Disclamer, rien ne m'appartient, comme d'habitude.
J'ai piqué beaucoup de chose du seigneur des anneaux le livre et un peu du donjon de Naheulbeuk. Et j'espère que ce chapitre va vous plaire. Quand je n'ai aucune idée, je passe mon temps à remanier mes anciens textes, cela me permet de trouver d'autres idées. C'est con, mais ça marche. Comme vous pouvez le remarquer, j'ai complètement changé ce passage. Bonne lecture.
L'ultime victoire chapitre 34
L'avance continuait, rien ne semblait vivre dans cette région de la terre du milieu. Mais plus nous approchions des portes du Morannon, plus la peur devenait forte. Je poussais les hommes à continuer. Je pouvais d'ici sentir leur peur et cela mettait les elfes mal à l'aise. Aragorn leur dit que s'il n'avait pas le courage de continuer, ils devaient garder le peut de dignité qui leur restaient et partir sans courir et défendre leurs arrières. Une petite partie de l'armée des hommes décidèrent de quitter l'armée. Je jetais un coup d'œil derrière moi et je ne lus que détermination et courage sur les visages sans âge des elfes. Nous nous rapprochions du danger car nous étions de temps en temps attaquer par des orques. La 4ème fois, alors qu'on était pour la énième fois en train de se pouiller avec Aragorn parce que môssieu n'avait pas aimé que je raconte à tout le monde que je l'avais mis K.O en 3 minutes, des orques apparurent avec l'intention évidente et non dissimuler de nous arracher la tête, et comme je ne pouvais pas tuer Aragorn ( dommage) car il était le futur roi des hommes et que surtout je risquais de me faire étriper par Arwen, je me vengeais sur eux (je sais c'est méchant) parce que eux a part Sauron, tout le monde s'en fout qu'ils se fassent tuer ou non. Je tirais mes épées et je me jetais comme une malade dans la bataille. Heureusement, ils n'étaient pas trop nombreux, une quarantaine à tout casser, et en utilisant mes pouvoirs en même temps, je les étripais, égorgeais, massacrais, piétinais, etc… Après 1 heure de combat plus qu'intensif où je balançais en plus un coup dans la figure d'Aragorn qui avait osé tenter de tuer un des MES orques, je tuais le dernier. Enfin, il préféra enfoncer sa lame dans le ventre, je me demande bien pourquoi. =D. Boromir s'approcha de moi et me dit avec un sourire un peu jaune:
-Ainatal rappelle moi de ne jamais t'énerver.
-Pas de problème.
-Merci.
A ce moment, il n'y eut pas d'autres attaques, car le reste des troupes de Sauron et de Meredith nous attendait aux portes noires. Il nous fallu encore 2 jours de chevaucher avant d'arriver devant ces maudites portes. Les souvenirs lié à ce qu'avait fait Merry me revenait en mémoire et augmentaient la colère et la rage qui grondaient en moi. Nous nous retrouvions devant deux horrible portes noires. C'était 2 vastes battants en fer noire et lugubre de chaque côté d'une immense muraille de roc composé de l'Ered Lithui ( mont cendrés) et de l'Ephel Duath ( mont de l'ombre ). Tout était silencieux, mais nous savions tous que les armées du mal nous observaient et attendaient quelque chose avant de nous attaquer. Nous étions devant les portes du pays du Mordor. Gandalf nous donna des ordres afin de placé le mieux possible les immenses armées des elfes et celles plus réduites que celles des hommes. L'armée des elfes étaient derrière l'armées des hommes, j'avais dit à Gandalf qu'il serait intéressant de faire une petite surprise à Sauron et Meredith qui n'étaient pas au courant de l'arrivée des elfes. Ils pensaient que ce n'étaient que les elfes d'Arda et non de Valinor. Quand toutes les armées furent ordonnées, les capitaines de l'ouest s'avancèrent vers les portes noires. Il y avait Gandalf, Aragorn, Eomer, Imrahil, Elrohir et Elladan, Imrahil, Boromir, Legolas, Gimli et Pippin et moi,( que je ne m'oublie pas). Ils arrivèrent à porté de voix des portes, ils déployèrent la bannière du roi et sonnèrent de leurs trompettes. Les hérauts s'avancèrent et lancèrent leur appel par dessus le rempart du Mordor :
-Sortez ! Que le seigneur de la terre noire sorte. Justice lui sera faite. Car il a injustement fait la guerre au Gondor et volé ses terres. Le roi du Gondor exige donc qu'il répare ses torts et y renonce à jamais. Sortez !
Je ne disais rien, car Sauron, j'en avais rien à foutre, celle que je voulais voire, c'était Merry. Du côté de Sauron, il n'y eut aucune réponse car le sale petit sagouin avait préparé une belle souricière et il désirait bien capturer le roi des souris. On allait faire demi- tour quand le silence pesant fut rompu par un roulement de tambour qui fut répercuté par les montagnes environnantes, puis un concert de cor qui me firent exploser les tympans. Je grimaçais de douleur. Enfin pour mon plus grand bonheur, ce son ignoble s'arrêta, mais je n'entendait strictement plus rien, mes oreilles étant complètement bouchées. Il me fallu 5 mn de laborieux bâillements avant que je puisse entendre quoique ce soit. Pendant ce temps, les portes s'ouvrirent avec un grincement strident qui firent grimacer les hommes (heureusement que je n'entendais plus rien, je n'imagine même pas dans qu'elle état aurait été mon ouïe). Nous avons vu sortir de derrière la porte une ambassade de la tour noir. Le chef de cette ambassade un mec laid comme un pou montait un cheval, enfin du cheval il n'en avait que le nom, parce que cte bestiole était énorme, encore plus moche que Morgy et ça je ne pensait pas que ça puisse exister. Cette chose n'avait pas de tête de cheval, mais un crâne avec dans les narines et dans les orbites des flammes rougeoyantes.
L'homme, car c'était bien un homme et non un esprit servant de l'anneau s'approcha de nous avec un sourire supérieur et arrogant plaqué sur son visage. Je reconnaissais ce regard noir, cette haine. Un Numénorien Noir, un de cette maudite race qui avait tenté de ramener Morgoth et qui avait été contrés par Amroth, Galmir et Elwë. Il était tout de noir vêtu, comme la petite troupe qu'il dirigeait. Le seul motif qu'il y avait, c'était un œil rouge sur sa poitrine et sur la bannière qu'il portait. Il s'arrêta devant nous et se mit à ricaner bêtement :
-Y a – t – il dans cette bande quelqu'un qui ait autorité pour traiter avec moi ?
Je ne l'entendais pas, mais je le voyais remuer les lèvres. Je me penchais vers Boromir et je me mis à hurler :
-QU'EST - CE QU'IL A DIT ?
Boromir grimaça et hurla dans mon oreille :
-IL DEMANDE SI IL Y A UN CHEF PARMIS NOUS ?
-AH D'ACCORD ? MERCI BOROMIR.
-DE RIEN.
Tous nous regardaient nous hurler dessus et certain pouffèrent de rire. La bouche de Sauron s'énerva et cria :
-ARRÊTEZ DE VOUS MOQUEZ DE MOI !
-QU'EST CE QU'IL A DIT ?
-IL CROIT QUE TU TE MOQUE DE LUI !
-AH ! MERCI. JE SUIS DESOLE ? MAIS AVEC LE BOUCAN QUE VOUS AVEZ FAIT TOUT A L'HEURE, JE N'ENTENDS PLUS RIEN. T'ES QUI AU JUSTE.
-C'EST LA BOUCHE DE SAURON. UN ESCLAVE DU SEIGNEUR DES TENEBRES. Hurla Gandalf qui appréciait que sans le vouloir je me moque du messager de Sauron.
-C'EST UN NUMENORIEN noir. Ah ça y est, j'ai enfin les oreilles débouchées.
La bouche de Sauron était fou furieux, car je n'avait pas l'air de le craindre, ni lui, ni son maître, et cela l'exaspérait au plus au point. Il décida donc d'insulter Aragorn :
-Il en faut plus pour faire un roi qu'un morceau de verre elfique ou une racaille comme celle – ci. Allons donc ! N'importe quel brigand des montagnes peut exhiber une aussi belle suite.
Aragorn ne répondit rien mais regardait l'autre droit dans les yeux et ce ne fut pas lui qui baissa le regard en premier. L'autre recula d'un pas et se mit à crier d'une voix un peu plus aigue :
-Je suis un héraut et ambassadeur, et nul ne doit m'attaquer !
-Et t'a vu jouer ça où. Les ambassadeurs, mon cher sont fait pour être tuer en premier, sinon comment peut on savoir s'il y a une guerre si on ne renvoie pas la tête de l'ambassadeur sans la langue ni les yeux. Hein ?
Il me regarda horrifié, il devait se demander ( mais c'est qui cette malade ? Au secours, je ne veux pas rester près d'elle). Il se reprit rapidement et il remit son masque de cruauté :
-Sauron le grand m'a ordonné de vous montrer des preuves, surtout à toi Gandalf le gris.
Il fit un signe à l'un des gardes qui s'avança, portant un paquet enveloppé de tissus noirs. Le messager écarta les bout de tissus et devant les yeux horrifiés de tous, il éleva une petite épée qui avait appartenue à Sam, puis un manteau gris avec une broche elfique et enfin la cotte de maille en mithril que Frodon portait toujours sous ses vêtements. Pippin qui se trouvait derrière le prince Imrahil s'élança en avant avec un cri de détresse .
-Silence ! Dit Gandalf avec sévérité, le rejetant en arrière mais le messager éclata de rire.
-Ainsi vous avez avec vous un autre de ces lutins ! Je ne vois vraiment pas à quoi ils peuvent vous servir mais les envoyer comme espions en Mordor dépasse mon entendement. Je le remercie, toutefois, car il est clair que ce moutard a déjà vu ces signes, et il serait vain pour vous de les renier à présent.
-Je n'ai aucun désir de les renier. Dit Gandalf d'un ton froid. Mais la question est pourquoi les apportez – vous ici ?
-Manteau de nain, cape d'elfe, lame de l'ouest déchu et espion du petit pays de rats qu'est la Comté. Et le sort de cet espion dépend de votre choix. Vous devez acceptez les conditions de mon seigneur.
-Et quel sont – elles ? Dit Gandalf avec froideur.
-Les voici, la racaille du Gondor et ses maudits alliés se retireront aussitôt derrière l'Anduin, et après avoir fait le serment de ne jamais plus attaquer Sauron le Grand par les armes, ouvertement et secrètement. Toutes les terres de l'Est de l'Anduin seront à Sauron et à lui seul pour toujours. L'Ouest de l'Anduin jusqu'aux Monts Brumeux et à la Trouée du Rohan sera tributaire du Mordor les hommes n'y porteront aucune armes, mais ils auront la liberté de diriger leurs propres affaires. Ils contribueront toutefois à la reconstruction de l'Isengard qu'ils ont détruit sans motif, celui – ci appartiendra à Sauron, et son lieutenant y résidera : non pas Saroumane, mais quelqu'un de confiance. ( sous entendu, lui ).
-AHAHAHAHAHAHAH ! ! ! Ce que j'ai toujours apprécié chez Sauron, c'est qu'il serait parfait en bouffon du Roi. J'éclatais d'un rire joyeux. Pauvre type, tu ne crois quand même pas qu'on va obéir à Sauron pour la libération d'un seul individu. Dans toute guerre, il y a des pertes. Il était au courant de ce risque, c'est dommage pour lui, mais pour ma part ce n'est pas ce qui va m'empêcher de dormir. 1 de perdu, 10 de retrouver. Pippin me lança un regard chargé de colère et de haine.
-Nous prenons ceci, dit Gandalf en prenant les affaires de Frodon et de Sam. Et comme l'a si bien dit cette elfe, vos conditions, sont refusés. Allez – vous en !
Le messager était fou de rage, il en bavait tellement il était furieux. Mais quand il regarda nos visage flamboyant de colère, la peur prit la place de la colère, il poussa un couinement étranglé, sauta sur sa monture et fit demi – tour vers Cirith Gorgor, suivi de sa compagnie.
-C'est maintenant qu'on va s'amuser. Murmurais – je aux autres. Ils attaquent.
Nous avons fait demi - tour pour revenir près de nos hommes. Les armées nous fonçaient dessus. Les elfes ne bougeaient pas attendant le signal pour attaquer. Ils savaient tous que je préféraient les embuscades et les attaques surprises que les affrontement conventionnel entre les armées. Je vis l'armée de Sauron et de Merry nous foncer dessus, je me revis plusieurs millénaires auparavant dans l'ultime bataille contre Morgoth et contre Sauron. Nous allions vaincre. La rencontre entre les 3 armés fut plutôt brutale. Toutes les armées orques étaient en place et enfin je donnais l'ordre d'attaquer. Les elfes foncèrent dans la bataille renversant d'un coup l'ordre de la bataille. Nous étions nettement plus nombreux qu'eux maintenant et surtout plus enragé. J'utilisais toute la puissance que je possédais, je m'étais amusé à entourer mes armes de flammes rougeoyantes et en plus j'avais déclenché un orage qui cramait toutes les créatures et les hommes qui ne faisaient pas parti de nos armées. Je tranchais tous les ennemis qui me passaient devant. La bataille était vraiment violente et sacrément sanglante. Les coups et les flèches volaient dans tous les sens. C'était un foutoir pas possible, Les armées des elfes et des hommes faisaient d'égales dégâts dans les rangs ennemis. Mais il y eut un léger flottement quand Sauron en personne apparu dans toute sa mocheté. En frappant à droite et à gauche, je réussis à me faufiler et à m'approcher du Seigneur Ténébreux. Nous étions à nouveau face à face :
-Tient ! Mais ne serait – ce pas Sauron le couillon.
-La reine Ainatal, toujours en vie d'après ce que je vois. J'aurais dû vous achever quand j'en ai eu l'occasion.
-Et tu aurais fait comment ? D'après mes renseignement, un gamin d'à peine 100 ans t'a battu à plate couture et en combat singulier. A ta place, j'aurais tellement honte. Ce faire battre par un môme. AHAHAHAHAH ! ! !
-Tu vas me le payer.
Il me fonça dessus, son épée tranchante près à m'embrocher. Le combat fut une véritable révélation pour les autres, je ne leur avais montré qu'un infime partie de mes possibilités guerrières. Les coups volaient dans tous les sens et gare à celui qui se trouva près de nous, car c'est lui qui recevrait les coups. Je ne faisais absolument pas attention à ce qui était autre que mon ennemi. Je feintais, plongeais mais trouvait toujours une parade. J'avais fait une terrible erreur de jugement, je l'avais sous – estimé et je priais le ciel que cette erreur ne me soit pas fatale. Le combat durait depuis bientôt 2 longues heures quand un éclair foudroya un orque près de lui et le déstabilisait un instant. Un instant de trop pour lui car il baissa pendant ce court laps de temps sa garde et je fondis sur lui à ce moment. Il poussa un hurlement de douleur quand la lame acérée de Mort Subite s'enfonça dans sa noire armure. Il tenta de s'échapper de la morsure douloureuse de cette lame. Mais il n'y arriva pas et dû subir en plus celle mortelle de French Kiss, qui le trancha littéralement en deux. Il tomba à genou les mains tentant de retenir le flot de sang noir qui jaillissait de ses entrailles mises à jour par les coups puissants. Il pencha la tête et un sifflement de joie morbide résonna dans le champ de bataille quand French Kiss trancha le cou de Sauron.
Les orques commencèrent à reculer quand ils virent leur maître être terrassé par une elfe aussi insignifiante. L'espoir recommença à brûler dans le cœur des combattants, alors que les orques paniquaient complètement. Pour ne pas entraîner la chute de l'armée et remonter le moral des troupes, Merry dû venir en personne. Pour la première fois, je me retrouvais face à Merry et la rencontre risquait d'être plus qu'explosive. Je l'attaquais sans aucune sommation la prenant totalement par surprise bien m'en prit car elle était sacrément rapide la garce. C'était un véritable ballet de mort, gracieux et envoûtant. Je ne cessais de l'attaquer afin de l'empêcher de se concentrer sur la renaissance de Sauron. Les coups se succédaient avec rapidité et puissance. Le dernier adversaire aussi puissant avait été Morgoth. Les autres aussi avaient des difficultés, Gandalf luttait contre un nazgúl et les autres contre des uruks déchaînés, mais ils avaient l'aide des aigles qui étaient venu à la rescousse pour combattre les créatures ailées de Sauron. Tous entendirent un cri d'agonie. ils se tournèrent vers le son et virent Meredith à genou French Kiss enfoncée dans le ventre et Mort Subite hurlait de joie en se rapprochant du cou de mon ancienne amie et un instant plus tard sa tête roula à terre près de celle de Sauron. La terre se mit à trembler. La tour de Barad – dúr s'effondra et la montagne du destin explosa dans un bruit de tonnerre. Les Nazgúl foncèrent vers la montagne du destin puis s'enflammèrent dans l'air ( vous voyez les enfants, il ne faut jamais jouer avec les allumettes et avec le feu ) et disparurent à jamais.
Gandalf comprenant que le porteur avait réussi sa mission, il appela les aigles et parti rechercher Frodon et Sam sur la montagne du destin. Les cris de victoire résonnait sur toute la plaine devant le Morannon en ruine. On avait gagné et Merry et Sauron était vaincu à jamais. Les aigles apportèrent la nouvelle de notre victoire jusqu'à Minas Tirith retirant un poids sur les épaules de ce qui attendaient des nouvelles. Il n'y eut que cri de joie, car la guerre était totalement terminé contre le Mordor. Eowyn et Faramir apprenant la nouvelle de la victoire se jetèrent dans les bras l'un de l'autre et échangèrent un baiser plein de promesse pour une vie future plein de joie et de bonheur. Ereinion regarda en souriant les deux tourtereaux attendant avec joie le retour triomphale des armées.
Les chevaux étaient nombreux, car le nombre de morts fut impressionnant et nombreux furent ceux qui perdirent un père, un frère ou un époux. Les elfes payèrent aussi un terrible tribut à cette guerre. Je pleurais la mort de nombreux elfes et amis. Je m'assis un instant et appelai les âmes des elfes et les envoyai vers les cavernes de Mandos et demandai à celui – ci de faire en sorte qu'ils renaissent le plus vite possible. Nous avons enterré tous les corps de nos alliés et brûler ceux des orques, de Sauron et de Merry. Nous sommes allés beaucoup plus vite qu'à l'aller afin de retrouver plus vite nos familles et nos amis mais il nous a fallu quand même 3 jours pour rejoindre Minas Tirith. Les retrouvailles furent extrêmement joyeuses et émouvantes. Avant même qu'Ithil soit arrêté j'étais dans les bras d'Ereinion qui me faisait tournoyer dans les airs avec un rire clair et entraînant pour mon plus grand plaisir et pour le sien. Les familles se retrouvaient avec un mélange de rire et de larmes. Nombreuses sont les femmes et les enfants qui ne revinrent pas les leurs.
La guerre était fini et nous allions enfin pouvoir vivre en paix. L'armée des eldar était épuisée et je demandai l'autorisation à Boromir puisqu'il est l'intendant du royaume de faire dormir les guerriers dans la cité et de préférence dans de bons lits moelleux, ce qu'ils ont eut pour le plus grand bonheur des elfes qui se sont reposé longuement étant pour la première fois de leur très longue existence servit par des humains. Tous ont été casés dans les nombreuses chambres du palais et dans les maisons vides de la cité. Après une bonne nuit de repos bien mérité, les elfes se promenèrent dans la cité, aidant les blessés qui affluaient à Minas Tirith. Après une nuit plus que sulfureuse avec mon elfe adoré, nous sommes descendus rejoindre les autres pour pouvoir parler de ce qui était arrivé durant notre séparation. je ne m'étais pas habillée en armure cette fois – ci, mais de la robe qu'Elwë m'avait offert. J'allais pour descendre tranquillement les escaliers quand je poussais un couinement de surprise. En effet, mon cher et tendre eut l'envie subite de m'amener dans la salle du trône dans ses beaux bras musclés. J'explosais de rire en gigotant comme un bébé dans les bras de son père. Les personnes présentes éclatèrent de rire en nous voyant ensemble. On se bécotait comme de tout jeunes amoureux, et non comme des elfes multimillénaires. Tous pouffèrent devant notre comportement légèrement enfantin. Enfin, nous sommes arrivés à la salle du trône, où une immense table bien garnie nous attendait. Je me suis jetée sur la nourriture devant le regard légèrement dégoûté des convives. En effet, je crevais la dalle et au lieu de durée 10 minutes comme d'habitude, le petit déjeuner dura 45 mn où je n'arrêtais pas de manger enfin plutôt de m'empiffrer. Je dépassais même, et il faut le faire, les hobbits qui furent rassasiés avant moi.
-Et bien chérie, où arrives – tu à stocker autant de nourriture ?
-Chai faim, qu'est – che tu veux, chai combattu Chauron, et Merry en utilisant mes pouvoirs et chai prechque pas manger. Chachant qu'en plus che n'avais rien manger pendant 7000 ans, alors faut bien que che reprennes des forches.
Enfin, 10 minutes plus tard, après avoir vider les réserves de Minas Tirith, Je reposais ma fourchette et poussais un tonitruant :
-Ahhh ! Ca fait du bien. Bon après ce repas plus que substantiel qui soit dit en passant est meilleur que la tambouille infâme d'Eowyn. Hein, Aragorn ? On va pouvoir parler.
Le futur roi du Gondor me lança un regard noir ainsi qu'Eomer et Faramir l'un pour avoir oser dire du mal de sa sœur chérie et l'autre pour avoir éborgner les pitoyables qualités culinaires de sa fiancée. Eowyn se mit à pleurnicher comme une malheureuse. Soudain elle s'arrêta net et devint rouge de colère. Elle se tourna vers moi et hurla :
-Vous le saviez, c'est pour cela que vous étiez en train de rire comme une démente et pourtant vous avez menti. Je croyais que les elfes ne mentaient jamais.
-Ouais, les elfes. Pas les ex – humains transformer en immortel par une tarlouse surnommé auparavant Morgy.
-C'est quoi une tarlouse ? Demanda Pippin d'un air curieux.
-T'es trop jeune pour comprendre. Quand t'auras 10500 ans tu comprendras.
-Mais je n'atteindrais jamais cet âge, je suis mortel.
-Oh, c'est bêêête. Il faudrait demander à Morgoth. Ah oui, j'ai oublié j' lui ai démonté la tête, à l'idiot du village. Et je n'ai pas le droit de donner l'immortalité. De toute façon, c'est l'un des seuls pouvoirs que je ne possède pas. Bon, c'est pas tout ça, mais nous allons pouvoir discuter de choses plus importante que la taille de mon estomac. Comme par exemple qu'est ce qui s'est passé durant notre séparation. Car je n'ai entendu que l'histoire de la compagnie grise et non celle de Merry et de Pippin et quant à Sam et à Frodon, on la connaîtra quand ils se réveilleront, ce qui veut dire pas avant 1 semaine au bas mot. Alors, qui commence ?
-Merry, à toi. Dit Pippin en souriant.
-D'accord, voilà quand vous êtes parti vers Dunharrow, et bien nous, nous sommes partis vers Edoras. Là on a retrouvé toutes les armées du Rohan. Mais le roi Théoden a ordonné à Dame Eowyn, à Elbereth et à moi de rester dans la cité avec les femmes et les enfants. Puis l'armée est partie avec à sa tête le roi Théoden et le nouveau roi Eomer. J'étais en train de regretter pour une fois de ne pas être un homme quand j'ai remarqué la disparition de dame Eowyn et d'Elbereth. J'ai soudain été soulevé et mis sur un cheval et j'ai rapidement compris que c'était Dame Eowyn. Nous avons rattrapé la colonne et j'ai vu à ma droite une forme noire courir à toute vitesse, se jeter sur Nivacrin et s'installer tranquillement sur la selle du roi Théoden. Il a été plus que surpris et à rigoler comme ses hommes en disant que cette louve avait le même courage et le même grain de folie que sa maîtresse. Puis nous sommes arrivés devant la cité qui était encerclée par les armées du Mordor. Le roi Théoden a donné l'ordre d'attaquer et l'armée du Rohan a chargé les troupes ennemies. Elbereth a sauté sur un orque et a commencé à se battre. Quand Dame Eowyn et moi sommes passés près d'elle, je l'ai entendu dire que le passé allait rejoindre le présent. Puis nous l'avons perdu de vu jusqu'au moment où tu es arrivée dans la pièce après la bataille. Nous avons continué à nous battre, puis un nazgúl avec une couronne.
-Le roi sorcier d'Angmar. Le chef des neuf, le dernier hommes à avoir succombé à l'attrait de l'anneau, c'était le plus puissant et c'est celui qui a résisté le plus longtemps.
-Comment sais – tu cela ?
-Je crois que j'ai tenu secrète cette information suffisamment longtemps. Qu'est ce que vous voulez savoir au juste ?
-Tout. Dit Gandalf.
-D'accord. Si j'avais l'air de connaître beaucoup de chose sur vous et sur certains évènements, c'est parce que je savais qu'ils allaient arriver. Je vous connaissais tous avant même de vous connaître, comme tout mon peuple.
-Comment cela se peut – il ? Demanda Aragorn posant la question qui était sur toutes les lèvres.
-Chez moi, je veux dire d'où je viens, un écrivain de génie à écrit un livre " le seigneur des anneaux " une merveille. Il parlait de la communauté de l'anneau, de la chute de Gandalf, de son retour, de la chute de Sauron et de la mort de Boromir.
-Quoi ? ! S'exclama Boromir d'un air totalement horrifié.
-Normalement vous auriez dû mourir, comme Haldir entre parenthèses.
-Mais pourquoi n'avoir rien dit, pourquoi n'avoir rien fait ? S'exclama furieux Eomer.
-Pour tout changer, j'ai préféré ne changer que quelques faits mineurs comme la mort de Boromir qui ne changeait pas trop l'histoire, de plus avec Merry dans les parages, j'avais besoin du plus d'hommes possible pour pouvoir les vaincre tous les deux. Si j'avais changé quelque chose d'autre, les effets secondaires auraient été terrible pour la Terre du Milieu, Sauron nous aurait peut – être vaincu. Je n'ai pas eu le choix et entre deux maux, on choisi le moindre. Vous croyez quoi ? pendant tous ces longs mois où je savais ce qui allait arriver et je n'ai rien pu dire. Et pourtant certaines choses ont changé. Théoden se trouvait entre les pattes de Lilith aussi timbré que sa mère, Sauron est apparu en personne alors que normalement il devait rester en forme d'œil sur la tour de Barad - dûr. Meredith a dû l'informer de certaines choses. Mais du fait de ma présence, ces changements ont été mineurs.
-Comment cela ? Demanda Aragorn.
-Quand nous sommes arrivés à Edoras, vous pensez réellement que vous auriez pu vaincre Lilith. Galadriel avait peur d'elle. Cette tarée était rapide et puissante, très puissante. Elle vous aurait tous tué le Rohan serait tombé ainsi que la terre du Milieu.
-Tu me connaissais avant de me connaître ? Demanda mon époux.
-Oui, je connaissais le dernier grand roi des Noldor Ereinion Gil Galad. Mais je ne connaissais pas son visage, ni sa voix, ni son caractère. Tout ce que je connaissais, c'était son histoire et sa mort.
-Comment ? Dit il d'un air aussi horrifié que Boromir quelques instants auparavant.
-A la fin du second âge, durant la dernière alliance, Elendil et Gil Galad tuèrent Sauron mais furent tué par lui. Et j'ai changé cela. Qu'est ce que tu crois qu'on avait le temps de lire avec ce taré qui attaquait sans répit notre cité. On pouvait même pas dormir, hein ! Si on dormait 10 minutes, c'était un miracle. Pour moi le monde de la terre du milieu n'était que l'endroit maudit d'où venait Morgoth. Je n'ai relu l'œuvre de Tolkien, qu'à la fin de la guerre contre Morgoth. Pendant un misérable bout de paix d'à peine 10 ans. Et dois – je te rappeler que la première fois que je t'ai vu, tout ce que tu as fait c'est me prendre dans tes bras sans ouvrir le bec et quand je me suis réveillée, tu m'as dit que tu t'appelais Ereinion et c'est tout. Pour moi tu n'étais qu'un elfe parmis d'autre et non un roi. J'ai toujours cru que les rois étaient de vieux rabougris qui passent leur journée à dormir, à manger et à bavoter sur leur chemise. Cependant, j'ai pensé que le prénom Ereinion était aussi commun que Paul ou Jacques. Et que ce n'est qu'après m'avoir demandé de t'épouser que tu m'as donné ton surnom. La seule qui savait tout, c'était Sab. Alors hein, on dit quoi sa petite femme chérie ?
-Je suis désolé. Merci de m'avoir sauvé la vie. Merci d'être revenu et de nous avoir tout dit. Ça doit te faire bizarre d'être dans ce monde, non ?
-Un peu oui. Mais je ne regrette rien de ce qui nous est arrivé. Car on peut dire que grâce à ce putois de Morgoth, nous nous sommes mariés et durant 3000 ans nous avons été heureux. Et enfin nous nous sommes retrouvés. Je sais que c'est dur d'entendre cela, mais je n'avais pas le choix. Je ne pouvais rien changer.
-C'est pour cela que tu savais ce qu'on allait dire. ?.
-En partie oui. Je connaissais certains dialogues mais il faut que vous sachiez que je ne me rappelais que les grandes lignes de l'histoire, il y a beaucoup de choses que j'ai oublié. Je me souviens du nom des parents d'Aragorn, Gilraen et Arathorn ( Aragorn eut les larmes aux yeux ), les parents de Frodon, Primula et Drogon. Mais il y a beaucoup de choses qui sont aussi différentes du livre. La pièce du conseil d'Elrond était totalement différente, Elrond aussi est différent. Voilà, vous savez tout. Ah un truc, Gandalf ! Lothon Sacquet, vous savez celui chez qui ont a fait la fête avant qu'on reprenne le chemin vers Valinor. Est ce que c'est un parent de Frodon ?
-Oui, c'est son ancêtre. Ça dû être très dur pour toi de tenir ta langue. Je pense que c'est pour cela que tu parlais souvent à Varda, n'est ce pas ?
-Oui, elle m'a dit surtout ne dit rien, ne change rien. Mais ça été plus fort que moi, dans la Moria j'ai tenté de te sauver sachant que les conséquences auraient été désastreuses, et j'ai sauvé Boromir. Je ne pouvais faire plus. Je ne pouvais pas sauver Théoden, car son désir le plus profond était de racheter ses erreurs dans la mort. Il n'aurait pas supporté survivre plus longtemps à son fils. Son cœur était parti depuis bien longtemps. Mais il a prouvé une fois de plus le courage des rohirrims en luttant contre un adversaire qu'aucun homme ne pouvait vaincre. Et la prophétie s'est réalisé, c'est une femme qui lui a réglé son compte. Alors si j'entends encore une seule fois que les femmes doivent rester derrière les fourneaux et qu'elles sont incapable de se défendre, le type qui l'a dit, je lui éclate la tête contre le mur, barbares.
En entendant cette menace en l'air, ils pouffèrent de rire et la colère d'Eomer se calma. Faramir et Boromir demandèrent :
-Et pour notre père, vous l'auriez sauvé ?
-Ce rat. Ne fait pas cette tête d'outragé, Boromir, car si j'avais été là quand il a pété les plombs, je l'aurais aidé à allumer le bûcher et je l'aurais balancé dedans. De tous les gondoriens, c'est Denethor que je déteste le plus, comme une grande partie de mon peuple. La façon qu'il a eut de te traiter Faramir me hérisse et m'énerve, j'ai envie de taper quelqu'un. Grrrr. Boromir viens ici.
-Et pourquoi c'est toujours moi, pourquoi pas Aragorn ou Ereinion? Demanda – t – il d'une petite voix plaintive tandis que le roi du Gondor et Ereinion le regardait avec des yeux ronds et que les autres éclataient de rire.
-Pourquoi ? je vais te le dire pourquoi, parce que je peux pas taper sur Ereinion, parce que e trouve qu'il a déjà suffisament souffert dans sa longue existance et ni sur Aragorn sans subir la vengeance d'Arwen. Alors que toi, tout le monde s'en fout, t'es célibataire et en plus tu remplace ton abruti de père. Donc tu es tout dévoué pour être la pauvre victime de mes pulsions aussi violentes que meurtrières.
Tous éclatèrent de rire, même Boromir. Gandalf me serra contre lui en murmurant:
-Ça fait du bien de te revoir.
-C'est vrai que la largeur de la table terriblement large et nous a séparé durant tout le repas, c'est terrible comme sensation de manque.
A nouveau ils éclatèrent de rire, sauf un. Faramir qui avait l'air d'être enfoncée dans l'expectative la plus complète.
-Mais mon père m'aimait. Dit Faramir d'une petite voix
-Drôle de façon d'aimer. Répliquais – je d'une voix méprisante.
-C'est peut – être pour l'éducation, regarde avec nos enfants. Tu as vu comme tu étais dur avec eux ? Dit Ereinion d'une voix calme.
-J'étais peut – être dur, mais c'était pour la simple raison que les métis elfes de Phoenix doivent être entraîné tout jeune afin d'être contrôlable, sinon, je peux te dire que le palais et le royaume auraient été mis à feu et à sang et toi tu serais devenu complètement fou. Un métis elfe de Phoenix non contrôlable est encore plus dangereux qu'un seigneur des Ténèbres. De toute façon quand ils ont eut 20 ans et qu'ils sont devenu adultes, j'ai eut une petite discussion avec eux et je leur ai expliqué le pourquoi du comment et avec l'intelligence supérieur hérité de leur mère, en toute modestie bien sûr, ( j'entendis Aragorn murmurer : mais bien sûr ) ils ont tout compris. Alors que Denethor n'a véritablement aimé que Boromir, pourquoi, parce que c'était l'aîné et l'héritier de la charge de l'intendance sans vouloir vous peiner. De toute façon, j'ai eut le même problème avec ma grand mère maternelle, elle haïssait ma mère parce qu'elle ne voulait avoir que des garçons, C'est la seule fois où j'ai remercié Morgoth d'être là.
-Pourquoi?
-Parce que cette peau de vache c'est retrouvé en face de lui et lui a collé une claque. Il l'a massacré. J'étais ravi.
-Ah d'accord. Tu ne sais pas une chose, mon père méprisait Faramir, parce qu'il a pleuré la mort de notre mère. Dit Boromir d'une voix morne.
-HEIN ? ! Putain, mais il a de la chance d'être mort le vieux, sinon j'l'aurais buter l'rat, cte fils de mfff. Aragorn dut mettre la main sur ma bouche pour empêcher les insultes de sortir. Ereinion me regardait horrifié d'un tel langage. Il se dit :
-Ce qu'elle a changé, je ne l'aurais jamais imaginé ainsi. Il va falloir que je m'y habitue c'est tout.
Les discussions se terminèrent sur une note plus joyeuse quand je proposais à Aragorn l'aide des elfes pour aider à la reconstruction. Il accepta avec joie et les elfes aussi, ils allaient pouvoir rester un peu sur Arda en attendant leur retour sur Valinor et ainsi commencer à faire leur deuil. Tous se mirent à la reconstruction de la cité. On s'y est tous mit, même Merry et Pippin qui ont déblayés les rues des petits et moyens rochers. Les gros, on s'y mettait à plusieurs pour les faire bouger. Toutes les nuits, il y avait une fête. Au début les hommes étaient joyeux, mais maintenant ils étaient un peu fatigués alors que les elfes continuaient allègrement à fêter la victoire du bien, la défaite magistrale du mal et le fait que les elfes ne quitteront plus la terre du Milieu et pouvaient même revenir sur Arda. La énième fête battait son plein quand Aragorn et Boromir épuisés après leur journée dirent :
-Vous pourriez faire moins de bruit s'il vous plaît. Les humains voudraient se reposer.
-Vous avez raison, nous devrions nous aussi nous reposer. Demain sera une dure journée. Décida Ereinion d'une voix sage. ALLEZ TOUT LE MONDE, LA FÊTE EST FINIE.
-Quoi déjà ! Mais la fête viens de commencer, on va pas la terminé, s'il te plaît. Répliquais – je en le regardant avec des yeux de chiens battus.
-Allez mon ange, la fête peut se terminé tous les deux dans notre chambre. Dit – il avec un petit sourire plein de promesses.
Je réfléchissais rapidement, la fête où mon elfe. La réponse est assez simple à trouver :
-Allez tout le monde, vous avez entendu le monsieur, la fête est fini. Et puis de toute façon quand on repartira on pourra faire un tour à Mirkwood, et puis après en Lórien et puis aussi à Imladris et puis aussi à Mithlon et puis vous repartirez pour Valinor. Mais vous pourrez revenir quand vous voudrez.
- OOOOUUUUUUUUIIIIIIIII ! ! ! Hurlèrent les elfes complètement déchaînés tandis que les humains épuisés se bouchaient les oreilles pour pouvoir se reposer.
Enfin après une semaine de ce calvaire, les elfes allèrent se reposer ou papoter dans les jardins en chantant de douces chansons qui endormaient les hommes les envoyant dormir comme des bébés. Plus d'un mois plus tard les plus importantes réparations avaient eut lieu, comme la réparation des portes qui furent reconstruites en mithril avec des incrustations en or et en Ithildin. Les réparations des fortifications avançaient vite et bien. Il ne restait plus qu'à reconstruire le haut des murs d'enceinte. Les rues avaient toutes été libérés de leur gravas et pavé de marbres grâce à l'aide non négligeable des nains. Il n'y avait plus non plus un seul cadavre dans les rues, ils avaient tous été enterrés à l'extérieur de la cité.
Pourtant, aujourd'hui des cris de joie et des bruits de fêtes résonnent dans la cité de Minas Tirith. Aragorn va devenir Elessar Telcontar le nouveau roi du Gondor. Tous les membres de la communauté de l'anneau sont présent pour cet heureux événement. Boromir s'est agenouillé devant Aragorn et lui a remit son mandat. Aragorn a pris la verge blanche que lui a tendu Boromir et lui a rendu en lui disant que son mandat durera tant que durera sa ligné. Boromir s'est tourné vers la foule et lui a demandé s'il l'acceptait comme nouveau roi. Les gens du Gondor hurlèrent de joie comme des possédés, meurtrissant mes oreilles sensibles. Boromir s'est avancé, a pris la couronne royal et l'a donné à Aragorn qui l'a pris, l'a élevé en disant :
-Et Eärello Endorenna utúlien. Sinoma maruvan ar Hildinyar tenn' Ambar-metta !
-Ça me rappelle Elendil quand il est arrivé ici ! ai – je chuchoté à l'oreille d'Ereinion.
-Oui, c'était il y a tellement longtemps peu avant les jours sombres. Avant que tu ne partes. Je t'aime mon elfe adorée. M'a – t – il dit en m'embrassant doucement.
-Eh les amoureux, on se réveille. A pouffé Finarfin en nous donnant un petit coup de coude.
On a cessé de discuter et on a tourné nos regards vers Aragorn qui à la surprise de tous ne la posa pas sur sa tête, mais la tendit à Boromir en disant :
-Je suis venu en possession de mon héritage grâce au labeur et à la vaillance d'un grand nombre. En témoignage de quoi, je voudrais que la reine du Lindon bénisse cette couronne, que le Porteur de l'Anneau me présente la couronne et que Mithrandir la pose sur ma tête, s'ils le veulent bien.
Il nous regardait d'un air anxieux s'attendant qu'on refuse de faire cela à un ami qui avait toujours été là quand on avait eut des problèmes. Je fermais les yeux et laissa le pouvoir couler librement dans mon corps. L'odeur douce et rafraîchissante des amdirs a commencé à embaumer l'air. Je pris une grande respiration, puis j'ai avancé vers la couronne, le chemin de fleur me suivant tranquillement comme sur Valinor, parfumant agréablement l'atmosphère. Tous regardaient fascinés cet étrange phénomène, sauf ceux qui m'ont déjà vu le faire. Je me suis posté devant Boromir qui tenait toujours la couronne et je lui ai pris des mains et je l'ai élevé au dessus de ma tête en parlant assez fort pour que tout le monde m'entende, même s'ils ne pourront rien comprendre :
-Par tous les pouvoirs que je détiens sur la terre et sur les éléments. Que la grâce des Valar et d'Eru bénisse cette couronne et qu'elle permette de faire connaître le digne héritier de Númenor celui qui seul pourra prétendre à la souveraineté.
Une lueur éblouissante nous a caché la couronne et moi pendant quelques secondes aux yeux de tous. Quand cela fut fait, j'ai remis la couronne à Frodon qui l'apporta à Gandalf qui la mit sur la tête d'Aragorn agenouillé devant lui en disant :
-Maintenant viennent les jours du roi et puissent – ils être bénis tant que dureront les trônes des Valar.
Mais quand lui mit la couronne sur la tête, elle brilla de mille feu comme si elle était fait en diamant. Je me suis exclamé :
-La couronne d'Elendil a reconnu le roi et reconnaîtra les souverains légitimes qui ne seront peut – être pas le fils aîné, mais celui digne de la porter. Voili – voilou. Comme ça, y aura pas de baston pour l'héritage. Ai – je marmonné à l'oreille de Gandalf qui me fit un clin d'œil avec un petit sourire.
Quand il se releva, je cru vraiment revoir Elendil, une larme coula le long de ma joue à ce souvenir douloureux. Durant de longues années, il avait été un ami très cher et maintenant je le revoyais dans les traits d'Aragorn. Boromir cria :
-Vive le roi.
Et tout le monde reprit ce cri de joie. Puis Elessar est entré dans la cité suivit par toute l'armée et a prit place sur le trône afin de prendre ses premières décisions en tant que roi du Gondor. Il rendit la liberté aux orientaux et aux gens du Harad, donna l'Ithilien à Faramir, puis que Boromir voulait rester à Minas Tirith. Et comme punition pour avoir verser le sang dans des lieu consacrer, il ordonna à Beregond de partir de la cité blanche pour devenir chef de la garde du prince Faramir d'Ithilien. L'homme fut fou de joie et parti tout guilleret de la salle du trône. Puis il remercia Eomer de sa venue.
8 jours après le couronnement, les cavaliers du Rohan repartirent à Edoras afin d'enterrer dignement l'ancien roi du Rohan. La communauté et les elfes restèrent à Minas Tirith, car ils désiraient repartirent avec moi. Cependant, j'avais une idée en tête pour le mariage d'Aragorn et d'Arwen, et je dus demander à Círdan :
-Círdan ?
-Oui, votre Altesse ?
-Où avez – vous ranger le Solaris ?
-Vous avez l'intention de partir ?
-Oui, mais pour une durée déterminée.
-Vous partez combien de temps ?
-1 mois même pas. Avec le Solaris, le voyage ne durera que 2 semaines, le voyage avec Ithil durera au bas mot 3 jours. Ça devrait être bon.
-Tu vas encore me laisser seul. Gémit Ereinion.
-Tu veux vraiment m'accompagner sachant qu'on ne va pas s'arrêter une seule fois, ni pour dormir, ni pour manger. Qu'on restera durant 3 jours sur un cheval qui va plus vite que le vent quand il souffle en tempête.
-Oui. Je le veux. Je ne veux plus que tu partes seule, sans moi. Tu veux partir quand ?
-Aujourd'hui même amour.
-D'accord, alors je viens avec toi.
-Bien. Aragorn, je te laisse Elbereth en garde. Faramir blêmit un peu en entendant cette demande. Que vous arrive – t – il Faramir ? Vous êtes bien pâle tout d'un coup.
-Demandez à votre époux il se fera une joie de vous décrire ce que votre louve nous a fait subir durant votre absence.
-D'accord. Je sais quoi faire. ELBERETH ! !
La louve apparu en frétillant de la queue, mais elle arrêta de remuer la queue quand elle vit mon regard.
-Elbereth, tu vas m'écouter très attentivement. Je vais partir pour un mois en Valinor. Si quand je rentres j'apprends que tu t'es mal comporté, tu pourras oublier les lembas pendant 6 mois, et pas besoin de me regarder avec ce regard de chien battu. En plus, tu vas pouvoir câliner tout le monde, même Frodon. Surtout Frodon ( l'intéressé me regarda un peu étonné ), il a été gravement blessé durant la quête de l'Anneau et il a besoin de toute l'aide possible pour être totalement guéri. Et tu es la seule à pouvoir le faire. C'est une mission difficile, car monsieur a un caractère de chien, sans vouloir t'offenser ma belle ( Frodon me lança un regard noir, mais s'abstint de tout commentaire). Alors tu veux le faire.
La louve s'assit sur son arrière train et dit d'une voix pleine de sagesse :
-Je sais pourquoi tu ne veux pas que je te suives tu as toujours peur qu'il ne m'arrive quelque chose. Alors d'accord, je resterais sage auprès de Frodon. Mais tu mens pas hein, il a vraiment besoin d'aide ?
-Mais non, il a pas besoin d'aide, n'importe qui est capable de porter un anneau maléfique à travers toute la terre du milieu, d'entrer au Mordor, de se faire piquer par un nazgúl, une araignée, tabasser par des orques et se faire arracher le doigt par une créature dégénérée et ça sous la chaleur étouffante d'une montagne en feu.
-D'accord j'ai rien dit.
A la surprise générale, Frodon éclata de rire, ainsi que les membres de la communauté de l'anneau.
-Bon ben alors salut, à dans un mois.
Tous nous suivirent alors que nous descendions tranquillement vers la sortie de Minas Tirith, où m'attendais Ithil, afin de nous dire au revoir. Arriver au – delà de la cité, je pris une grande respiration et mon sourire s'épanoui en sentant les douce effluves de la nature qui s'épanouissait à grand renfort de verdure et de fleurs multicolores. Je fermais les yeux et me concentrais sur Manwë :
- Manwë, seigneur des vents.
- Que veux – tu mon amie, ma sœur.
- Je ne suis pas ta sœur? Répliquais - je plus qu'étonnée.
- Tu as les pouvoirs de mon frère, alors d'une certaine façon, tu es ma sœur, donc tu es comme nous.
- Je dirais presque comme vous, je suis une presque Valie.
- Continue à nous faire rire, jeune elfe. Que me voulais – tu ?
- Te demander la permission de changer un souffle de vent en cheval, car je vais faire une petite surprise à l'une des elfes qui est restée sur Valinor.
- Je crois savoir de qui tu parles. Mais tu as Ithil ?
- Ce n'est pas pour moi, mais pour mon époux Ereinion, nous devons aller grand train et Ithil perdra de sa vitesse si on est à deux sur lui. Et Gris poil est trop lent pour Ithil.
- Bien sûr, vas – y ma sœur.
- Merci….mon frère.
Je rouvris les yeux et un petit diable de poussière apparu devant moi. Je tendis le bras vers lui et devant les yeux ébahi des gens présent, un superbe cheval gris pommelé apparu. Le cheval était tout fou et se dirigea directement vers Ereinion et lui renifla les cheveux et le cou. Puis il se mit près de lui et attendit qu'il monte sur son dos. Je dis à mon époux :
- Tu vas l'appeler comment ?
- Mais pourquoi lui donner un nom, s'il va disparaître à notre arrivée en Valinor ?
- Il est vivant, je ne peux le détruire sans faire le mal et je ne peux faire le mal. Ce cheval t'appartient, il sera ton meilleur allié et ton meilleur ami.
- Le tourbillon d'où tu l'as créé à quel nom dans ta langue ?
- C'est un diable de poussière, mais si tu veux le nom d'un vent, il y a le Sirocco, le vent du désert. Puissant et rapide.
- Sirocco… Va pour Sirocco. Dit – il avec un grand sourire.
Son cheval hennit de joie à l'idée d'avoir un nom et d'être complètement vivant. Ereinion lui grattait la tête et Sirocco encensait de la tête comme s'il approuvait son nouveau nom et qu'il l'aimait. Je lançais un dernier regard sur Minas Tirith et ses habitants avant d'aller sur Valinor. Je montais sur Ithil. Nous avons fait des geste de la main vers nos amis, puis les deux chevaux partirent d'un coup, comme deux rafales de vent.
A suivre.
Si vous avez apprécié, dites le moi avec le petit bouton en bas. Allez, salut.
