Le truc chapitre 22

On galopa longtemps, jusqu'au couché du soleil où nous nous sommes arrêtés pour laisser reposer Arod et Hazufeld qui ne pouvaient pas suivre le train d'enfer de Gris poil et d'Ithil, et les cavaliers qui étaient las et fourbus. Même, Aragorn et Legolas fallait le faire. Gimli, Legolas et Boromir s'endormirent profondément. Aragorn s'adossa contre un rocher. Il allait s'endormir quand il vit que Gandalf et moi étions debout à discuter en regardant une lueur rouge vers l'ouest.

-Sauron va être furieux contre Saroumane. Mais il ne peut pas encore se débarrasser de cet allié. Mais il s'éliminera après avoir vaincu le monde des hommes.

-Oui, tu a raison, Ainatal. Tu le connais bien on dirait

-Non, je ne le connais pas, c'est simplement ce que je ferais si j'étais à sa place. Mais de toute manière, ceux qui ont le plus à craindre de lui, c'est le royaume du Gondor. Il hait le Gondor, car c'est le Gondor qui l'a réduit à cet état d'œil, et c'est un gondorien qui lui a volé son anneau.

-Hhhmm. Nous devons faire vite. Si nous arrivons à avoir le Rohan de notre côté, alors nous aurons peut – être une chance de survivre et de les vaincre.

Aragorn se leva et vint vers nous en faisant attention à ne pas réveiller les loirs. Il s'arrêta à notre niveau, et Gandalf lui dit sans se tourner vers lui, le regard fixé sur la lueur rouge :

-L'ombre cachée qui rougeoie à l'est prend forme. Sauron ne souffrira aucun rival. Du sommet de Barad – dûr, son œil observe sans relâche. Mais il n'est pas assez puissant pour être à l'abris de la peur. Le doute le ronge déjà. La rumeur l'a atteint. L'héritier de Númenor est toujours en vie. Sauron a peur de vous, Aragorn. Il craint ce que vous pouvez devenir. Alors il frappera vite et fort le monde des hommes. Il utilisera son pantin, Saroumane, pour détruire le Rohan. La guerre est proche, le Rohan doit se défendre seul. Et en cela réside notre premier défi, car il est faible et prêt à tomber. L'esprit du roi est asservi, c'est un vieux tour de Saroumane. Son emprise sur le roi Théoden est extrêmement forte. Sauron et Saroumane ressert le nœud. Mais malgré toutes leurs ruses, nous avons un avantage. L'anneau reste caché. Et le fait que nous cherchions à le détruire n'est pas encore apparu dans leurs sombres rêves. Ainsi l'arme de l'ennemi s'approche du Mordor entre les mains d'un hobbit. Chaque jour le rapproche des feux de la montagne du destin. Nous devons avoir foi en Frodon. Tout dépend de la vitesse et du secret de sa quête. Ne regrettez pas votre décision de l'avoir abandonné. Frodon doit achever sa tâche seul. Murmura Gandalf.

-Il n'est pas seul. Sam est avec lui. Chuchota Aragorn.

-Ah oui ? S'étonna Gandalf. Ah oui, vraiment ? Bien. Oui, c'est très bien.

-Pourquoi cela Gandalf ? Demanda Aragorn.

-Parce que si Frodon se laisse posséder par l'anneau, il y aura toujours Sam pour le remettre sur le droit chemin ou pour finir la quête à la place de Frodon. Expliquais – je à Aragorn. Gandalf acquiesça en souriant.

Nous sommes reparti à l'aube, après une bonne nuit de repos, et nous avons continué à galoper. Après 8 heures de chevauché qui acheva de me tuer le c, je veux dire mes muscles fessiers, nous sommes arrivés devant Edoras et en haut de la colline brillait le château d'or de Meduseld qui ressortait devant les montagnes blanches.

-Edoras et le château d'or de Meduseld. C'est là que réside Théoden le roi du Rohan. Dont l'esprit a été vaincu. L'emprise de Saroumane sur le roi Théoden est désormais très forte. Prenez garde à ce que vous dites. Nous ne sommes pas les bienvenues. Nous expliqua Gandalf.

Nous sommes repartis donc vers Edoras. Nous étions enfin arrivé dans la cité, les habitants n'étaient pas très accueillant. Gimli le dit justement :

-Eh bien, c'est plus gaie dans un cimetière.

-Ben oui, mais les cimetière sont réservés aux morts vivant dans la commune. AHAHAHA.

-Pourquoi dis tu cela ?

-Pour rien. Pfffuuu, vous n'avez toujours pas le sens de l'humour. Gandalf se mit à rire et à me dire :

-Théoden non plus n'as pas le sens de l'humour, il faudra donc que tu tiennes ta langue.

-Moi retenir ma langue, tu m'as déjà vu faire cela, d'accord, y a pas de problème, je te laisserais parler.

-Merci.

On continuait d'avancer jusqu'à arriver à un grand escalier.

-Quoi, encore un escalier ? J'espère au moins qu'il n'y a pas de bestiole immonde dedans.

Gandalf éclata de rire et me dit :

-Raté, il y a une bestiole dedans.

-Et zut. Pourquoi ça tombe toujours sur moi. D'arbord Morgoth, ensuite Sauron et Meredith et qu'est ce qu'il va y avoir maintenant, des araignées?

Nous arrivâmes tous les 6 enfin 7 si on compte la louve, devant les portes du château. Un homme sorti et se posta devant Gandalf qui le regarda avec un grand sourire. Mais l'homme le lui ôta en disant :

-Vous ne pouvez pas voir le roi Théoden ainsi armé, Gandalf maison grise. Par ordre de Grima langue de serpent.

Il n'appréciait pas cet homme rien que par le son de sa voix, je pouvais sentir son animosité et son mépris envers lui. Gandalf nous regarda tour à tour et d'un mouvement de la tête nous demanda d'enlever nos armes. C'est ce que nous fîmes, mais je ne donnais pas mes armes à un garde, je les posais avec respect et délicatesse contre le mur et demanda à Elbereth de les garder. Puis l'homme regarda Gandalf et lui demanda :

-Votre bâton.

Gandalf pris l'air d'un vieux débris qui ne comprend rien et bougonna avant de dire :

-Vous n'allez pas priver un vieillard de son appuie.

Il regarda le garde avec un petit regard de chien battu, et l'homme vraiment trop gentil le laissa entrer avec son bâton. Gandalf nous fit un petit clin d'œil, et je dus me retenir pour ne pas éclater de rire. Nous entrâmes tous dans le palais. J'avais rabattu ma capuche qui cachait ainsi mon visage. Au fond, je vis 3 personnes, un vieillard plus décrépis que Gandalf, un mec laid comme un pou, avec des cheveux plus gras que ceux d'Aragorn, (je pensais pas que ça pouvait exister) et une grande blonde, avec de grand yeux violet, presque rouge. Merde, mais c'est… Je donnais un coup de coude à Gandalf qui se penchait vers moi :

-Que se passe-t-il ?

-Tu vois la blonde près de l'horreur jaune ?

-Grima.

-Ouais comme tu veux. Eh ben c'est Lilith, la fille de Meredith. T éclate le nain jaune si tu veux, désolé Gimli, mais Lilith est à moi. Dis - je avec un sourire carnassier. J'allais enfin pouvoir me venger de toutes les horreurs qu'elle m'avait fait subir.

-D'accord.

J'entendis le nain jaune murmurer à l'oreille du débris :

-Monseigneur, Gandalf le gris s'approche.

Les portes se refermèrent sur nous, mais nous continuions à avancer. Nous pouvions voir sur les côté, des hommes à la mine patibulaire qui nous suivaient et qui désiraient plus que tout nous réduire en charpie.

-Il est annonciateur de malheur.

-La courtoisie de votre demeure à quelque peu diminuer ces temps ci . Roi Théoden. Dit Gandalf.

-Il n'est pas le bienvenu.

-Pourquoi vous ferais-je bon accueil, Gandalf corbeau de tempête. Le débris regarda le nain jaune comme pour avoir son assentiment. Le truc lui répondit :

-Question très pertinente mon suzerain. L'heure est tardive où ce magicien choisi de réapparaître. Mauvaise nouvelles comme je le nomme car ces nouvelles font mauvais hôte.

-Fait silence, garde ta langue fourchue derrière tes dents. Je n'ai pas passé par le feu et la mort pour échanger des paroles malhonnêtes avec un vil serpent. Lui envoya Gandalf qui mit son bâton entre lui et le truc.

-Son bâton, je vous avais ordonné de lui prendre son bâton.

Les sbires du truc se jetèrent sur nous, ceux qui m'attaquèrent eurent le cou brisé dans un bruit écoeurant en quelques secondes avec le minimum de mouvement sauf un qui me gifla, je lui envoya un magnifique coup de poing qui l'envoya dans le pays des rêves. Mais j'en avais pas fini avec lui, quand j'aurais terminé avec la taré, je lui ferai payer cette gifle. Les autres se jetèrent sur les autres membres de la communauté qui montrèrent qui savaient très bien se battre sans armes. Gandalf et moi continuions à avancer vers le trône, Théoden et Lilith. Gandalf dit tranquillement :

-Théoden, fils de Thengel. Depuis trop longtemps vous êtes rester dans les ombres.

A se moment, Lilith passa à l'attaque, elle voulut trancher Gandalf, mais son bras fut pris dans un étau, et elle fit le vol plané du millénaire. Elle retomba souplement sur le sol sous les regards médusé des autres. Elle avait une épée et j'étais désarmé. Elle me regarda et me demanda:

-Qui es-tu ? Pour oser te dresser devant moi de la sorte. Personne ne l'a jamais fait.

Je rigola pendant quelques secondes, le visage toujours caché par ma cape et lui répondit dans notre langue :

-Tu as la mémoire courte ma pauvre fille. Combien de fois t'ai-je aplati, toi et ta cinglé de mère.

-MAY, tu es de retour. Mais c'est impossible, personne ne peut revenir du royaume des morts.

-Ah, c'est ce que ta salope mère a dit. Je n'étais pas dans le royaume des morts pauvre idiote mais en pays d'Aman.

-Où que tu ai été, tu aurais dû y rester, parce que je vais te faire souffrir comme je t'ai fait souffrir à la maison. Tu vas me supplier de t'achever.

-T'ai-je déjà supplié dans le passé. Jamais tu ne me fera de mal, car tu n'as aucune chance face à un adversaire tel que moi. Je me suis entraînée durant toute ma vie pour ce combat et ce n'est pas un fillette de 5000 ans qui va me faire peur. Gamine.

Tous nous regardaient étonné par cette échange dans cette langue si bizarre qui coulait de notre bouche comme de l'eau. Soudain, elle passa à l'attaque et me sauta dessus avec violence et tenta de me trancher en 2. C'est qu'elle est rapide la saleté, son épée me frôla le bras et trancha mes habits, mais quand la pointe de son épée toucha le sol, j'attrapais son poignet de toute mes forces et le tournais jusqu'à entendre le craquement qui prouvait à tous que ses articulations venaient de se fracturer. Elle poussa un hurlement de douleur qui se termina en gargouillement ignoble quand je retournais son arme contre elle et lui enfonçais dans le ventre. Elle leva un instant son visage vers moi et compris qu'elle avait fait une grave erreur de calcule en oubliant que me prendre en compte dans l'équation et que j'allais faire capoter tout leur plan avec une joie malsaine. Elle se plia sous la douleur et lui prenant la tête d'une main, je lui brisais la mâchoire en lui donnant un coup de genou. Ce faisant, je brisais une de ses dents remplis de poison. Elle se mit à sourire et me dis en butant sur les mots :

-Tu…tu. ne retrouvera j…jamais les p…prisonniers, ils mourrons – t…tous. Et la g…guerre règnera entre les elfes de M…Mirkwood et ceux de P…Phoenix, et tu ne pourras rien faire, t…tu ne l…les s…sauveras j…jamais..

-Ils étaient à Dol Guldur, ainsi que les fils de Thranduil. Tu as perdu, et j'ai gagné.

Elle mourut avec un air désespéré sur le visage. Quand je releva la tête, je vis les hommes me regarder avec envie et désir. Un des soldats fit un pas vers moi. Beurk, qu'ils s'approchent et l'armé de Théoden va perdre plein d'hommes et va gagner de nouvelles femmes. Je ne sais pas si j'avais parlé tout haut, mais les hommes s'écartèrent de moi à toute allure et me regardaient avec peur. Gandalf lui tentait toujours de désenvoûter Théoden.

-Ecoutez moi ! Je vous libère de l'envoûtement !

Mais le vieux débris se mit à éclater de rire en regardant Gandalf. Ce qui déstabilisa un peu Gandalf.

-Vous n'avez aucun pouvoir ici, Gandalf le gris. Et ce n'est pas cette pitoyable elfe qui pourra vous aider.

Gandalf retira son manteau et on le vit dans toute sa splendeur. Je murmurais en riant :

-Moria, la lessive qui nettoie plus blanc que blanc.

-Je vous aspirerais Saroumane, comme on aspire le poison d'une plaie.

Il l'envoya paître sur son siège. Une jeune femme se rua pour aider la roi, mais Aragorn l'empêcha d'y aller.

-Si je sors, Théoden meurt.

-Vous ne m'avez pas tuer moi, alors vous ne le tuerez pas.

-Le Rohan est à moi.

-Partez. Pour l'aider, je déconcentrais Saroumane en lui racontant toutes les horreurs que j'allais commettre sur sa personne avec force d'images pour illustrer mes dires.

J'eus la vision de Saroumane s'éclatant par terre et je me mis à ricaner bêtement. Gandalf se tourna vers moi et me demanda :

-Qu'est ce qui te fait rire ?

-Saroumane, je…je s…

-Oui ?

-Je sais maintenant comment il fait pour cirer son parquet. Si t'avais vu sa tête, c'était trop marrant.

-Parce que tu l'a vu ?

-Ouihihihihihi, il a glissé sur le sol et s'est cogné la tête contre le mur AHAHAHA. J'étais plié en 4, je riais comme je n'avais jamais ri avant. Je releva un peu la tête et vis l'expression de peur sur le visage de Gandalf.

-Quoi ? Qu'est ce qu'il t'arrive ? Ben arrête de me regarder comme ça, tu commences à me faire peur. Ne me dis pas qu'il y a une araignée derrière moi.

Boromir s'approcha tout doucement de moi et me cria dans les oreilles en me prenant par la taille :

-SI !

- AAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHH ! ! ! ! !

Je poussais un hurlement strident et fis un bond terrible quand je retomba sur mes pieds, je vis Boromir, le fier guerrier du Gondor en train de se tordre de rire par terre.

-Pffuuu, Gamin. J'essayai de garder le peu de dignité qui me restait, et fis demi-tour pour voir Elbereth.

Je sorti me réarma et rentra suivi par Elbereth qui sous les yeux horrifiés des gardes qui ne purent rien faire sauta sur Théoden et se mit à lui lécher le visage, elle voulait lui faire oublier la méchanceté de Saroumane. Quant à moi, je partis trouver le garde gifleur pour le trucider tout à mon aise. Théoden étant redevenu le roi qu'il avait été il caressa la tête de la jeune louve et demanda à Gandalf :

-A qui est cet animal ?

-Il appartient à une elfe. Ainatal !

Je sorti la tête de derrière la colonne où je m'apprêtais à achever tranquillement le garde. Le pauvre tenta de s'enfuir, mais je le fauchais d'un coup de pied et il s'effondra devant tout le monde. J'allais pour le réduire en charpie quand Gandalf me demanda gentiment :

-Ainatal, s'il te plaît. Pourrais-tu laisser ce garde tranquille.

-Mais avec plaisir Gandalf, quand il me suppliera de lui pardonner et quand je lui aurais arracher la tête. Il n'avait qu'à pas me gifler.

-Je vous en supplie, pardonnez-moi. Hurla le pauvre homme.

Je le regardais étonné.

-Tu parles l'elfique ?

-Oui. Dit il en tremblant.

-Bon ben alors dégage avant que j'oublie que j'ai un gosse devant moi. Du vent.

Il ne se fit pas prier et s'enfuit très rapidement. J'avançais tranquillement vers le trône et me retrouvai marcher vers l'elfe, il me regardait avec amour et passion. Tous me regardaient avec respect et s'agenouillaient devant moi comme des sujets devant leur reine. Il y avait Elrond, Celeborn et Galadriel. Je secouais un peu la tête pour remettre mes idées en place et regarda à nouveau vers le trône. Il manquait quelque chose, je lançais à Gandalf :

-Où est le débris ?

-Quel débris !

-Ben…heu….comment il s'appelle déjà. Ah oui, Théoden.

Je ne vis pas le roi redevenu lui même s'approcher de moi et me flanquer un grand coup sur la tête, il avait vraiment l'air mécontent. C'est vrai que ça ne ce fait pas trop de traiter un roi de débris, surtout si le débris est derrière et qu'il marche vachement silencieusement.

-AÏE, Gandalf, ça vas pas. Eh ben pour un vieillard décrépis, t'es vachement rapide.

-Merci, enfin, si c'est un compliment. Mais ce n'est pas moi qui t'ait frappé.

-Alors, c'est qui ?

-Le vieux débris ! Répondit Théoden l'air mauvais.

-Hou la boulette ! Je levai les yeux et vis Théoden tout rajeunie avec près de lui la communauté qui se marrait comme des baleines. Waou, C'est toi Gandalf qui l'a transformé comme ça. Eh ben, t'as fait la même chose avec le nain jaune j'espère.

-Qui ? Me demanda Théoden encore courroucé

-Ben Grima, le nain jaune, Désolé Gimli. Dis – je en voyant l'air énervé de Gimli. Bon d'accord, on va l'appeler le truc, ça te va Gimli le truc.

-Oui. Répondit Gimli légèrement moins énervé.

Tous éclatèrent de rire, même Théoden qui commençait à se calmer. Mais le truc me jeta un regard noir. Je sortis tranquillement après avoir saluer comme il se doit le roi du Rohan avec plus de respect qu'au début. Quant à Théoden, il donna l'ordre de jeter dehors le truc par ses gardes.

-Je n'ai fait que vous servir Monseigneur.

-Oh quel menteur. Répliquais-je. Théoden rugit :

-Votre science médicale m'aurait réduit à marcher à 4 pattes comme une bête.

-Laissez moi rester à vos côté.

-Ah le mec, il y croit en plus. Dis-je sidérer.

Théoden leva son épée et tenta de tuer le truc, mais Aragorn retint le bras à temps en lui disant :

-Non monseigneur, non monseigneur. Laissez le partir. Trop de sang a déjà été versé à cause de lui.

-Aragorn, t'es pas marrant, au moment où ça devenait intéressant, tu arrête tout.

Grima se tourna vers moi effaré, mais Aragorn ignora mes paroles et en bon seigneur, il lui tendit la main pour aider le truc à se relever, et ce BIIIIIIP, de BIIIIIIIIIIIP, de BIIIIIIIIIIIIP de truc lui cracha dessus. La seule chose qui ne fallait pas faire devant moi, le truc venait de le faire. Avant qu'il est pu se relever, je le prenais par un bras et l'aida délicatement à descendre l'escalier, sans avoir à toucher les marches. Le choc fut assez rude avec le sol. Aragorn me retint à temps pour que je ne termine pas ce que j'avais commencé. Le truc se releva.

-Ecartez vous de mon chemin ! cria le truc en s'enfuyant. Je cria à Ithil toujous retenue par Aragorn :

-Ithil, aides - le à partir plus vite.

On entendit un hennissement, un coup de sabot et un cri de douleur ainsi qu'un bruit de chute. J'éclatais de rire, et j'entendis des paroles dans la langue des rohirrims. J'allais voir Théoden et lui demanda gentiment ce que cela voulait dire. Il me répondit que Grima venait de maudire toute ma famille et mes amis. Là je vis franchement rouge qu'on me maudisse y a pas de problème je le suis déjà, mais qu'on maudisse mes amis et les Valar, alors là c'était vraiment le truc à ne pas faire et le truc venait encore de le faire.

Un vent d'une puissance incroyable se leva, la tempête qui allait faire rage serai pire qu'à Imladris. Mes yeux devinrent noirs. J'allais massacrer ce plouc. Gandalf qui était près de la porte du château cria un mot mais j'en avais cure, en fait les portes du château s'ouvrirent en grand et je l'envoya valdinguer au fin fond de la salle du trône et les portes se refermèrent sur lui. Je réussi à me calmer légèrement et je changea de tactique. Au lieu de le tuer, j'allais lui foutre la trouille du siècle, le truc se mit à courir. La tempête le poursuivait et la foudre le ratait toujours de quelques cm. Boromir, Gimli, Legolas et Aragorn comprirent que j'étais aussi dangereuse que Sauron voir même plus et que si je changeais de camp, la guerre serait perdu pour eux. Il me fallu un petit moment pour me calmer, et ma colère se changea en peur en pensant à la colère de Gandalf. Je l'entendais d'ailleurs taper contre la porte, mais personne n'arrivait à l'ouvrir.

Je m'écartais doucement de mes amis l'air de rien jusque devant les escaliers. Là je me mis à descendre 4 à 4 les marches jusque devant la grande porte et me cacha derrière sous le regard interrogateur des hommes qui comprirent que je me cachais de Gandalf. Là ils rirent de bon cœur. Je venais juste de me cacher quand les portes de Méduseld s'ouvrir sur un Gandalf le blanc rouge de colère. Il demanda à Théoden :

-Avez-vous vu une jeune elfe légèrement affolé et qui tentait d'échapper à ma colère ?

Tous éclatèrent de rire et Théoden montra la porte en murmurant :

-Elle est derrière la porte.

-Ainatal, viens je dois te dire quelque chose.

-Oh, c'est vraiment dommage Gandalf, parce que heuuuuu….j'ai autre chose à faire là.

-Et c'est quoi ce quelque chose à faire ?

-C'est heuuuuuu…..repeindre la porte.

-Kwoa. Tu ne pouvais pas trouver une meilleur excuse ? s'esclaffa – t – il.

-Ben c'est que j'ai pas trop eut le temps d'y réfléchir. Mais donne moi 5 mn et je te donne une excuse en béton, je veux dire imparable. Mais pour l'instant, tu dois te contenter de cette excuse pourrie. Chuis désolé Gandalf. Dis je d'une petite voix. Mais je devais lui montrer qu'on insulte pas les valar sans en payer les conséquences.

-Pourquoi dis-tu cela ?

-Car le truc a maudit mes amis, donc les membres de la communauté de l'anneau, mon peuple, les elfes et les Valar. Et cela je ne l'ai pas apprécié du tout.

-Je comprend. Peux tu venir s'il te plaît. Me demanda –t-il d'une voix trop douce pour être honnête.

Je sortis de derrière la porte et monta les escaliers comme un condamné monte sur l'échafaud, la tête basse, ralentissant de plus en plus jusqu'à arriver devant l'Istari. Il fit la pire chose de mon existence, il me prit par l'oreille. Voyez vous, je peux supporter des douleurs assez importante là ou d'autre succomberait, mais il y a un seul endroit de mon corps qui est hypersensible se sont les oreilles. Si un homme me mordille l'oreille avec douceur, c'est limite si je ne vais pas lui sauter dessus et le violer. Mais si on me pince l'oreille, la douleur est insupportable. Et ce fut le cas, la douleur fut atroce. Je gémissais de douleur, car il connaissait mon point faible le sagoing. Quand il me relâcha, mon oreille avais pris une belle teinte aubergine.

-Ainatal, jure – moi de ne plus jamais utiliser tes pouvoirs ! !

-Mais Gandlafeuh, c'est mes pouvoireuh.

-Jure – le moi. Dit - il intransigeant

-Pfuuuuu. D'accord. Je te jure de toujours utiliser mes pouvoirs, à n'importe quel moment, du moment où je ne tente pas de tuer quelqu'un d'innocent. Ça te va Gandalf. Dis - je les yeux pétillant de malice.

-Tu as parlé dans ta langue, là.

-Ben oui, c'est normal, je ne suis pas tout à fait une elfe, et mes serments ne se font que dans ma langue. Dis – je en croisant les doigts derrière mon dos. Ce geste fut intercepté par Théoden, qui commença à regarder autour de lui et posa la question qui fâche, et surtout celle qui brise un cœur :

-Où est Théodred ? Où est mon fils ?

Eowyn lui expliqua le sort tragique de son unique fils et il décida de se préparer pour les funérailles de son fils. Tous les habitants d'Edoras étaient présents pour célébrer le prince et l'accompagner dans sa dernière demeure. Je n'ai jamais aimé les enterrements, car ils me remettent en mémoire d'autres enterrements d'anciens amis. Théodred était couché sur une civière porté par 6 soldats en armure, il portait la sienne et tenait son épée à deux mains sur sa poitrine. Sur le chemin des tombes des rohirrims, les habitants s'étaient mis en deux rangées, et les soldats qui portaient le corps de Théodred passaient sur le passage ainsi fait. Derrière les soldats, se trouvait le Roi Théoden. Il était habillé en vert, et tenait son épée tirée de son fourreau de la main droite. Il y avait ensuite Gandalf le bâton contre sa poitrine, et Legolas qui tenait son arc des deux mains, près de lui se trouvait Aragorn qui tenait Anduril, Boromir et Gimli se tenaient côte à côte, Gimli avait sa hache à la main et Boromir, son épée. Je me tenais derrière tout le monde, Elbereth près de moi. Je tenais mon sabre dans les mains, et une larme coulait de temps en temps sur mes joues. Mourir si jeune, cette mort m'attristait énormément, comme tout le monde. Mais je ne pouvais comprendre les autres, car je ne connaissais pas le jeune homme qui venait de perdre la vie.

Le cortège funèbre arriva devant le tertre où reposerait à jamais Théodred fils de Théoden. Près du tombeau, se trouvait Eowyn qui retenait difficilement ses larmes. Les soldats s'arrêtèrent devant le tombeau, et firent avancer la civière en la passant de main en main, pour la faire entrée dans le tombeau. Eowyn commença à chanter l'oraison funèbre de son cousin. Les larmes coulaient librement sur les joues d'Eowyn. Quand Eowyn eut terminer de chanter, Elbereth se mit à hurler, un hurlement de loup à glacer le sang. Elle faisait à sa manière l'oraison funèbre de Théodred. D'autres hurlements répondirent au sien, et l'air froid du Rohan résonna de hurlements de loup. Tous avaient des difficultés à avaler leur salive et Théoden avait les yeux rouges à force et retenir ses larmes. Enfin, la jeune louve cessa son chant d'adieu et alla lécher le visage de Théoden, qui fondit en larme. Nous sommes tous reparti, laissant le roi seul avec Gandalf. J'allais pour demander à Elbereth de venir avec moi, quand Théoden me demanda :

-S'il vous plaît, peut – elle rester avec moi ?

-Mais bien sûr, majesté. Elbereth, tu peux rester avec lui, ma beauté.

Et je repartis seule afin de me reposer, Elbereth resta près de lui.

A suivre.