Voilà, mon tout nouveau et tout beau chapitre, légèrement plus chaud et plus torride que les autres. J'espère qu'il va vous plaire.

Escale à Bree chapitre 35

Ereinion était ravi, Ithil et Sirocco couraient plus vite que le vent, Gris poil courait près de nous, et pourtant il avait un mal fou à nous rattraper. Il fut peu à peu distancer par les deux chevaux, puis il dut s'arrêter, épuiser par la course, et pourtant Sirocco et Ithil n'avaient pas l'air fatigué pour un sou. Au bout de 4 heures, ils avaient dépassé Edoras, à la fin de la première journée, ils avaient atteint la Trouée du Rohan. A la fin de la deuxième journée ils avaient atteint la ville humaine de Bree. Mais les chevaux étaient épuisés et donc les deux souverains durent s'arrêter dans la ville humaine. Le soir était tombé depuis longtemps quand ils arrivèrent devant les portes closes de Bree. Je descendis de cheval et frappais fortement à la porte. Un vieil homme tira une petite trappe qui lui permit de nous voir. Il demanda :

- Qui êtes - vous et qu'est ce que vous voulez ?

- Nous sommes des voyageurs et nous ne désirons qu'un abris pour la nuit et nous ne voulons pas causer aucun problème.

Je fis demi - tour et grimpa de nouveau sur Ithil et attendit que le vieil homme arrive à ouvrir la porte. 5 minutes après avoir frapper, il ouvrit enfin la porte. En voyant sa tête, j'ai retenu de justesse un éclat de rire. Il avait une partie de son visage écrasé, comme s'il avait reçut la porte en pleine face. Il leva sa lanterne et ouvrit en grands les portes de la ville en faisant moult courbettes et révérences.

- Que font de si " belles gens " dans notre petit village ? Demanda - t - il.

- Nous venons reposer nos chevaux et nous même par la même occasion.

- Cela fait bien longtemps que des elfes ne sont pas venu à Bree.

- Oui, cela fait 500 ans que je ne suis pas venu ici.

- C'était vous ?

- Oui. Ce n'est pas tout ça, mais nous désirons nous reposer. Alors pourrions nous entrer dans votre ville ?

- Oh ! Mais bien sûr.

Il nous laissa passer et referma les portes après notre passage, se frottant les mains à l'idée de l'histoire qu'il allait pouvoir raconter à ses amis de beuverie. Ereinion regardait d'un air dégoûté le village et ses habitants médusés.

- Tu es vraiment aller dans cette...ville.

- Tu sais amour, quand je suis venue ici, j'étais dans le coma. Je ne me suis réveillé que quand Gandalf m'a rappelé et pas avant. 10 mn plus tard, et tu ne m'aurais pas retrouvé en vie. Ah, voilà l'auberge du Poney Fringant.

Nous sommes descendus tous les deux de cheval. Certains humains mal intentionnés se mirent à baver sur leprécieux harnachement d'Ithil. Nous allions entrer dans l'auberge quand un voleur voulu m'emprunter pour une durée indéterminée, l'un des éléments de l'harnachement de mon cheval. Mais l'étalon rendu fou furieux par la proximité et par l'odeur nauséabonde des humains, balança une violente ruade qui l'envoya valdinguer à l'autre bout de la rue. Sirocco se mit aussi de la partie, et tenta de piétiner un autre qui prit ses jambes à son cou et disparu dans la nuit afin de sauver sa misérable peau. Je rentrais dans l'auberge morte de rire, réserva une chambre et un repas chaud, puis nous sommes allés installer nos deux chevaux à l'écurie avant qu'ils ne fassent plus de dégâts, surtout Ithil quoique Sirocco ne faisait pas dans la dentelle non plus. Ereinion me suivait toujours répugnant à entrer dans la pièce. Pourtant je trouvais que le Poney Fringant avait terriblement changé et en bien. Les conversations se turent quand nous sommes entrés dans la grande salle. C'était pas tous les jours que deux hauts elfes s'arrêtaient dans cette petite bourgade au milieu de nul part. L'aubergiste tout sourire nous apporta de quoi manger pour 5 Pippin affamés, ce qui était plus que suffisant pour nous remplir la panse pour 5 mois. Nous discutions paisiblement en ignorant les autres personnes de l'auberge. De temps à autres, Ereinion m'embrassait tendrement le bout des doigts en me murmurant de douce paroles d'amour en quenya.

- Je t'aime amour de ma vie. Je n'en reviens toujours pas que tu sois devant moi. Tu m'as tellement manqué durant tous ces siècles. J'ai honte de n'avoir pas été là alors que tu combattais ce monstre. J'aurais voulu t'aider quand tu en avais le plus besoin.

- Mais tu l'as fait, Galad – nín. Tu m'as rendu espoir au moment où j'étais prête à baisser les bras et à abandonner la lutte. Inconsciemment, je voulais te revoir même si je ne me rappelais de rien.

- Quand je t'ai vu à Caras Caradhon j'ai cru que j'allais te sauter dessus. Mais quand tu m'as dit que tu ne savais pas qui j'étais, j'ai senti mon cœur se briser. J'avais tellement mal que j'aurais voulu mourir. Mais Galadriel m'a poussé à continuer à vivre en disant que tu commençais à te rappeler de notre vie commune. Je n'ai pas pu résister et j'ai tenté de vous suivre, mais en vain. Vous alliez trop vite alors j'ai décidé de rejoindre la Lothlórien et d'attendre de tes nouvelles. Quand ton message nous ait parvenu, Celeborn m'as retenu en disant qu'il fallait que je t'attende. Mais j'en avais assez de t'attendre alors je suis parti et je t'ai retrouvé. Mon cœur a failli explosé tellement j'étais heureux de te voir et en plus, tu te souvenais de moi. J'étais trop heureux.

- Je m'en souviens en Lothlórien quand je t'ai vu mon chéri. Quand tu as parlé, j'ai cru que j'allais fondre sur place. Tu as une voix tellement chaude et envoûtante. Je me suis trouvée ridicule d'être tomber amoureuse de quelqu'un qui n'avait ouvert la bouche que 5 secondes. Puis j'ai tourné quelques secondes la tête et tu as disparu en laissant ça. Si je me rappelle bien, je te l'avais offert le jour de ton 6500ème anniversaire. Je crois donc qu'il faut que je te le rende.

Je lui remis avec tendresse le pendentif en forme de chat autour du cou en l'embrassant au passage. Il caressa un instant le pendentif qui avait reprit sa place, me regarda droit dans les yeux et me dit en m'embrassant :

- Ce pendentif et l'espoir de te retrouver m'ont fait tenir durant 3000 ans. Mais toi, qu'est ce qui t'as fait tenir ?

- La vengeance, comme tout mon peuple. La haine que je portais envers Morgoth m'a fait tenir durant 8000 ans, ainsi qu'un faible espoir d'avoir une meilleure vie à la fin de la guerre. Et c'est ce que j'ai eu. Et je ne regrette rien de ce qui m'est arrivé. Et si je dois revivre tout ce que j'ai vécu, alors je le revivrai sans remord car je t'ai retrouvé et c'est la meilleure chose qui ne me soit jamais arrivé en 8000 ans.

- Tu sais que ton peuple et toi avez gagné le respect de tous sur la terre du milieu. Et le Lindon attend avec hâte ton retour, et notre peuple attend le tien afin qu'ils ne soient plus des elfes de Phoenix, mais des elfes de la terre du Milieu.

- Merci galad nin. Tien, la nuit s'est couchée depuis longtemps, nous devrions aller nous coucher.

- Mais je ne suis pas fatigué, amour de ma vie. Répondit – il d'un ton surpris.

- Mais qui te parle d'aller dormir. Dis – je avec un sourire enjôleur.

- Tu m'intéresses grandement amour de ma vie. Aubergiste, notre chambre est – elle prête ?

- Oui, venez suivez – moi.

- J'espère que c'est une chambre isolée, nous avons tendance à parler toute la nuit et à rire assez fort. Lui dis – je en faisant un clin d'œil à Ereinion qui me fit un grand sourire.

- Mais bien sûr, il n'y a aucun problème, vos seigneuries.

Il nous emmena vers une chambre assez éloigné de tout, à l'extérieur de l'auberge, je suivais en fronçant les sourcils n'imaginant même pas l'ignoble boui- boui que nous allions hériter. Il nous emmena en fait vers une autre partie de l'auberge, derrière cette dernière. C'était une petite pièce accolée aux cuisines. Je fus plus qu'agréablement surprise quand je vis la petite pièce, elle était simple, mais chaleureuse et douillette. Mais Ereinion eut l'air choqué en voyant la petite chambre.

- Qu'est – ce que….c'est que ça ? Tu compte vraiment dormir ici ?

- Moi, je la trouve belle, et très confortable. Je vous remercie pour votre gentillesse monsieur Poiredebeurré.

- Mais de rien vos seigneuries.

L'aubergiste nous laissa seuls et retourna dans son auberge où l'attendait des clients avides de connaître le pourquoi du comment de la présence d'elfe ici. Je fis le tour du propriétaire pendant qu'Ereinion avait visiblement des réticences à rester ici.

- Tu ne veux pas plutôt dormir dehors ? Les étoiles sont belles ce soir.

- Cela est vrai. Mais je n'ai pas l'intention de regarder les étoiles, amour. Mais plutôt déboutonner cette chemise qui m'empêche de contempler une merveille de l'art ancien des Noldor.

Il eut un grand sourire et se laissa faire. Rapidement, son haut de tunique se retrouva à terre et je pus passer avec envie mes mains sur son ventre et sa poitrine chaude, forte et musclée. Il avait une peau si douce que j'embrassais avec tendresse, sentant ses muscles se crisper sous les décharges de désir. Il ne bougeait pas, me laissait faire enfin les 3 premières minutes, car alors que je jouais avec sa ceinture, il me prit par la taille et me plaqua sans ménagement contre le mur me coupant le souffle.

Lui.

Oh, par les Valar. Mais qu'est ce qu'elle me fait. Je n'arrive même plus à penser normalement je sens mon corps se tordre sous ses baisers et ses caresses langoureuses. Je sens ses mains chaudes et douces passés sur mon ventre, puis jouer avec ma ceinture. Elle veut me faire hurler ? Je n'en peux plus.

Je l'ai pris dans mes bras, l'ai planqué avec violence contre le mur. Elle a poussé un petit gémissement sous le choc puis a encerclé ma taille de ses jambes. Je dévorais son cou et son visage de baisers passionnés. Pour la faire hurler de plaisir, je lui embrassais doucement les oreilles puis les mordillais avec tendresse, ça la faisait toujours réagir aussi violemment. Son haut de tunique retrouva bien vite le mien par terre, avec ses sous vêtements. Elle ne portait pas sa cotte de maille et donc je pus caresser plus rapidement la peau soyeuse de sa poitrine. Je sentis à nouveau ses mains se promener sur mon dos, puis s'accrocher à ma ceinture, la détacha. Je me séparais un peu d'elle, retira mon pantalon et le sien puis je l'emportais sur le lit pour lui montrer tout l'amour que je ressentais toujours pour elle. Nos deux corps se mêlaient dans le lit. Nous étions tous les deux secoués par l'extase la plus complète. Je sentais ses jambes encercler ma taille et me pousser à la pénétrer plus profondément.

Après un ultime cri de bonheur, je m'effondrais sur elle totalement épuisé. Le lune nous surpris dans les bras l'un de l'autre. Elle dormait toujours les yeux fermés, montrant ainsi les restes depuis longtemps oubliée de son humanité volée par Morgoth. La plupart de ses cicatrices avaient disparu, à part une qui courait de l'épaule à la hanche en diagonal, là où l'épée de Sauron avait mordu sa chaire tendre. Elle dormait profondément, mais pourtant elle était terriblement tendue comme si elle craignait une quelconque attaque ennemie durant son sommeil. Sa vie n'a pas dû été très tendre si même en temps de paix elle ne peut se relaxer totalement. Je la coucha sur le ventre la sentant tressaillir preuve de son brusque réveil. Je me suis assis à califourchon sur ses cuisses et j'ai commencé à la masser, comme elle le faisait il y a si longtemps quand j'étais fatigué, quand les enfants faisaient des bêtises et me faisaient tourner en bourrique ou que les orques faisaient de terribles dégâts dans notre royaume. Elle ronronna presque de plaisir et me supplia de continuer, de ne pas arrêter. Que personne ne lui avait jamais fait cela, que j'étais le seul à ne l'avoir jamais fait. Elle se rendormit profondément et cette fois – ci en étant totalement détendu. Je me plongeais dans un sommeil elfique en la serrant fort contre moi. Je me suis réveillé quand le ciel commençait à se teinter de rose pâle. Je lui caressais doucement le dos. La cicatrice que Sauron lui avait infligée était en passe de disparaître complètement alors qu'hier elle était encore toute rouge et boursouflée. Elle remua un peu dans mes bras prouvant qu'elle allait bientôt se réveiller.

Moi.

Je le sentais caresser doucement mon dos, il faisait toujours cela, comme s'il avait peur de me perdre à nouveau. C'était étrange, car je ne ressentais plus aucune douleur au dos, comme si j'étais totalement guérie. Mais je m'en fout, j'adore quand il passe sa main sur mon dos. Ça me fait plein de chose très agréable et je ne voulais pas du tout qu'il arrête. Le matin approchait rapidement et avec lui le moment de notre départ pour Valinor. Mais pour l'instant je n'étais pas pressée de repartir et lui non plus. Je bougeais un peu dans ses bras pour trouver une position plus confortable. Je m'étirais et murmurais doucement avec un sourire ensommeillé :

- Bonjours mon petit elfe.

- Plaît – il ? Comment osez – vous, Madame, me nommer ainsi ! Dit – il d'un ton qui se voulait sévère.

- De quoi te plains – tu ? J'aurais pu t'appeler mon petit nounours. C'est mignon ça, mon petit nounours. Répondis – je en pouffant de rire et en me serrant un peu plus contre lui.

- Vous allez me le payer cher, Madâme. Dit – il d'un ton vexé.

Il se jeta sur moi et se mit à me chatouiller, on roulait sur le lit risquant de tomber de celui – ci. Je hurlais en me tordant sur le lit, j'en pleurais de rire.

- HAHAHAHAHA ! ! ! ! Arrête Ereinion, je t'en supplie arrêteuhhhh ! ! !

- Pas avant que tu es retiré ce surnom infâme !

- D'accord, d'accord… J'arrête de t'appeler mon petit nounours.

- Je préfère.

Il se releva fier d'avoir réussi à me battre puis se recoucha contre moi pour pouvoir tranquillement recommencer à me caresser le dos.

- Mon dos est à ce point intéressant que tu le préfère à ça ? Je lui pris une main et la posa sur ma poitrine. Il caressa un instant ma poitrine, mais repris son doux effleurement de mon dos.

- Ils sont tous les deux intéressant, mais je regardais tes cicatrices, et elles ont presque toutes disparu. Dit – il en m'embrassant le cou.

- C'est vrai ! ! !

- Oui, mon ange, à part celle que t'as fait Sauron, il n'y en a plus une seule.

- Je suis vraiment contente, car j'avais un peu…non j'avais vraiment honte de ses blessures qui mutilaient mon corps. Quand je me suis souvenue de ton existence, j'ai eu peur que je te répugne avec mes cicatrices.

- Tu n'as rien à craindre amour de ma vie. Et tu n'as pas à avoir honte de ces blessures, car elles étaient la preuve du combat que vous aviez tous mener contre le mal et votre victoire.

- Tu as raison amour, comme toujours. Oh non, la soleil se lève, nous devons reprendre notre route pour Mithlond. J'aimerai bien rester dans notre cité, mais à nouveau le temps nous manque.

- Oui, tu as raison.

Il se leva, s'étira en gémissant de bien – être, mais arrêta tout mouvement quand il entendit un bruit étrange venant du lit. Il me vit la bouche ouverte, limite la bave aux lèvres, il se demanda d'abord ce qui m'arrivait, puis il remarqua que je le scrutais de la tête aux pieds. Il commença à faire jouer ses muscles et sans rien avoir compris, il se retrouva par terre en train de se faire embrasser par une nympho baveuse et totalement excité. Après 20 mn de sport en chambre légèrement plus bruyant que la dernière fois, nous étions dans la grande salle habillés et calmés. L'aubergiste nous souhaita bon voyage avec un grand sourire, puis nous avons reprit notre course vers Valinor. Ithil et Sirocco piaffèrent d'impatience en nous voyant arriver. D'un coup de rein, nous étions repartis fonçant à travers l'Eriador. Enfin nous sommes arrivés 2 heures plus tard, devant les portes de la Comté. Les hobbits présents nous regardaient avec des yeux exorbités de voir des elfes traverser la Comté en pleine journée. Je demandais à Ereinion :

- La Comté, elle est dans le royaume d'Arnor ou celui du Lindon ?

- A la frontière, une partie se trouve au Lindon, et le reste en Arnor.

- Merci, je m'étais toujours posé la question. Et maintenant grâce à mon mignon petit mari chéri que j'adore, j'ai la réponse.

- En fait, tu n'as pas autant changé que je ne le pensais. On y va. Dit - il avec un sourire réjoui.

Les deux chevaux repartirent courant comme le vent, mais arrivé à Hobbitbourg, nous avons été obligés de ralentir. Un hobbit sorti devant nous, une longue fourche le protégeant. Ithil et Sirocco s'arrêtèrent en catastrophe pour ne pas heurter le Semi - homme, qui avait l'air plus que terrifié.

- Vous n'avez rien à craindre perian, nous ne faisons que passer, nous allons aux Havres Gris au - delà des tours blanches.

- Vous n'êtes pas avec l'un de ces cavaliers noirs ?

- Non, les cavaliers noirs ont été vaincus ainsi que le mal. Sauron n'est plus et un nouveau roi est sur le trône du Gondor et de l'Arnor. Mais il faudra un peu de temps que tout soit sous contrôle. Bon ben au revoir, nous sommes assez pressés là.

- A bientôt.

Il s'écarta de notre chemin et nous sommes repartis toujours vers l'ouest. En début d'après midi, nous étions arrivé de l'autre côté de la Comté, les chevaux commençaient à en avoir marre de devoir courir aussi lentement qu'un cheval normal. Enfin ils purent se déchaîner et faire la course jusqu'aux Havres. Les elfes des tours blanches n'entendirent qu'un grondement et virent 2 éclairs passer devant eux. La course dura 4 heures puis enfin, nous sommes arrivés en vu des Havres en haut d'une haute colline. J'eus un hoquet quand je vis la cité de Mithlond, Ereinion se rapprocha de moi, me serra contre lui.

- Un jour nous y retournerons, et nous nous y installerons avec nos enfants et tous les autres à venir, melamin nín.

- Oui, amour de ma vie. Tu as raison. Bon continuons.

Nous avons repris notre course vers les Havres. 20 mn plus tard, nous étions enfin arrivé aux Havres Gris. Nous avons arrêté nos chevaux devant des elfes vraiment heureux qui les emmenèrent dans les écuries avec l'ordre de les relâcher le lendemain mais sans harnachement. A d'autres qui trépignaient de joie, je leur demandai où se trouvait le Solaris. Ils nous emmenèrent à un quai un peu éloigné des autres. Je lançais un regard dégoûter vers Ereinion :

- Ereinion, arrête de baver tu sali le quai.

- Il est vraiment magnifique ce navire. Comment se nomme - t - il ?

- C'est le Solaris. C'est moi qui l'ai conçu en Valinor. Il nous y amènera en 2 semaines voir moins si les vents et les courants nous sont favorables.

- 2 Semaines, c'est tout. C'est rapide, normalement, combien faut - il de temps pour y arriver ?

- Avec un navire elfique normal, il faut au minimum 1 mois.

Je me tournais vers les elfes présent et leurs demandèrent s'ils voulaient bien nous donner des vivres pour un voyage de 2 semaines. Quand le soir tomba, les cales étaient remplis de vivres et d'eau. Ereinion ne voulait pas partir de nuit, mais je ne pouvais attendre plus longtemps, ou nous serions en retard pour le mariage d'Aragorn et d'Arwen. Ereinion dit au revoir aux elfes des Havres avec de grands signes de la main. Je me tournais un instant vers le quai, quand je vis 9 silhouettes un peu à l'écart qui faisaient des signes d'au revoir, le visage en larme mais pourtant souriant. Toutes voiles dehors, le Solaris bondit hors du port et vogua dans le golf de Lhun vers la haute mer. Quand la nuit fut totalement noire, le Solaris était sorti du Golf et fonçait vers l'extrême occident. Le voyage dura 2 magnifiques semaines avec mer, soleil et sport en chambre, le pied intégral quoi.

Plus le temps passait, plus Ereinion devenait excité, il allait voir Valinor, le pays d'où venait son père et son grand - père. Enfin quand le voyage arriva à sa fin, J'entendis un cri de joie sur le pont. Je me précipitais près de lui et vit ce qui l'avait fait crier. Tol Eressëa, l'île solitaire. Les voiles blanches du Solaris brillaient dans le soleil couchant et éblouissaient ceux qui le regardaient passer. Mon cher et tendre commençait vraiment à trépigner de joie à l'approche de Valinor et du port d'Alqualondë. Après encore 1 heure de trajet, Nous sommes arrivés aux portes de Valinor au port elfique duquel j'étais parti il avait même pas un an. Les retrouvailles avec les Valar furent assez amusantes. Autant Manwë me serra contre lui comme une sœur, autant Tulkas m'attrapa par la taille, m'écrasa contre lui et après m'avoir à moitié étouffé, il me jeta dans les bras d'Oromë qui m'acheva. Ereinion quant à lui eut droit à ce que tout frère fait, il dut subir l'interrogatoire serrer de Manwë et de Varda qui le testèrent pour savoir s'il était assez résistant, fort et obstiné pour pouvoir me contrôler moi et mon peuple de cinglé. Il passât avec succès les épreuves de sa belle - sœur, enfin de sa presque belle - sœur et de son presque beau - frère. Tous riaient quand soudain :

- AAAAAAAARRRRRRRRRGGGGGG ! ! ! Mais, mais, mais Nienna, tu souris ? ? ! ! Pas de larmes, pas de regard de chien battu. Mais, tu ne pleurs plus, plus de séance larmoyante, plus d'augmentation brutale du niveau de la mer ! !

- Ainatal, encore un mot, et tu seras désigné d'office pour la tonte de la pelouse de Valinor jusqu'à la fin des temps. Menaça Nienna qui lançait des pseudos regards noirs que démentait son grand sourire tandis que les autres ricanaient bêtement.

- Oh, c'est rien, tant que tu me fais pas ce que j'ai fait et que je continue à faire subir à Morgoth. Parce que me trimballer en caleçon à fleur, en pompom girl et en pagne, je crois que je n'apprécierai pas trop. Les Valar explosèrent de rire à l'évocation de ces souvenirs.

Ereinion nous regardaient rire et s'amuser sans rien comprendre. Une très belle elfe qu'il reconnu aisément lui dit :

- Ils sont comme frère et sœur, car elle possède le sang du frère de Manwë. Et pourtant, elle refuse d'être traitée comme telle.

- Celebrian, ton époux se morfond loin de toi, ainsi que tes enfants. Ils sont si grands, et si sages tu peux être fière d'eux.

- Ah Celebrian ! Hurlais – je en la faisant sursauter.

- Votre Altesse ! Répondit – elle d'un ton humble.

- Oh non ! Tu vas pas t'y mettre toi non plus. Bon, J'ai une mauvaise nouvelle à t'annoncer ta famille ne te rejoindra pas. Ne fait pas cette tête, car c'est toi qui la rejoindra. Tu ne peux pas rester éternellement seule, même si c'est dans un pays aussi superbe que Valinor. Je dois te dire une autre chose, ta fille Arwen va se marier.

- Ma petite fille. Avec qui ?

- Aragorn, fils d'Arathorn, descendant d'Isildur et nouveau roi du Gondor et de l'Arnor. Tu dois au moins lui dire adieu. J'ai bien une idée en tête pour plus tard, mais je ne sais pas si elle est possible et si j'en ai le droit. Alors que veux tu faire ?

- Donnez - moi du temps pour réfléchir ?

- Nous repartons demain à la première heure, sinon nous risquons d'être en retard pour leur mariage. Et je ne veux rater ça pour rien au monde.

- Le désespoir enserre encore mon cœur de son étau implacable. Dit Celebrian d'un ton de douce tristesse.

- J'adore comment c'est que tu parles. Dis – je avec un grand sourire.

- Votre altesse, cela ne se fait pas de parler de la sorte. Il va falloir vous apprendre les bonnes manières, et la façon de se tenir en société.

- Ma pauvre, tu vas avoir du bouleau là. Manwë me fit un clin d'œil complice. Et pour m'apprendre les bonnes manière, il faudra nous suivre, car le problème, c'est que je ne désire pas encore m'installer sur Valinor. Quand mon peuple voudra partir, alors je le suivrai mais notre temps n'est pas encore révolu. De plus, après le mariage d'Arwen et de son amour de rôdeur, tous les elfes de Valinor vont revenir ici, car c'est leur vœu le plus cher et je ne veux en aucun cas leur briser le cœur en leur demandant de rester avec moi. De toute façon, Valinor n'est pas loin, on pourra toujours se revoir quand on le voudra.

Les Valar avaient l'air rasséréné à cette idée, ils n'allaient pas rester seuls dans ce magnifique pays. Celebrian réfléchissait pendant que je bécotais mon cher et tendre en se promenant sur Valinor sous les lumières puissante de Laurelïn et Telperion. Il adorait les fleurs que je créais quand je marchais. Il tenta de faire un bouquet, mais les fleurs étaient trop petites. Il réussit quand même à faire une couronne de fleur qu'il posa délicatement sur ma tête. Le temps pouvait passer, j'étais toujours aussi amoureuse de lui. Chaque fois que je le regardais, un léger filet de bave avait tendance à s'échapper de ma bouche entrouverte. Et les Valar se faisaient une joie de me surnommer l'escargot. Mais le soleil commença à se lever et notre départ approchait. Les Valar vinrent nous dire au revoir, à nous et à Celebrian qui venait de prendre sa décision. Revenir auprès des siens, qu'elle avait quitté depuis si longtemps. Ils offrirent à Ereinion le même pendentif qu'ils m'avaient donné et à Celebrian, ils offrirent une magnifique parure de bijou. J'étais excité comme une puce en imaginant la tête d'Elrond, des jumeaux et d'Arwen en voyant revenir leur épouse et mère.

Ereinion avait dû mal à quitter Valinor, mais il prit quand même la décision qu'avait pris avant lui sa famille et monta à bord du Solaris au côté de Celebrian qui ne savait pas trop où se mettre. Les Valar leur firent un dernier présent, une fleur de Laurelin et un fruit de Telperion pour chacun d'eux mit dans des cristaux étincellent. Les voiles claquant dans le vent, le navire blanc reprit son voyage, mais cette fois - ci vers Arda. Celebrian et Ereinion me demandèrent :

- Où allons nous ?

- A Minas Tirith, nous allons suivre la côte, passer par le delta de l'Anduin et remonter vers Minas Tirith. Ce sera beaucoup plus rapide que de passer par les Havres Gris. Et en plus on ne risquera pas de rencontrer Elrond ou Arwen, sinon, adieu la surprise.

- Il faudra combien de temps ?

- Je ne sais pas, peut - être 3 semaines ou moins si le vent et les courants nous sont favorables.

Le navire allait très vite puis soudain un vent puissant se leva et commença à pousser le Solaris à sa vitesse maximum et le courant nous tira vers Arda. Le navire fit littéralement un bond en avant nous déséquilibrant tous. Je sortit de la salle des cartes m'accouda au bastingage et cria :

- Merci Manwë, Merci Ulmo. Merci pour tout.

A suivre.

J'espère que ce chapitre vous a plu. A