dangereux voir même suicidaire de faire ça sur un fleuve que l'on ne connaît pas, il peut être traître. De plus, chargé, la barque répondra moins bien à mes attentes. Dommage, j'aurai bien voulu faire voler une barque elfique.

Les pauvres soupirèrent de soulagement et rirent eux aussi de bon cœur. Les préparatifs furent terminer et tous commencèrent à monter dans les barques. Je pris Galadriel à part et lui demandai de me suivre. Ce qu'elle fit avec curiosité. Nous allâmes près de son miroir et je lui demandais de s'asseoir dans l'herbe. Ce que je ne vis pas, c'est que Celeborn nous suivit intriguer par ce mystère. Je dis doucement à Galadriel :

-Je ne veux pas que le temps des elfes soit révolu. Donc, il y a certaines choses que je change. Dame Galadriel pourriez vous me donner la main qui porte Nenya ?

-Comment… ? ?

-Je le sais, je vous dirais tout plus tard, quand tout sera terminé, je vous le promet. S'il vous plaît, nous n'avons pas beaucoup de temps.

Galadriel me tendit la main portant l'anneau de diamant. Je la pris dans la mienne et me concentra au maximum. Galadriel sentit une douce chaleur l'envahir mais quand elle sentit la terrible force l'envahir, elle eut peur et tenta de tout arrêter. Mais il était trop tard, car elle sentit cette force aller directement dans l'anneau. Je lui lâchai la main, et elle se releva à toute vitesse me regardant bizarrement. Je me releva en chancelant et resta devant elle attendant qu'elle parles. Elle me demanda d'une voix froide :

-Qu'avez vous fait ?

-Ce que j'ai fait à Vilya, je lui ai donné l'indépendance et je vous ai retiré la lassitude qui pesait sur votre coeur. Ainsi quand l'unique tombera, Vilya et Nenya ne tomberont pas.

-Mais il manque…

-Narya, oui je sais. C'est Gandalf qui le détenait. Et il faut que Narya refasse surface avant la fin de l'unique où il risque d'y avoir un déséquilibre dans la nature car il manquera un élément. Bon c'est pas tout ça, mais il y a les autres zouaves qui m'attendent.

Je fis demi tour et allais partir quand Celeborn me serra contre lui et m'embrassa sur le front en me disant d'une voix rauque :

-Merci, merci pour tout. J'espère que vous serez récompensé pour tout ce que vous fait.

-La récompense que j'attend, c'est de savoir que mes amis sortent de cette aventure sains et saufs. C'est tout ce que je demande. Ainsi qu'une montagne de lembas et là le monde sera parfait.

Celeborn et Galadriel éclatèrent de rire. Cette dernière s'approcha de moi et m'embrassa sur les deux joues et sur le front. Elle me remercia elle aussi, et m'offrit un autre présent, une belle cape, plus belle que celle que m'avait offert Celeborn. Je retirais l'ancienne que Celeborn pris et mis la nouvelle, et j'offris à Celeborn la cape que Lórien m'avait offert. Il était ravis de ce présent et il la mis sans attendre.

Je les saluais une dernière fois et fis tranquillement demi-tour. Je gambadais le nez en l'air quand je heurta violemment un elfe ( après le Vala, l'homme, il ne restait plus que l'elfe). Nous sommes tombés en même temps par terre, il était différent des autres elfes de la Lothlórien, car il était brun avec des beaux yeux bleu. Je me suis relevé et j'ai tendu la main pour l'aider à faire de même. En le regardant plus attentivement, je resta sans voix la main tendu.

Aucun de nous ne fit le moindre mouvement. Je le regardai et lui regardait ma main. C'était l'elfe de mon rêve sauf qu'il ne portait pas de couronne, il était vivant alors il n'était pas issu de mon imagination et il était trop beau. Il leva les yeux vers moi, il eut l'air de me reconnaître et ses yeux se remplir de larmes. Comment peut – il me reconnaître, alors que je ne l'ai jamais vu. Je lui demanda doucement :

-Puis-je vous poser une question ?

Il me répondit avec une voix chaude et tellement envoûtante que je pourrais rester des heures à l'écouter :

-Mais bien sûr. Qu'elle est votre question ?

-Qui êtes-vous ? Comment ce fait il que vous me connaissiez alors que je ne vous ai jamais vu ?

Il eut une expression où se mélangeait la douleur, et la tristesse. Mais il voyait bien au fond de mon regard que je ne lui mentais pas, que je ne l'avais jamais vu. Soudain j'entendis les membres de la communauté m'appeler, je tournai la tête pour leur répondre et quand je me retournai vers l'elfe, il avait disparu et à sa place se trouvait un pendentif en argent représentant un chat. Il me l'avait donné, il était trop gentil et en plus timide. Je commençais à fondre pour un type qui n'avait ouvert la bouche que 5 secondes maxi. Mais que voulez vous, l'amour est aveugle et rend idiot. Je passai la chaîne autour de mon cou et reparti vers mes compagnons, embrassant le chat et le chauffant au creux de ma main. Je ne vis pas cet elfe me regarder partir avec les autres, une expression de bonheur intense mêlé de tristesseet de douleur sur le visage.

Nous avons salué une dernière fois les elfes et leur souverains, et nous sommes allé sur l'Anduin. J'entendais Gimli parler du cadeau que Galadriel lui avait donné, 3 cheveux. Il était beaucoup plus sensible qu'il n'en avait l'air. Je pagayais tranquillement discutant avec mes compagnons et regardant Elbereth qui tentait de laper l'eau du fleuve. Et je profitais du paysage qui s'étendait autour de nous. Je ne faisais pas trop attention à se que je ressentais jusqu'au moment où un avertissement très fort d'un danger proche me tira la sonnette d'alarme. La nuit était tombé et le courant était devenu plus fort quand les premières flèches des orques postés sur les berges de l'Anduin nous frappèrent. La première toucha Frodon, mais celui ci protégé par sa cotte de maille ne fut pas blesser. Je demandais à Merry de pagayer à ma place, et je commença à riposter contre les orques. Aragorn pris la décision de se rapprocher de la rive occidental pour nous protéger des flèches ennemies. Soudain, une ombre noir traversa le ciel, effaçant toute lumière à son approche. Je regardais Legolas et lui dis :

-Le premier qui touche la bestiole a gagné. D'accord ?

-D'accord !

Nous avons bandé nos arcs en même temps et les deux flèches volèrent vers le truc, un nazgúl je pense, et il s'effondra vers la rive orientale. Je recommençais à jurer comme un charretier sous les regards outrés de la communauté :

-Et BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP et BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP, BIP,BIP ( ouvrons une parenthèse ( mon langage ayant déraillé un peu trop, je préfère censurer certaines paroles qui pourrais choquer les oreilles sensibles) fin de la parenthèse). On ne va pas savoir qui a gagné. Et merde.

Le ciel fut de nouveau pur, un tumulte de nombreuses voix qui juraient et se lamentaient s'élevait au loin. Puis ce fut le silence. Aucune flèche, aucun cri ne vinrent plus de l'est cette nuit là. Nous installâmes le camp dans une petite anse où nous pûmes nous reposer. Pendant cette pose, Legolas et moi, on était en train de se chamailler pour savoir la quelle des flèches avait touché le nazgúl. De guerre lasse, Gimli trancha avec une égalité parfaite. Cependant, entre Aragorn et Boromir, se fut aussi l'engueulade, le gondorien voulait aller à Minas Tirith et le rôdeur ne voulait pas en entendre parler. Enfin le soleil se leva et nous pûmes continuer notre voyage.

Après plusieurs jours de voyage, nous sommes arrivés aux piliers des rois, l'Argonath, les immenses statues d'Anárion et d'Isildur. J'avais changé de barque parce que Frodon voulait que je sois près de lui. Quand je vis les deux statues, je dis quelque chose de vraiment con, mais plus con que cela tu meurs :

-Wah, j'avais les mêmes dans ma chambre, mais c'est vrai que c'est vachement mieux de les voir en grand…

-Comment ? ? ! ! M'interrompit Aragorn totalement sidéré.

Oups la gaffe, je ne voulais pas parler mais penser. Bon faut rattraper le coup là.

-Heu ! je voulais dire que s'il y avait la possibilité de les faire en modèles réduits, j'aimerais bien les avoir dans ma chambre. Dis-je avec un sourire de faux jeton.

-Hum, bien sûr. Je voyais bien qu'il ne me croyait pas du tout. Alors je tentais le tout pour le tout et tenta de faire dévier la conversation sur autre chose.

-Ce sont les chutes du Rauros que l'on entend là bas, non ?

-Vous entendez les chutes, mais pourtant nous sommes à une journée des chutes.

-Dieu du ciel ! ! ! Je n'imagine même pas le boucan quand nous arriverons près des chutes, je crois que je vais devenir sourde comme un pot.

-Quelle est cette expression ?

-Oh, chez moi, Eru, nous l'appelions tout simplement dieu et nous ne savions pas s'il existait et nous ne savions même pas qu'il s'appelait Eru.

-Ah d'accord.

Le trajet continua jusqu'à Tol Brandir, je regrettais de n'être pas rester avec Boromir, Merry, Pippin et Elbereth, car on s'amusait bien en écoutant les bourdes et les pitreries de Pippin.

A suivre.