La première bataille chapitre 29

Je poussais mes frères à accélérer, nous devions faire vite, nous devions rejoindre le plus vite possible Dol Amroth. L'attaque de Sauron allait bientôt commencer, nous devions rejoindre Círdan. Je ne savais pas ce qui nous attendait là – bas, mais j'avais confiance en Círdan. Nous galopions depuis 4 heures sans s'arrêter quand nous entendîmes au loin un cor sonner. Galmir regarda derrière nous et nous demanda :

-Mais qu'est ce que c'est ?

-Aragorn vient d'appeler les morts, et ils vont les suivre. Nous devons accélérer.

-Nous allons crever nos chevaux. S'indigna Elwë.

-Nous n'avons pas le choix, nous devons aller le plus vite possible, nous devons rejoindre Círdan.

-Mais nous allons vers le Sud, alors que les Havres sont à l'ouest. s'exclama Galmir.

-Nous n'allons pas aux Havres, mais à Dol Amroth, c'est là – bas qu'ils nous attendent.

-Qui ? S'excalmèrent - ils tous en même temps.

-Je ne sais pas, mais je sais qu'on nous attend.

Nous continuions à galoper, quand dépassant une colline, nos chevaux s'arrêtèrent devant le spectacle qui s'étalait devant nos yeux. Je ne pouvais le croire. Là, devant nous se trouvait une escadre elfique. Des milliers et des milliers de navires elfiques plus beaux les uns que les autres. Le port de Dol Amroth était rempli à ras bord de navires blancs. Nous pouvions voir à terre les équipages des navires et les armées venu en renfort, on ne voyait plus la terre tellement il y avait de soldat. J'entendis Elwë murmurer :

-Par tous les Valar réunis, mais il y a tous les elfes de Valinor, c'est pas vrai. Je rêve.

-Ah ben alors, si tu rêve, nous rêvons tous. Bon c'est pas tout ça, mais on va pas rester ici 107 ans. Aller yeah, Noro lim Ithil.

Nous avons repri notre course et avons foncé vers les soldats. Des cors elfiques résonnèrent dans la plaine et les armées se séparèrent pour nous permettre de passer. Nous continuions à foncer et enfin, notre course s'arrêta brutalement devant Círdan qui me salua la main sur le cœur. Il me dit :

-Votre Altesse, nous avons répondu à votre appel.

-Quel appel ?

-Quand tu as détruis l'armée de Saroumane, je t'es entendu appelé, tu disais que tu avais besoin d'aide, que toutes les armées elfique viennent te rejoindre le plus vite possible. Dit Galmir d'un ton respectueux.

-Nous sommes prêt à partir votre altesse, nous n'attendons que vous.

-Bien, alors nous pouvons partir.

-Ben, heu…comment dire. Vous n'êtes pas habillé pour une bataille. Et votre uniforme ne montre pas votre rang.

-Ben, qu'est ce qu'il a mon uniforme.

Je regardais mes habits et pour la première fois je remarquais l'état de mes vêtements. Ils étaient tachés de sang, crottés par les intempéries et déchiré par les diverses batailles qu'on avait connu. Je grimaçais devant l'état de mes vêtements et rajouta, bon ben d'accord, je vais aller me changer.

Círdan m'emmena dans une tente où m'attendaient 3 elfes qui enlevèrent mes habits et me mirent une armure qui ressemblait à celle que je portais durant la dernière bataille de la dernière alliance. C'était une armure légère, et sur le plastron bleue, il y avait le blason de mon époux, un losange avec une étoile dans chaque coin, une étoile entre les coins et enfin 4 étoiles au centre du carré ainsi formé. Mais ce blason était celui de mon époux, pas de moi. Le mien c'était l'alliance de nos deux mondes, le Lindon et Phoenix. Je posa ma main sur le blason et me concentra quelques instants. Une douce lumière m'entoura et les elfes qui m'habillaient reculèrent étonné par cette étrange clarté. Quand je retirai ma main, le blason avait changé. Les elfes se reculèrent, me saluèrent et partirent rejoindre les autres.

Je me pris la tête dans les mains, tout allait trop vite, je retrouvais la mémoire et je me retrouvais à la tête d'une armée plus importante que celle de Phoenix. Je tentais de calmer mes battements de cœur, puis je pris une grande respiration et sorti de la tente. Je m'avança éblouie par la beauté d'Ithil qui était harnaché d'or, de mithril et de pierres précieuses. Il était superbe. Je lui caressa les naseaux et lui demandai :

-Veux – tu partir avec moi, mon ami ? Veux – tu me suivre au cœur de la bataille ?

-Oui, je te suivrais n'importe où. Tu peux me faire confiance.

-Merci mon ami. Alors on y va. EN AVANT. Criais – je à toutes les armées qui étaient déjà montées dans les navires.

Je montais dans le premier navire, le navire amiral où se trouvait Círdan et lui demandais de bien vouloir monter mes couleurs. Il ordonna à un marin de le faire. Et bientôt, tous purent voir mon blason flotter sur le plus haut mat. Le vent était avec nous et s'engouffra dans les voiles. Les navires firent un bond en avant et foncèrent vers le delta de l'Anduin. Il nous fallu deux jours pour arriver devant Minas Tirith en flamme. Il y avait déjà des navires qui avaient accosté. Je pensais :

-J'espère que vous êtes prêts à la bataille, car elle arrive. Soyez prêt à attaquer, la surprise de nous voir et une attaque rapide sera notre meilleure chance.

Círdan posa sa main sur mon épaule et murmura : nous sommes tous prêt.

Les armées du Rohan avaient enfin atteint le Gondor, et se trouvaient refluer, ils avaient vu leur courage s'effondrer quand les navires de l'Umbar étaient arrivé mais quand ils virent l'étendard qui fut hissé sur le plus haut mat, c'était un arbre blanc qui représentait le Gondor, entouré de 7 étoiles et surmonté d'une haute couronne qui représentait Elendil. Les combattants comprirent que c'était Aragorn qui venait d'arriver. Le combat faisait rage quand ils virent d'autres vaisseaux, nombreux comme les étoiles dans le ciel. Sur le mat du plus grand navire se trouvait un étendard étrange, il y avait un oiseau rouge et or sur un fond argenté qui jaillissait des flammes, et sur son poitrail, à l'endroit du cœur se trouvait les armes du Lindon, des armes qui n'avaient plus été vu en combat depuis la dernière alliance. Les navires accostèrent et une gigantesque armée composée de hauts elfes jaillit et fonça dans la bataille. Il y avait des étendards mythiques, comme celui de Finarfin roi des Noldor de Valinor, celui de Owlë d'Alqualondë, celui de Círdan des Havres gris, celui d'Ingwë roi des Vanyar de Valinor, et bien d'autre. Les hommes n'avaient jamais vu plus belle armée et les orques plus mortelle. Les cavaliers elfes, dépassèrent les combattants en tranchant les ennemis de leurs races. Les flèches faisaient des dégâts dans les armées ennemis. Aragorn vit foncer vers lui une flèche blanche qui stoppa pile devant lui et se mit à lui lécher le visage. La lumière déclina un peu et il eut la joie de revoir un visage qu'il avait cru ne jamais revoir.

-Ainatal, quelle joie de te revoir. Quand tu es parti en coup de vent du chemin des morts, j'ai cru que tu nous avais abandonnée, que tu ne reviendrais jamais.

-Aragorn, c'est pour moi aussi un plaisir de te revoir, mais ce n'est pas trop le moment de parler, la bataille nous appelle. Et je ne suis pas venu ici pour prendre le thé. Alors pardonne moi mais….Je levais mon sabre et hurla : POUR VALINOR ! ! !

Je fis demi tour et fonça dans la mêlée, tranchant tout ce qui avait une sale tronche. Manquant de tuer Gimli qui n'eut la vie sauve qu'en s'aplatissant à terre. Il se releva et continua à trancher tous ceux qui étaient près de lui. Une flèche blanche le sauva à nouveau en faisant griller un orque qui lui sautait dessus. C'était devenu un véritable bordel et j'avais cessé d'essayer de ramener un semblant d'ordre. Un Suderon me fonça dessus pour se plaindre de l'animation, mais je coupais court à ses revendications d'un coup de sabre bien placer, il ne vint jamais plus se plaindre preuve qu'il faut être ferme avec la clientèle. Le combat continuait épuisant et mortel, je ne m'arrêtais pas de me battre. J'avais renvoyé Ithil, car je savais mieux me battre à pied qu'à cheval. Je tranchais tous les ennemis qui passaient près de moi, j'étais couverte de sang qui venait de mes blessures, des orques et des hommes que je tuais. De nombreux elfes moururent ou furent blesser durant cette bataille et autant voir plus d'hommes du Gondor et du Rohan. Le soleil commença à se coucher quand enfin, Aragorn trancha le dernier ennemi. Le soleil couchant rendait encore plus morbide le champ de bataille. Les montagne, la rivière et la plaine avaient une couleur rouge sang. Je frissonnai un peu et repartis rassemblé l'armée elfique. Il y avait eu de nombreux morts dans l'armée, mais pas autant que l'avais imaginé, l'effet de surprise avait bien fonctionné.

Je vis Aragorn aller vers Minas Tirith, j'aurais bien voulu aller le voir, mais de nombreux blessés attendaient d'être soigner, je n'arrêtais pas, envoyant paître ceux qui me demandaient d'aller me reposer. Je leur disais à chaque fois que je n'irais dormir que quand le dernier elfe sera guéri. Quand la lune fut haute dans le ciel, je pus prendre un peu de repos. Je dormais tranquillement adossé à Ithil qui ronflait bienheureusement quand je sentis une présence près de moi. Ouvrant les yeux, je vis les grands rois elfes épuisés et couverts de sang. Je leur adressa un sourire ensommeillé et leur dit en m'étirant :

-Vous devriez aller vous reposer, la journée a été difficile pour tout le monde.

-Nous voudrions vous poser une question, votre altesse ?

-Oui, laquelle ?

-Que représente cet oiseau ? En montrant le blason sur ma poitrine.

-C'est un phénix, l'oiseau légendaire qui renaît de ses cendres.

-Et vous avez appelé votre cité comme cet oiseau ?

-Oui, c'était un moyen comme un autre de garder espoir. Bon, c'est pas tout ça, mais aller vous coucher, vous l'avez tous bien mérité.

-Et vous ?

-Quoi moi ?

-Vous allez dormir ?

-Ben j'étais en train de m'endormir quand vous êtes arrivé. Mais il faut que j'aille voir Aragorn et Gandalf, surtout Gandalf.

-Alors nous venons avec vous. Manwë nous a donné l'ordre de ne pas vous lâcher d'une semelle.

-D'accord, on va approcher notre campement de celui des Rohirrim, et on va mettre en place des tours de gardes, 2 gardes, un homme et un elfe.

-Pourquoi cela ?

-Ils doivent apprendre à se connaître, et ils doivent pouvoir se faire confiance les uns envers les autres, et aller au delà des apparences et des cultures.

-Bien, ce sera fait selon vos ordres.

Les ordres furent respecté, et les deux campements se retrouvèrent côtes à côtes. Je marchais tranquillement à papoter avec les rois elfiques quand un forme noire boitillante limite rampante s'approcha doucement de moi en gémissant de douleur et me lécha délicatement le visage. Je demandais rapidement à Finarfin d'approcher une lampe, et ils virent mon visage prendre une délicate teinte cadavérique quand je vis l'état dans laquelle se trouvait Elbereth. La petite louve avait une oreille presque arraché et du sang coulait sur son poil terne. Elle se traînait misérablement, la patte arrière gauche brisée et sanglante. Il y avait du sang qui coulait de sa gueule, et une carnassière pendouillaient hors de sa mâchoire. Il y avait une grande plaie béante qui courrait sur son poitrail et une autre sur son flanc, toutes les deux saignaient doucement. Elle avait un œil fermé, par du sang coagulé, et sa truffe était rougie de sang et couverte de boue, ainsi que tout le corps de la jeune louve. Elle me regardait avec une regard rempli d'amour et de douleur.

Je m'agenouilla doucement devant mon amie et la prit délicatement dans mes bras, retenant un sanglot quand je l'entendis gémir de douleur. Je me relevais lentement sans à-coup afin de ne pas aggraver ses blessures. Les 3 rois elfes savaient se que représentaient la petite louve pour moi, car ils étaient présent pour mon départ de Valinor. Ils utilisèrent un peu de leur pouvoirs pour soigner les blessures d'Elbereth, mais il leur fallait un meilleur endroit pour la soigner et de plus, ils étaient épuisés, après la terrible bataille qu'ils venaient terminer. Je remontais lentement vers le château me retenant de ne pas courir là – bas. Olwë, Finarfin et Ingwë m'entouraient et marchaient au même rythme que moi.

Je regardais la petite louve avec un regard désespéré, soudain j'entendis un bruit de course, et vit Pippin courir comme un dératé avec deux rohirrims, dont Eomer. Pippin criait totalement affolé :

-Elbereth ! ! ! EEEELLLLLLLBBBBBBEEEEERRRRRREEEEEEEETTTTHHHH ! ! !

Mais Ainatal elle va nous tuer si on ne retrouve pas sa louve. Aragorn est en train de la chercher dans le palais avec Boromir, et Legolas et Gimli sont dans les jardins. Mais où est – elle ?

Je répondis à sa question en criant :

-ELLE EST AVEC MOI ! !

Pippin couru vers nous et s'arrêta, les larmes aux yeux quand il vit l'état de la pauvre bête. Eomer et l'autre rohirrim s'approchèrent les armes à la main devant les 3 elfes totalement inconnus des deux humains. Pippin tremblait et demandait :

-Ainatal, je…..

Je lui coupais brutalement la parole et lui ordonnais :

-Pippin, amène – nous devant le médecin. VITE ! ! !

Je le fis sursauter en lui hurlant dessus. Le pauvre hobbit fit un saut de carpe, et nous emmena vers ce que les gondoriens appelaient les maisons de guérisons. Pippin essaya d'ouvrir la porte, mais il tremblait tellement qu'il n'arrivait à rien. J'en eus assez, demandais à Finarfin d'écarter le hobbit, et défonçais la porte à grands coup de pieds.

A suivre.

Si vous avez apprécié, dites le moi. A