La forêt de Fangorn chapitre 21
L'endroit de la bataille était beaucoup plus éloigné qu'on ne le pensait. Et nous étions 5 pour 3 chevaux. Aragorn était sur Arod avec Gimli, et Legolas sur Hazufeld avec Boromir. Mais même sans bouclier, le gondorien était lourd et massif et la pauvre bête avait des difficulté à courir. Je demandais donc à Ithil de ralentir, et je me mis à leur niveau. Je demandais à Legolas s'il voulait monter en croupe derrière moi. Il accepta volontiers, et je murmurais à l'oreille d'Ithil :
-Noro lim, Ithil.
L'étalon ne se fit pas prier et partis ventre à terre. Nous sommes arrivés avec 10 mn d'avance sur les autres. L'étalon s'arrêta à 30 mètre du charnier tellement l'odeur était forte. C'était une véritable infection, je suffoquais à cause de l'odeur. Elle était si forte, que je n'arrivais pas à reprendre mon souffle, et je dus fuir vers la forêt pour respirer les effluves forestières. En effet, après 10 000 ans d'entraînement, mes sens étaient terriblement développés et ils venaient pour la première fois se retourner contre moi.
Quand les autres arrivèrent, ils virent Legolas mais pas moi. L'elfe leur expliqua ce qui m'arrivait et tous rire de bon cœur sur le moment. Puis la raison fonctionnant, ils se posèrent des questions quant à ma capacité à contrôler mes sens. Ils pensaient que cela pouvaient recommencer et dans une situation plus critique, les effets seraient catastrophique. Gimli fouillait dans le barbecue et trouva une des ceintures qu'avait les hobbits. Gimli leur montra la ceinture en disant :
-C'est une de leurs ceintures.
Legolas se mit à prier pour les âmes des deux hobbits et Boromir s'effondra en pleurs, ce qu'il avait craint c'était réalisé, nos deux amis étaient morts. Quant à Aragorn, il donna un grand coup de pied dans un casque et tomba à genou en hurlant de peine et de colère d'avoir échoué si près de leur but. Gimli ajouta :
-On les a abandonné.
En regardant par terre, Aragorn découvrit les traces des hobbits et se mit à le suivre en expliquant ce qu'elles lui disaient aux autres qui avaient commencé à le suivre :
-Un hobbit était allongé ici, et l'autre là. Ils ont rampé. Leurs mains étaient ligotées. Leurs liens ont été coupés. Ils ont couru par ici. Ils étaient suivi. Les traces s'éloignent du combat, et vont vers la forêt de Fangorn.
-Fangorn, quelle folie les a conduit là.
Nous nous sommes regardé, puis nous avons pris la décision d'entrer dans la forêt. Je les suivis tranquillement. Je rentrais dans une forêt et j'arrivais dans un…..jardin ! ! ! Mais qu'est ce que c'est que ce bins. J'ai un léger problème là, et où sont les autres. Je regarde à droite et à gauche, aucune trace de mes 4 amis, mais je ne suis pas seule, il y a des elfes partout. Ils me saluent avec respect et avec joie. Je marche doucement mais j'entends le froufrou d'une robe. Je baisse les yeux vers le sol et je vois une magnifique robe blanche, encore plus belle que celle que m'a offert Elwë et je heurte…. un arbre sous les rires d'Aragorn, de Gimli, de Boromir et de Legolas. Gimli découvrit des gouttes de sang noir sur des feuilles, il les goutta et les recracha immédiatement en murmurant :
-Du sang d'orque.
Nous avons continué notre route en suivant un petit ruisseau qui nous amena vers des traces étranges qu'Aragorn qualifia d'étrange trace. Quand à Gimli, il nous dit :
-Je sens que l'air est lourd ici
-Cette forêt est vieille, très vieille. Pleine de souvenirs, et de colère. Les arbres se parlent entre eux. Dit il. Et en se retournant, il put voir Gimli avec la hache haute. Aragorn murmura au nain :
-Gimli, abaissez votre hache.
Quand le nain fit ce que le rôdeur lui avait demander, les arbres se calmèrent. Legolas rajouta :
-Ils ont des sentiments, mon ami. Et cela grâce aux elfes. Ils ont réveillé les arbres et leur ont appris à parler.
-Des arbres qui parlent ? Pfuu ! Les arbres de quoi est – ce que ça parles, hein ? A part de la consistance des crottes d'écureuil.
A ce moment, Legolas dit à Aragorn en elfique :
-Il y a quelque chose là-bas.
-Que voyez vous ? Questionna Aragorn dans la même langue.
-Le magicien blanc approche.
Il fit des mouvements de la tête pour nous prévenir de l'arrivé du magicien blanc et son emplacement. Nous commencions à regarder derrière nous du coin de l'œil, en écoutant les conseils d'Aragorn :
-Ne le laissons pas parler. Il nous jetterait un mauvais sort. Il faut faire vite.
Nous nous retournâmes d'un bond, Boromir et Aragorn sortir leurs épées, Gimli lançant une de ses haches de jet, et Legolas et moi tirions une flèche. La lumière émanant du magicien blanc était terriblement éclatante, nous éblouissant tous. D'un seul coup de bâton, il pulvérisa la hache de Gimli, puis ensuite il envoya valdinguer les flèches qu'on avait tiré et enfin fit chauffer les lames d'Aragorn et de Boromir jusqu'à ce qu'ils les lâchent. Et tout cela fut fait en quelques secondes. Nous nous retrouvions donc dans une situation peu enviable, où nous avions perdu la possibilité de battre le magicien. Le magicien parla :
-Vous êtes sur les traces de deux jeunes hobbits.
-Où sont ils ? Ordonna Aragorn.
-Ils sont passé par ici, avant hier. Répondit il. Je ne pus me retenir et lançais :
-Ils repasseront par là. Chantonnais - je en riant récoltant par la même un coup de coude de la part de Boromir.
-Ils ont fait une rencontre à laquelle ils ne s'attendaient pas. Dit le magicien.
-Est ce que cela vous rassure ? Rajouta t il.
-Heuu, non, pas vraiment. Dis je tranquillement. Et je reçu cette fois ci un coup de coude de la part de Legolas.
-Qui êtes vous ? Montrez vous ? Ordonna à nouveau Aragorn.
Le magicien fit baisser l'intensité de la lumière et nous vîmes apparaître devant nos yeux Gandalf. Les larmes commençaient à couler le long de mes joues, traçant un chemin claire sur mes joues sales, SALES ! ! ! Il va vraiment falloir que je prennes un bon bain. Je m'écartais un peu, je ne reconnaissais pas mon ancien ami, il était totalement différent. Il était redevenue le maia qu'il avait été sur Valinor. Un être supérieur à moi. Le temps du tutoiement était donc terminé, je ne pourrais plus m'amuser avec lui. Ce constat me fis encore plus mal, car cela voulait dire que je l'avais perdu définitivement. Je baissais la tête en signe de respect et ne pus voir son expression de grand – père gâteau quand Aragorn souffla :
-Mais cela ne se peut. Pendant que Boromir, Gimli et Legolas pliait le genou devant lui.
-Pardonnez – moi ? S'excusa Legolas l'air vraiment désolé. Je vous ai pris pour Saroumane.
-Je suis Saroumane. Ou bien Saroumane tel qu'il aurait dû être. Répondit Gandalf avec douceur.
-Vous êtes tombé. Rajouta Aragorn avec un air de stupéfaction douloureuse.
-A travers le feu et l'eau. Répondit Gandalf, et il se mit à nous raconter son combat contre le Balrog de Morgoth, et sa renaissance.
-Gandalf. L'appela Aragorn.
-Gandalf. Oui… C'est ainsi que l'on m'appelait. Gandalf le gris. C'était mon nom.
-Gandalf. Dit Gimli en pleurant presque de joie.
-Je suis Gandalf le blanc. Et je reviens vers vous en ce moment décisif.
A ces mots, Elbereth sauta sur Gandalf et se mit à le lécher pendant 5 mn, empêchant les autres de l'approcher. Quand enfin elle eut fini ses effusions, je m'approchais de lui tout doucement avec tout le respect du à son rang. Je le nommais comme on le nommait avant dans l'Ouest :
-Bonjours Ólorin, C'est un réel plaisir de vous revoir.
J'avais parlé d'une voix un peu distante, totalement différente de celle que j'utilisais d'habitude. J'avais en plus recommencé à le vouvoyer, ce que je n'avais pas fait depuis notre aventure il y a de cela 500 ans. Il s'approcha doucement, me prit dans les bras me serra fort en m'embrassant sur le front. C'était la première fois qu'il se permettait une telle familiarité avec moi. Il me dit d'une voix douce :
-Je suis Gandalf le blanc, mais pour toi, je serais toujours l'ami que tu t'ai faite il y a 500 ans sur la route de Valinor. Ainatal. Tu m'as terriblement manqué.
Des larmes commencèrent à couler, mais il les arrêta et me serra à nouveau contre lui comme un grand père serre ses petits enfants. Nous fîmes demi-tour et marchèrent pour sortir de la forêt. Gandalf nous parlait, nous expliquait où nous allions aller plus tard :
-Une étape de votre voyage est terminé, une autre commence. Le Rohan est en guerre. Nous devons aller à Edoras à grande allure.
-Edoras ? C'est pas tout à côté. S'exclama Gimli d'un ton bourru.
-Nous savons qu'il y a la guerre au Rohan et que le roi va mal.
-Oui et il ne sera pas aisé de le guérir.
-Alors on a couru tout le long du chemin pour rien ?
-Faut le croire, Gimli. Dit - je en cœur avec Boromir.
-Allons – nous laisser ces pauvres hobbits ici dans cette horrible, sombre et humide endroit infester d'arbres… Il se tut brusquement, effrayé par les grondement des arbres tout autour de lui. Et rajouta d'une petite voix : Je veux dire, cette charmante, très charmante forêt ?
Les arbres furent calmés par sa phrase. Il faut toujours caresser un arbre dans le sens du poil…heu…de l'écorce. Gandalf s'arrêta et dit à Gimli en se retournant :
-Ce fut plus qu'un simple hasard qui amena Merry et Pippin à Fangorn. Un grand pouvoir est endormi ici depuis de longues années. L'arrivée de Merry et Pippin sera un peu comme la chute de petites pierres qui déclenches une avalanche dans les montagnes. Dit Gandalf avec sérieux.
-Il est point sur lequel vous n'avez pas changé, cher ami. Rétorqua Aragorn.
-Hhmmm ? Demanda Gandalf
-Vous parlez toujours par énigmes. Chuchota le rôdeur.
-Hehehe ! ! ! Ricana Gandalf. Il rajouta : Une chose est sur le point de se produire qui n'est pas arrivée depuis les jours anciens. Les Ents vont se réveiller…et découvrir qu'ils sont forts.
-Forts ? S'exclama Gimli. C'est bien. Rajouta – t il avec un demi – sourire plutôt jaune pour amadouer les arbres autour de lui.
-Arrêtez de geindre, Maître nain. Dit Gandalf d'une voix forte. Il fit demi – tour et repartit suivi de la petite troupe. Il ajouta pour tout le monde : Merry et Pippin sont en sécurité. En fait, ils le sont bien plus que vous n'allez l'être.
-Ce nouveau Gandalf est bien plus bougon que l'ancien. Grogna Gimli, en nous suivant.
Quand nous fûmes sorti de la forêt, les bonnes émanations des orques cramés, chatouillèrent mes délicates narines. Gandalf se mit à rire devant ma grimace de dégoût et siffla. Son sifflement ressemblait au souffle du vent dans les arbres. Quand il eut fini, un hennissement retenti et un magnifique cheval blanc apparu. Legolas émerveillé murmura :
-C'est un des méaras. A moins que mes yeux ne soient abusés par quelques sorcelleries.
Gandalf murmura en saluant le cheval :
-Gris Poil. C'est le seigneur de tous les chevaux. Et se fut mon ami lors de maint danger.
Il caressa le cou de l'étalon et nous regarda et murmura " 5 pour 2 chevaux ". Je regardai l'amitié entre Gris Poil et Gandalf et souris gentiment à Gandalf en lui disant :
-Je vais te montrer mon meilleur ami Gandalf.
Je m'écartais un peu et me mis à pousser un sifflement suraigu qui fit broncher les chevaux et gémir Elbereth. Quand la dernière note eut disparu, tous entendirent à nouveau un hennissement strident et un éclair blanc fonça sur nous et s'arrêta en une magnifique glissade. Gris poil avait l'air terne par rapport à Ithil. Ithil se mit à faire des cabrioles et à jouer avec Elbereth puis quand il eut dit bonjours à la jeune louve, il vint vers moi et se mit à me lécher le visage, pour faire disparaître les traces de larmes. Gandalf s'approcha et caressa les naseaux de mon cheval et me dit :
-Ce n'est pas un méaras, et ce n'est pas un cheval normal. Alors qu'est-il ?
-C'est un esprit du vent que m'a confié Manwë. Ithil, je te présente Gandalf, Gandalf, je te présente mon meilleur ami, Ithil.
Ils se saluèrent mutuellement et nous montèrent chacun sur nos chevaux, Legolas en croupe derrière moi et devant Elbereth qui couinait de plaisir. Là enfin, le voyage recommençait, mais cette fois ci vers Edoras et le royaume du Rohan.
A suivre.
Si vous aimez alors je continuerais cette fic et si vous n'aimez pas cette fic et bien, je suis désolé, mais………………………..je continuerais quand même cette fic. Mais, il me faut quelque chose pour m'aider à continuer, des conseils ou des critiques. En un mot, des reviews, je me shootes aux reviews, ces ma drogue, je peux pas m'en passer. Alors à votre bon cœur messieurs dames. A
