Le chemin des morts chapitre 28

Pendant le sommeil bien mérité du hobbit, Aragorn eut une petite discussion houleuse avec un tocard qui répondait au nom de Sauron. Il le força à abandonner le contrôle du Palantiri et devint le seul maître du bestiau. Quand il sorti, le rôdeur était épuisé par sa discussion. J'allais vers lui et lui demandais en souriant:

-Alors, tu lui foutu une bonne raclée, j'espère.

-On peut dire ça comme ça. Répondit - il avec un petit sourire fatigué.

-Ouais t'es le meilleur.

-Merci, mais je suis épuisé. Dit – il en riant et en baillant.

-Ben alors va dormir, je te réveillerai.

-Merci pour tout. Et excuse moi encore pour t'avoir crier dessus.

-C'est oublié, car tu avais raison. Mais ce qui est amusant, c'est que le seul à avoir été content, c'était Merry qui me demandait de recommencer.

Aragorn éclata de rire en secouant la tête. Il murmura " il ne changera jamais ". Il parti se reposer et je le veillais tranquillement empêchant les autres et le mal de troubler son repos bien mérité. Il se réveilla 3 heures plus tard frais et dispos comme s'il avait dormit 8 heures. En fait, il se réveilla en sursaut pensant qu'il avait dormi 2 jours. Je le calmais doucement :

-Calme toi.

-Combien de temps ai-je dormi ?

-Tu n'as dormi que 3 heures, et tu devrais dormir plus longtemps, tu en as besoin.

-Non merci, dit il en se levant, je me suis suffisamment reposer. Je voudrais te demander ?

-Oui ?

-Tu m'as veillé pendant ses 3 heures ?

-Oui.

-Merci, depuis mon enfance, personne ne l'a jamais fait. ça fait tout drôle, un moment, j'ai cru que ma mère se trouvait près de moi. Mais c'est stupide, elle est morte il y a bien longtemps. Je ne l'a reverrais plus jamais.

-Ce n'est pas stupide, ta mère est morte, mais ce n'est pas pour cela qu'elle n'est pas là. Elle est en toi, dans ton cœur, dans tes souvenirs, dans l'espoir de la terre du milieu et des dúnedains. Elle est partout et te regarde et te protège. Quand tu as besoin d'elle, elle t'aide à sa façon, en te rendant courage. Tant que tu ne l'oublieras pas, elle sera toujours en vie en toi.

-Tu en es sûr ?

-Ma famille est morte il y a bien longtemps dans un tremblement de terre créer par Morgoth. Ils sont tous morts en même temps. Il m'a fallu du temps pour comprendre que…qu'ils étaient toujours là, quand j'avais le plus besoin d'eux, je sentais une présence douce et agréable qui me remontait le morale et me poussait à continuer la lutte. Tout ce que je connais, c'est par l'expérience que je l'ai assimilé, alors oui, j'en suis sûr.

Il me serra contre lui et se mit à pleurer, il pleura la perte de son père, celle de sa mère, sur son destin qui l'écrasait sous un poids énorme. C'était poignant de sentir contre soit un futur roi pleurer comme un enfant désarmé, et je le poussais à pleurer, pour que la douleur soit un peu moins forte. Après 20 mn, l'orage passa et ses larmes se tarirent enfin. Il m'embrassa sur la joue et se releva eb séchant les dernières traces de larmes. Il me dit en souriant :

-Vous…tu ressemble à ma mère.

-Ah ! elle était aussi petite. Dis - je avec un petit sourire.

-Non, elle était aussi douce que toi. Merci encore de m'avoir veiller.

-Ce n'est rien, tu n'es pas le premier que je veilles, je l'ai fait plus d'une fois avec mon fils.

-Tu as un fils ?

-Oui, on peut dire ça comme ça. En fait, c'est le fils de Sabrina, ma meilleur amie. Elle se trouve auprès de lui à Mirkwood.

-Elle te manque ?

-Oui et non. En fait quand je pensais qu'elle était morte, elle me manquait terriblement, car je me disais que je ne l'a reverrais jamais. Mais maintenant que je sais qu'elle est en vie, je pourrais la voir quand je le voudrais, et donc elle me manque beaucoup moins. De plus, je souhaite qu'elle reste le plus possible auprès de son fils, qu'elle sache qui il est, qu'ils apprennent à se connaître.

On marchait côte à côte tranquillement vers Théoden et ses hommes tout en discutant. J'avais énormément de respect pour Aragorn et si un homme ou n'importe quoi d'autre osait lui manquer de respect, mais putain, je lui éclaterais la tronche à c'te putois.

-Savoir ton fils adoptif revenu vers sa vrai mère, cela ne te fait mal ?

-Non, pas vraiment. Car je ne l'ai pas élevé comme mon fils, mais comme le fils de Sab. Il savait qui était sa mère et que je n'étais qu'une amie de la famille, c'est tout.

-Il a de la chance d'avoir été élevé par toi. J'aurais aimer avoir la même chance que lui, j'aurais aimer te rencontrer plus tôt.

-Nous aurions pu nous rencontrer plus tôt, mais le destin en a décidé autrement, car j'ai dû aller en Valinor et je ne le regrette pas. C'est merveilleux comme endroit. Quand toute cette affaire sera terminée, je repartirais là-bas.

-Comme tous les elfes qui quittent la terre du milieu pour le royaume bienheureux. C'est triste.

-Oui, je le reconnais. Mais de nombreux elfes sont las de se battre, et de voir les leurs mourir alors qu'ils pensaient que le mal avaient été enfin vaincu. Et voilà que la guerre recommence. Mais l'issue de conflit est plus qu'incertaine, car maintenant Sauron peut se régénérer quand il veut. Nous devons donc éliminer d'abord Merry.

-Comment ? Mais il ne t'a rien fait ?

-Mais de qui parles – tu ?

-Ben de Merry

-Pourquoi voudrais tu que je supprime Merry ? Je m'amusais à le faire tourner en bourrique, j'allais le faire devenir chèvre.

-Mais tu viens de dire que tu allais tuer Merry ?

-Oui, Merry, pas Merry. Tu comprends ?

-Heu…non.

-T'es pas un rapide dit donc. Il y a Merry pour Mériadoc Brandebouc et Merry pour Meredith.

-Ah d'accord, j'ai eu un peu peur.

-Merry ne risque rien, je n'ai pas l'intention de le réduire en une bouillie informe. Bon c'est pas tout ça ? Mais où c'qu'on va maintenant ?

-Nous allons à Minas Tirith en passant par le chemin des morts.

-Oh super, rien que le nom, ça donne vraiment envie d'y aller.

Il gloussa, ravi que je continue à faire de l'humour même dans les moments les plus difficiles. Théoden s'écria :

-Vous voulez mourir, n'y allez pas, seuls les fous vont là – bas ?

-Eh bien, on peut dire que vous savez parler aux mourants, dit donc ?

Aragorn et les Dunédains rirent de bon cœur de ma répartie. Théoden me demanda :

-Vous ne connaissez pas la légende ?

-Laquelle, celle du cavalier sans tête, du monstre du Lock Ness, ou celle de l'elfe maudit qui était dans sa chambre.

-Et que c'est il passé pour l'elfe maudit dans sa chambre ? Me demanda Legolas intrigué.

-J'en sais rien, il avait fermé la porte.

J'éclatais de rire, suivi par Aragorn, et les autres membres de la communauté de l'anneau. Théoden haussa un peu le ton et m'expliqua l'histoire du chemin des morts. Mais je lui répondis que les morts ne me faisaient pas peur, car leur problème, c'est qu'ils étaient morts et qu'ils ne pouvaient rien me faire. Nous allions donc nous séparer à nouveau, en effet Merry avait prêté serment d'allégeance au roi Théoden qui avait accepté l'acte de générosité du jeune hobbit. Aragorn et moi – même discutions avec Haldir qui désirait rentrer en Lórien prévenir Celeborn. Je lui demandais d'emmener avec lui Laylë qui serait plus à l'abris en pays elfique qu'entre les pattes d'une tarée. Je lui demandais aussi d'emmener la mègère qu'elle soit jugé par les miens pour maltraitance. Il accepta et parti donné les ordres. Le petit fut triste de nous quitter, mais il allait voir des rois elfiques, ainsi que son peuple et peut - être allait - il retrouver son père ou même sa mère. Les seuls elfes qui restèrent avec nous furent Elrohir et son frère Elladan, Legolas et mes 3 frères, Galmir, Amroth et Elwë qui ne voulaient pas rater une autre aventure avec moë. Elbereth eut du mal à choisir entre Théoden et moi et pour la première fois, elle choisi Théoden, elle me fit une grosse lèchouille sur le nez, puis elle bondit sur le cheval de Théoden et partit avec l'armée des rohirrims. C'était la première fois qu'elle partait d'elle même vers quelqu'un d'autre. Elle allait me manquer, mais le chemin des morts, n'était pas un endroit pour une louve d'un an.

Je les regardai partir puis monta sur Ithil, prête à suivre Aragorn. J'observai les dúnedains, ils étaient grands et forts, se tenaient silencieux en compagnie ordonnée, armée de la lance, de l'arc et de l'épée. Ils étaient vêtus de manteaux gris foncés et leur capuchons recouvraient leur casque et leur tête. Leur chevaux étaient grands et puissants. C'étaient de magnifiques bêtes. Il y avait un peu à l'écart un cheval magnifique qui répondait au nom Roheryn, j'en déduisis qu'il appartenait à Aragorn. Je m'approchais doucement des dúnedains qui me regardaient étrangement. Je fis des signes d'adieux à Merry, priant que je le revoie encore en vie à la fin de l'affaire.

Quand les cavaliers du Rohan eurent disparu au delà des collines, Aragorn se tourna vers Halbarad et dit d'une voix triste :

-Les voilà partis vers leur destin, que je sens funeste pour au moins l'un d'entre eux. Il se tourna vers moi et murmura : elle va peut – être perdre sa meilleur amie et pourtant elle est prête à nous suivre jusqu'au fin fond du Mordor. Son passé est trouble, et c'est un passé ignoré d'elle. Mais comme Gandalf, je sens qu'elle découvrira sous peu qui elle est vraiment. Mais je sais que son passé est lié à la Terre du Milieu.

-Qui est –elle ? Même si je ne suis pas né elfe, je sens un pouvoir redoutable en elle, Les elfes la considèrent comme leur chef et les hommes la craignent. Et pourtant je sens qu'elle ne nous ferait pas de mal. Cela est étrange.

-C'est ça façon d'être, un démon avec ses ennemis et un ange avec ses amis et ses alliers. Mais il faut se méfier de sa rancune, de son sens de l'humour et ses revirements de caractère.

-Qu'est ce qu'il a mon caractère ? Demandais – je avec suspicion en regardant les deux hommes qui me regardaient avec des yeux ronds.

-Et j'oubliais, ses sens extrêmement développés. Rajouta – t – il en riant.

Je me retournais et quand j'entendis sa remarque, je me reretournais vers lui et lui tirais la langue. Il sauta sur son cheval en

riant et Halbarad sonna le cor dont le son se répercuta dans tout le gouffre de Helm. Aragorn tira son épée et s'écria :

-A la pierre d'Erech ! Je cherche les chemins des morts. M'accompagne qui veut ! (Sous – entendu qui m'aime me suive.)

Nous avons bondi en avant, descendant dans la combe comme la tempête, tandis que les hommes laissés sur la Chaussée ou dans le fort regardaient avec stupéfaction. On galopait à toute allure et j'avais une certaine difficulté à contenir a puissance d'Ithil, même en lui parlant en valarin, il ne voulait rien écouter. Aragorn et la compagnie grise avaient un mal fou à nous rattraper. Aragorn cria :

-Ainatal ?

-Quoi ? Là je n'aurais pas du répondre car j'avala une mouche, beurk, c'est dégueulasse.

-Attends nous, ralentis l'allure !

-Qu'est ce que tu crois que chui en train de faire là, du tricot ! ! !

-AHAHAHAHAH ! T'as toujours le sens de l'humour, même dans les pires moments.

J'en eus franchement assez de la désobéissance d'Ithil et lui murmurais doucement à l'oreille :

-Tu m'obéis, où je te jure que tu ne pourra plus avoir de descendance. Bizarrement, l'étalon m'obéis au doigt et à l'œil je pus ralentir et me mettre au niveau d'Aragorn qui me demanda :

-Qu'est ce que tu lui a dit, pour qu'il t'obéisse ?

-Je lui ai dit que s'il ne m'obéissait pas, je le transformerais en hongre.

-Un hongre, c'est quoi un hongre ?

-C'est un étalon castré.

-Pfrrr, je comprend maintenant pourquoi il t'a obéis aussi vite. Il ne put retenir son rire plus longtemps et éclata de rire en me disant :

-Ce que tu peut être mauvaise !

-Merci du compliment.

Les autres membres de la communauté de l'anneau se trouvaient proche de nous et ils éclatèrent de rire sous les regards interloqués des fils d'Elrond et des autres rôdeurs. Le paysage passait à toute vitesse devant nos yeux. On traversait la plaine à fond de train vers Edoras. Le lendemain, nous sommes arrivés en vu du château d'or de Méduseld. Je dis à aux autres :

-Vous vous rappelez la dernière fois qu'on est allé là – bas, la tronche du truc quand il s'est fait jeter par Théoden. AHAHAHAH ! ! XD

-Moi je me rappelle surtout quand Boromir t'as fait peur, et quand tu as reçu une claque de Théoden, ça c'était amusant.

-C'est vrai ça, j'avais fait un de ces bonds, rien que d'y penser, ça me fait marrer. Mais un jour Boromir, je te flanquerais une de ses trouilles, que tu en auras des cheveux blancs.

-Alors il va falloir que je fasse attention. Répondit l'intéressé avec un grand sourire.

On riait heureux en cavalant vers les portes d'Edoras. Là, Eowyn nous attendait. Elle était joyeuse de revoir Aragorn, et dans ma tête, je me disais, trop tard, il est pris. Eowyn s'approcha de moi et me demanda :

-Par qui est – il pris ?

-Est ce que j'ai parlé tout haut ?

-Non, mais j'ai entendu ce que vous pensiez ?

-Alors c'est pour cela que les rohirrim ont fait un grand pas en arrière quand j'ai pensé les transformer tous en femmes. Aragorn éclaté de rire et acquiesça.

-Donc, Par qui est – il pris ?

-En fait il a deux amours. Aragorn commença à me regarder avec méfiance et je m'écarta de lui prudemment.

-Lesquels ?

-Et bien, il y a déjà Arwen fille d'Elrond d'Imladris, elfe de son état et j'ai du mal à le dire, mais sa deuxième passion qui peut faire de l'ombre à Arwen, ce sont les cailloux AHAHAHAHAH.

Aragorn tenta de m'attraper, mais je lui échappa sans problème en riant, enfin la première fois, car mes frères se mirent dans la course et je me retrouvais à hurler de rire en me tordant par terre. Je suppliais les elfes d'arrêter leurs chatouilles, c'était une véritable torture. Après 15 mn de rire, la promesse d'arrêter de dire à tout le monde qu'Aragorn bavait sur les cailloux, ils me relâchèrent. Et je pus me relever, toute rouge avec les larmes aux yeux à force d'avoir hurler de rire. Je regardais Eowyn, et je pus voir sa fascination pour la compagnie grise, et la beauté elfique des fils d'Elrond, de Galmir, Amroth et Elwë et de Legolas.

Après une nuit de repos, nous sommes repartis vers le Sud. Eowyn fut choqué en apprenant notre volonté de prendre le chemin des morts. Elle supplia Aragorn de ne pas y aller, mais il lui expliqua qu'on avait pas le choix et de plus, seul l'héritier d'Isildur pouvait se rendre là – bas, avec ceux qui le suivaient de leur plein grés .

Pendant ce temps, je racontais des histoires drôle de mon monde mit à la sauce de la terre du milieu à Legolas, Gimli, Boromir, Galmir, Elwë et Amroth. Les rôdeurs nous regardaient rire comme des dingues et se demandaient comment des farfelus comme nous avaient pus parcourir autant de distance sans ce faire tuer. Dévorer par la curiosité, Halbarad s'approcha de nous et commença à écouter les blagues. Gimli venait de nous raconter une histoire tordante et c'était mon tour :

-Un jour, une jeune femme qui venait de lire l'histoire du prince ensorcelé transformé en grenouille et délivré par une princesse par un baisé, trouva une grenouille sur le bord de la route. Elle se dit que si elle l'embrassait, la grenouille se transformerait peut – être en prince. Alors elle prit la grenouille et rentra chez elle. Arriver dans sa chambre, elle prit la grenouille dans la main et lui murmura :

-Si je t'embrasse, est – ce que tu redeviendra un prince ?

Elle l'embrassa et la grenouille redevint un prince. Mais ses parents sont arrivés et ils n'ont jamais voulu la croire.

Tout le monde éclata de rire et Halbarad pouffa, tenta de le cacher par un toussotement, avala sa salive de travers et commença à s'étrangler. Morte de rire, je me levai, allai derrière le rôdeur et lui collai une puissante tape dans le dos pour le décoincer. La communauté de l'anneau et mes trois frères se tordaient de rire par terre. Les autres rôdeurs avaient aussi tendances à rougir à force de contenir leurs rires, mais arrêtèrent de résister et éclatèrent d'un rire tonitruant. Les seuls à ne pas rire furent les fils d'Elrond aussi coincé que leur père.

Aragorn revint sur ses entrefaites en se demandant pourquoi je m'obstinais à taper dans le dos d'Halbarad qui était d'un beau rouge cramoisie. Il sauta sur son cheval et nous enjoignit à faire de même. Je sifflai Ithil qui arriva comme une fusée et grimpa sur lui d'un coup de rein. Nous sommes repartis vers le chemin des morts, fonçant comme si nous avions toutes les armées du Mordor derrière nous. Plus on approchait, plus les chevaux devenaient nerveux et effrayé, tremblant et suant de peur. Les montagnes étaient noirs et lugubres comme les arbres qui rendaient même Legolas mal à l'aise. Mais on continuait à avancer pousser par notre amitié envers Aragorn. Un sentiment de crainte continuait à augmenter à mesure que l'on s'approchait de Dunharrow. Enfin, nous sommes arrivés à la fin du chemin, devant une énorme fissure dans les parois de la montagne. L'ouverture était entouré de crâne et d'ossement. Les chevaux s'arrêtèrent et tremblèrent de tous leurs membres. Mais l'amour qui les liaient à leurs cavaliers les calmaient. Hazufeld restait planter à trembler comme une feuille, en suant à grosse gouttes. Et quant à Ithil, j'avais un mal fou à le calmer. Il ruait en battant l'air de ses antérieurs. Aragorn voulu m'aider, mais l'étalon était comme fou de peur, il voulu faire demi – tour et s'enfuir complètement terrifié. Je l'écartais un peu de la fissure et lui murmurais doucement à l'oreille :

-Ccchuutt, tu n'as rien à craindre mon ami. Calme toi.

Il lui fallu un peu de temps pour reprendre son sang froid. Il trembla encore un peu puis se calma totalement. Je continuais à lui parler :

-S'il te plaît viens avec moi, ne me laisse pas seule.

-D'accord. Je viens, mais reste sur mon dos. Je veux pouvoir te sentir sur moi et j'aurais moins peur.

-Aucun problème mon ami.

Les rôdeurs regardaient émerveiller Ithil, ils venaient de se rendre comte que le cheval parlait. Ils n'avaient jamais vu ça auparavant. Toute la compagnie grise enfin presque tous descendirent de cheval et entraînèrent leur montures dans le passage sombre. Les cavaliers allumèrent des torches, mais Ithil brillait tellement que je n'avais pas besoin de torche. J'étais derrière Elladan et je fermais la marche. L'atmosphère s'alourdissait autour de nous, on pouvait entendre des murmures et des chuchotements tout autour de nous. Je sursautais un peu quand les flash m'assaillir de nouveau, violents et douloureux. Je souffrais d'atroces maux de tête et mon dos me brûlait. J'entendis des voix froides qui me disaient :

-Qui es – tu ?

-Oui, qui es tu ?

-Alors répond, qui es tu ?

-Je me nomme Ainatal.

-D'où viens tu ?

-Oui, d'où viens tu ?

-Alors réponds, d'où viens tu ?

-Je viens de Valinor.

-Mais ce n'est pas bien de mentir.

-Je ne mens pas je viens de Valinor, mais avant cela, j'étais à Phoenix.

-Tu mens.

-Non, je ne mens pas.

-Tu n'as rien à faire ici, menteuse. Rentre chez toi, elfe. Va rejoindre ta famille.

-Ma famille est morte.

-Non, pars et retrouve ta vie.

-Non, je continue et rien ne pourra me faire changer d'avis.

-Tu en ai sûr, elfe.

-Ton combat est proche, mais tu vas perdre, comme tu as déjà perdu lors de votre dernière rencontre.

-Tu vas mourir et nous rejoindre. Nous rejoindre, nous rejoindre, nous rejoindre, nous rejoindre, nous rejoindre, nous rejoindre, nous rejoindre, nous rejoindre, nous rejoindre, nous rejoindre, nous rejoindre, nous rejoindre, nous rejoindre, nous rejoindre, nous rejoindre, nous rejoindre, AHAHAHAH ! ! !

-Rejoins – nous.

-Oui, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous, rejoins nous.

-ASSEZ, JE NE VOUS REJOINDREZ JAMAIS. Hurlais –je faisant ainsi sursauter toute la compagnie grise qui fut engloutie par une lumière éclatante. Aragorn se retourna, mais il ne put rien voir, car j'étais trop loin.

-Je ne l'ai jamais combattu.

-Si, tu l'as déjà combattu et il t'a vaincu. Et il recommencera.

-Si tu sais tout ça, dis moi qui je suis, si tu es si malin.

- ………………………………………………..

-C'est bien ce que je pensais, en fait tu ne sais rien, gros malin.

-Tu veux savoir qui tu es ? Je vais te le dire, non mieux, je vais te le montrer.

J'eus un hoquet qui fit sursauter Elladan, et je vis la bataille au complet et non plus un fragment. Je me vis jouant avec mes épées près de mon elfe. Il se tourna vers moi et m'embrassa en murmurant " ma reine, on se revoit après la bataille ". " Oui Galad – nín. Ereinion, je t'aime et je t'aimerais jusqu'à la fin des temps ". Nous arrêtâmes de nous embrasser quand la bataille commença. Mon amour se battait comme un tigre, et je tranchais tous les ennemis que se trouvaient près de moi. Mais je ne vit pas l'ombre gigantesque s'approcher derrière moi, mais je l'a sentis, mais trop tard pour réagir. La douleur fut affreuse, je sentais la lame entrer dans ma chair, et pourtant je contre – attaquais, avec violence. Je sentis une nouvelle douleur dans le dos et m'effondrais. Je me rappelais de tout. Comment j'étais reparti chancelant vers l'ouest, retrouver Sabrina et reprendre notre mission. Les énormes distances parcourues et notre retour à Phoenix. Quand j'étais tombé, je m'étais violemment cogné à une pierre pointue, et additionné aux deux attaques, j'avais perdu la mémoire. Mais maintenant, je savais qui j'étais et ce que je devais faire. Gandalf, Galadriel, Celeborn et Elrond savaient depuis le début mon identité, mais pour mon équilibre, ils n'avaient pu rien dire. J'étais Ainatal, reine du Lindon et des Noldor, mais j'étais aussi chef des elfes de Phoenix. C'est pour cela que j'avais fait cet étendard, je me suis toujours demandé pourquoi je l'avais fait, et pourquoi je le gardais si précieusement.

Pendant que je reprenais conscience de mon passé et de mon identité, la compagnie grise s'était arrêtée devant un squelette. Le malheureux avait tenté d'ouvrir une porte en pierre, les os de ses doigts étaient encore dans les fentes de la porte. Près de lui se trouvait une épée ébréché et brisé. Aragorn cria :

-Ce n'est pas mon but, gardez vos trésors et vos secrets cachés dans les années maudites ! Nous ne demandons que la rapidité. Laissez – nous passez puis venez ! Je vous appelle à la pierre d'Erech.

La seule réponse qu'il y eut, fut un silence de mort ( hihihihihi) qui faisait plus peur que les murmures qui nous avaient suivi avant. Il y eut un coup de vent qui fit s'éteindre les torches qu'on arrivait pas à rallumer. Mais la lumière qui m'environnait, devins plus forte, comme pour compenser la perte des torches. On voyait dans le passage comme en plein jour.

J'entendis dans ma tête, la voix de Círdan qui me disait :

-Nous vous attendons majesté, nous vous attendons à Dol Amroth.

J'appelais dans mon esprit Galmir, Elwë et Amroth pour qu'ils me suivent, ils entendirent mon appel et grimpèrent sur leur chevaux. Aragorn entendis un bruit de galop, se retournant, il n'eut que le temps de se jeter sur le côté avant que je ne le dépasse et parte à tout allure suivi par mes 3 frères vers l'obscurité. D'un coup, il fit plus noir que dans un four et la peur revint plus forte que jamais sur la compagnie grise, mais Aragorn continua son chemin s'interrogeant sur ma disparition soudaine, et inquiétante. Je venais de quitter pour la première fois, la communauté de l'anneau.

A suivre.