Disclamer : Tous les persos sauf les miens appartiennent à Tolkien. Toutes les scènes sortent du retour du roi, le livre. Bonne lecture.

Les dunedains chapitre 27

Un cri de cochon égorgé résonna dans le camp réveillant tout le monde en quelques secondes. Je me levais énervé de n'avoir pas eu mon quota de sommeil et vins retrouver les autres. Je vis un attroupement et me faufilant entre les hommes, je vis Gandalf accroupit près d'une silhouette allongée sur le sol. Pippin, il a encore fait une connerie comme d'hab, il ne changera jamais. Je demandais à Gandalf :

-Que c'est il passé Gandalf ?

-Pippin a regardé dans le palantiri.

Gandalf réanima Pippin rapidement et le pauvre hobbit avait l'air d'avoir vu un fantôme, et quel fantôme, Sauron en personne. Pour le hobbit, Sauron était l'équivalent de Morgoth pour les elfes et pour ceux de Phoenix. Je demandais à Pippin :

-Alors, il a quel tronche Sauron ?

-Je ne l'ai pas vu.

-Pippin, tu es un gros crétin. On a fait que te dire de faire gaffe mais on dirait que tu ne peux pas vivre sans faire au moins une connerie par jour. Dis – je avec sarcasme.

-Que lui avez – vous dit ? Demanda Gandalf.

Gandalf après avoir écouté le récit de Pippin prit la décision de partir immédiatement. Donc la compagnie se séparait à nouveau. Je serrais une dernière fois Pippin dans les bras et lui souhaita bonne chance. Et merde, j'ai encore oublié de libérer l'anneau. C'est pas grave, il faut simplement que je le fasse avant la destruction de l'unique.

Les derniers membres de la communauté restante se rapprochèrent et Aragorn nous expliqua que Théoden avait l'intention de partir immédiatement pour Edoras ou un rassemblement était prévu dans 4 jours.

-Et là, je pense, nous entendrons des nouvelles de guerre, et les Cavaliers de Rohan descendront sur Minas Tirith. Quant à moi et à ceux qui m'accompagneront…

-Moi, pour commencer ! S'écria Legolas.

-Et Gimli avec lui ! Dit le nain.

-Je part aussi, je ne quitterais jamais la communauté. Dit Boromir d'un ton fier.

-On ne m'oublie pas j'espère, je ne voudrais en aucun cas rester en plan.

-Et bien, pour moi, dit Aragorn, tout est obscure devant moi. Je dois aussi descendre à Minas Tirith, mais je ne vois pas encore la route. Le destin se rapproche à grand pas.

Merry dit qu'il ne voulait pas rester seul dans son coin. Nous fûmes bientôt tous près au départ. Merry montait Ithil devant moi, Boromir avait son propre cheval, Legolas et Gimli était ensemble, Aragorn montait Arod et Théoden montait Nivacrin avec Elbereth qui l'avait harcelé jusqu'à ce qu'il se rende, et il ne le regrettait pas. La petite louve était calme et lui léchait souvent le visage sous les sourires des cavaliers. On chevauchait depuis à peine 20 minutes quand un cavalier remonta toute la colonne et dit au roi Théoden :

-Monseigneur, il y a des cavaliers derrières nous. J'ai cru les entendre tandis que nous passions les gués. Maintenant, nous en sommes sûrs. Ils nous rattrapent, car ils galopent ferme.

Le roi fit volte face et ordonna une halte. On attendit que les cavaliers apparaissent. L'escorte du roi sortir leur lance et Eomer cria :

-Halte ! Halte ! qui chevauche en Rohan ?

Les cavaliers s'arrêtèrent et l'un d'entre eux descendit de cheval et s'approcha. Il leva les mains en l'air pour montrer qu'il venait en paix et qu'il ne désirait pas la bataille. Mais les rohirrims empoignèrent quand même leurs armes. L'homme s'arrêta à 5 mètres de nous. Il était grand, très grand. Il avait à peu près la même taille qu'Aragorn qui était le plus grand de notre communauté. Il parla d'une voix claire et forte.

-Rohan ? Rohan avez vous dit ?

-Ouais, t'es sourd ! Répondis – je mes dagues à la main prête à attaquer ce type. Mais Aragorn me calma connaissant maintenant ma force.

-Pardonnez – moi ? Nous cherchons ce pays en toute hâte depuis bien loin.

-Vous l'avez trouvé, dit Eomer. Vous avez pénétré en traversant les gués, là – bas. Mais, c'est le royaume de Théoden le Roi. Nul n'y chevauche sans sa permission. Qui êtes – vous ? Et d'où vient votre hâte ?

-Je suis Halbarad Dunadan. Rôdeur du Nord, cria l'homme. Nous cherchons un certain Aragorn fils d'Arathorn, et nous avons entendu dire qu'il était en Rohan.

-Et vous l'avez trouvé ! Cria Aragorn. Il descendit de cheval, courut et étreignit Halbarad.

-Halbarad ! Dit – il. De toute les joies, voici bien la plus inattendue !

J'entendis Merry pousser un soupir de soulagement, mais moi, je n'étais pas rassurée. Déjà avec le cavalier noir qui était passé au dessus de nous près des gués mais avec un autre cavalier venu de nul part, ça commençait à faire beaucoup. Soudain, on entendu un autre cri, le cavalier revenait, j'en eus franchement assez et je tirais sur lui. On entendit le hurlement de douleur de la créature ailée qui se cassa la gueule un peu loin. J'aurais bien voulu aller l'achever, mais Merry me supplia :

-S'il te plaît, n'y va pas. Je ne veux pas voir de près une de ces créatures. Une fois ça suffis.

-Qui a tiré ?

-Moi ! Et si y en a un qui est pas content, il reçoit mon poing dans la gueule. C'EST CLAIR !

-Heu…oui. Tout le monde s'éloignait de moi. J'étais pas contente, manque de sommeil.

-Tout va bien, dit Aragorn, revenant un peu inquiet de mon revirement de caractère. Voici quelques hommes de ma propre parenté venus du lointain pays où je demeurais. Mais pourquoi ils sont venus et combien ils sont, Halbarad nous le dira.

-J'ai avec moi 30 hommes. Répondit le rôdeur encore un peu étonné par ma répartie. Ce sont là tous les parents que nous avons pu rassembler en hâte.

J'avais cessé d'écouter et je m'étais endormie. Pour la première fois depuis que j'étais devenu une elfe, je dormis les yeux ouverts. Mes rêves terribles reprirent, à nouveau de cette bataille si étrange. Pour la première fois, je vis mon agresseur, un démon en armure noir. Celui – ci une épée dans la main trancha l'air avec celle – ci qui me trancha l'armure, la tunique et le dos. La douleur fut terrible, je sentis le sang couler sur ma peau. Je me retournais et riposta de toute mes forces, je sentis mon sabre pénétrer dans la cuirasse de ce monstre, je brandis une autre épée et frappa violemment croisant mes deux armes de la sorte. J'entendis la créature hurler de douleur mais une autre attaque par derrière acheva de me terrasser. Je m'effondrais à terre en entendant quelqu'un hurler mon nom. Je me réveillais en sursaut flaquant une sacré trouille à Ithil qui parti au triple galop devant les dunedains et les rohirrims. Aragorn cria et tenta de retenir l'étalon, mais sans bride, c'était impossible. Il me fallu un moment pour calmer mon cheval et le ramener vers les autres. Merry était tout sauf terrifié, il ne faisait que répéter :

-On recommence Ainatal, on recommence. C'était tellement bien.

Je n'étais pas vraiment d'accord pour recommencer cette petite escapade. J'arrêta Ithil devant Aragorn et fit descendre Merry. Aragorn me demanda :

-Que c'est - il passé ?

-Je me suis légèrement endormi et quand je me suis réveillé, j'ai fait peur à Ithil. Je suis désolé.

-Vous auriez pu tuer Merry, vous le savez ça. Me cria – t – il. Vous ne savez pas ce que c'est de perdre un ami on dirait. Vous ne connaissez pas la mort. Affirma - t - il d'une voix froide.

-Quoi, je ne connais pas la mort. Sache gamin, que la mort m'a accompagné pendant 10 000 ans, elle est ma compagne de route depuis tous ces millénaires. Ma guerre a duré autant de temps. Et ce n'est pas un gamin de 88 ans qui ne sait toujours pas ce que prendre un bain veut dire qui va me donner des leçon de stratégie et de guerre. C'est clair. Tu sera peut – être le roi des hommes, mais tu n'est pas celui des elfes. Est ce clair, sale gosse ?

On était en train de se hurler dessus à qui mieux mieux. Les membres de la communauté tentèrent de nous calmer. Mais en vain. Je fis descendre Merry et sans un mot je parti devant avec mes frères qui me rejoignirent rapidement. Les autres étaient désolés de cette dispute. Aragorn voulu me rattraper, Mais Gandalf le rattrapa en lui disant:

-Surtout pas Aragorn, ami ou non, dans l'état où elle est, elle pourrait vous faire du mal. Attendez qu'elle se calme. Ses frères l'aideront mieux que vous.

Je restais avec mes 3 frères discutant tranquillement. Soudain, Galmir me dit doucement pour nos seules oreilles :

-Alors, tu nous avais promis de tout nous raconter après la bataille, et la bataille est terminée.

-Bon d'accord. Vous ne le répétez à personne hein. Vous me le promettez ? Je n'ai pas envie d'avoir des ennuis.

-D'accord on te le promet. Alors qu'est ce que c'est ?

-Voilà. Quand je suis arrivée sur Valinor, la première chose qu'on fait les Valar, après m'avoir accueilli, ça a été de purifié mes pouvoirs. Ensuite, ils m'ont appris à les contrôler.

-C'est normal, tu es parti là – bas pour faire ça.

On discutait ensemble sans remarquer que les hommes nous observaient car nous parlions vraiment doucement, tentant par là d'empêcher quiconque puisse entendre nos conversations. Aragorn pensa avoir perdu une amie et gagner une ennemie. Il était triste et pensait que j'avais l'intention soit de partir soit de me venger. Connaissant mon caractère et ma rancune, c'était envisageable. Mais loin de moi cette idée, j'avais déjà oublié la querelle, car Aragorn avait raison.

-Oui. Mais je n'ai pas terminé mon récit.

-Pardon. Continue. S'excusa Amroth.

-Donc, ils m'ont appris à contrôler les pouvoirs. Les elfes de là – bas m'ont appris plein de choses intéressantes, je ne vais pas entrer dans les détails. Alors, j'ai voulu les remercier, mais je savais pas quoi faire.

-Et tu as trouvé ? Me demanda Amroth.

-Il m'a fallu 3 semaines, mais j'ai trouvé ce qu'ils voulaient le plus au monde.

-Et c'était quoi ? Me demanda Galmir

-Chut, y a Elladan et Elrohir qui regardent par ici. Et ils ont une sacré bonne ouïe. Souffla Elwë à toute vitesse.

Nous avons cessé de parler et sommes passés devant tout le monde, comme si on leur faisait la gueule. Aragorn nous appela pour s'arrêter pour la nuit, mais, on ne voulait pas s'arrêter maintenant et perdre un temps fou à monter le bivouac. Les autres durent continuer le chemin pour pas nous perdre. Nous n'allions pas nous arrêter tant que nous ne serions pas arrivé au gouffre de Helm. Il restait encore une trentaine de km. On avait de la chance, car le vent était dans notre dos et n'allait pas amener notre discussion vers les autres. Donc je continuais mon récit :

-Ce que les habitants de Valinor voulaient le plus c'était de revoir les deux arbres en vie.

-Et qu'est ce que tu as fait ? Me demanda mes trois frères en même temps.

-Et bien, le jour de l'anniversaire de la mort des deux arbres, je les ai ressuscité.

-TU AS QUOI ? ? ? Cria Galmir totalement éberlué.

Son cri fit sursauté tous les cavaliers et Aragorn qui se demandait ce que j'était en train de raconter aux trois elfes.

-Oui, je les ai ressuscité tous les deux.

-Et comment est - ce maintenant ?

-C'est une véritable merveille. D'après ce que m'a raconté Varda, tout le monde a pleuré comme des madeleine en voyant les lumières de Laurelin et Telperion. Je les ai vu aussi, c'est magnifique. Et les Valar m'ont remercié alors que j'avais fait ça sans vouloir de récompense, en me permettant de ne plus jamais être corrompu par le mal.

-Ah, mais c'est superbe. Et tu as fait quoi après ?

-J'ai donné l'indépendance de Vilya et de Nenya vis à vis de l'unique. Mais je rate toujours Narya, la prochaine fois que je vois Gandalf, je lui retire cet anneau et je l'indépendantisme. Mais il faut que je le fasse avant que l'unique tombe, ou tout ce que j'ai fait n'aura servit à rien et tous les elfes partiront vers Valinor, sans espoirs de retour.

-Tu n'aimes pas cette perspective.

-Je ne veux pas que ça arrive. Mon peuple a enfin trouvé un endroit pour vivre, ce n'est pas pour qu'il se retrouve le seul peuple elfique en plein milieu d'un monde rempli par les humains.

Puis, nous avons commencé à parler d'autre chose, de tous ce que j'avais rater en 500 ans. Amroth nous dit avec un sourire que Thranduil avait commencé après la bataille de Dol Guldur à faire la cour à une jeune elfe de Phoenix qui s'appelait Maéva. J'étais vraiment heureuse pour elle, comme ses parents, elle allait pouvoir vivre le grand amour. Je n'imaginais même pas la tête de Legolas quand il allait apprendre que sont père sort avec une elfe de 500 ans. Tout à notre discussion, nous n'avions pas fait attention à Aragorn qui s'était rapproché. Il nous entendis parler de chose et d'autre, de trucs sans queue ni tête. Il me dit doucement tentant de m'amadouer :

-Ainatal…

-May, pourquoi tout le monde t'appelle Ainatal ? Demanda Elwë

-Parce que c'est le nom qu'on m'a donné sur Valinor.

-Oh, c'est amusant comme coïncidence, car vois – tu, il y a une ancienne légende qui parle d'une reine qui se nommait comme toi Ainatal. C'était son époux qui lui avait trouvé ce surnom. Dit - il.

-Et que lui est – il arrivé ? Demanda Aragorn intéressé.

-Et bien voilà, dit - Elwë d'un ton de confidence, la légende raconte que durant la dernière bataille de la dernière alliance, elle aurait combattu Sauron et l'aurait blessé. Mais le seigneur ténébreux l'aurait frappé avec une telle force qu'un elfe ordinaire aurait succombé à l'assaut, mais elle survécut à sa blessure, mais aurait été attaqué par derrière par un orque qui la terrassa. Son époux, le roi des Noldor, fou de douleur combattit avec rage les armées du Mordor. Puis, Isildur réussi à terrasser Sauron. Et quand la bataille fut terminé, il la chercha, mais on ne retrouva jamais ni son corps, ni ses armes. Il l'a cru d'abord morte, mais un homme raconta qu'il avait vu une silhouette s'éloigner du champ de bataille en chancelant. Il partit à sa recherche, mais il ne la retrouva jamais. On raconte aussi qu'elle lui avait fait jurer sur Eru de ne jamais mourir de chagrin. On dit qu'il erre dans les terres de l'ouest, sur tous les lieux où il y a eu une bataille, et dans tous les royaumes elfiques et qu'il a abandonné sa couronne, son peuple et son royaume pour la retrouver.

-Elle est triste cette légende. Dit Aragorn.

-Oui. Le seigneur Elrond n'aime pas qu'on raconte cette histoire, il dit qu'elle n'est pas encore terminée et qu'un jour, ils se retrouveront, et qu'ils pourront s'aimer à nouveau.

-Ce serais tellement merveilleux, s'ils pouvaient se retrouver. Dit Amroth en rêvant.

On était enfin arrivé au gouffre de Helm. Merry était fasciné par le site. Mais il était si fatigué qu'il s'endormit rapidement.

A suivre.

Je n'ai qu'une seule chose à demander : des reviews, des reviews, des reviews, des reviews etc.… Je commence à avoir mal au doigts. Bon ben A