Un roi retrouve sa couronne Chapitre 32.

Je le regardais avec amour, il devait vraiment m'aimer pour accepter ainsi de m'obéir, de me laisser partir et de faire un tel serment, il devait m'aimer autant que je l'aimais. Nous sommes parti tous ensemble vers la tente d'Aragorn afin de connaître notre route et de décider qui commandera l'armée.

-Je trouve qu'il serait normale que ce soit Aragorn qui dirige l'attaque, il est quand même le futur roi du Gondor, et le pire ennemi de Sauron. Dis – je approuver par les autres humains.

-Oui, mais tu es le chef des elfes, donc je pense que tu devrais diriger l'attaque. Dit Aragorn approuver par les autres elfes.

-Bon trouvons un compromis, si ça continue comme ça, la guerre se fera entre les hommes et les elfes. J'ai trouvé, Aragorn va dirigé l'armée des hommes, et Ainatal celle des elfes. Dit Boromir vite approuver par tous les autres.

-On est d'accord. S'exclama - t'on.

-Et c'est Gandalf qui vous dirigera tous les deux, puisque c'est lui qui a été l'entraîneur de toute cette aventure. Vous lui obéirez, et lui ferais votre rapport. Ainsi il n'y aura plus de problème. Expliqua Ereinion.

-Pas d'blème, chuis d'ac à donf.

-Comment, quel est cet étrange langage ? Demanda Imrahil posant la questions qui était sur les lèvres de tous.

-Bien ! Traduction, Pas de problème, je suis d'accord à fond.

-Oooooh bien. Êtes - vous d'accord Aragorn ? Demanda Ereinion.

-Je suis d'accord aussi.

-Bien, d'abord, nous devons tous être prêt pour l'ultime bataille, notre armée doit être assez puissante pour forcer Sauron à nous attaquer. L'important, est que Sauron ait son œil pointée sur nous, et qu'il ne soit pas tenté de regarder vers l'intérieur du Mordor. Expliqua Gandalf.

-Pourquoi ? Demanda Imrahil.

-Parce que notre seul espoir est là bas. C'est le cousin de Pippin, le petit blond aux pieds poilu. Il se nomme Frodon, il porte l'anneau vers les flammes de la montagne du destin. Il va faire ce qu'Isildur a été incapable de faire. Il a le destin du monde sur ses épaules et il craint de ne pas être à la hauteur.

-Tu le respect énormément n'est ce pas, amour de ma vie ?

-Oui, Galad – nín. De nous tous, c'est celui qui a la mission la plus dangereuse. Il risque de perdre et sa vie, et son âme.

-Pourquoi ? Demanda Eomer.

-L'anneau unique comme les trois a sa volonté propre, il est en train de prendre possession de l'esprit de Frodon, et si Frodon échoue à détruire l'anneau, et le garde, il ressemblera plus à Gollum qu'à Frodon Sacquet. Il aura perdu cette part d'humanité qui le sépare de cette pauvre créature.

-Oui, mais il est notre seul espoir de vaincre Sauron. Vous savez ce que vous devez faire. Oui ? Pas de questions ? Parfait, alors vous pouvez aller vous reposer. Ordonna Gandalf. Nous l'avons salué tous et sommes sortis de la tente.

C'était notre dernière nuit ensemble, mais d'abord, je convoquai l'armée elfique au grand complet et leur demandai :

-Nous allons partir pour les portes noires qui closent le noir pays du Mordor. Nous allons recommencer, non continuer la guerre qui a été commencé il y a plus de 3000 ans. Comme au temps de jadis, il y aura des pertes, des elfes ne reviendront jamais dans leurs beaux pays. Etes vous prêt à faire le sacrifice de votre vie pour la terre du milieu ?

- OOOOOOOOOUUUUUUUUUUIIIIIIIII ! ! ! ! Hurlèrent ils tous en cœur faisant sursauter les Rohirrims qui se demandaient ce qu'ils se passaient dans le camp elfique, pour que ceux – ci fasse un tel boucan.

-Bien, alors si vous êtes tous prêt à y aller, nous partirons demain. Donc, allez vous reposer pour être en pleine forme pour le voyage, qui pourrait bien être le dernier.

Tous quittèrent la place et partirent dans leurs tentes se reposer pour être en pleine possession de leurs forces et de leurs moyens. Ereinion et moi sommes allées dans notre tente qui malheureusement se trouvaient en plein milieu du camp, comme si le camp avait été construit autour de ma tente. Nous nous retrouvions enfin seuls, tous les deux sans personne autour pour nous séparer. Après plus de 3000 ans pour lui et 8000 pour moi, nous allions pouvoir réapprendre à connaître nos corps, nous aimer sans contrainte, enfin si une seule, essayer de ne pas faire trop de bruit, car y en a qui dorment à côté.

Et pourtant alors que la passion pouvait se lire dans nos regards, nous restions debout face à face à se regarder sans mot dire. Le hululement d'une chouette nous réveilla de notre torpeur et j'osais avancer la main et lui caresser doucement la joue. Il ferma un instant les yeux et quand il les rouvrit , je me noyai dans l'océan de ses yeux rempli de douceur. Il se rapprocha et m'embrassa doucement, puis de plus en plus passionnément.

Lui

Depuis le temps que je la cherche, elle est enfin devant moi, mais pourquoi doit – elle déjà repartir ? Sa chaleur et sa douceur m'ont tellement manquer les nuits solitaires à ne penser qu'à elle. Et le pire, c'est que je sais maintenant qu'elle ne pensait pas à moi. Comment le destin a – t – il pu nous faire cela ? Pourquoi a – t – on dû autant souffrir ? Dire que je pensais avoir souffert pendant ces 3 000 dernières années alors qu'elle a dû combattre ce démon. Et dire qu'ils ont réussi à le vaincre, ils méritent tous le respect, ce sont les elfes les plus puissants de la terre du milieu. Pourquoi ne bouge – t – elle pas ? Je n'ose approcher pour ne pas briser ce moment et découvrir qu'en fait c'était un rêve, qu'elle n'est pas là, et que je suis encore seul. Le cri lugubre d'une chouette brisa le silence et nous réveilla, et elle était toujours devant moi. Ce n'est pas un rêve mais bien la réalité. Sentir sa main chaude caresser ma joue me fait un effet bœuf, je voudrais pouvoir la serrer dans mes bras, maintenant et ne plus jamais la lâcher, je fermais les yeux de bonheur. Quand je rouvris les yeux, elle ne bougeait plus comme l'oiseau fasciné par le serpent.

Je me rapprochais doucement d'elle et posais mes lèvres sur les siennes. Ses lèvres étaient chaudes et douce, j'approfondissais mon baiser et tout s'accéléra d'un coup, comme si un baiser avait pu tout déclencher. Ses vêtements se sont retrouvés très vite par terre. J'ai pu découvrir à nouveau son corps, mais il avait bien changer en 3000 ans, pas un endroit où il n'y ait pas de cicatrices. Je déposais un baiser sur chaque cicatrice qui marquait son corps et je l'entendis bientôt gémir et me supplier de la prendre et de cesser de jouer avec elle. Nous avions toute la nuit pour nous, et après, il faudrait que j'attende son retour de la bataille. Elle sera peut – être fatiguer quand elle quittera le camp, mais je l'aurais eu pour moi seul une nuit entière. Le lune continuait d'avancer dans le ciel et Ainatal continuait de se tordre et de gémir entre mes bras. Sa peau était couverte d'une sueur salée qui me plaisait. J'entendis dehors les rires étouffés des elfes qui gardaient notre tente. Elle se redressa brusquement et retira, enfin plutôt, elle arracha ma chemise, et la jeta à terre. Je souris en la voyant si impatiente. C'est vrai qu'elle avait changé, avant elle était beaucoup plus calme. Elle me serra fort contre elle et m'embrassa profondément tentant par là de m'entraîner avec elle et d'assouvir enfin son désir. Mais je la repoussai doucement l'embrassai à nouveau tendrement en lui caressant doucement le cou. Elle me prit au dépourvu en roulant sur elle – même et de cette manière, elle se retrouva sur moi et frénétiquement, retira mon pantalon. Et le reste de la nuit fut magique, et inoubliable. Epuisés nous nous sommes endormis l'un sur l'autre protéger du froid par une étrange couverture. D'un côté elle était froide et nacré et de l'autre elle était chaude et douce. ( Rencontre d'un elfe avec une couverture polaire ) Je me réveillais le premier me rappelant notre première nuit ensemble. Elle dormait profondément dans mes bras les yeux toujours fermé, une des caractéristiques de sa race. Je la sentis sursauter contre moi quand un cheval a hennis bruyamment près du camp. Elle s'étira longuement contre moi, se serrant un peu plus répugnant à se réveiller. Mais le temps reprit son décompte et un des gardes entra dans la tente et informa que les armées se préparaient à partir. J'allais encore devoir la quitter, mais cette fois – ci c'était elle qui me laissait derrière pour partir au combat. Je l'ai remercié et j'ai informé Ainatal qu'elle pouvait sortir de dessous les couvertures, qu'il était sorti. Elle se leva en grognant et commença à s'habiller. Elle avait des sous – vêtement très étrange, qui ne cachait presque rien de son corps, mais ils lui laissaient une liberté totale de ses mouvements. Ensuite elle mis une étrange chemise sans bouton qui s'enfilait pas le bas et qui avait des manches courtes.

-Mon amour, qu'est ce que cette chemise étrange ?

-Cnf unf scnuf marmonna – t – elle la tête coincée dans l'encolure du vêtement, puis tirant fort, sa tête jaillit d'un coup. Je disais que c'est un T – shirt.

-Ah d'accord. Mais je ne sais toujours pas ce que cela voulait dire ticheurte. Je lui demanderai plus tard.

Elle continua à s'habiller et passa un pantalon gris foncé avec des reflets argentés. Au dessus de son ticheurte, elle a passé une cote de mailles en mithril merveilleusement ouvragé, d'une beauté à couper le souffle. Les mailles étaient si petite et si légères, qu'elle ressemblait à du tissu. Enfin, elle mit l'armure qu'elle portait en arrivant ici, cette armure ressemblait énormément à celle que je portais du temps d'Elendil, sauf qu'il y avait un oiseau rouge et or qui jaillissait des flammes. Sur le cœur de l'oiseau, il y avait mon blason.

-Mon amour, cet oiseau, il représente ta cité, n'est ce pas ?

-Tu es le seul qui est compris la signification de l'oiseau. Oui, il représente ma cité, notre immortalité et notre espoir en un jour meilleur, où tout ce qui a été détruit renaîtra de ses cendres. Il porte ton blason sur le cœur, car tu es le seul qui a réussi à l'ouvrir et toi seul détient les clés. Je t'aime, Galad – nín et je t'aimerai toujours.

-Je t'aime amour de ma vie, reviens – moi vite.

-Je ferais le plus vite possible, mais s'il te plaît, habille – toi. Parce que je ne sais pas si j'aurais le courage de partir, j'ai plus envie de te sauter dessus qu'autre chose.

Je l'embrassai à nouveau savourant la douceur de ses lèvres, mais n'appréciant guère la dureté de son armure. Elle s'assit sur le lit et je m'habillais, elle ne me lâchait pas des yeux. Quand je fut prêt, nous sommes sortis tous les deux de la tente. Son cheval l'attendait devant les porte de la cité au côté d'Aragorn, de Gandalf, de tous ses amis et des armées elfique et humaine. Son cheval était magnifique, il brillait comme le lune, c'est peut – être pour cela qu'elle l'a nommé Ithil. Il est harnaché comme les coursiers d'autrefois, comme les chevaux de mon père, de Finrod, de Thingol, de Turgon, d'Orodreth ou mon grand père Filgolfin tout couvert d'or, d'argent et de pierreries. Il représentait toute la beauté que pouvait créer les elfes de Valinor et d'Arda. Je dus retenir mes larmes quand je la vis grimper sur son beau cheval. Elle se pencha vers moi et m'embrassa une dernière fois avant de donner l'ordre à son armée d'avancer. Je suivis des yeux cette gigantesque armée jusqu'à ce qu'elle soit caché par les ruines d'Osgiliath, et je ne pus cacher plus longtemps mes larmes qui coulèrent le long de mes joues.

Moë.

Après la nuit qu'on avait passé ensemble, il m'était horriblement difficile de le quitter et de partir combattre, en sachant que je ne reviendrais peut – être pas. J'avais fait une promesse que je n'étais pas sûr d'honorer. Je suis monté sur Ithil et j'ai embrassé une dernière fois mon époux avant que nous ne partions vers Minas Morgúl. Je ne voulais pas qu'il voit les larmes couler le long de mes joues. Mais quand nous traversâmes les ruines de l'ancienne capital du Gondor aux mains des ouvriers, je ne pus les retenir et les larmes se mirent à couler le long de mes joues. Je ne voulais pas qu'on les voit alors je baissais la tête, mais cela ne servit à rien, car un déluge nous tomba dessus sans prévenir. Tous les humains se demandèrent ce qu'il se passait, parce que 2 minutes auparavant, il n'y avait aucun nuage dans le ciel.

Je sursautais violemment quand Gandalf posa sa main sur mon épaule, son regard se fit inquiet quand il croisa mes yeux remplis de larmes.

-Pourquoi n'as – tu pas voulu qu'il te suive ?

-Parce que s'il venait à mourir, je mourais à l'instant. Je préfèrerais la mort à une vie immortelle sans lui. Je l'aime trop, je n'ai jamais ressenti ça pour personne.

-Tu penses avoir fait le bon choix ?

-Oui.

-Alors, tu n'as rien à craindre, le destin viendra à toi. Et tu pourra combattre tes ennemis comme tu as été formé à l'être. Tu ne peux protéger tout le monde, tu n'as pas ce pouvoir. Tente un peu d'oublier tes charges et pense à vivre ta vie, sans penser à rien d'autre. Depuis quelques temps tu as tellement changé, tu ne ressemble plus à celle qui nous a accompagné depuis Imladris. Redeviens celle que l'on a connu et qui nous faisait rire sur le chemin.

Je sécha mes larmes en lui souriant, et le ciel s'éclairci rapidement. Je retombais dans mes pensées, ne regardant pas trop où allait l'avant – garde. Le soir venait de tomber quand nous avons atterri devant un carrefour et une ceinture de vieux arbres décharnés et brisés. Au centre du cercle d'arbres, se rencontraient 4 voies. Derrière nous s'étendait la route du Morannon qui continuait devant nous vers le Sud, à droite, montait l'ancienne route d'Osgiliath, qui après le croisement se perdait à l'Est dans les ténèbres. Et la quatrième route, était la route du Sud, celle qu'avait pris Frodon et Sam d'après les renseignement de Faramir. Aragorn posta alors des trompettes à chacune des 4 routes qui pénétraient dans le cercle d'arbres. Ils sonnèrent une grande fanfare et les hérauts crièrent d'une voix forte :

-Les Seigneurs du Gondor sont de retour, et ils reprennent toute cette terre qui leur appartient

Près du cercle d'arbres se trouvait une grande statue assise d'un ancien roi. Les ans l'avaient rongées et les mains violentes l'avaient mutilées. Sa tête étaient partie et à sa place avait été installée par dérision une pierre mal dégrossie et maladroitement peinte par des mains barbares à l'image d'une figure grimaçante, avec un seul grand œil rouge au milieu du front. Sur les genoux et le majestueux siège et tout autour du piédestal se voyaient de futiles gribouillages entremêlés de symboles immondes en usage chez les cloches du Mordor.

Pippin descendit de son poney et s'écria en rameutant tout le monde :

-OOOOOOHHHHH ! ! ! ! Regardez, le roi a retrouvé une couronne !

C'est qu'il avait raison le petit monstre. La tête de la statue était par terre. Les yeux étaient creux et la barbe sculptée était brisée, mais autour du haut et sévère front, il y avait une couronne d'argent et d'or. Un plante grimpante aux fleurs semblables à de petites étoiles blanche s'était enroulée autour les sourcils comme un hommage au roi tombé, et dans les fissures de sa chevelure de pierre luisaient des orpins dorés. Legolas murmura doucement :

-Ils ne peuvent vaincre éternellement !

-Tu as raison mon ami. S'exclama Gimli.

-La nature nous le dit, nous allons vaincre le Mordor. Et Aragorn comme cet ancien roi retrouvera sa couronne. Sauron tombera et le mal avec lui. Dit Boromir d'une voix grave.

-Vous avez tous raison. Dit Gandalf. Ce sera dur, mais nous vaincrons Sauron. Et les anciens royaumes des hommes et des elfes renaîtrons de leur cendres. Bien, montrons aux esclaves de Sauron que nous sommes de retour.

Les soldats jetèrent l'horrible tête d'Orque, la brisèrent et remplacée par la tête du vieux roi relevée et remise en place toujours couronnée de fleurs blanches et or. Ils se mirent en devoir de laver, gratter, retirer tous les ignobles gribouillages dont les orques avaient sali la pierre noble. Les elfes les aidèrent du mieux qu'ils purent. Quand cela fut terminé, nous avons pu voir les résultat de leur travail. La pierre était redevenue propre, comme si la statue venait d'être sculpter. Elle était superbe.

J'étais parti avec une dizaine d'homme afin d'observer les environ pour prévenir des attaques potentielles. Et quand je revins, à la place du cyclope, se trouvait une superbe statue de roi. Je demandais étonnée :

-Où est l'horreur qui était assise il y a moins de 2 heures ?

-Elle est devant toi

-HEIN ! ! ? ? Mais ce n'est pas possible. Cette statue n'a pas plus d'un an.

-Merci du compliment. S'exclamèrent les travailleurs ravis. C'est nous qui l'avons retransformé.

-Fuuuuuuuuu ! ! ! c'est un super bon boulot.

-Ainatal, Gandalf voudrait avoir ton rapport. Dit Boromir avec un sourire.

-D'accord, j'arrive.

Je suis allée voir Gandalf et fis mon rapport à l'Istari.

-Alors Ainatal, qu'en est - il des environs ?

-Il y a autant d'armée ennemie dans les environs que de cervelle dans la tête d'un troll.

-Bonne comparaison. Qu'en penses – tu ?

-Il nous attend, il nous attend au porte noire, et nul part ailleurs.

-Je crois que tu as raison. Comment vont tes hommes ?

-Ils sont nerveux, ils se doutent que l'attaque va être vraiment violente. Mais ils sont courageux et préfèreront mourir que battre en retraite. Que doit on faire maintenant ?

-Nous étions en train d'y discuter. Donc messieurs, que devons nous faire ? Demanda Gandalf.

-Nous pourrions attaquer en premier Minas Morgúl. Proposa Eomer

-C'est une bonne idée. Rétorqua Imrahil. Et si nous arrivons à prendre la cité, nous pourrions la détruire complètement. Et le chemin ainsi créer nous permettra d'entrer plus facilement au Mordor.

-Non, hors de question.

-Mais pourquoi pas, Gandalf ?

-Parce qu'avec le mal qui y règne, les esprits des hommes seraient en proie à la folie et à l'horreur. De plus, le porteur de l'anneau est passé par ce chemin, nous devons éloigner le plus possible l'œil de Sauron de Frodon, pour qu'il ait une chance de réussir sa mission. Expliqua Gandalf.

-D'accord. Répondîmes tous en cœur.

-Maintenant, nous allons attendre le gros de la troupe et nous laisserons une défense au cas où il y ait une attaque des esclaves du Mordor. Nous laisserons surtout des archers de l'Ithilien.

-Je demanderai aussi à une vingtaine de mes soldats de rester ici, ils pourront ainsi aider les archers qui resteront ici. Dis – je.

-Oui, les sens développés des elfes nous serons très précieux à cet endroit. Approuva Gandalf, d'après le ton du magicien, tout avait été dit et la réunion était terminé. Mais Aragorn demanda :

-Je voudrais voir Minas Morgúl et comprendre comment Minas Ithil a pu devenir ce bastion du mal. Qui viendra avec moi ?

On se regardait tous mutuellement et je lançais avec un sourire approuver par tout le monde :

-Je crois ne pas me tromper si je dis tout le monde, enfin toute l'avant garde.

-Merci. Nous partirons demain à l'arrivée du reste de l'armée.

Nous sommes partis nous reposer. La nuit fut bien silencieuse, et trop calme. Nous étions tous très nerveux et nous sursautions tous au moindre bruits suspect. Je ne réussis à m'endormir que quand je me suis allongée contre Ithil. Je me suis réveillé en sursaut quand un certain elfe sylvain que je vais massacrer si je le retrouve, trouvant que je dormais trop longtemps me jeta un seau rempli d'eau bouillante. Je poussais le hurlement d'un porcelet agonisant :

-AAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGGG ! ! ! ! !

Et ce BBBBIIIIIIPPPPPPPP d'elfe parti en s'esclaffant vers les autres. Ah, il voulait jouer, il allait être servi. La vengeance est un plat qui se mange froid. Aragorn, Boromir, Gimli, Gandalf et Pippin nous regardèrent et lancèrent :

-On va bien s'amuser des tours pendables qu'ils vont se faire tous les deux.

Je me relevais d'un bond et me mit à le maudire. Il voulait jouer avec moi, il allait être servit. Vengeance.

A suivre.

J'espère que vous avez apprécié. Je sais, de temps en temps, j'ai des poussé d'écriture Mary suesque comme le dit si bien Tarock. Mais si j'écris c'est pour mon plaisir et aussi pour celui des autres. Alors si vous avez apprécié, dites le moi avec des reviews. A