Le repas chapitre 23

Quand je me réveillai fraîche comme une rose, Gandalf était à côté, toujours à protéger mon sommeil.

-Bonjours Gandalf, comment ça va ?

-C'est à moi de te poser cette question. Tu as dormis toute la nuit et une grande partie de la matinée. Enfin, ta fatigue est partie grâce à ce sommeil profond et reposant. As-tu fait à nouveau des rêves ?

-Non, aucun. Sauf sur Amon Hen, dans la forêt de Fangorn et dans la salle du trône. Mais ils n'étaient pas violent pour une fois. Mais très étrange comme les autres.

Je me mis à m'étirer mais stoppa en grimaçant de douleur, en sentant une ancienne blessure se rouvrir. Gandalf fronça les sourcils et m'ordonna d'enlever ma tunique. Ce à quoi je répondis :

-Non !

-Si !

-Non !

-Si !

-Non, non, non, non et non. Je n'enlèverai pas ma tunique. J'avais haussé le ton en disant ces derniers mots.

-D'accord. Gandalf se mit à appeler :

-Legolas, Aragorn, Boromir, Gimli. Venez ici tout de suite.

Mes 4 amis vinrent avec en plus Théoden et Eowyn qui ne comprenaient pas pourquoi Gandalf les appelait. Là Gandalf leur demanda de m'enlever ma tunique. Je compris que je ne pouvais qu'obéir.

-D'accord.

J'enlevais ma tunique montrant à tous la beauté de ma cotte de maille. Gandalf eut un sourire et m'ordonna de l'enlever, ce que je fis, j'avais en dessous, un T-shirt, qui protégeait ma peau de l'action abrasive du frottement du métal. Je dus l'ôter et je me retrouvais en soutif devant eux. Aragorn qui pensait avoir de nombreuses cicatrices perdit la première place. Chaque cm² de ma peau était barder de fines cicatrices. Mais Gandalf ne voulait voir que mon dos et il m'ordonna de me retourner. Ce que je fis avec répugnance. Quand ce fut fait, j'entendis un grand bruit de chute, tournant la tête, je vis Boromir par terre qui secouait la tête, le regard horrifié. Je venais de leur dévoiler un de mes plus secrets secret. Le résultat de 3 semaines de tortures Meredithienne. Il y avait des traces de fouet, mais aussi des brûlures et la pires des choses, était une grande plaie encore ouverte qui courait en diagonale du milieu de l'épaule jusqu'à la hanche et qui laissait apparaître certains de mes os mais celle là, je l'avais depuis la Lothlórien.

Gandalf tenta de me soigner avec l'aide d'Aragorn et des médecins rohirrims, mais sans résultat. Enfin si un seul, ils me faisaient hurler et pleurer de douleur. Dans un sanglot, je leur demandais, leur suppliais d'arrêter, que cela ne servirait à rien qu'à me faire souffrir. Je leur expliquais, que cette plaie ne disparaîtrait qu'avec la mort de Meredith, comme les autres avec celle de Lilith. Ils cessèrent de me tripoter, désinfectèrent la plaie et la bandèrent pour que je souffre moins. Et en quelques minutes, la souffrance disparu totalement.

J'allais me rhabiller, mais Théoden nous invita à un dîner avant que nous quittions Edoras pour le gouffre de Helm. Eowyn resta près de moi pour m'aider à m'habiller. Elle voulu me prêter une de ses robes, mais je sortie ma robe blanche, mais qui n'était plus blanche, mais argentée et dorée avec de délicate petite tâches blanches. Je la mis, ainsi que les boucles d'oreilles que m'avait offert Mandos, et la bague de Yavanna. J'enfilais les bottes grises qui allaient avec la robe, et j'étais prête. J'avais tressé mes cheveux à la mode de Valinor, ce qui faisais un très bel effet. J'entendis les serviteurs nous appeler pour descendre manger.

Je descendis l'escalier avec mon allure féline, quand les hommes levèrent les yeux vers moi, je crus que leur mâchoires étaient tombé sur leurs pieds. Gandalf vint à ma rencontre et tendit le bras que je pris avec délicatesse. Il baissa les yeux et vit les bottes. Il sourit et moi aussi, car nous avions eut le même souvenir au même instant. Il m'amena jusqu'à mon siège et m'aida à m'asseoir, car j'étais encore moulue par ma blessure. Je m'assis avec grâce en remerciant doucement Gandalf.

La discussion tournait autour de Sauron et de l'union d'avec Saroumane, on dirait qu'ils croyaient Meredith inoffensive. Je leur expliquais tranquillement tout ce qu'avait fait Meredith, et du danger qu'elle représentait, pour tout le monde. Sa connaissance de la guerre, sa volonté de nuir et de détruire tous ceux qui pourraient se dresser devant elle. Alors que tous étaient en train de digérés mes paroles, Gandalf regarda mes boucles d'oreilles, mon collier et ma robe. Depuis quand elle porte des boucles d'oreille, et elles sont vraiment étranges, comme si elle contenait les lumière du lune. Et la robe, c'est celle que lui avait offert Elwë et pourtant, la couleur est différentes. Elle me cache quelque chose qui s'est passé sur Valinor mais comme je la connais, elle ne me dira rien.

Le repas fut assez frugal, mais délicieux quand même, les cuisiniers avaient préparé spécialement pour nous elfes des fruits et des légumes cuit à point. On se régalait, et j'en oubliais la guerre qui s'approchait à grand pas de nous. Gandalf me posait des questions, mais tout à ma dégustation, je ne l'entendis pas et lui mis un vent pas possible. Il dut se rabattre sur Théoden et ses guerriers. Il informa Théoden qu'Eomer se trouvait au nord avec 2000 cavaliers toujours loyaux au Rohan et à leur roi. Il l'informa aussi de son intention de partir le lendemain à leurs recherches. Le roi du Rohan leur informa que nous allions quitter Edoras demain, avec femmes et enfants.

Mais je n'écoutais pas, trop occuper à dévorer les mets devant moi, parce que bouffer des lembas ça écœurait quand même à la longue. Je faisais honneur aux plats. Sous les regards amusés de mes compagnons et ceux étonnés des rohirrims. Après avoir bien manger, je commençais une discussion animée et passionnante avec Eowyn. Nous discutions de tout et de rien, de la pluie et du beau temps. Puis à un moment donné, notre conversation s'orienta sur la manière dont elle était traité dans la palais. Je fus estomaquée de savoir que la révolution féminine n'avait pas eut lieu ici, je lui expliquais tranquillement que j'étais le chef des elfes de Phoenix et que je n'étais pas marié, et que je n'avais pas encore l'intention de le faire. Elle me posa plein de questions sur notre mode de vie, nos croyances, nos techniques de combat. Elle était fasciné par mon récit et me mitraillait de questions à laquelle je répondais sans rien omettre. Elle me demanda doucement mon âge, mais son oncle lui fit comprendre que la discussion devait se terminer, qu'elle ne devait pas m'ennuyer. Je lui rétorquais que sa nièce ne m'importunais le moins du monde et que cela faisais longtemps que je n'avais pas parlé à une enfant aussi jeune. Eowyn rougie d'indignation, je lui expliquais qu'à mon âge, tout être de moins de 9000 ans pouvait être appeler enfant, pour moi Aragorn était encore un bambin à peine sortie du giron maternelle et que Legolas était encore un adolescent. Ce fut Théoden qui me demanda mon âge et je lui répondis rapidement, 10500 ans :

-Mais ce n'est pas possible, vous êtes trop jeune ? On vous donnerait à peine 14 ans.

-Et pourtant, j'en ai bien 10500, en fait depuis hier, j'en ai 10501 ans. Mais à cet âge, on ne va pas chipoter pour 1 an. Riais-je sans retenue.

La nuit était tombé depuis longtemps, et je vis la fatigue sur les visages des mortels, l journée avait été longue et difficile. Surtout pour le roi qui venait d'apprendre la mort de son fils unique. Je me levais doucement de table et leur annonça mon intention d'aller me coucher car j'étais fatiguée, ce qui n'était pas faux, mais pas vraiment vrai non plus. Je n'étais pas épuisé, mais une bonne nuit de repos me ferais le plus grand bien. Nous nous séparâmes en haut des escaliers, chacun allant dans des directions différentes pour se reposer. Je me changeais rapidement et me couchais. Je m'endormis rapidement et rêva d'une forêt d'une beauté incroyable, et d'une petite cascade qui finissait dans un petit bassin. Je parlais à quelqu'un, je connaissais cette voix, c'était celle de Sab. Elle venait de l'autre côté des buissons. Je me réveillai en sursaut en criant :

-Sab ! ! !

Ce n'était qu'un rêve. Je regardai le ciel, et vis les premières lueurs de l'aube. Nous allions partir tout à l'heure pour le gouffre de Helm. Je préparai toutes mes affaires en prévision du voyage. Je remis mes bijoux dans la petite bourse, et ma robe dans son enveloppe protectrice. Je me rhabilla et descendis dans la salle du trône. Là j'appris que Gandalf était partie la veille pour retrouver Eomer et le ramener au gouffre de Helm. J'étais trop contente, j'allais pouvoir faire tout ce qui me passais par la tête. Enfin c'est ce que je crus jusqu'au moment où Théoden et Aragorn vinrent me voir et me dire :

-Gandalf nous a demandé de veiller sur vous et de vous empêcher de faire tout ce qui vous passerais par la tête.

-Et qu'est ce qu'il a derrière la tête le vieux loufoque ?

J'entendis une voix me dire " tu sais ce qu'il te dis le vieux loufoque " J'éclatais de rire et parti m'entraîner un peu en attendant de partir. Enfin en début de mâtiné, toute la population d'Edoras avait quitter la cité et se trouvait sur le chemin montagneux du gouffre de Helm. Elbereth restait près de moi et me dit d'une voix grave :

-J'ai peur qu'il n'arrive quelque chose de terrible.

-Reste auprès d'Eowyn, la petite blonde et il ne t'arrivera rien.

-Ce n'est pas pour moi que je m'inquiète, mais pour toi !

-Je ne risque rien près du roi du Rohan. Ne t'en fait pas. Mais s'il te plait, reste auprès d'Eowyn. Car nous risquons d'être attaquer par des wargs.

-Des quoi ?

-Des wargs, des loups sauvages, les mêmes qui nous ont attaqué après le Caradhras. Elle se mit à trembler de peur et à geindre. Le souvenir de cette bataille était encore cuisant dans son esprit.

-C'est d'accord.

-Fait moi confiance, j'ai fait une promesse à Varda et j'ai bien l'intention de l'honorer. Bon, maintenant on doit suivre les autres où on va se perdre.

A suivre.