A la chasse aux zorques, zorques, zorques chapitre 20

La course continuait longue et fatigante ne nous arrêtant que rarement sauf pour satisfaire certains besoins naturels. Mais sinon à part ses arrêts pipi, la course continuait. Legolas, Aragorn et Elbereth menaient la course et quand à Gimli, Boromir et moi, nous sommes en arrière garde. Gimli passait son temps à rouspéter et à se plaindre. Boromir lui était derrière Gimli à cause de son bouclier. Il nous ralentissait énormément, on perdait du temps à cause de ce bout de bois. Je regrettais de l'avoir sauvé, car on risquait de perdre la piste des orques. J'en eus assez et je me tournais vers lui et lui lançais :

-Boromir, débarrassez-vous de ce p de bouclier de m. Même Gimli vous dépasse, vous ruinez la réputation de vitesse et d'endurance des humains du Gondor.

-NON ! !

-Mais ce qu'il est obstiné. Dis-je en soupirant d'agacement.

J'entendis devant les rire d'Aragorn, de Legolas et de Gimli qui m'avaient entendu crier sur l'homme du Gondor. Au bout de 3 jours de course, Aragorn tenta de repérer les orques grâce aux vibrations de leur pas lourds

-Ils ont forcé l'allure. ils ont dû flairer notre présence. Vite ! !

-Allez vous trois ! dis Legolas.

Gimli et Boromir avaient du mal à suivre. J'entendis Gimli protester :

-3 jours et 3 nuits de poursuite sans manger ni se reposer et aucun signe de notre gibier. Alors que peut bien raconter un rocher.

-Vous avez raison maître nain. Répondit Boromir totalement épuisé.

-Si vous vous débarrassiez de votre bouclier, vous seriez plus rapide et je pourrais rester devant au lieu de tenir l'arrière garde.

-Non, je ne laisserais pas mon bouclier, il vient de mon père. Il a beaucoup de valeur.

Je voyait bien que les deux derniers étaient épuisés, j'accélérais tranquillement et me mis à la hauteur d'Aragorn sans avoir l'air fatiguer. Et lui dit :

-C'est marrant de courir dans les collines comme ça. Mais quand on sera devant les orques, on sera trop épuisé pour les attaquer. Nous devons prendre un peu de repos. Quelques heures suffirons amplement.

-Mais Merry et Pippin, vous les oubliez.

-Non, je ne les oublies pas, mais on ne servira pas à grand chose si on se fait tuer en quelques secondes trop fatiguer pour se battre. Vous ne croyez pas Aragorn ?

-Vous avez raison. Nous allons prendre un peu de repos. Dit-il pour les autres.

Legolas me regarda bizarrement, quant à Boromir et Gimli, ils s'effondrèrent par terre, épuisés par la course. Nous avons pris donc un repos bien mérité. Je m'approchai doucement de Boromir qui avait tendance à me regarder avec méfiance. Je m'assis près de lui et lui demanda pardon pour lui avoir hurler dessus. Il me pardonna rapidement, mais sentit que j'en avais pas fini avec lui, car j'avais déjà utilisé cette tactique contre Haldir. Je regardai son bouclier et lui demanda gentiment :

-Puis-je voir votre bouclier, il est vraiment magnifique. Je comprend pourquoi vous êtes fier de cet objet. Et cela me désole de faire…ça.

Sous ses yeux horrifiés, je brisais le bouclier contre une pierre tranchante qui le transforma en un petit tas de copeaux de bois. Il me regarda méchamment prêt à me sauter dessus, mais je lui clouais le bec en lui disant d'une voix froide :

-Maintenant, vous arrêterez de nous ralentir, car le temps joue contre nous. Que pensez vous qu'il fera quand il aura les petits et qu'il comprendra que l'anneau n'est pas en leur possession. Je ne veux même pas imaginer ce qui leur fera subir.

-Pardon. Répondit-il d'une petite voix, il aimait beaucoup les hobbits et les savoir en danger lui faisait peur, comme si il risquait de perdre ses frères.

-Vous avez raison, nous devons forcer l'allure et rattraper notre retard. Cette pause à quand même été bienfaisante. Dit Aragorn avec un sourire.

Il se demandait ce que j'avais en tête quand j'avais demandé un repos. Et maintenant, il était fixé, je ne faisais jamais rien sans avoir une idée derrière la tête. Il commençait à me comprendre, comme me comprenait Gandalf. Et il savait aussi, que j'étais plus fragile que j'en avais l'air. Nous avons repris notre course et cette fois ci, ce fut Gimli qui nous ralentissait, mais moins que Boromir qui se trouvait derrière Legolas. Elbereth, elle se trouvait près du rôdeur et suivait la piste, quand elle découvrit une feuille de la Lothlórien par terre. Aragorn s'arrêta, prit la broche dans la main et murmura :

-Non sans raison tombe les feuilles de la Lórien.

-Ils sont peut-être en vie. Répondit Legolas.

-Ce serait merveilleux. Haleta Boromir.

-Et ils ont moins d'un jour d'avance. Répliqua Aragorn.

Il caressa la tête de la jeune louve et repris la course pour retrouver nos amis. Boromir et moi les suivions de près, mais pas Gimli qui rata un rocher et se croûta par terre en gémissant de douleur. Il roula par terre et Legolas lui lança :

-Plus vite Gimli ! Nous gagnons du terrain. Ce à quoi Gimli répondit :

-Les longues distances m'épuisent. Nous les nains sommes des sprinter, redoutables sur les courtes distances.

Nous continuions à courir quand nous arrivâmes devant les plaines du Rohan.

-Le Rohan, pays des seigneurs des chevaux. Dit Aragorn d'un ton respectueux.

-Quelque chose d'étrange est à l'œuvre ici. Une force maléfique donne des ailes à ses créatures et se dresse contre nous. Dit il en observant le paysage d'un air songeur. Puis il cria à Legolas : Legolas que voit vos yeux d'elfe.

-Les traces dévient au Nord Est. Ils conduisent les hobbits en Isengard.

-Saroumane. AINATAL ! ! !

-Oui ?

-Que voyez vous ?

-Ben la même chose que Legolas, sauf que les tête de cône sont vraiment moches, vraiment cons et qu'ils portent Merry et Pippin sur leurs dos.

-Sont-il en vie ?

-Ça, je n'en sais rien, je ne les vois pas bouger. Désolé.

Legolas s'approcha de moi et me dit :

-Tu as vu tout cela, tu as une meilleure vue que les elfes.

-Ben en fait, j'ai une moins bonne vue que Mel, lui il pourrait te dire si les hobbits sont en vie. Mais je ne comprend vraiment pas pourquoi Aragorn trouve ce pays beau. Moi je le trouve caillouteux et y a pas assez de fleurs, ni de plantes. Je préfères vraiment les jardins de Lórien, ça c'est beau. De toute façon, il s'extasie devant un caillou, un peu plus et on les mariait. S'il continue comme cela, Arwen va se dire que les cailloux lui font de la concurrence, c'est peut-être pour cela qu'il aime ce pays.

Je vis derrière moi une ombre s'avancer doucement, je piqua un sprint poursuivit par Aragorn qui n'avait pas du tout apprécier ma remarque. J'éclata de rire en courant suivit par une Elbereth toute heureuse, et par toute la bande. La chasse se poursuivait mais un peu plus joyeuse. La course continuait inlassablement rythmé par Gimli qui murmurait " il faut respirer, c'est la clé. Respirer ". Legolas dit en regardant vers les orques :

-Ils courent comme si les fouets de leur maître était à leur trousse.

Le soleil se couchait, mais nous continuions à courir, la fatigue commençait à faire son œuvre et je ne savais pas dormir les yeux ouverts comme les elfes, mes sommeils elfiques se faisaient les yeux fermés comme dans le temps de mon humanité. Mais je savais que nous avions eut notre pause et qu'on en n'aurait pas d'autre avant longtemps, donc je devais prendre mon mal en patience et qu'est ce que 12 heures à courir sans s'arrêter, c'est rien. Sauf que j'avais failli me vautrer 3 fois et que mon vocabulaire avait encore une fois dérailler sous les ricanements de Boromir qui m'en voulait encore pour le bouclier. La nuit passa monotone à courir sous la lumière des étoiles et de la lune. En courant je chantonnais une chanson que j'aimais " hijo de la luna " :

-Idiot qui ne comprend pas
La légende qui comme ça
Dit qu'une gitane
Implora la Lune
Jusqu'au lever du jour
Pleurant elle demandait
Un gitan qui voudrait
L'épouser par amour

Tu auras ton homme, femme brune,
Du ciel répondit la pleine Lune,
Mais il faut me donner
Ton enfant le premier
Dès qu'il te sera né
Celle qui pour un homme
Son enfant immole,
Bien peu l'aurait aimé.

{Refrain:}
Lune tu veux être mère
Tu ne trouves pas l'amour
Qui exauce ta prière
Dis moi Lune d'argent
Toi qui n'as pas de bras
Comment bercer l'enfant
Hijo de la luna.

D'un gitan cannelle
Naquit l'enfant
Tout comme l'hermine,
Il était blanc,
Ses prunelles grises
Pas couleur olive
Fils albinos de Lune
Maudit sois tu, bâtard!
T'es le fils d'un gadjo
T'es le fils d'un blafard.

{Refrain}

Le gitan se croyant déshonoré
Couteau en main sa femme alla trouver,
L'enfant n'est pas de moi,
Tu m'as trompé, je vois!
A mort il la blessa
Et l'enfant dans ses bras
La colline il monta,
Là haut l'abandonna...

{Refrain}

Et les soirs où l'enfant joue et sourit,
de joie aussi la Lune s'arrondit
Et lorsque l'enfant pleure
Elle décroît pour lui faire
Un berceau de lumière

J'avais chantonné en elfique mais certains mots étaient resté dans ma langue et Legolas se mit à mon niveau pour me poser des questions :

-Ainatal ?

-Oui ?

-Pourquoi dis tu la lune, c'est le lune ?

-Chez moi, c'est la lune et le soleil, alors on a des difficultés à changer ces choses là.

-Ah d'accord ! Et Iro dé la louna, ça veut dire quoi ?

-Ça veut dire fils de la lune en espagnol.

-Espagnol ?

-Demandes à Galmir, Amroth et Elwë, ils se feront une joie de te répondre.

Le soleil se leva enfin, et Legolas dit une phrase bien stupide qui m'énerva :

-Une soleil rouge se lève, beaucoup de sang a du couler cette nuit.

-Si c'était pour sortir une ânerie pareille, tu aurais pu la fermer. Répliquais - je franchement énerver, je n'avait pas dormis depuis une semaine au moins et j'étais assez fatigué.

J'entendis Gimli et Boromir rire de ma répartie. La journée continua assez lassante puis Aragorn s'arrêta pour scruter le sol et trouver des traces d'orques. Quand soudain, nous avons entendu un hennissement de cheval derrière nous. On se regarda rapidement et d'un commun accord, on fonça se cacher derrière des rochers, le dernier à se planquer fut Gimli, comme d'habitude. Le grondement était de plus en plus fort et nous avons pus voir passer devant nous une centaine de cavaliers. Aragorn se leva, et sorti du couvert des rochers, suivi de Gimli, Boromir et Legolas. Je voulais pouvoir réagir en cas de danger, et les prendre par surprise. Aragorn se mit à hurler :

-Cavaliers du Rohan. Quelles nouvelles des hommes de la marche.

Le cavalier de tête leva la lance vers le ciel et les cavaliers firent un magnifique mouvement de rotation et firent demi tour pour entourer mes amis d'un cercle de plus en plus restreint. Je pris la décision de les prendre à revers, mais un cavalier me chopa par le col et m'amena vers les autres les pieds dans le vide. Il me jeta vers mes amis avec répugnance. Je fis un magnifique rétablissement et me retrouva à nouveau sur mes pieds, prouvant ainsi mon appartenance à la race des elfes. Un cavalier s'avança et nous dit d'un ton orgueilleux :

-Que font 2 elfes, 2 hommes et 1 nain dans le Riddermark ? Répondez ?

-On partait à la cueillette des pâquerettes, vous voulez nous rejoindre et avoir l'air encore plus ridicule, espèce de mffffff. Aragorn venait de plaquer sa main sur ma bouche pour empêcher les flots d'insultes sortir de ma délicate bouche (hahahaha). Mais le cavalier avait vraiment envie de me faire la peau, ce sentiment étant partagé. Gimli lui dit :

-Donnez moi votre nom dresseur de chevaux et je vous donnerais le mien.

Là, se fut la parole de trop et le cavalier descendit de cheval. Il s'approcha de Gimli et Aragorn posa la main sur l'épaule du nain comme pour le protéger. Le nain regardait l'homme qui s'approchait, avec insolence pour lui montrer qu'il n'avait pas peur de lui. L'homme se mit en face de lui et lui dit :

-Je vous couperais volontiers la tête nain, si elle sortait un peu plus du sol.

Legolas vif comme l'éclair sortit une flèche l'encocha, menaça l'homme avec, en lui disant d'un ton méprisant :

-Vous seriez mort au moindre geste.

Les lances des cavaliers se pointèrent immédiatement sur nous, Boromir et moi étions prêt à vendre chèrement notre peau, quant à Elbereth, elle se collait à nos jambes espérant que les hommes ne la remarquent pas. Aragorn abaissa l'arc de Legolas en signe de bonne foi. Et se présenta :

-Je suis Aragorn fils d'Arathorn. Voici Boromir fils de Denethor et Gimli fils de Gloïn, Legolas du royaume sylvestre, et Ainatal de…

-Valinor. Répondis-je. En effet, j'étais May de Phoenix mais Ainatal de Valinor.

Aragorn continua :

-Nous sommes les amis du Rohan et de Théoden votre roi. Cette phrase du faire changer d'avis l'homme car il dit en retirant son casque :

-Théoden ne reconnaît plus ses amis de ses ennemis. Pas même les siens.

Les hommes abaissèrent les lances qu'ils pointaient sur nous et se mirent au repos. Et l'homme continua :

-Saroumane a empoisonné l'esprit du roi et a revendiqué la suzeraineté de ces terres. Mes cavaliers sont loyaux au Rohan. Et pour cela nous avons été bannis. Le magicien blanc est rusé. Il va et viens à ce que l'on dit, vieillard enveloppé d'un manteau à capuchon. Et ses espions se faufilent partout à travers nos filets.

Aragorn répliqua :

-Nous ne sommes pas des espions. Nous pourchassons un groupes d'Uruk-haï en direction de l'ouest. Ils ont emmené captif 2 de nos amis.

-Les Uruks ont été détruits. Nous les avons massacrés pendant la nuit. Répliqua le cavalier.

-Mais il y avait 2 hobbits. Avez-vous vu 2 hobbits avec eux. Cria Gimli. Voyant l'incompréhension du cavalier, Aragorn les décrivit :

-Ils seraient petits, des enfants à vos yeux.

-Il n'y a pas de survivants. Nous avons empilé les carcasses et les avons brûlé. Au loin, nous pouvions apercevoir un nuage noir. Boromir était trop choqué pour réagir, et Elbereth tentait par tous les moyens de le réconforter. Aragorn baissa les yeux, et Gimli murmura :

-Morts !

-Je suis désolé. Répondit sincèrement le cavalier qui regardait Gimli se faire consoler par Legolas et Boromir par Elbereth et moi. Il siffla en appelant : " Hazufeld, Arod ". Et deux chevaux l'un blanc et l'autre marron s'avancèrent. Il ajouta : Puissent ces chevaux vous apporter meilleur fortune qu'à leur premier maître. Adieu.

Boromir lui demanda :

-Vous n'auriez pas un autre cheval, car 5 sur 2 chevaux, ce sera un peu dur.

-Malheureusement non.

-Qui te dis que je n'ai pas de cheval ? Paysan ! Répondis-je à Boromir. Je me tournais vers les cavaliers et leur demandais-je : " pourriez vous vous écartez un peu je vous pris que je puisses vous montrer la merveille des merveilles. "

Ils s'écartèrent et je me plaçais sur la colline et me mis à pousser des sifflement vraiment très strident qui faisait vraiment mal aux oreilles. Legolas les mains sur les oreilles s'approcha pour me demander d'arrêter quand il entendit un grondement, et un hennissement aussi strident que mon sifflement. Tout ce qu'ils virent fut un éclair blanc et quand ils regardèrent vers moi, j'avais disparu. Je fis faire demi-tour à Ithil et m'approcha des cavaliers qui bavaient sur mon cheval, le plus beau cheval depuis la création des chevaux. Ils avaient le même regard que Círdan avec le Solaris. Leur chef s'approcha d'Ithil et lui caressa les naseaux. Il me regarda et me dit :

-Je n'ai jamais vu son égal sur la terre du milieu, c'est un magnifique méaras.

-Ce n'est pas un méaras, c'est pour cela qu'il n'a pas d'égal sur la terre du milieu, c'est un esprit du vent de Valinor.

-Vous venez vraiment de Valinor ? Est ce aussi beau que le disent les légendes ?

-Ah, vous ne pouvez pas savoir à quel point c'est magnifique surtout depuis…. Je m'arrêta avant d'avouer la renaissance des deux arbres. C'est con, mais je ne voulais pas qu'on le sache.

-Depuis quoi ?

-Rien d'important. J'entendis Elbereth chantonner, " menteuse, menteuse, menteuse "

Il nous souris une dernière fois, monta sur son cheval et nous dit :

-Cherchez vos amis. Mais n'ayez pas trop d'espoir. c'est peine perdu sur ses terres. Puis il cria à ses hommes : " vers le nord ". Et toute la troupe le suivi dans la direction annoncée.

Nous sommes partis donc mais cette fois ci à cheval pour retrouver la trace de nos petits amis.

A suivre.